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Keros
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Déjeuner sur l'Herbe ━ ft. Charle
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Dim 29 Nov - 15:17   

Déjeuner sur l'Herbe

lowlands - eideann
ft. Charle de Montgommery
Ce fut tout courbaturé que Saoirse descendit du train, ce matin-là. Après plus d'un jour de trajet, il était enfin arrivé à bon port. Les rayons de soleil timides l'avaient déjà accueilli à Tartan mais, alors qu'il s'était aventuré plus loin encore dans les Lowlands, les températures n'avaient cessé de grimper. Désormais à Eideann, il sentait une tiédeur agréable dorer sa peau d'albâtre. Au soleil, sa chevelure rousse flamboyait et se détachait du reste de la foule. On le dévisageait parfois avec étonnement, d'autres fois avec amusement. Il n'en tenait pas compte, traçait sa route, une seule et même idée en tête : rejoindre l'hôtel qu'il avait réservé pour une nuit, et acheter ses billets de train pour Glenn.
Après deux semaines de bons et loyaux offices à l'Ambassade, il se permettait quelques jours de repos. Le week-end se voyaient flattés de deux jours supplémentaires, fériés, dont il comptait bien profiter. Cumulés à son mercredi vaquant, il avait presque une petite semaine devant lui pour parcourir une partie du sud et explorer plus amplement les environs que sur une simple carte.
Ces déplacements lui coûtaient cher, mais il savait qu'il les faisait pour la bonne cause. Tout en lui lui assurait qu'il prenait la bonne décision, et cette prise de poste début novembre n'avait fait que le conforter dans l'idée de partir. Tout plaquer, définitivement. Quitte à refaire sa vie, il ne lésinerait pas sur les moyens. Il n'avait visiblement plus sa place dans le monde des ranger. Formateur… Quelle idée ! Lui, formateur. Il n'avait jamais signé pour un tel rôle. Tout en lui réclamait des missions au grand air, de l'adrénaline, du danger… Mais au lieu de ça, il devait apprendre les rudiments du métier à un jeune Galarien criblé de piercings, et trier des dossiers qui n'en finissaient pas de s'empiler.
Désespérant.
Cela ne pourrait pas durer. Il tiendrait trois mois. Peut-être quatre. Ou, au mieux, l'année. Mais d'ici-là, il trouverait de quoi se retourner. Son projet de refuge pour Pokémon lui tenait plus que jamais à cœur ; c'était beaucoup d'organisation, d'investissement, de préparation… Mais, en procédant étape par étape, il pourrait sans doute le réaliser.

Première étape, donc : trouver un coin de Keros dans lequel il serait heureux de vivre. Cette région l'ennuyait, mais il était certain de pouvoir mettre la main sur une ville ou une terre qui le charmerait un tant soit peu et tromperait son désamour.
Il avait décidé de commencer par les Lowlands. Cela faisait maintenant quelques années que ce fils des grandes agglomérations urbaines rêvait de nature et de soleil. Quelques massifs montagneux assez proches pour pratiquer un peu de sport, plus particulièrement l'escalade… En bref, un petit coin de paradis qui ne manquerait de rien.
Sur les cartes et albums qu'il avait pu trouver à la grande bibliothèque de Pryderi, Glenn était la ville qui le motivait le plus. Et, de fil en aiguille, les plaines de Saorsa ou les Westfields. Vie agricole, paysanne. Loin des grandes métropoles, un air pur… Le rêve.
Alors, il avait décidé de s'y rendre. Y passer un jour, visiter tranquillement le coin… Et repartir chez lui, la tête pleine à craquer de nouvelles idées.

Malheureusement, il n'existait pas vraiment de ligne directe et il avait dû faire un petit détour par cette ville qu'on nommait assez communément "la Petite Cimetronelle". Charmante, vraiment charmante. Les premiers mètres lui donnèrent des impressions de conte de fée. Ces habitations suspendues dans les arbres, ces innombrables passerelles qui les reliaient… Extraordinaires.
En passant, il avait senti son estomac crier famine : déjà midi, il était sans doute plus que temps de manger un morceau… La place principale d'Eideann lui avait fait de l'œil ; il s'y était aventuré assez timidement, un perplexe, découvrant que, comme lui, nombreux étaient ceux qui avaient profité de ce long week-end pour visiter les environs.
Un vieil homme avait alors ouvert un stand où il préparait une spécialité de la ville, étrangement surnommée "Soupe Mimigale". Cela tenait sans doute à ces pâtes qui trempaient dans le potage, en forme d'araignées… Le jeune homme, affamé, ne tergiversa pas longtemps et s'en fit servir un bon bol, payant grassement le vieux pour partir s'isoler un peu plus loin, dans un parc planté d'innombrables chênes… 

Il trouva un banc où tranquillement déguster son repas, posa sa valise en cuir, légère, et se laissa aller contre le dossier. Avant de faire quoi que ce soit d'autre, il libéra Terence et Tara, leur autorisant une petite ballade dans les environs. Si le Smogogo de Galar accepta volontiers cette perspective, la Miaouss, quant à elle, préféra se loger sur les genoux de son dresseur pour y piquer un petit somme.
La soupe fumante tenue du bout des doigts, cuillère brandie, Saoirse dévora finalement son potage en peu de temps, apaisant ainsi les plaintes déchirantes de son ventre vide… 

À quelques mètres d'eux se dressait un autre banc. En fer, celui-ci, il déployait des arabesques gracieuses qui rappelaient les racines noueuses des arbres environnants. Les rayons du soleil d'hiver qui perçaient le feuillage des arbres l'illuminaient d'une douce lumière… Un homme d'âge mur s'y tenait tranquillement, feuilletant ce qui semblait être un dossier criblé de chiffres.
L'Unysien plissa un instant les yeux, curieux, essayant d'en déchiffrer quelques mots, en vain. Il soupira finalement, toute tension quittant ses épaules fatigués… 
Ces quelques jours de congés lui feraient à n'en point douter le plus grand bien…

Il ferma un instant les yeux, se laissa aller au pépiement des Pokémon oiseaux qui peuplaient le parc… Et alors qu'il était à deux doigts de s'endormir, seul le feulement courroucé de Tara le tira de ses rêveries évanescentes.
Saoirse sursauta sur le banc, et la minette bondit au sol pour se précipiter entre les jambes de l'inconnu… Mais quelle mouche l'avait piquée ? Saoirse pensa voir un pokémon s'éloigner des bagages du Monsieur. Un petit curieux qui avait nourri l'idée d'y trouver quelques denrées alimentaires ?
Il se redressa vivement, et sur un ton autoritaire, rappela sa Miaouss à l'ordre :

━ Tara ! Cesse donc d'importuner le Monsieur ! Il n'est pas venu ici pour être dérangé de la sorte. Reviens ici, dépêche-toi. Il esquissa un petit sourire coupable à l'adresse de l'homme tout en se penchant pour prendre la minette toute ébouriffée dans ses bras. Je vous prie de l'excuser. Elle ne pensait pas à mal : on dirait qu'un pokémon sauvage s'intéresse à vos valises… Il me semble qu'il s'est caché dans les buissons.
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Lun 30 Nov - 9:56   
Déjeuner sur l'Herbe
ft. Saoirse Olsen

Quoi de mieux que de

voir ses clients les uns

à la suite des autres

pour revendre son Fantominus ?

C'est sans comptez sur la présence d'un rouquin...

Il ne faisait pas si froids par ici et le soleil était au rendez-vous. Rien de mieux pour étudier ses livres de comptes tout en rencontrant, toutes les heures, un potentiel client intéressé par son Fantominus chromatique. Il avait été d'ailleurs très surpris d'apprendre que s'en était un quand il était parti le faire soigner. Rohann l'avait-il vu et le lui avait-il laissé quand même ? Ah, il était encore plus cœur tendre qu'il ne le pensait. Il allait se faire encore plus dévoré à être comme ça adulte...

Quoi qu'il en soit, qui disait chromatique disait plus de personne intéressé et prix qui grimpe, de quoi lui donner le sourire aux lèvres ! Il avait donc organisé sa journée pour profiter du beau temps, de l'air frais et des rendez-vous à l'extérieur. Son œuf toujours emmitouflés dans sa besace, entouré d'un pull et de livres de comptes, passant des salutations et négociations aux feuilles remplis de chiffre et vice-versa. Les autres gens, qui se baladaient, jouaient ou se bécotaient sur les bancs, en revanche, il n'en faisait guère attention, pas du tout intéressé par la vie de l'endroit.

La vie de cet endroit, en revanche, sembla bien intéressée par lui ! Entre deux de ses rendez-vous qu'il surveillait d'un coup d’œil sur sa montre, une sorte de chat gris se jeta entre ses jambes, l'en faisant sursauter. Il fronça les sourcils, prêt à donner un coup de fichier bancaire sur cette tête malpolie quand quelqu'un, d'un ton autoritaire rappela l'animal. Charle leva le regard vers la tête aux cheveux flambant qui s'excusa de l'attaque raté de son Pokémon. Ou la défense ? Il posa un œil sur son sac qu'il avait laissé entre ses jambes et vérifia surtout l'état de l'œuf. C'était con, mais il s'était habitué à l'avoir à force, ce truc ovale, à ses côtés. Heureusement, celui-ci ne semblait ne rien avoir.


"Et bien... Je la remercie d'être plus attentive que moi."

Il referme son dossier bancaire pour reposer son regard vers le jeune homme. Un étranger à n'en pas douter. Pourquoi Keros doit autant intéressé les autres ? Ne peuvent-ils donc pas rester chez eux ? À moins que ce ne soit juste un touriste ?

"Vous n'êtes pas d'ici je me trompe ? Ou peut-être avait vous un parent d'une origine différente ?"

Il lui fit signe de s'installer à ces côtés s'il le souhaitait. Après tout, il avait un peu de temps avant son prochain rendez-vous et si c'était un touriste, il pouvait toujours l'envoyer chez des clients. Son argent irait dans les poches de ceux-ci qu'il trouverait un moyen de récupérer légalement avec quelques prêts ou propositions d'assurance.


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Mer 2 Déc - 14:13   

Déjeuner sur l'Herbe

lowlands - eideann
ft. Charle de Montgommery
Tara ne semblait pas apprécier cette remontrance et grognait encore dans les bras de son dresseur lorsque celui-ci accepta de la reposer sur le banc. Elle se roula en boule, boudeuse, et toisa l'homme d'un œil jaune assassin.
Saoirse, néanmoins, n'y porta pas vraiment attention, et préféra s'intéresser à l'inconnu, qui s'était empressé de vérifier l'état de ses affaires. D'un coup d'œil furtif, le jeune homme n'eut aucun mal à reconnaître la forme de l'objet qui prenait tant de place dans son sac : un œuf, sans aucun doute. Il avait une drôle de couleur ; un gris aux reflets rosés, argentés. Le rouquin pensa qu'il lui faudrait aussi un jour se lancer dans cette aventure singulière que constituait la couvée d'un petit être qui briserait un jour cette coquille préservée des dangers extérieurs. Mais un œuf, quand ce n'était pas un cadeau, coûtait remarquablement cher. Alors, pour l'instant, il attendrait. De toute façon, avec le travail, les projets, il n'avait clairement pas le temps de s'en occuper. C'était une idée vaine qu'il remettrait immanquablement à plus tard.
Il fut soulagé de lire l'apaisement sur le visage de l'homme d'affaire : visiblement, la coquille était saine et sauve. Pas de casse à l'horizon.
Il n'avait pas eu le temps de voir le petit voleur, et sans doute n'était-il pas venu fouiller dans les bagages pour un œuf. La nourriture était toujours une perspective bien plus alléchante.

Saoirse sourit aux paroles de l'inconnu : oui, Tara était terriblement alerte. peut-être trop ? Elle avait des coups de sang assez surprenants, et à plusieurs reprises, le jeune homme avait manqué de faire une bonne crise cardiaque. Ses feulements, notamment, lui donnaient toujours de terribles frayeurs. En même temps, il fallait avouer qu'il était plutôt du genre à se perdre dans ses pensées. Tara ne faisait que le rappeler à une réalité qu'il niait de plus en plus souvent depuis quelques mois maintenant… C'était comme s'il s'était résolu à vivre dans le passé ou par le prisme d'un avenir vaporeux… Le présent semblait toujours lui échapper :

━ Ça ne l'empêche pas d'être terriblement angoissante quand elle se précipite sans réfléchir comme ça. Je suis désolé.

Il laissa échapper un petit rire pour ponctuer ses mots, faisant ainsi retomber sa propre pression. Étrangement, l'inconnu ne semblait pas importuné par l'entrée en scène fracassante de Tara. Contrairement à ce que Saoirse avait pu imaginer l'espace de quelques instants, il se montrait même plutôt détendu. La Miaouss, quant à elle, boudait allègrement, attendant que son dresseur lui demande pardon ou la papouille pour la dédouaner. Bien sûr, elle n'obtiendrait sans doute pas cette miséricorde, mais ça valait le coup d'essayer.

Le soulagement tout relatif de Saoirse s'évapora lorsque l'homme posa son regard perçant sur lui, après avoir refermé son dossier criblé de chiffres. Il y lisait une curiosité tout à fait déconcertante. Ce n'était pas forcément malveillant. Mais pas très agréable non plus. Un entre-deux qui laissait penser à un Kerosien fier de ses origines qui n'appréciait guère trouver une fois de plus un étranger sur ses terres. Le rouquin réprima un profond soupir et pensa s'en retourner de là où il était venu : aller à l'hôtel, s'installer, visiter un peu la ville et laisser ce vieil esprit à ses tourments de bourgeois fermé et récalcitrant.
C'était évidemment sans compter sur l'étonnante loquacité du vieil homme. Ses mots trahirent ses pensées profondes, et Saoirse y vit là une confirmation de ses soupçons. Mais, trop poli pour disparaître sans lui répondre, il se trouva obligé de lui donner un tant soit peu d'attention :

━ Vous avez l'oreille fine, à ce que je vois. Où serait-ce ici la fascination des Kerosiens pour ma patrie qui s'exprime ? Je suis d'Unys. Et d'ailleurs, ma mère était Kerosienne. Vos hypothèses ont donc toute deux une part de vérité.

Le ranger se trouva bien embêté lorsque l'homme l'invita à s'asseoir à ses côtés. Il n'était pas du genre à sociabiliser aussi facilement… Ou du moins, ce n'était plus dans ses principes. Et que ferait-il avec un vieux pruneau de ce genre ? Il avait tout l'air d'un homme d'affaire, peut-être un implacable banquier.
Aussi déclina-t-il l'offre avec un petit sourire faussement désolé :

━ Ah, je vous remercie, mais j'ai des choses à faire. Il ne faut pas que je m'attarde. Je vous souhaite une excel-…

Il n'eut pas le temps de finir sa formule de politesse que Tara, infatigable, bondit à nouveau du banc, plus hérissée que jamais. Cette fois-ci, elle n'avait pas feulé, mais s'avançait vers les fougères à pas de louve… Doucement, tout doucement… Et puis, prenant après s'être figé un moment, elle s'élança.
Saoirse n'eut pas le temps de la rappeler à l'ordre que des piaillements aigus se firent entendre, et ce fut une minette toute couverte de sécrétions transparentes qui courut hors des feuillages, plus que jamais courroucée. À sa suite, un Venipatte brun, remarquablement véloce, et un petit Fluvetin piaillant d'effroi.
La larve, étonnamment, semblait protéger son camarade sauvage des assauts furibonds de la chatte.
Scotché par cet étonnant spectacle, Saoirse échangea un petit regard interrogateur avec l'inconnu et laissa échapper quelques jurons bien sentis avant de hausser franchement le ton pour que le calme revienne :

━ Tara ! Ça suffit maintenant ! Que t'arrive-t-il aujourd'hui ?!

Il fit un pas vers son Pokémon qui, feulant dans sa direction, prit la poudre d'escampette. Le rouquin lança quelques menaces dans le vent et se tourna vers les deux pokémon sauvages. Si le Venipatte ne semblait pas avoir été blessé par l'assaut de la Miaouss, ce n'était pas le cas du Fluvetin qui se lamentait après avoir reçu un terrible coup de griffe.
Solidaire, le pokémon insecte se plaça devant lui comme un bouclier.

━ Eh bien, pensa l'unysien à voix haute. Il ne manquait plus que ça ! Comme si j'avais le temps pour jouer aux infirmières…! Elle va m'entendre, cette petite harpie, une fois rentré à l'hôtel !

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Mer 2 Déc - 16:04   
Déjeuner sur l'Herbe
ft. Saoirse Olsen

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C'est sans comptez sur la présence d'un rouquin...

Angoissante hein ? Ce n'est pas le mot qu'il aurait utilisé. Effrayante plutôt, car l'angoisse dure sur la durée quand l'effroi est plus rapide. Mais bon, il n'allait pas s'ennuyer à jouer sur les mots non ?

Il ne se trompait jamais. Non, il se trompait rarement plutôt et la réponse du rouquin le confirma. C'était quoi d'ailleurs ce regard ? Le jugeait-il comme lui-même le faisait ? Ah, ces étrangers, toujours à voler tout des autres, même leurs attitudes. Ils étaient si peu authentique à chercher à se caller sur la profondeur des Kérosiens.

Il s'apprêtait à refuser sa proposition, comme si un étranger avait vraiment quelque chose de mieux à faire, et Charle aurait pu lui accorder si son félin ne s'était pas encore agité. Quand on ne sait pas tenir sa bête, la chose IMPORTANTE à faire était plutôt d'apprendre à le dresser non ? Charle posait alors sur lui un regard plein de jugement. À premier vu, ce genre de rouquin n'était qu'un boulet de plus dans sa patrie.

Sa minette d'acier était partie importuner les bêtes dans le buisson d'à côté, celles-ci même qui s'étaient protéger alors contre elle. Le rouquin en lancer quelques jurant après lui avoir jeter un regard. Si Charle ne pipa mot, son regard était des plus sévères : il pensait quoi ? Que sa bestiole pourrait faire ce qui lui chante, tout comme lui ? Non, Kéros tout comme ces habitants et ces Pokémons étaient fières et protecteurs. Ceux-ci s'étaient fait lâchement attaqués par une étrangère, c'était bien normal qu'il se défendent.

Pour couronner le tout, voilà que se précieuse feule contre son propre Maitre avant de prendre la poudre d'escampette. Pathétique. Celui-ci en lâchait des menaces qui semblait avoir autant d'effet qu'un galet jeté dans la mer... Vraiment. Pathétique.


"Faudrait-il au moins qu'elle vous écoute pour que vous puissiez ne serait-ce que lui remonter les bretelles."

La voix de Charle était glacée, dur, coupante. Comment ce genre de personne étrangère si intenable, si irresponsables, pouvaient errer comme ça et causer autant de soucis sans la moindre gêne ?! Son regard se posa sur les bestioles, victime de ce pseudo homme et de sa bête infernale. Ils avaient bien fait de se défendre contre, mais c'était bien dommage pour le Fluvetin qui n'avait rien demandé. Il se penchait alors vers son sac, fouilla dedans et sortit de petites sucreries croquantes à la fraise. Un petit plaisir qu'il se gardait, bien caché, car ce n'était pas le genre de chose qui faisait viril mais la douceur de la crème et des fruits étaient un régal au palais quand tu laissais le bonbon fondre sous la langue.


Prenant appui sur sa canne, il se redresse lentement et s'approche des créatures. Une fois à côté du roux, il lui lançait un regard remplis de jugement sévère.

"Vous déshonorez autant Unys que Kéros à vous faire ainsi marcher sur les pieds par votre propre Pokémon. Regardez donc les dégâts que vous causez."

Ses yeux se posèrent cette fois sur le bestiole brune, sa voix plus calme mais autoritaire.

"Nous sommes de la même terre, je ne suis pas comme lui, je ne te ferrais rien. N'était-ce pas ce que tu cherchais ? Pour ton compagnon ?"


Son regard passant sur le Fluvetin, il tendit la main, lui montrant le bonbon blanc et rose. Certes, pour lui, les Pokémons n'étaient pas grands choses, mais au moins ils étaient de Kéros ! Entièrement ! Et ils valaient mieux qu'un étranger sans autorités.

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Sam 5 Déc - 14:39   

Déjeuner sur l'Herbe

lowlands - eideann
ft. Charle de Montgommery
La tension retomba lentement. La colère et la honte qui avaient un instant serré la gorge du jeune homme se dissipèrent, non sans mal. Ces derniers temps, sa relation avec Tara était conflictuelle. Un vent de discorde soufflait dans l'air et troublait l'habituelle complicité qui les liait tout les deux. Cela faisait maintenant plus de cinq ans que le jeune homme s'occupait avec amour de la Miaouss de Galar. Il l'avait élevée, adoptée encore toute jeune, mais n'avait jamais réellement cherché à la dresser. Soumettre ses pokémon à son autoritaire n'était pas dans ses habitudes. Il avait un tout autre mode d'approche : la compréhension avant tout, la patience et la tolérance. Jusqu'à présent, cette méthode avait fait des miracles. Pas plus tard que l'année dernière, tout le monde se montrait émerveillé du lien qui l'unissait à la minette… Mais, avec la mort de Christie, le départ d'Unys, l'arrivée morose et déchirante à Keros, cette place qu'il ne parvenait ni à prendre, ni à trouver, leur relation s'était grandement détériorée. Bien sûr, ils s'aimaient toujours autant… L'un ne pourrait pas vivre sans l'autre, c'était une réalité… Mais Tara supportait mal la mélancolie de son dresseur. Elle faisait tout en son pouvoir pour lui redonner le sourire, mais rien ne marchait. Saoirse avait bien conscience de l'inquiétude qu'il lui causait mais lui-même ne trouvait aucun remède à son abattement. Il fallait sans doute laisser le temps au temps. Ne pas forcer une joie de vivre qu'il ne pourrait de toute façon pas retrouver spontanément avant d'avoir accepté de passer à autre chose.
Le rouquin, s'il essayait par tous les moyens de nourrir des projets ambitieux, de s'extirper de cette tristesse vaseuse, pataugeait encore dans ses idées noires et ses tourments. Il vivait dans le passé plus que dans le moment présent. Le futur lui semblait vaporeux, presque illusoire… Et il avait beau se dire que ce n'était qu'une mauvaise période à passer, le vide qui grandissait en lui depuis la disparition de l'être aimé refusait de se combler, comme s'il était condamné à rester là, béant, pour toujours.

Aussi, entendre Tara lui témoigner une telle haine, une telle colère, finit de briser le peu d'assurance qui lui restait. Il laissa échapper un petit soupir, demeura un moment immobile, puis, essayant de passer outre la consternation qui gonflait alors dans sa poitrine, il se mit en quête d'une potion pour soigner le malheureux Fluvetin.
Les mots de l'inconnu ne manquèrent pas de remuer le couteau dans la plaie ; les traits de son visage se crispèrent. L'Unysien prit une grande inspiration, tâchant de la garder silencieuse, pour calmer l'aigreur qui le prenait de nouveau à la gorge.
Mais lorsque le vieil homme fut près de lui, et qu'il entendit de nouvelles infamies, pires encore que les précédentes, son sang ne fit qu'un tour. Il retint un geste violent, se redressa et lui fit face, son regard habituellement chaleureux prêt à tirer à balles réelles :

━ Je n'ai pas besoin de vos remarques. Tout le monde commet des erreurs, même si c'est dur à admettre pour un Kerosien aussi pédant que vous.

Connard. Ça, il ne lui dirait pas. On ne savait jamais… L'homme occupait peut-être un haut poste dans l'administration et pourrait lui poser des problèmes par la suite. Aussi, Saoirse retint tous les noms d'oiseau qui lui vinrent à l'esprit, et préféra continuer sa recherche dans le bric-à-brac de son sac… Il finit par en tirer une potion, alors que l'inconnu tendait déjà quelques sucreries au Fluvetin blessé, ne manquant pas de proférer quelques idioties supplémentaires à l'adresse de son chevalier servant, encore méfiant.
Le rouquin, ne supportant pas d'être descendu et incriminé de cette façon répondit du tac-au-tac :

━ Ne l'écoute pas, Venipatte. Je ne suis pas méchant, et à défaut de vous donner des friandises, je vais soigner ton petit camarade.

La créature, contemplative, tourna un regard soupçonneux vers lui, auquel Saoirse répliqua par un petit sourire qui se voulait rassurant. Il s'approcha à pas de loup du volatile rose, surveillant la réaction du Pokémon insecte, qui le laissa faire malgré une légère hésitation. Aussi l'Unysien n'hésita-t-il pas à pousser froidement l'inconnu pour prendre sa place : il était grand, solide ; le vieux pruneau se laissa écarter sans trop de résistance :

━ Poussez-vous. Ce n'est pas un peu de mauvais sucre qui va régler le problème.

Il ponctua son intervention d'un magnifique regard noir et se retourna tout sourire vers le Fluvetin qui, grignotant les quelques bonbons offerts par le vieil homme, ne parut pas effrayé par la soudaine proximité du jeune homme.
Saoirse décapuchonna donc sa potion sans attendre, et après avoir donné quelques caresses sécurisantes au Fluvetin, l'approcha des griffures et pulvérisa quelques gouttes du produit. Si le Pokémon eut un petit mouvement de recul et laissa échapper un couinement plaintif, il s'immobilisa finalement, tout tremblant. Le sourire de Saoirse s'élargit lorsqu'il se releva et reprit ses distances :

━ Et voilà mon beau ! Tu dois te sentir mieux, maintenant, non ? Je suis vraiment désolé. J'aurais dû être plus prudent avec mon Pokémon. Mais le mal est passé : tu vas de nouveau te sentir en pleine forme !

Comme pour vérifier les dires du rouquin, l'oiseau battit doucement de son aile blessée, et ne ressentant plus qu'un léger picotement, exprima son contentement en quelques piaillements ravis.
Saoirse opina du chef, satisfait, et revint au niveau du banc pour ranger la potion, à moitié pleine. Elle pourrait servir une prochaine fois : l'important était d'avoir porté secours au pokémon sauvage. Ce n'était jamais très bon de laisser des plaies à vif sans y apporter de soir, bien qu'elles soient bénignes. La blessure aurait pu s'infecter, et le pokémon se trouver dans une mauvaise posture d'ici quelques jours.

Il referma son bagage, prit la pokéball de Tara, et s'arma de toutes ses affaires, sur le point de partir. Mais, avant qu'il ne puisse faire le moindre pas, le Venipatte, visiblement rassuré pour son camarade, vint se planter à ses pieds et lui témoigna sa reconnaissance par quelques frémissements d'antennes. Riant de bon cœur, attendri, le jeune homme s'accroupit pour caresser le sommet de son crâne :

━ Je suis content d'avoir pu vous aider… Tu es très courageux, en tout cas ! Et unique, qui plus est. Tu as vraiment une jolie couleur.

Flattée, la créature se frotta contre ses jambes… Jusqu'à ce qu'un miaulement plaintif se fasse entendre et suscite de nouveau sa méfiance.
Le rouquin se tourna et aperçut Tara qui, la queue entre les pattes, revenait à eux oreilles baissées. Il fronça un peu les sourcils, mais lorsque la minette s'approcha de lui toute honteuse, il ne put se résoudre à la corriger et la prit doucement dans ses bras pour la combler de caresses affectueuses :

━ Ne me fais plus jamais ça, d'accord…? Tu sais bien que je déteste me fâcher contre toi.

Et passer pour un idiot aux yeux d'un Kerosien présomptueux. Il flatta l'inconnu d'une œillade assassin et, se redressant, prit congé sur un ton piquant, chargé d'une rancœur implicite :

━ Voilà le problème réglé. Je vous souhaite de mieux vous débrouiller que moi avec vos Pokémon, et de ne pas traverser les épreuves qui sont les miennes. Je vous souhaite une excellente journée.
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Dim 6 Déc - 10:04   
Déjeuner sur l'Herbe
ft. Saoirse Olsen

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C'est sans comptez sur la présence d'un rouquin...


Tout le monde commettait des erreurs, oui, mais ils en prenaient note et veillaient a ce que cela ne se reproduise pas. Hors, lui, ne semblait pas comme ça, a juste trouver l'excuse que cela arrive a tout le monde. Bah, voyons... Et pourquoi pas dire que c'était de la faute de Charle au passage hein ? Ces étrangers... Tous les mêmes.

Méchant, non, en effet, le rouquin ne semblait pas l'être, mais maladroit, inexpérimenté et surtout mal poli et irrespectueux de le pousser ainsi pour aller soigner la petite boule duveteuse rosé. Il en fronçait les sourcils et espéra en silence que l'animal le chasse, au point d'en être déçus que ce ne soit pas le cas. Certes, les friandises ne soignaient pas, mais elles ne blessaient pas non plus.


"Ce n'est pas à moi de réparer vos bêtises. Cette créature n'aurait par ailleurs pas eu besoin de soin si vous aviez su garder votre Pokémon à vos ordres."

Pour Charle, réparer ces fautes n'était pas quelque chose qui l'effaçait pour autant, juste un juste retour des choses. C'était comme avec ses employés au sein de la banque : même s'ils réparaient une erreur de compte, l'erreur avait été faite et, dans certains cas, avait fait perdre de l'argent impossible à récupérer alors. Il y aurait alors un avertissement, mais pas deux et la prochaine erreur serait aussitôt ponctuer d'un licenciement, car il n'aura jamais oublié la première. Se rouquin avait fait une erreur à ses yeux, et s'il pouvait tolérer sa présence sur ces terres de Kéros par compréhension, il comptait bien lui pourrir la vie à la prochaine qu'il ferrait. Et gratuitement. Kéros méritait bien mieux que des étrangers et leurs erreurs.

Alors que le rouquin s'intéressait à l'insecte dégoutant et à sa minette revenue sûrement juste pour retrouver de la nourriture et à manger pour plus tards, le truc rosé voleta autour de Charle, intéressé, comme cherchant encore quelque chose. Le banquier lui fit signe de la main de s'éloigner, déguerpir, mais le petit truc rosé au contraire se posa sur son épaule en paillant. Quand il lui fit signe de s'en allait de nouveau, celui-ci trouva pas mieux que les mordiller de son petit bec le bout de ses doigts gantés qui devaient encore avoir le goût et l'odeur des bonbons. Heureusement, la petite créature n'avait pas grande force et cela ne lui provoqua qu'un léger pincement. Il en fronça les sourcils avant de mettre une pichenette sur le front de l'animal qui en pencha sur l'arrière, mais se tenu bien malgré tout à son manteau.

Son attention fut de nouveau attirée par le rouquin quand il exprima son départ plus ou moins de façon sournoise. Charle en ignora l'animal sur lui et posa ses deux mains sur sa canne. Lui ne ferrait pas le "faux" gentil comme ce gamin.


"Des épreuves, j'en ai déjà bien passé petit. Si vous souhaitez un conseil d'un ainé, rentrez donc chez vous et maté votre animal avant de partir de nouveau à l'aventure. Je pourrais dire que ce serait dommage que vous tombiez sur quelqu'un qui la matera pour vous d'une façon que vous n'aimerais sûrement pas... Mais se serait mentir. Je serais juste embêté de lire une telle chose dans les faits divers qui donnerait mauvaise réputation à ma patrie alors que le coupable est juste devant moi."

La bestiole rose vient frotter son bec à sa joue avec des petits piaffements. Charle en fronça les sourcils, comment il pouvait avoir l'air sérieux avec ce truc-là ! Il lui fit encore signe de partir, mais l'animal changea juste d'épaule. Stupide bestiole. Elle ne voulait pas partir ? Soit, il l'embarquerait et le revendrait.


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Dim 6 Déc - 23:04   

Déjeuner sur l'Herbe

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ft. Charle de Montgommery
La colère avait salement pris Saoirse à la gorge, et désormais avec son pokémon dans ses bras, rassuré de sa présence, plus rien ne le retenait dans ce stupide parc. Il était donc temps de partir. Inutile de rester plus longtemps : ce ne serait que faire durer la souffrance, et il ne voulait certainement pas sortir de ses gonds. Aussi n'hésita-t-il pas à récupérer la dernière chose qu'il avait laissée sur le banc : son bol de soupe, présentant encore un fond de potage que le petit Venipatte avait un temps reniflé.
Il l'ignora pourtant – ce qui n'était pas dans ses habitudes – et ne fit que laisser échapper un petit sifflement courroucé à la réponse du vieil homme : mater son Pokémon ? Pour qui se prenait-il, ce vieux pruneau ?
Tara feula de nouveau dans ses bras, hérissa le poil et foudroya de ses yeux jaune vif l'inconnu. Saoirse l'apaisa avec quelques caresses appuyées.
Sa patrie, il pouvait sincèrement se la mettre où il pensait. Et la canne avec.
Mais ça, bien sûr, il ne lui dirait pas. Son père et sa grand-mère lui avaient appris la politesse, il ne s'abaisserait jamais à de telles paroles. Les penser, c'était une chose, les dire, tout à fait une autre. D'ailleurs, il ne comptait certainement pas le provoquer ou relancer la conversation d'une quelconque manière : le plus court et le plus net serait le mieux. Inutile de perdre son temps avec un sale type pareil ; si Saoirse détestait bien une chose, c'était de se voir accusé de tous les maux alors qu'il faisait de son mieux pour être irréprochable et s'intégrer dans cette région de merde.

Il calma sa respiration en respirant profondément, posa tranquillement son souffle, et planta un regard assassin dans les billes sombres du vieil homme : il ne lui faisait pas peur. Certainement pas. Il ne l'intimidait même pas. Le rouquin ne ressemblait qu'un profond mépris pour ce vieux kerosien xénophobe et maltraitant. Visiblement, les pokémon, ce n'était pas son truc. Aucun amoureux de ces créatures auraient supposé un tel traitement. C'était tout simplement inimaginable.
Aussi se contenta-t-il de soulever innocemment cet aspect, en une petite pique bien sentie, avant de le congédier cordialement mais avec une froideur toute recherchée :

━ Ce n'est pas moi qui incite à la violence et à la maltraitance, en tout cas. Bonne fin de journée, et peut-être – même si je ne nous le souhaite pas – à la prochaine.

Sans un regard supplémentaire, tenant toujours tendrement la minette dans le creux de ses bras, contre son torse, et lui donnant de douces papouilles, il lui tourna le dos et quitta la scène sans se retourner, sans observer sa réaction, sans même s'apercevoir que le drôle de petit Venipatte, alléché par l'odeur de la soupe encore tiède, le suivait de près.
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Mer 9 Déc - 19:20   


Rencontre

Un Venipatte et un Fluvetin apparaissent !



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Un Venipatte ♀ Shiny niveau 20 apparaît !

Il possède les attaques suivantes : Piqûre - Queue Poison - Abri - Dard Venin


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Un Fluvetin ♀ niveau 12 apparaît !

Il possède les attaques suivantes : Doux Parfum - Vent Féérique - Echo - Voix Enjôleuse


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Mer 9 Déc - 19:53   
Déjeuner sur l'Herbe
ft. Saoirse Olsen

Quoi de mieux que de

voir ses clients les uns

à la suite des autres

pour revendre son Fantominus ?

C'est sans comptez sur la présence d'un rouquin...


Pire qu'inciter à la violence, il la faisait, cet idiot de tête brûlée ! Il n'y avait eu qu'à observer comment sa salle bête avait attaqué ces deux-là qui n'avaient rien demandé. Il ne répondu pas à son salut, le fixant simplement, froidement jusqu'à ce qu'il soit à perte de vue. Alors seulement, il déposait son regard de nouveau sur la petite chose duveteuse accroché à son épaule.

"Je ne suis pas un perchoir. Oust."

Il fit une pichenette sur le front de l'animal qui s'envola.... Pour revenir sur l'autre épaule. Charle fronça les sourcils et pendant bien une quinzaine de minutes, poursuivit se manège avec l'animal avant de comprendre que cela ne servirait à rien. Pris d'un profond soupire, il finit par le laisser à sa place.

Certes, cela surprit ses derniers rendez-vous de voir cette chose rose et fluffy sur l'épaule du Lord, endormi, mais un regard sévère de Mr de Montgommery laissait les interrogations en suspend. Même, en reprenant le trajet de chez lui, la boule rosé ne bougea pas d'un poil. Elle ne sembla en vie que quand elle aperçus, sur la table du salon, la petite coupole de verre remplis de bonbon. Charle l'observa faire avant d'avoir un profond soupire.

"Tu as bien de la chance que ma douce ne soit pas là, elle aurait déjà craqué pour toi."


Il approche, lentement, et l'observe, usant de son drôle de bec pour choper les petits bonbons et les suçoter comme un biberons avec une langue à peine visible. Cela mangeait comme ça ces choses-là ? Écoeurant. Le banquier fronça les sourcils et pris le bonbon pour le réduire en miette.

"Chez moi, on mange convenablement."

Il le laissait alors, le temps de ranger ses affaires et ses papiers. L'animal ne l'oublia pas pour autant, retournant se caller sur son épaule dès qu'l fut rassasier. Pendant une quinzaine de minutes, encore, il essaya de s'en débarrasser avant d'abdiquer de nouveau. Ce ne fut que quand le soleil fut couché depuis longtemps qu'il testait alors le coup de la ball sur la tête. C'était une bestiole sauvage, même pas K.O. par un combat, et il se disait que sa prison, même fugace, serait bien assez longue pour lui permettre de mettre l'animal dehors. Pourtant.... Non. La ball clique et se ferme. Le Pokémon ne s'était même pas débattu. Ah... Que cela ne tienne, se serait encore un Pokémon à vendre.

Si le Fantominus ne quittait pas sa ball, ce ne serait pas son cas à lui ! Certes, le soir, il ne le vit plus, ne l'entendit plus non plus, mais au matin, il était là, un bonbon dans le bec, couché sur la couette de son Maitre. Charle pestait aussitôt en se redressant d'un bon... Quelle saleté de truc tout doux, mais bien collant ! Il avait failli lui faire faire une crise cardiaque !



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Mer 9 Déc - 19:53   
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Sam 12 Déc - 0:50   

Déjeuner sur l'Herbe

lowlands - eideann
ft. Charle de Montgommery
Ce fut remonté à bloc que Saoirse s'apprêta à quitter le parc. Le vieil homme avait échauffé ses humeurs et, à présent, Tara toujours dans ses bras, il était sûr d'une chose : les Kerosiens étaient, pour la grande majorité, un peuple arrogant et idiot, qui ne se remettait jamais en question. Le rouquin haïssait leurs élans xénophobes ; c'était tout simplement insupportable. Il lui aurait bien fait ravaler ses paroles, à ce vieux pruneau…! Oui, ce n'était pas l'envie qui lui avait manqué… Mais malheureusement, en position désavantageuse, tout ressortissant unysien qu'il était, il avait préféré éviter une éventuelle complication… D'autant plus que l'affreux avait tout l'air d'être un personnage important.
De toute façon, c'était bien connu : les meilleurs partaient en premier, et les pires dominaient le monde.
Enfin ! Tout était bien qui finissait mal, évidemment. À présent, il n'avait plus qu'à se morfondre le reste de la soirée, et quitter fièrement son hôtel miteux le lendemain… Quel beau programme.
Sans doute sa Miaouss devait-elle sentir la colère et la tension qui l'animaient, car elle ronronnait fort dans ses bras et se frottait contre son pull, cherchant à l'apaiser. Le jeune homme lui rendait des caresses froides, mécaniques, qui ne parurent pas tant lui plaire car elle ne tarda pas à gigoter contre lui pour se libérer de son étreinte. Soupirant, le rouquin la déposa au sol et l'observa s'étirer :

━ C'est à cause de toi, tout ça. Ne l'oublie pas. Je t'interdis de me faire la tête…! Ce serait vraiment un très mauvais point pour toi.

La minette lui jeta un regard noir et prit les devants. Saoirse la regarda s'éloigner, circonspect, et pensa qu'il n'était pas vraiment malin de lui tenir rigueur de toute cette affaire : après tout, c'était un pokémon, pas un être humain… Il avait tendance à l'oublier, c'était là un de ses plus grands défauts. Le jeune homme prenait trop souvent ses créatures pour des membres de sa famille et se montrait sans doute trop exigent… 
Il secoua la tête : c'était vraiment idiot. Mais au fond, seul un amoureux des Pokémon pouvait réfléchir de cette façon, et il en avait bien conscience. Ça le rassurait un peu : bêta, mais pas sans cœur.
Tout n'était pas perdu.

En tout cas, entendre un homme proférer de telles menaces envers un Pokémon lui glaçait le sang, surtout quand il s'agissait du sien. Si un jour quelqu'un venait à toucher ne serait-ce qu'à un poil de Tara, il la défendrait et la vengerait coûte que coûte. Malgré leurs petits différends, leurs forts caractères qui s'entrechoquaient de temps à autres, il refusait de faire le moindre mal à son Pokémon. Tara, si elle n'était pas humaine – il était bien forcé de l'admettre –, n'en demeurait pas moins son égale. Jamais il ne lèverait la main sur elle, ô grand jamais. Et quiconque déciderait de le faire à sa place le regretterait amèrement.
Bref. Cette vilaine aventure était derrière eux, maintenant. Il était franchement inutile d'y rester fixé pour le restant de l'après-midi… Il avait déjà bien assez de raisons pour se flageller. Le chagrin, la lassitude étaient des sentiments courants ces derniers temps… Il n'avait aucunement besoin d'y ajouter une couche de rancœur et de fierté mal placée : après tout, le vieux avait eu raison : il avait été incapable de maîtriser les pulsions félines de Tara, et ce n'était pas dans ses habitudes. Non. En général, il était maître de sa Miaouss. Il avait commis une erreur, il devait l'admettre et faire mieux la prochaine fois.

En attendant, ils devaient retrouver Terence… Le Pokémon était parti se promener dans le parc, et il n'était toujours revenu à eux… Alors, ils devraient faire un dernier petit tour pour dénicher le Smogogo et mettre fin à son petit moment de liberté.
Ça, du moins, c'était ce qui était prévu… Mais avant que Saoirse puisse énoncer cette volonté à haute voix pour que Tara en prenne note, cette dernière se retourna en feulant. Le rouquin laissa échapper un petit sifflement réprobateur et se tourna vers l'objet de la colère soudaine de sa partenaire… Qu'elle ne fut pas sa surprise de reconnaître le Venipatte de sa précédente échauffourée !
Se tenant à une distance raisonnable, le Pokémon se fondait parmi les feuilles mortes qui jonchaient le petit chemin de terre du parc… Face à la colère de la Miaouss, il agita ses mandibules, ne s'en laissant pas compter.
Saoirse, néanmoins, apaisa bien vite les tensions en ordonnant à Tara de rester tranquille. Il réfléchit un instant, et se souvint le vif intérêt du pokémon insecte pour son bol de soupe à peine terminé. Un petit sourire amusé étira ses lèvres et il s'accroupit à sa hauteur, lui tendant le récipient en carton pour l'inciter à s'approcher :

━ C'est de la soupe, que tu veux ? Tu as raison, elle est délicieuse. Viens, je te la laisse. Je ne la finirai pas.

Venipatte sembla hésiter, mais sans doute rassuré par l'idée plutôt positive qu'il s'était fait du jeune homme lorsqu'il avait soigné son ami Fluvetin, il finit par réduire l'écart qui les séparait. Saoirse déposa le bol par terre, lui laissant disposer du reste de nourriture comme il le désirait. Il attendrait qu'il finisse le fond de soupe pour repartir : hors de question de laisser le bol vide dans la nature. Ce serait dégrader ce joli parc, idéal pour de belles et agréables promenades.
Étonné par cette présence fixe, le petit Venipatte sembla éprouver une certaine pudeur à manger devant lui… Pourtant, il céda à la tentation et ne tarda pas à siroter le breuvage, franchement ravi.  
Tara revint aussi vers son dresseur, méfiante, toisant la bestiole d'un regard presque mauvais, avant de se détendre sous les caresses du jeune homme… Celui-ci tenta d'ailleurs sa chance avec la créature sauvage…
Doucement, tout doucement, il approcha une main douce du dos de l'insecte. Si ce dernier sursauta un peu en sentant le contact de ses doigts sur sa carapace duveteuse, il n'en fut pas tant dérangé et se laisse docilement faire :

━ Tu es tout gentil finalement… Ou devrais-je dire gentille ? Tu es juste… Un peu protectrice et méfiante au premier abord, pas vrai ? Je te trouve très courageuse, en tout cas.

La Venipatte – car, d'un œil plus ou moins expert, tout portait à croire que c'était plus une elle qu'un lui – remua ses antennes de contentement. Saoirse lui rendit un immense sourire en guise de réponse, et le caressa plus vivement, lui décrochant de petits roucoulement de plaisir.
Tara, un peu jalouse, demanda de nouveau des papouilles ; il lui adressa une petite pichenette sur le coin du museau :

━ Dis-moi, toi ! Tu devrais apprendre à partager, ça ne te ferait pas de mal. T'en penses quoi, Venipatte ?

Fixant ses grands yeux innocents sur la Miaouss, le Pokémon sauvage finit par acquiescer. Le rouquin éclata d'un rire franc et prit sa partenaire vexée dans ses bras pour enfouir son nez dans sa fourrure et la taquiner gentiment.
Venipatte sembla apprécier le spectacle et contourna le bol pour venir chercher à son tour un peu de tendresse.
Il lui offrir sans compter, trop attendri par cette initiative pour prendre ses distances :

━ Mais c'est qu'on devient super amis, tout les deux ! C'est fou les miracles que fait cette soupe !

Tara renifla un peu la Venipatte et sembla très vite s'en désintéresser, jouant l'indifférence. Saoirse pinça les lèvres : devait-il céder à la tentation d'adopter un nouveau compagnon ? Après tout, même si ses relations avec Terence se situaient sur une ligne ascendante, il se sentait un peu seul avec ses deux Pokémon. Un de plus ne ferait qu'agrandir la famille et apporter un peu plus d'amour et d'animation dans son foyer.
Il gratouilla la tête de venipatte entre ses antennes et plongea son regard dans le sien :

━ Dis-moi… Je sais que c'est étrange, comme demande… Mais ça te dirait de venir avec moi ? Tu me plais beaucoup, je te trouve très jolie et vraiment forte ! J'aurais besoin d'une demoiselle aussi audacieuse que toi à mes côtés. Qu'en penses-tu ?

Si Venipatte sembla un instant étonnée par cette proposition, le petit piaillement positif qu'elle laissa entendre gonfla de joie le cœur criblé de cicatrices du rouquin. Tara, quant à elle, laissa échapper un petit miaulement désaprobateur. Il la laissa redescendre et prit doucement Venipatte dans ses bras :

━ Merci beaucoup. Je te promets que tu ne regretteras pas. On va vivre de belles aventures, tout les deux.
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