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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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Mission du jour : s'occuper du cas d'un petit Riolu domestique à Shamrock.
D'après les sources, le pokémon appartenait à un vagabond des environs. Depuis la disparition de ce dernier, le Riolu occupe toujours l’entrepôt abandonné qui servait de domicile à son maître.
D'après ces mêmes sources, il serait en état de sous-nutrition et porterait des traces de blessures plus ou moins graves -pas plus de détails concernant cela, ce qui le rendrait agressif envers quiconque tenterait de venir à son secours.
l'intervention d'un ranger était donc nécessaire.
Je suis le ranger en question.
Mes compétences en médecine m'ont amené à être assigné à cette mission. Une mission simple pour un ranger 'débutant' en somme.
Fuwa' m'aidera à maîtriser ce petit trublion en cas de bagarre et Chrome' s'occupera de le soigner.
Il sera ensuite question de confier le petit pokémon à la SPP.
Mon arrivée sur l'île ne sembla guère plaire aux locaux. On me les avait décrit comme xénophobes envers le reste de Keros. Il est donc logique qu'ils soient encore plus méfiants envers un étranger venu de Kanto.
Je ne leur en tient point rigueur, donc.
Mon but est simplement de localiser cet entrepôt pour mener à bien la tâche qui m'a été confiée.
Pourtant, il me faut environ deux heures et demi pour trouver quelqu'un qui daigne m'indiquer l'endroit.
Un certain Patrick Cunningham. Il n'est pas natif de l'île, ce qui explique sans doute sa sollicitude à mon encontre.
Vous savez, les gens d'ici sont pas bien méchants en vrai. C'est juste qu'ils sont un peu trop protecteur vis-à-vis de leur petit patelin.
Je hoche la tête, pensif.
Je comprends. Répondit-je avec politesse.
Mais en réalité, je dois bien avouer que je peine à comprendre. Mon but n'est point de nuire aux locaux ni de 'coloniser' leurs terres.
Je suis ici pour leur rendre un service.
Monsieur Cunningham me fait une rapide visite 'touristique' du village. Par fierté peut-être. Mais je lui rappelle le plus gentiment que je peux que mon but ici est avant tout de remplir ma mission.
Oh, pardon. J'ignorais que vous étiez si pressé, doc'. En tant que ranger, je me dois de venir en aide aussi rapidement que possible. Répondit-je aimablement.
J'essaye de lui adresser un sourire, mais comme à l'accoutumée, j'échoue. Cela finit en rictus ridicule qui fait rire mon guide.
Faites pas cette gueule ! Allez, je vous y emmène. Faites quand même gaffe, c'est tout rouillé là-bas, ce serait con de chopper le Tétanos, surtout pour un médecin.
Il rigole encore. Je me demande si c'est une blague. Alors je ricane un peu pour faire bonne mesure.
L'endroit est plus petit que je pensais. Cunningham m'explique rapidement que c'était autrefois un hangar où l'on stockait et rénovait les bateaux de pêche.
Il s’excuse rapidement, me disant qu'il ne veut pas me faire perdre mon temps. Je secoue la tête. Oh, ne vous inquiétez pas. Il est toujours bon de savoir où on met les pieds.
L'homme rigole avant d'ajouter :
Bon, je vous attends là. M'en voulez pas mais j'ai aucun pokémon et je suis pas ranger pour un sous. Je vous souhaites quand-même bonne chance.
Merci, c'est très aimable de votre part.
Sans plus de formalité, je commence mon exploration des lieux. Cunningham n'avait pas menti, tout semble rouillé et prêt à s'effondrer.
Il faut que je trouve ce petit Riolu au plus vite, l'endroit est loin d'être sécurisé. Mais avec tout ce fatras, impossible de trouver le pokémon
Je me baisse vers Fuwa' et vient lui adresser une petite caresse sur la tête.
Je vais avoir besoin de toi, il semblerait.
Je m'en remets à lui pour pister les lieux. Je n'ai aucun doute concernant ses capacités, il est mon pokémon partenaire depuis des années après tout.
Re: La routine d'un ranger [solo] Ven 26 Nov - 14:09
Rencontre
Un Pokémon sauvage apparaît !
Un Riolu ♀ niveau 10 apparaît !
Le Nymphali, avec ses sens aiguisés, ne tarde pas à retrouver la loupiote qui se planquait derrière une grosse caisse en bois. Surprise et apeurée, elle bondit sur le type Fée sans intention de l'attaquer, espérant juste l'effrayer, sans succès. Fuwa est bien plus serein que les autres Pokémon sur lesquels elle a pu tomber. Alors, elle choisit l'option de fuite. Pas qu'elle coure très vite, avec cette patte arrière cassée qui la force à galoper à quatre pattes comme un Rocabot. Il ne fait aucun doute que l'humain et son Pokémon l'ont vue se cacher sous un meuble, mais elle espère quand même y avoir la paix.
Re: La routine d'un ranger [solo] Sam 27 Nov - 13:43
La routine d'un ranger
Solo
Fuwa a fait du bon travail. Il a réussit à débusquer le jeune pokémon.
Si on me l'avait décrit comme agressif, il adopte cette fois un comportement fuyant. L'idée qu'il n'ait même plus la force de combattre me traverse l'esprit et m'arrache une grimace.
Depuis quand est-il posté là à 'défendre' son territoire ?
Je suis alarmé de le voir claudiquer à quatre pattes dans sa fuite. L'une de ses pattes arrière ne le porte plus, elle semble enflée.
C'est mauvais signe.
Voilà que le petit animal se cache sous ce qui devait être une étagère en métal mais qui n'est plus maintenant qu'un amas de ferraille rouillée.
Je dois le tirer de là avant qu'il ne se blesse tout seul.
Je m'approche doucement et m'accroupis à quelque mètres de sa cachette. Je sort alors prudemment de ma sacoche quelques biscuits spécialement dédiés à ce genre de problème.
Le terme amadouer ne me plaît pas vraiment. Il s'agit plutôt de mettre le petit pokémon en confiance.
L'osculation ne va pas être des plus agréable pour lui, il faut donc lui montrer que je ne suis pas une menace.
On dit que les Riolu on le don de percevoir l'aura d'une personne pour savoir si elle est bonne ou mauvaise. Je n'ai point la prétention d'être une bonne personne mais j'espère qu'il constatera que je ne lui veut aucun mal.
Le pokémon étant domestiqué, je suppose qu'il peut comprendre ce que je lui dis.
N'ai pas peur, je suis ici pour t'aider. Tu as faim pas vrai ? Et ta patte te fait mal. Je suis médecin et je suis ici spécialement pour toi.
Il faut quelques minutes au petit Riolu pour décréter qu'il peut sortir de sa cachette sans risque. Ce qui me permets d'étudier l'étendu des dégâts.
En plus de sa patte enflée, il porte quelques égratignures sur le dos. Sans doute faites dans sa fuite.
Il faut les désinfecter au plus vite.
Mais d'abords, je dois m'en remettre à Chrome' pour une première approche. Cette dernière quitte mon dos pour aller à la rencontre de notre patient.
Si il se montre craintif au début, il ne tarde pas à retourner à son repas.
Il laisse Chrome' lui procurer les premiers soins, c'est à dire la désinfection de ses blessures. Le petit Riolu réponds par un grognement d'inconfort mais se laisse faire.
Décidément, cette Queulorior ne me décevra jamais. Pleine de tact, elle pousse gentiment le jeune pokémon vers moi. J'en profite pour lui ascéner quelques caresses.
Malgré la crasse et la poussière, son pelage reste plutôt doux. C'est agréable.
Peut-être devrait-je l'adopter ?
Bon, je m'emporte un peu, je n'ai plus six ans et il serait déraisonnable d'adopter un pokémon sur un coup de tête.
Bref ! Ce Riolu a besoin de soins.
Je lui tâte doucement la patte, il piaille un peu mais reste tranquille. Ce n'est pas bon, l'os s'est déplacé. Il va falloir opérer pour poser une plaque.
Mais pour l'instant, je m'occupe plutôt de lui faire une atèle. Je vérifie par là même qu'il n'ai pas d'autres lésions.
À part un œil légèrement irrité (sans doute une conjonctivite), tout va bien. Après de bons soins médicaux et un toilettage, ce petit trouvera sûrement un maître.
J'ai gagné suffisamment de sa confiance pour le hisser sur mon dos tout en douceur. J'adresse un regard désolé à Chrome', elle va devoir marcher.
Elle n'aime pas vraiment cela mais ne râle pas plus que ça. Sans doute comprend-t-elle que je fasse passer notre patient en premier.
Une fois sorti de l’entrepôt, je reçoit les félicitations de Cunningham. Je n'essayes pas de lui sourire, je sais que cela ne mènera à rien de convainquant. Je le remercie tout de même, en toute sobriété.
Je n'ai fais que mon travail après tout.
***
Plusieurs jours se sont passés depuis. Je reste mobilisé à Shamrock pour m'assurer du bon rétablissement du Riolu (qui s'avère être une femelle). Et ce, en collaboration avec les bénévoles de la SPP locale.
La fracture était plus complexe que ce que j'avais diagnostiqué de base. Elle était également segmentale. Partiellement soudée dans une mauvaise position, il a fallu fracturer l'os de nouveau pour le replacer.
Je craint cependant que la petite Riolu ne finisse le reste de ses jours avec une patte boiteuse.
Les bénévoles me font d'ailleurs un drôle de coup, voilà qu'il m'assure que la Riolu me cherches et attends chacune de mes venues avec impatience.
Ont-ils remarqué mon intérêt ? Peut-être qu'ils essayent de m'encourager à l'adopter. Il est vrai qu'une Riolu boiteuse intéressera peu les dresseurs, rangers ou coordinateurs.
Ce n'est pas non-plus le type de Pokémon de compagnie que l'on pourrait rechercher. D'après les bénévoles, elle ne se montrerait sympathique et chaleureuse qu'à mon égard.
Je la décrirait comme affectueuse et pleine de potentiel tandis que eux m'en dresse un portrait renfrogné et solitaire.
Ai-je vraiment le choix ?
Ses capacités de perceptions permettrons sans doute d'ajouter une forme de soutient psychologique à mes interventions. Il suffit juste de lui apprendre les bases et elle fera une collègue des plus efficace.
Elle est pleine de potentiel. Du moins, ce n'est que mon avis.
Il est aussi de mon devoir de prendre soin d'elle après tout, moi qui n'ai pas réussi à la rétablir totalement de sa patte fracturée.
D'après les locaux, le vagabond avait appelé la jeune Riolu Capsule, comme celles des bouteilles de bière qu'il buvait à foison.
Ce nom est loin d'être gracieux, en total manque de bon goût mais l'on ne peut pas le changer si facilement. Elle y réponds très bien. Donc je devrais m'en contenter.
Au bout de quelques semaines de séjour à Shamrock, je repart donc avec Capsule, ma nouvelle collègue de travail.