Inventaire : - Charme Chroma
- 1 Dé d'Or
- 1 Baie Guimauve
Pas de rubans
Hiro Kano
Dim 29 Mai - 2:56
'Kanpai', comme ils disent.
@tag
notes
Aller boire un coup avec un vieux collègue... L'idée de base n'a pas déplu à Hiro. Il a besoin de sortir. Il a toujours besoin de sortir mais peine à se trouver des excuses quand la moindre promenade de santé est douloureuse. Peut-être aurait-il plus d'amis avec qui sortir le soir s'il ne les repoussait pas systématiquement. Sûrement, même. Des comme Craig, il ne lui en reste pas des masses.
La plupart ont coupé les ponts, d'autres ont simplement perdu contact et n'ont pas cherché à lui reparler depuis. Il y en a comme Boond qui insistent à lui parler alors qu'ils n'ont jamais été grands amis, et il y en a comme Cornwall qui lui posent un peu trop de questions gênantes. Allan sait rester discret et sobre. Il évite de parler de l'accident, de la jambe et des douleurs. Le jeune homme n'irait pas jusqu'à dire que sa présence est agréable... après tout, côtoyer des rangers avec son activité de Sealg le rend anxieux. Mais elle n'est pas non plus désagréable. Et puis, Craig est un bon gars. Et on ne refuse pas une bière à un bon gars.
Pas que ça soit Hiro qui paie. C'est à peine s'il a les moyens de survivre, il n'a de quoi se bourrer la gueule. C'est une autre bonne excuse pour sortir. On ne dit jamais non à quelque chose de gratuit.
La marche parait longue, mais elle permet à Hiro d'observer les premières feuilles vertes de l'année. Dans sa région natale, des pétales roses flotteraient dans l'air à cette saison, et sa famille partirait pique-niquer à Sinnoh pour observer les Ceriflor. Un souvenir joyeux qui lui donne un maigre sourire. Les printemps à Keros sont bien moins romantiques.
Il arrive devant l'établissement. Le Spinda Dansant ? Voilà qui ne va pas aider sa nostalgie d'Hoenn. À l'intérieur, quelques clients sont déjà installés. Ce n'est que le début de la soirée. Il ne reste plus qu'à attendre Craig, sûrement encore au boulot.
Inventaire : - 4 Pokéball
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- Bon de Réduction
Pas de rubans
Allan Craig
Sam 18 Juin - 22:09
words
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@Hiro
Allan n'est pas encore en retard. Il n'est pas non plus en avance.
La journée n'a pas été particulièrement laborieuse, mais Arkée qu'elle a été longue. Entre quelques appels de missions et fausses alertes, Allan a fait la navette dans la moitié de Bronswick avant de rentrer au QG. De se rappeler qu'il avait laissé traîner pas mal de paperasse à rendre ce soir au plus tard. Fâcheux. Il aurait du y penser avant. Peste en songeant qu'étant un homme sur le terrain, ce n'était pas à lui de remplir les formulaire. Mais qui d'autre que le ranger ayant rempli la mission pour donner les informations requises ?
Allan n'y pense pas. Préfère grommeler alors que l'heure tourne.
Il n'est pas encore en retard, mais il n'est clairement pas en avance. Dépose ses dossiers à l'accueil. Prend tout de même le temps de passer aux vestiaires se changer. Par politesse. Par délicatesse. Hiro n'est pas ce genre de personne, à lui faire remarquer à quel point l'uniforme lui manque, à quel point il ne devrait pas se pavaner devant lui avec. Mais Allan voit bien dans son regard que si, ça lui manque un peu. Que ce n'est pas agréable de se voir rappeler de la sorte que lui n'est plus ranger.
C'est la boule au ventre la gorge serrée qu'Allan quitte le QG. Vérifiant sa montre, il déglutit : il n'est pas en avance, il est désormais vraiment en retard. Avec un peu de chance, Hiro le sera aussi, mais le bougre n'y compte pas. Alors il se presse dans les rues, emprunte quelques raccourcis et fini même par courir vers la fin. Le crépuscule est déjà avancé quand il atteint, essoufflé, les portes de l'établissement. Le ranger prend le temps de reprendre sa respiration avant de pénétrer dans l'enceinte du bar. D'abord un peu hésitant, il ne met pas longtemps à repérer son ancien collègue attablé en retrait du centre de la pièce qui lui fait signe.
Sourire aux lèvres, Allan lui rend son salut et le rejoint rapidement en quelques enjambés. Une tape amicale sur l'épaule plus tard, il prend place en face de lui, s'excuse rapidement du retard, le remercie de l'avoir attendu mais ne s'attarde pas trop non plus sur le sujet.
« Tu as déjà passé commande ? » lui demande-t-il alors qu'un serveur s'approche d'eux. La réponse visiblement négative, il demande alors une bouteille de bière ainsi que de quoi manger pour deux. C'est lui qui invite, il s'en voudrait d'être un mauvais hôte-... Puis, alors qu'ils sont à nouveau seuls, Allan se frotte les mains, se redresse sur sa chaise et retire sa veste. Si le temps s'adoucit, il fait encore un peu frais dehors. Clairement moins en intérieur.
« Ca faisait longtemps ! » déclare-t-il avec entrain, reposant son attention sur vis-à-vis. « Comment vas-tu depuis, Hiro ? » C'est une question. Une question bateau qu'Allan pose comme il la poserait à n'importe qui. S'il est inquiet pour son ami, ce n'est pas un sentiment qu'il souhaite étaler sur la table, que ce soit par pudeur, politesse ou par respect.
En attendant, il faut bien commencer la conversation quelque part. Et prendre des nouvelles.
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Pas de rubans
Hiro Kano
Dim 7 Aoû - 4:11
'Kanpai', comme ils disent.
@tag
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Il semble mettre une éternité à venir. Mais même s'il boude, Hiro ne lui en veut pas. Il se dit qu'Allan doit bien s'amuser au boulot, qu'il doit être retenu au travail. Peut-être la paperasse... Wow, Hiro réalise que même les pavés d'administration et le regard glacial de Germaine, la secrétaire lui manque. Tout plutôt que sa vie actuelle.
Enfin, le carillon de la porte sonne et tous les regards se tournent sur un Craig a l'air essoufflé. Les autres clients détournent leur attention en ne reconnaissant pas cet étranger, le barman lui adresse un salut avant de retourner nettoyer ses verres, et Hiro est le seul qui continue de le regarder et de lui sourire poliment. Il avait raison, il semblerait que son ancien collègue ait été tellement retenu au boulot qu'il a dû courir pour arriver... à peu près à l'heure. Il prend l'initiative de commander et Hiro n'a aucune objection. Il se le répète : il ne peut pas refuser quelque chose de gratuit. La bière kerosienne est une blague comparée au saké d'Hoenn, mais elle n'est pas non plus dégueulasse. Juste de quoi se rendre un peu pompette et rendre la fin de soirée plus agréable, voilà tout. En plus des boissons, Craig a demandé quelques apéritifs. Voilà qui remplira un peu l'estomac du pauvre maigrichon.
Un long sourire - qu'il aurait préféré garder pour lui - s'échappe des lèvres de Hiro quand Allan lui pose la fatale question de "ça va". Juste une formalité, ce n'est pas une vraie question. Ce n'est pas comme Cornwall qui s'attend à ce qu'il lui avoue tous ses péchés. Alors il ment, parce que personne de bien formé dans sa tête ne veut entendre autre chose que :
Très bien, je survis, répond-il dans un petit rire. Ce n'est plus totalement un mensonge. Il ne va pas bien mais il n'est - regrettablement - mais encore mort.
Les yeux dans le vague, il sonde le reste de la salle. Des inconnus, partout, qui rigolent bien et passent une bonne soirée entre copains. Il tente de les imiter avec un sourire qui doit sonner faux, mais il peut toujours blâmer sa gueule de travers pour ça. Au niveau du bar, il voit danser la mascotte de l'établissement. Il semble bien s'amuser à préparer des cocktails en musique, tant que Hiro en aurait volontiers commandé un juste pour lui faire plaisir. Mais voilà que la bière arrive, et avec elle, quelques cacahuètes, dans lesquelles il plonge ses doigts sans attendre.
À quand remonte son dernier vrai repas ? ... Il préfère ne pas y penser.
Sinon, t'as des choses intéressantes à raconter ? Même des ragots, je suis pas difficile. Ikime est pas encore mort ? Est-ce que Cornwall songe au meurtre ? Une mission palpitante, peut-être ?
Le sujet du métier de ranger est compliqué pour Hiro. D'un côté, il ne veut pas en entendre parler, ça fait trop mal. Il a envie d'y être, pas de regarder depuis le banc de touche. Mais de l'autre... s'il ne peut plus travailler, il aimerait pouvoir vivre ces aventures à travers les autres. Ça fait mal mais... ça fait du bien aussi. Un sentiment qu'il ne saurait exprimer de peur de passer pour un taré.
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