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Pas de rubans
Ionna Campbell
Jeu 7 Nov - 23:02
Campbell Ionna
Identité
NOM Campbell PRÉNOM Ionna ÂGE 12 ans
ORIGINES Keros VILLE NATALE Connlach DOMICILE ACTUEL Bronswick
ACTIVITÉ/MÉTIER Collégienne VOTRE ALIGNEMENT Astérien CARTE DEMANDÉE Carte dresseur
CHOIX POUR VOTRE ÉQUIPE Un choix du staff svp
NOM DE L'AVATAR Fio | NieR: Reincarnation
Caractère
Visage fermé et regard apparemment vide, il est difficile de savoir à quoi pense Ionna. La gamine a l'air neutre et l'expression figée, semble morne et ennuyante.
C'est faux. Au moins en partie.
Si depuis l'incident, Ionna est certainement une enfant plus triste qu'il y a quelques mois auparavant, elle n'a jamais été dépourvue de sentiments, au contraire. Émotive et très sensible, elle pleure pour un rien et s'enflamme pour beaucoup. C'est juste que tant que l'émotion n'est pas trop forte à contrôler, rien ne se lit sur son visage. Car Ionna se contrôle beaucoup. Question d'éducation ou de caractère ? Sans doute un peu des deux, mais l'enfant ne partage que peu ses pensées et ses sentiments, et uniquement si on le lui demande directement.
Réservée mais pas timide, la petiote ne craint pas de se retrouver sous le regard des autres. C'est qu'elle est confiante et sûre d'elle. Loin d'être bête, ses professeurs et ses tuteurs la qualifient d'intelligente, d'en avance et d'une enfant très mâture pour son âge, des commentaires qui lui font souvent oublier qu'elle est et reste avant tout une petite fille.
Qui font oublier aux autres qu'elle est et reste avant tout une petite fille.
C'est peut être pour ça que ses parents l'ont laissé si souvent seule, pour ça que Frédéric n'a pas hésité à repartir. Ou peut être est-ce la négligence qui l'a rendue comme ça ?
Peu importe. Ionna est une enfant capable et elle le sait.
Têtue et rancunière, la gamine n'oublie ni ne pardonne facilement. Si elle tarde à prendre une décision, une fois son avis tranché, il ne change pas. Elle a ce manichéisme propre aux enfants, les choses sont correctes ou fausses, bonnes ou mauvaises.
Et peut être qu'elle se croit capable de réparer tout ça.
C'est probablement pour cette qu'elle raison s'est mis en tête de s'entraîner et d'entraîner des pokemons pour partir elle même à la recherche de ses parents. Parce que dans ce monde où les adultes ont failli à leur devoir envers elle, peut être que finalement, la seule personne sur laquelle elle peut vraiment compter, c'est elle même.
Physique
Poupée de porcelaine au visage de marbre, Ionna a tout d'une petite princesse. Raffinée et élégante dans ses manières, toujours vêtue de petites robes coquettes mais sobres (malgré les régulières petites chaussettes à voile), seule son visage inexpressif ne colle pas à l'impression qu'elle donne de loin.
Peut être est-elle vraiment une poupée ? Ah non. Elle respire bel et bien.
Pas bien grande pour son âge, Ionna ne pèse pas bien lourd non plus. Fluette et silencieuse, elle passe souvent inaperçue, se fait souvent bousculer, ce qui l'agace au plus haut point. Sa peau marque bien vite les bleus, ce qui est également, somme toute, très contrariant pour la demoiselle qui aime autant qu'on la respecte que prendre soin de son apparence. Ainsi, si ses tenues quotidiennes sont sobres et très correctes, Ionna ne rechigne pas à adopter plus de froufrous et de volants si l'occasion se présente. C'est important de le préciser.
Ses cheveux, d'une douce teinte blonde, subissent le même traitement. Rarement lâchés (car ce n'est apparemment pas convenable), elle les tresse ou les attache en couettes selon la journée et son humeur.
Finalement, et outre sa taille et la fragilité de sa peau, la dernière chose qui complexe Ionna, ce sont ses yeux. Elle aurait aimé avoir les grands et beaux yeux verts de son père, et les longs cils de sa mère, mais non. À la place, elle a ces petites billes noisettes, trop rondes et trop petites à son goût, faisant apparaître ses joues d'enfants encore plus rondes et plus pinçables.
C'est qu'elle aurait aimé qu'on la prenne un peu plus au sérieux.
Histoire
Les Campbell disparus – Le mystère des Ruines Alpha.
Accrocheur, le gros titre des journaux de la semaine vend l'histoire du célèbre couple de chercheurs de trésors partis en expédition à Johto dans l'espoir de déchiffrer le secret de mystérieuses ruines. Seymour et Siobhan Campbell, respectivement archéologue et historienne, se sont évaporés dans la nature après quelques semaines de recherches dans de mystiques ruines. L'article retranscrit les allégations fantaisistes de l'assistant des Campbell. Ce dernier, arguant les avoir vus disparaître derrière un mur coulissant, assure avoir vu une étrange lumière et entendu des litanies dans une langue inconnue avant d'avoir pu confirmer la disparation de ses employeurs. D'abord considéré principal suspect, il a été relâché au terme de longues recherches aboutissant à-... Rien du tout.
Plus de trace des Campbell.
Un scénario rocambolesque digne des plus grands livres de fiction, alimentant l'imaginaire collectif sur les mystères non résolus peuplant ce monde. Tout le monde y va de sa théorie. Les plus sceptiques pensent au mieux à un accident, au pire un meurtre. Les autres, plus romanesques, à une malédiction ou à un enlèvement par des forces hors de ce plan d'existence.
Ionna, elle, n'y croit pas. Tout du moins, elle n'y a pas cru lorsqu'on le lui a annoncé.
Ils disparaissent tout le temps, songeait-elle alors qu'on lui offrait des condoléances prématurées. Peu impressionnée, sa réaction froide avait fait jaser ses professeurs. Quelle petite étrange, marmonnaient certains, c'est le choc, elle ne s'en rend pas encore compte expliquaient d'autres. Elle n'y croyait simplement pas.
Ceci dit, maintenant que Frédéric est revenu après enquête minutieuse – et désormais lavé des soupçons du potentiel meurtre de ses employeurs – seul et piteux devant son regard d'enfant, Ionna vacille. Ses oreilles bourdonnent en entendant les excuses de celui qu'elle a toujours vu en compagnie de ses parents. L'homme balbutie, donne des explications sans queue ni tête avant de tomber à genoux et de la prendre dans ses bras.
Alors seulement son monde s'effondre. Alors seulement fond-elle en larmes.
La petite pleure, crie et exige qu'on lui rende ses parents. Elle n'y comprend pas grand chose, mais elle sait comment ça fonctionne normalement : Ils s'en vont longtemps et reviennent comme si de rien était quelques mois plus tard avec des souvenirs. Son père avec la barbe mal rasée mais les yeux étincelants, et sa mère les cheveux en bataille mais le sourire chaleureux. C'est comme ça, c'est la Loi !
Mais la loi d'une enfant fait bien pâle figure aux yeux du destin. De même que ses larmes.
Ionna n'a que peu de souvenirs des événements suivants sa prise de conscience. Elle se souvient avoir beaucoup pleuré, elle se souvient de Frédéric lui assurant que tout irait bien et qu'elle ne serait pas seule, et elle se souvient de la décision de la laisser dans son pensionnat. Pour le reste, des histoires d'adultes.
La fortune familiale placée entre les mains d'un comptable de confiance. Le manoir fermé jusqu'à nouvel ordre.
Sans compter le traumatisme de se savoir seule au monde, Ionna réalisa que peu de choses allaient changer dans son quotidien. Surtout après la décision de Frédéric de repartir à Johto pour partir à la recherche de ses parents.
Seule et livrée à elle même, dans un monde trop grand pour ses petites jambes.
Pourtant, la petiote ne se laisse pas abattre. Elle pleure toujours la nuit dans son lit, tremble encore quand il y a de l'orage, mais elle s'entraîne. Si je deviens forte, j'irai chercher papa et maman moi-même ! songe-t-elle avec conviction. Et oh, loin d'elle l'idée de retrouvailles larmoyantes. Si elle veut les retrouver, c'est pour les gronder comme lorsqu'elle même s'est perdue lors d'une randonnée en forêt. Pas de pitié, comme eux lui ont crié dessus en la retrouvant.
Elle fera pareil ! Elle leur tirera même les oreilles !
Il lui faut juste un peu plus de force. Et tout ira mieux.
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