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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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bouquet d'asters × cécil Sam 30 Juil - 0:54
❝let me play among the stars❞
ft. CécilQuand Flannacan l’appelle une première fois pour l’inviter à la fête des étoiles après lui avoir fait faux bond lors de la représentation du lac, Séraphin lui dit simplement qu’il est occupé ce jour-là. C’est donc sans véritable surprise que le vieil homme l’appelle une seconde fois pour insister un peu plus et à ça, le médecin répond honnêtement que ça ne l’intéresse pas spécialement. C’est vrai quoi, célébrer des pratiques étrangères ? Il ne voit pas l’intérêt du déplacement. Après le défilé des fiertés, ça ? S’il veut voir des minorités, il y en a à Glenn, pas besoin de traverser la région.
La troisième fois cependant c’est Berthille qui l’appelle et elle menace de ne pas prendre son traitement pour son cœur.
Elle n’oserait pas, elle bluff sûrement qu’il se dit pour se rassurer mais face au silence pesant à l’autre bout du fil, Séraphin est obligé d’admettre la défaite. Oui, Berthille bluff mais parce qu’elle veut le voir et a-t-il vraiment le cœur à briser celui d’une figure.. Grand-maternelle ? Ce n’est pas un monstre. Et parce qu’elle sait qu’il ne goûtera sûrement rien aux stands, elle promet de lui faire un gâteau, son préféré qu’elle ajoute ! Ce n’est pas nécessaire mais ça ne se refuse pas.
Le sept juillet le médecin débarque donc à la Capitale, valise en main puisque comptant passer la nuit chez le couple qui a déjà proposé de l’héberger. La mission ? Se rendre à leur appartement et y déposer ses affaires avant d’aller profiter des festivités. Mais les Flannacan résident proches de la Place du Capitole et cette dernière est déjà envahie par la fête. Il y a du monde, du bruit, toutes sortes d’odeurs et il fait chaud, surtout quand on se promène encore avec des chemises à manches longues à cette période de l’année. Alors monsieur de Costemore est déjà blasé et peste en tout son fort intérieur tandis qu’il traverse la foule dans la ligne la plus droite possible jusqu’au domicile de ses aînés. Monsieur Flannacan est dehors, sur le trottoir, il l’attend et s’empresse de le saluer, de lui demander s’il a fait bon voyage et oh ! Il a vu un petit Passerouge tout a fait adorable ce matin à la fenêtre !
Le vieil homme est peut-être plus bruyant que la foule finalement mais c’est du bon bruit.
▬ Oh Séraphin ! Comme vous avez grandi !
Et la voilà, son adversaire la plus redoutable : Berthille Flannacan. Le petit bout de femme est déjà à le serrer dans ses bras comme si ça faisait une éternité qu’ils ne s’étaient pas vus, d’où son commentaire taquin sur sa taille alors que ça ne fait que quelques.. Semaines ? Mois ? Ah, elle a peut-être le droit de lui en vouloir. C’est avec difficulté qu’elle le relâche, pour regarder derrière son épaule.
▬ Vous êtes venu seul ?
Qu’elle lui demande, l’air sincèrement surprise. Curieux du pourquoi elle penserait ça, il hausse un sourcil mais n’a pas le temps de lui poser la question que Monsieur Flannacan qui avait pris sa valise pour la déposer dans la chambre d’invité accourt vers eux l’air nerveux.
▬ Allons vous deux vous aurez tout le temps de papoter dehors, ah ça c’est bien vrai ! Ma chérie ne vouliez-vous pas louer un yukata ? Pressons-nous je me meurs de voir ma bien-aimée aussi joliment parée, oh que oui je me meurs !
Personne n’est dupe face à son manège mais le couple est parti dans ses déclarations d’affection du « oh mais vous en mettrez bien un aussi ! Que nous soyons assortis ! » et de milles mots tendres laissant le jeune légatien refermer la marche et l’appartement au passage, puisque bien trop occupé à faire la cour à la femme à qui il est marié depuis des années, Monsieur Flannacan oublie au passage de prendre ses clefs. Malgré toutes ses années à côtoyer le couple, Séraphin n’est pas sûr de s’habituer un jour au spectacle de ce grand homme roux qui couvre si aisément d’affection son petit bout de femme. Pour autant, ils sont bien assortis, aussi pâles l’un que l’autre, la peau et le visage aussi parsemés de tâches de rousseurs. Mais Berthille est brune et là où les yeux de Flannacan sont un étranges mélanges de vert et de bleu, les siens sont noisettes. Ils n’en restent pas moins aussi pétillants que ceux de son époux, surtout quand ils sont plongés dans ces derniers.
Ce ne sont pas ses parents qui se comporteraient ainsi l’un envers l’autre et à cette pensée, un rire lui échappe qu’il étouffe en toussant, main devant la bouche quand Flannacan se retourne pour vérifier si tout va bien. Concentré sur le couple, le médecin n’a même pas remarqué qu’ils étaient déjà arrivés au stand de location de vêtements traditionnels et.. Oh, les a-t-il vraiment suivi sans préparer de défense sur pourquoi il ne veut pas se changer lui aussi ?
Qu’Arkée, et même Jirachi s’il le faut, lui viennent en aide. 2981 12289 0
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Keldeo
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bouquet d'asters × cécil Sam 30 Juil - 0:54
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Cécil Delaigue
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Re: bouquet d'asters × cécil Mar 2 Aoû - 0:38
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@Séraphin
Il ne faut, finalement pas longtemps à Cécil pour retrouver son chemin après les indications données par le vendeur de Mélo. C'est laborieux de se frayer un chemin mais pas si long. Et lorsqu'il arrive au fameux point de rendez-vous, c'est pour y trouver un stand de location de vêtements traditionnels et-... Oh ! Le kalosien s'arrête un instant dans sa marche, plisse les yeux avant de reconnaître-... Séraphin ! Ce n'est pas-... Surprenant, en soit. Il ne s'y attendait pas, mais c'est simplement parce qu'il n'y avait pas pensé. La relation entre monsieur Flannacan et le médecin avait tout de celle d'un grand-père et de son petit-fils, alors à bien y réfléchir, il aurait été finalement plus surprenant de ne pas le retrouver à côté du vieil homme roux et toujours aussi extraverti.
Ce n'est pas une mauvaise surprise non plus. Il ne croit pas. N'espère pas.
Inspirant un bon coup, esquissant un sourire et rajustant la hanse de son sac de voyage sur son épaule, il achève de se rapprocher, fait un geste de sa main libre – l'autre toujours occupée par l'Arnaque d'un peu plus tôt – pour attirer l'attention du duo sur lui. Et une fois à portée de voix, il les salut avec entrain, offrant sa poignée de main d'abord à l'homme l'ayant invité, puis à Séraphin qui a l'air bien plus frais que la dernière fois qu'ils se sont vus.
Rassurant, de savoir que sa cuite ne se sera pas étendue aussi longtemps.
Echangeant les salutations d'usage – avec plus d'entrain que ne le veut l'usage – Cécil en profite également pour remercier chaleureusement le vieil homme de l'avoir invité, avouant qu'il n'avait aucune idée que ce festival existait et que sans lui, il ne l'aurait probablement jamais su.
Il n'aurait sans doute pas adopté une nouvelle bouche à nourrir non plus. Mais ça, il le garde pour lui, garde l'anecdote sous silence tant qu'on ne lui pose pas la question.
L'anecdote en question qui dévisage avec de grands yeux curieux les étrangers. Ce n'est clairement pas la première fois qu'elle voit des visages inconnus, mais ça ne l'empêche pas de pépier joyeusement à son tour.
Et si Cécil aimerait probablement adresser quelques mots à son compagnon d'infortune – notamment s'il va bien depuis la dernière fois qu'ils se sont vus – la conversation est rapidement contrôlée par monsieur Flannacan qui lui pose plusieurs questions et auxquelles il répond, tentant tant bien que mal de suivre la cadence.
S'il aime à penser que son kerosien s'est amélioré, c'est dans ce genre de situation qu'il se rend compte qu'il n'a pas toujours pas l'aisance des natifs.
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Séraphin de Costemore
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Re: bouquet d'asters × cécil Mer 3 Aoû - 0:07
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ft. CécilCe n’est pas une divinité qui le sauve mais bien un kalosien et toujours le même. Berthille s’est déjà envolée pour les essayages alors seul avec son mari, ce serait l’occasion de demander des explications à celui-ci. Mais l’homme ne lui prête guère attention, du moins il prend soin de ne pas croiser son regard en saluant chaudement celui qu’il a vraisemblablement invité et dont Séraphin a la confirmation un peu plus tard, après avoir lui-même échanger des salutations avant que son aîné n’assaille de questions le pauvre étranger.
Le médecin pourrait venir à son tour porter secours à l’artiste mais il y a quelque chose d’amusant à ne pas être celui qui se retrouve sous le pouvoir Flannacan.
▬ Amour allons, laissez respirer ce jeune homme !
Tente de gronder Berthille malgré son sourire tendre. Ce n’est pas spécialement la réprimande de sa femme qui le fait taire, c’est plutôt de la découvrir dans un joli yukata bleu marine avec de grosses fleurs qui ressemblent à des étoiles. Tout de suite, le vieil homme tend sa main à sa bien-aimée, la fait tourner sur elle-même au ralentit pour admirer le détail du vêtement et ô combien il lui va bien.
▬ Oh ma mie vous êtes ravissante, que dis-je, ce n’est pas assez comme mot ! Pas assez oui !
Et les voilà repartis semble dire l’expression de Séraphin qui n’a rien de plus à dire qu’un « c’est très joli ». Avant que Monsieur Flannacan ne se dérobe pour aller enfiler le sien et être assortie à sa chérie, il est rattrapé par cette dernière qui l’invite du regard à faire les présentations.
▬ Où ai-je la tête ! Ah ça, c’est une bonne question mais que voulez-vous, c’est votre faute je le crains, vous me la faites perdre et me mettez dans tout mes états ! Berthille je vous présente Monsieur Cécil Delaigue, le coordinateur kalosien dont je vous ai déjà parlé. Cécil, voici Berthille, ma charmante petite femme que j’ai peut-être déjà évoqué, ah ça, peut-être !
Les présentations faites, Madame Flannacan ouste son mari pour qu’il aille se changer avant de s’approcher du dit Cécil pour le prendre dans ses bras en guise de salutation. Derrière elle, le jeune noble lui fait signe que c’est normal. Et quand elle se recule, ses mains sont toujours sur les bras du coordinateur pour visiblement mieux le prendre en considération du regard. Elle l’inspecte, sourit au petit Mélo et s’écarte enfin.
▬ Ravie de vous rencontrer ! Mais dites-moi, vous m’avez l’air bien chargé, vous ne pourrez pas bien profiter du festival ainsi !
Est-ce l’occasion pour Séraphin d’entrer enfin dans la conversation ? Et de fuir le stand de locations de vêtements traditionnels ? Très certainement.
▬ Je peux aller déposer ses affaires à l’appartement et vous retrouver, je n'en n'ai pas pour longtemps.
Berthille n’est pas longue à convaincre, ose même le remercier en lui pinçant la joue devant son ami ( pas qu’elle le sache, il ne pense pas, mais tout de même ! C’est un sponsor et lui un coordinateur, elle devrait le soutenir pour qu’il ai l’air professionnel ! ). Il est donc déjà rouge quand elle se vante de celui qu’elle a connu petit garçon qui est devenu un adulte si poli et bien élevé et après avoir vérifié qu’il ai bien les clefs, il se tourne vers Cécil en lui tendant la main pour récupérer son bagage non sans un regard interrogateur face au pokémon rose qui.. N’a pas l’air des pokémons habituels de son compagnon d’infortune. Etrange. 2981 12289 0
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Dernière édition par Séraphin de Costemore le Jeu 4 Aoû - 23:47, édité 1 fois
Cécil Delaigue
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Re: bouquet d'asters × cécil Mer 3 Aoû - 22:44
Event
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@Séraphin
Entre questions d'usage et trivialités, Cécil hoche la tête et répond avec le sourire. S'il peine à formuler ses phrases aussi vite que monsieur Flannacan lui parle, l'échange n'en reste finalement pas moins agréable. Il se sent bienvenu, un sentiment plaisant qui fait taire les doutes qui avaient pu s'élever dans son esprit durant le voyage. Le vieil homme est bien charmant et ne le fait pas se sentir comme un invité indésirable et la gêne d'avoir accepté de passer quelques jours en leur compagnie se dissipe peu à peu. L'énergie du noble est contagieuse mais cesse presque instantanément lorsque son attention – l'attention de tout le monde à vrai dire – est attirée par une nouvelle voix, une que Cécil ne reconnaît pas. Et pour cause, c'est bien la première fois qu'il croise la fameuse Berthille Flannacan, vêtue d'un joli yukata de saison. Ce n'est, ceci dit, pas faute d'avoir entendu parlé d'elle.
Alors, tandis que monsieur Flannacan couve sa bien-aimée de compliments et l'admire d'un regard amoureux – comportement qui fait éclore un sourire attendri sur le visage de Cécil –, Séraphin laisse échapper un commentaire qui fait tiquer l'oreille du coordinateur. 'C'est très joli' souffle-t-il poliment, une phrase qui ne manque pas de faire écho à leurs rencontres passées. Est-ce là son compliment par défaut ? Il semblerait bien, et personne ne s'en offusque : les amoureux sont probablement bien trop occupés de toute façon.
Quant à Cécil, il garde un silence poli – peut être même un peu embarrassé – et se balance légèrement d'un pied à l'autre, jugeant que ce n'est pas encore à son tour de parler. Et si monsieur Flannacan est prêt à s'éclipser, sa femme le rappelle une nouvelle fois à l'ordre, l'invitant à faire les présentations. A l'entente de son nom, il s'incline d'une légère révérence, garde le silence pour ne pas couper la parole à son aîné ne peut s'empêcher d'émettre un léger rire lorsque ce dernier se demande s'il a déjà évoqué sa femme.
« Vous m'en avez déjà fait l'éloge, effectivement-... » débute-t-il d'un ton amusé, mais il n'a malheureusement pas le temps d'en rajouter. L'énergie semble être partagée chez les époux Flannacan et le mari est vite envoyé vers le stand de location. Et s'il s'apprêtait à reprendre la parole pour les formules d'usage, le voilà soudainement pris dans une embrassade à laquelle il ne s'attendait pas. Souffle coupé, un 'Oh' surpris lui échappe alors que ses yeux s'écarquillent et viennent retrouver ceux de Séraphin dans l'espoir d'y trouver une explication. Et si le médecin semble lui faire signe de ne pas paniquer, Cécil reste perplexe. Voilà une image des kérosiens qu'il n'avait pas, il les imaginait bien plus froids que ces compatriotes, ceux-là même habitués à se faire la bise même entre inconnus.
Ceci dit, il ne s'en plaint pas. Parvient même à rendre l'accolade juste avant son terme, charmé.
Berthille Flannacan ne le lâche pas entièrement pour autant, adresse un sourire au Melo qui lui avait rendu son calin bien avant que son nouveau dresseur ne le fasse. Et si le kalosien est un peu pris au dépourvu, et que son sourire sincère est bien moins contrôlé qu'il ne l'avait prévu, il lui répond tout de même.
« Enchanté, c'est un plaisir de faire votre connaissance ! » Surpris mais radieux, il en oublierait presque qu'effectivement, il est chargé. Le rappel à la réalité et l'offre de Séraphin lui font arquer un sourcil. Pas longtemps ceci dit. Voir le médecin se faire pincer la joue comme un enfant lui arrache un bref rire qu'il étouffe discrètement derrière sa main. Il avait déjà eu une avant-première du lien qui unissant son compagnon d'infortune à l'époux Flannacan, alors s'il n'est pas étonné, il n'en est pas moins attendri. Ni moins amusé de le voir virer pivoine sous l'attention et les compliments.
S'il était désagréable, Cécil pourrait arguer qu'il ne l'a pas toujours connu aussi serviable, mais l'anecdote est passée sous silence, reléguée au second plan. Après tout, ce n'est plus la seule qu'il a à propos de Séraphin ! Mais lorsque ce dernier lui tend la main pour récupérer son bagage, Cécil secoue la tête.
« Ah, je ne vais quand même pas vous faire porter mes affaires. Je vous accompagne, ça me permettra de repérer un peu les lieux ! »
Et ce n'est pas une question, il réajuste la hanse du sac sur son épaule, esquisse un sourire et s'excuse auprès de la dame de s'éclipser si vite, mais Séraphin a bien dit que ça ne serait pas long, alors il le prend au mot et lui fait signe d'ouvrir la marche.
Même éloignés du stand de location de yukatas, la foule est toujours assez dense, peu pratique pour marcher côte à côte ou propice à la discussion. Pour autant, ça n'empêche pas Cécil de se rapprocher de l'épaule de son guide, d'une part pour ne pas le perdre et d'autre part pour ne pas avoir à trop hausser le ton pour que sa voix lui parvienne.
« Comment allez-vous depuis la dernière fois ? » et s'il pense à la soirée relativement arrosée sur laquelle ils se sont laissés, cela fait suffisamment longtemps qu'ils ne se sont pas vus pour espérer d'autres types de nouvelles.
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Séraphin de Costemore
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Re: bouquet d'asters × cécil Ven 5 Aoû - 0:29
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ft. CécilS’il n’était pas d’humeur à se battre, de toute façon il n’en n’aurait pas eu l’occasion car Cécil ne lui en laisse pas le temps d’insister qu’il s’excuse déjà auprès de Berthille et invite le médecin à lui montrer le chemin. Soit, ils peuvent aussi procéder ainsi, ce n’est pas comme si la compagnie du coordinateur lui était désagréable. Mais Séraphin reste Séraphin et si c’est lui qui a abordé l’artiste la dernière fois et démarré la conversation, il ne se sent pas de le refaire, hésitant bien trop et n’étant pas aidé à devoir couper court à sa réflexion à chaque fois qu’ils doivent esquiver des passants. Heureusement l’autre se rapproche, assez pour être entendu dans cette marée humaine et lui demande comment il va en précisant bien depuis leur dernier échange.. A ces mots, le médecin rigole doucement pour faire taire son embarras, nul besoin de lui rappeler dans quel état il était quand ils s’étaient quittés.
Il se souviendra longtemps de sa première ( et dernière il espère ) gueule de bois.
▬ Comme vous pouvez le voir, je vais bien mieux, merci. Et vous donc ?
Qu’il demande autant par politesse que par sincère curiosité, c’est qu’il ne se souvient en revanche pas tout à fait de si l’artiste était plus frais que lui.. Sûrement, le kalosien doit avoir l’habitude. Les gens de là-bas ne mangent-ils pas tout leurs repas accompagnés de vin ? Une certaine tolérance doit exister. Mais alors qu’il attend une réponse, un groupe d’enfants bien agités foncent sur eux en courant avec derrière des animateurs qui ont déjà l’air bien épuisés. C’est en l’attrapant par l’épaule que le blond se saisit de son ami pour le rabattre vers lui et l’emmener en dehors des stands.
▬ Venez par-là, ce serait dommage de vous perdre si proche de notre destination.
Et en effet, l’immeuble n’est pas loin une fois qu’ils seront hors des installations qu’il lui indique, il suffit de longer puis de tourner. Nul besoin donc de continuer à le tenir et l’épaule du coordinateur est rapidement libérée pour accélérer la marche et sortir de là le plus vite possible. Ce n’est qu’une fois hors de la fête qu’une distance plus raisonnable entre les deux hommes est réinstaurée maintenant qu’avoir de la place pour marcher côte à côte est déjà plus une réalité.
▬ Ça ne doit pas être facile la foule avec un si jeune pokémon, elle est à vous ?
La question qui le démangeait a fini par être posée alors qu’il s’assure que le petit groupe va bien et que rien n’a été perdu lors de sa petite accélération. C’est qu’il n’a aucune envie de faire demi-tour et les vols doivent faire rage dans un tel attroupement de personnes. D’ailleurs il n’hésite pas à tapoter ses poches pour vérifier que son portefeuille y soit toujours avant de tirer sur le col de sa chemise. Si ce n’était pas pour les Flannacan et Cécil, ça ferait longtemps que Séraphin pesterait contre la célébration et la chaleur. Pester fait du bien et à sa tête, il en aurait besoin. 2981 12289 0
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Cécil Delaigue
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Re: bouquet d'asters × cécil Dim 21 Aoû - 23:38
Event
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@Séraphin
Après un bref rire, Séraphin lui répond et le rassure. La gueule de bois n'a pas l'air de lui avoir laissé un si mauvais souvenir et Cécil ne peut s'empêcher de pouffer discrètement. Au moins ne lui tient-il pas rigueur de leur manque de contrôle la dernière fois. Ceci dit, le médecin ne donne pas plus de nouvelles et s'il aimerait le presser de plus de questions, la politesse lui est rendue. Coupé dans son élan, le kalosien acquiesce néanmoins : après tout, ce n'est finalement ni le lieu ni le moment adéquat pour entamer une vraie conversation.
« Heureux de vous retrouver en un seul morceau ! Et je vais bien, merci. »
Bateau, un peu trivial d'aucun dirait, mais il n'a pas plus le temps d'en rajouter qu'un mouvement plus vif de la foule le prend par surprise. Son premier réflexe est de resserrer sa prise sur la Melo et son sac, prêt à recevoir l'impact s'ils ne bougent pas assez vite. Le deuxième, de glapir de surprise lorsqu'il se sent entraîné sur le côté. Même s'il comprend rapidement que la personne ayant attrapé ses épaules n'est autre que Séraphin, sa prise et son élan manque de lui faire perdre l'équilibre et il n'a pas d'autre choix que de se reposer au moins en parti sur le médecin pour ne pas échouer au sol.
En pleine foule, ce serait dangereux.
Alors Cécil se focalise là dessus plutôt que sur le bruit lui ayant échappé. Légèrement embarrassé, légèrement rouge, il compte sur la chaleur et le brouhaha ambiant pour le couvrir et se racle la gorge lorsqu'il parvient à se redresser. Un 'Merci..' lui échappe tout de même alors que Séraphin l'informe qu'ils ne sont plus très loin de leur destination. Ce n'est pas pour lui déplaire : ses bagages commencent à lui peser et si la Melo n'est pas bien lourde, la position repliée de son bras commence à l'endolorir. Alors, à l'instar du médecin, il presse le pas pour sortir du festival et de son ambiance étouffante.
Une fois à l'air libre, le coordinateur ralenti de lui même la cadence pour apprécier l'espace qui s'offre à nouveau à lui. Les attroupements ne le dérangent en général pas outre mesure, mais ainsi chargé et couvert ? Même frileux, il en vient à regretter de ne pas avoir retiré son pull avant. Alors il finit par interpeller Séraphin pour lui faire signe de l'attendre. Maintenant à l'écart de la fête, il a suffisamment de place pour poser son bagage au sol et la Melo par dessus 'Ne bouge pas de là, Choupette.' lui souffle-t-il dans sa langue natale sans se rendre compte qu'elle ne la comprend probablement pas.
Pour autant, la petite fée ne bouge pas alors que son nouveau dresseur se redresse et adresse un regard presque surpris lorsque Séraphin lui demande si la Melo est à lui. La réponse lui semble évident, il ne s'embêterait pas à la porter ainsi si ce n'était pas le cas, mais s'il roule des yeux, ce n'est pas à l'encontre du médecin.
« C'est une-... Une longue histoire. » siffle-t-il en tâtant ses poches pour s'assurer que tout est là avant d'inspecter son bagage au sol. En réalité, l'anecdote n'est pas si longue que ça, juste contrariante, et si Cécil n'en veut pas à la Melo d'être là, il n'avait pas prévu d'adopter un nouveau pokemon si tôt. Alors il se redresse, s'étire en reprenant. « Les commerçants d'ici sont-... Hm... Ils ne lâchent pas l'affaire, et j'avais besoin de trouver le point de rendez-vous. Je vous expliquerai plus en détails après. » légèrement grimaçant, Cécil soupire et retire son pull pour le plier sommairement et le ranger tout aussi sommairement dans son sac. Et si son ton trahit une certaine contrariété, il ne souhaite pas en dire plus devant la Mélo de peur de la blesser. A sa hauteur, il lui adresse même un petit sourire avant de lui faire signe de retrouver ses bras.
A nouveau chargé mais moins couvert – et moins souffrant de la chaleur – il se retourne vers Séraphin, prêt à reprendre la marche.
« C'est plus pratique comme ça, je vous suis. » lui souffle-t-il avec entrain en retrouvant sa hauteur.
Et si – comme l'a expliqué Séraphin plus tôt – le trajet jusqu'à chez les Flannacan n'est vraiment pas si long, Cécil pince les lèvres devant la porte d'entrée : c'est qu'il n'a finalement pas fait attention au chemin emprunté...
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Séraphin de Costemore
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Re: bouquet d'asters × cécil Mar 23 Aoû - 21:24
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ft. CécilS’il était prêt à repartir et à conclure le peu de trajet qui leur reste, Cécil lui fait signe d’attendre et le coupe dans son élan. D’un côté, il vaut mieux ça que de continuer à marcher et de ne comprendre qu’une fois arrivé qu’il a perdu l’invité de Monsieur Flannacan. Alors Séraphin attend et ce, aussi sagement que la petite Melo à qui le coordinateur demande la même chose en la posant sur son bagage. Le médecin ne peut s’empêcher de la fixer, regrette cependant sa curiosité quand le kalosien roule des yeux et lui offre une réponse des plus sommaires qu’il ne comprend pas vraiment. A savoir si c’est parce que lui ne montrerait pas aussi gentil avec les commerçants ou si c’est parce qu’il ne mâcherait pas ses mots devant l’intéressée..
Quoiqu’il en soit, Cécil n’a nul besoin de lui promettre plus de détails pour que Séraphin détourne son attention de ce sujet, rien que le fait d’enlever son pull suffit à ce que le blond tourne la tête et regarde ailleurs. Un réflexe bien bête mais dont il ne peut s’empêcher. C’est presque honteux et rosit par la chaleur, surtout pas par l’embarras voyons, qu’il se retourne quand l’autre homme est enfin prêt à repartir. « Plus pratique comme ça » qu’il lui dit et oh, il veut bien le croire, lui qui maudit l’été. Il évite un petit commentaire sur le fait qu’il aurait été plus à l’aise s’il l’avait laissé porter son bagage mais décide de ne pas insister dessus, s’amuse du fait qu’il pourra lui proposer les escaliers avant de lui montrer l’ascenseur.
Les automatismes font que, malheureusement, il ouvre la porte de l’immeuble et se dirige de suite vers l’ascenseur. Il marque une petite pause devant, contrarié de ne pas pu avoir taquiné un peu le coordinateur mais songe que ce dernier doit avoir hâte de se débarrasser de ses bagages, alors il l’invite à le rejoindre, presse le bouton de l’étage des Flannacan et profite du silence d’un immeuble de si haut standing pour se reposer un peu avant de conduire le kalosien à l’appartement.
▬ Soyez le bienvenue.
Qu’il annonce en ouvrant la porte et en laissant Cécil passer devant lui pour refermer derrière eux. Les voilà donc dans une entrée assez spacieuse où l’on peut apercevoir le salon en face et sur le côté, un corridor menant aux chambres au vu du petit panneau qui est accroché au dessus. Séraphin considère un moment de s’y aventurer mais se retient.
▬ Je ne sais pas quelle chambre Berthille vous a préparé alors dans le doute, vous pouvez laisser vos affaires dans ici, ce n’est pas gênant.
Souffle-t-il. Il y a de la place contre le mur et il l’indique. L’entrée n’est pas la pièce la plus chargée en décorations de la maison, il n’y qu’un porte manteau, un porte parapluie et un banc de téléphone. Quelques cadres et assiettes décorées sont accrochées au mur mais ça s’arrête là.
▬ Est-ce que vous souhaitez boire ? Vous asseoir un petit peu ?
N’étant pas du tout pressé de retourner affronter la foule, ce n’est pas que la politesse qui parle quand il fait ces propositions. Et une fois de plus, il accompagne la parole aux gestes en montrant le canapé au loin qui semble des plus confortables.
▬ Je vous aurais bien proposé de faire le tour de la propriété mais les Flannacan y tiennent sans doute.
Ils tiennent aussi à passer un peu de temps aux festivités avec eux.. Mais ça, il va éviter de trop y penser. 2981 12289 0
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Re: bouquet d'asters × cécil Sam 10 Sep - 19:21
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@Séraphin
C'est docilement que Cécil suit Séraphin dans le hall d'entrée et n'hésite pas une seconde à entrer dans l'ascenseur. Là, et malgré lui, un soupir lui échappe alors qu'il laisse son bagage glisser de son épaule et qu'il s'appuie contre l'une des parois. Ce n'est pas qu'il soit fatigué, mais un peu quand même. La tranquillité de l'immeuble contraste fortement avec l'ambiance frénétique du festival et le calme le détend plus qu'il ne faudrait. Fermant les yeux un instant, Cécil inspire longuement, profitant de la pause dans la conversation – que Séraphin ne semble pas avoir l'intention de reprendre pour l'instant – pour souffler un peu. Mais s'il apprécie le silence au début, il ne lui faut finalement pas longtemps pour se dandiner nerveusement d'un pied à l'autre et ce même si la montée ne prend pas plus de quelques minutes – peut être même moins –.
S'il apprécie le calme, être enfermé dans un endroit exiguë – même si c'est pour peu de temps – avec une autre personne qui ne pipe mot lui donne une étrange impression. Ce n'est pas la première fois qu'ils se retrouvent seuls sans rien dire – et ils ont déjà largement connu pire alors qu'ils se connaissent depuis peu –, ça n'en reste pas moins bizarre. Pour autant, Cécil se contente de renifler sans savoir comment rouvrir le dialogue dans un ascenseur – comme si le lieu importait plus que le sujet – et joue avec le bout d'une mèche de cheveux.
Le manque de mouvement commence à lui redonner froid.
Une fois dehors, Cécil suit à nouveau son guide, se laisse entraîner à l'intérieur de l'appartement de ses hôtes et, après avoir remercié Séraphin, dépose son bagage là où on le lui a indiqué essayant au possible de le plaquer contre un mur pour ne pas qu'il dérange le passage. Libéré d'un poids, le coordinateur s'étire vers le haut avant de s'accroupir pour fouiller ses affaires. Son pull est à nouveau sorti – tant pis s'il doit l'enlever au festival, la chair de poule sur ses bras est de loin trop désagréable – et il prend le temps de fouiller ses affaires de dresseurs. Dans un coin du sac se trouvent ses pokeballs – celles qu'il ne comptait pas utiliser parce qu'il ne comptait pas capturer de nouveaux partenaires de si tôt – et la présente à la Melo alors que Séraphin lui demande s'il veut se rafraîchir.
« Ah ! Je veux bien un verre d'eau, s'il vous plaît. » déclare-t-il en capturant et enfermant la petite fée dans sa nouvelle pokeball. Cette affaire réglée, il enfile à nouveau son pull, se redresse et si rejoindre le médecin semble la meilleure chose à faire, il ne peut s'empêcher de laisser son regard vagabonder dans l'appartement. Fureter plus loin n'est pas indiqué dans ce genre de situations – surtout sans la présence des propriétaires des lieux – mais la curiosité l'emporte et il s'aventure un peu à l'orée du couloir.
Jusqu'à ce que la voix de Séraphin le fasse se retourner vivement, comme on prend sur le fait un enfant un peu trop audacieux. Il n'a rien à se reprocher, mais c'est avec le sourire pincé de celui prêt à faire une bêtise qu'il retrouve les côtés du médecin pour réceptionner son verre d'eau avec un remerciement avant de le boire d'une traite.
Il a froid mais il a chaud, boire un peu l'aide à réguler sa température.
« Vous m'indiqueriez quand même les commodités, n'est ce pas ? » lui demande-t-il, taquin, lorsque Séraphin lui explique que la visite des lieux se fera probablement avec les propriétaires. Une initiative des plus légitimes qu'il ne veut pas remettre en question... Mais se rincer le visage et passer aux toilettes lui semble également comme une demande légitime.
Une fois désaltéré, rafraîchit et recoiffé, Cécil retrouve Séraphin au salon. Un instant, il lorgne sur le canapé qu'on lui a si gentiment proposé un plus tôt, hésite à s'y asseoir mais juge avoir pris suffisamment de temps. « Prêt à repartir? » demande-t-il avec entrain.
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Séraphin de Costemore
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Re: bouquet d'asters × cécil Lun 12 Sep - 1:56
❝let me play among the stars❞
ft. CécilJouer à l’hôte chez les Flannacan est chose aisée et il se surprend de connaître un peu trop bien l’emplacement des verres. Ce n’est pas le cas chez ses parents à Tartan et cette pensée le rend soucieux avant qu’il ne décide de l’ignorer pour apporter son verre d’eau au coordinateur rhabillé. Celui-ci a l’air surpris et si le médecin ne comprend pas pourquoi, il ne dit rien jusqu’à ce qu’on lui demande une dernière indication. A partir de là et comme il ne va pas s’amuser à attendre Cécil dans l’entrée, Séraphin s’en va dans le salon. Il marche un peu, regarde par la fenêtre les gens qui se pressent au festival, s’étire un coup.
Il fait passer le temps et ça fonctionne.
▬ Après vous.
Est sa réponse lorsque son compagnon d’infortune lui demande s’il est prêt à repartir. Pour tout dire, prêt il ne l’est pas mais la pause a aidé à ce qu’il se sente plus ou moins requinqué. Il fait de son mieux pour imiter l’entrain de l’artiste en lui ouvrant la porte et en l’invitant à sortir pour refermer à clefs derrière eux et reprend doucement le chemin des festivités. Cette fois-ci, Cécil est sûrement plus enclin à converser et jugeant qu’ils n’auront peut-être pas le loisir de plus échanger une fois qu’ils auront retrouvé les Flannacan, Séraphin se racle la gorge pour se préparer à parler.
Puis il hésite.
Il ne devrait pas, vraiment, après tout leur dernière entrevue a bien démontré qu’ils peuvent parler de tout. Que kalosien est aussi bon auditeur qu’orateur alors vraiment, il n’a pas à s’en faire de l’ennuyer. Mais le médecin a l’impression de ne plus savoir comment s’exprimer en dehors des discours bien appris qui rythment ses fonctions.
▬ Cela fait un mois que nous nous ne sommes vus, je pensais que vous auriez plus de choses à raconter.
Commence-t-il donc une fois sorti de l’ascenseur. Il regrette le ton un peu accusateur et essaye de camoufler ça sous un rire un peu gêné. Gêné ? A son grand âge ? Oh il n’aurait peut-être pas dû s’éloigner autant des relations sociales songe-t-il avant de se rappeler avec dégoût que toute personne qu’il a rencontré auparavant ne méritait pas forcément un tel effort de sa part.
▬ Avez-vous performé ? Je ne sais pas si Pénélope vous pardonnerait de ne pas l’inviter à votre prochaine prestation.
Voilà qui est mieux, sûrement. Montrer un peu d’intérêt pour le métier de l’autre c’est comme ça qu’on fait, non ? Et Cécil apprécie Pénélope, il lui semble. Mais d’un côté, est-ce qu’un pokémon que le coordinateur n’apprécie pas existe ? Lui avec une équipe si.. Originale. Ironique quand la sienne n’est, à ses yeux, pas mieux. Et penser à eux lui rappelle qu'il est venu seul, chose qu'il regretterait presque pour la Wimessir devenue malheureusement bien trop essentielle au domicile pour l'accompagner.
▬ Oh, c’est dommage d’ailleurs, je l’ai laissé à la maison avec tous les autres, elle m’en voudra sûrement de vous avoir encore vu sans elle. Quoiqu’elle semble obnubilé par ce fichu Nanméouïe qu’elle a ramené, ça ne m’étonnerait pas qu’elle vous ignore désormais pour ne pas l’inquiéter.
Léon n’était pas sur sa liste de sujet et avant d’avoir l’air d’un père agacé par sa fille qui grandit, ce qu’il n’est pas et ce que Pénélope n’est pas non plus, il s’excuse rapidement pour laisser la parole à l’artiste. C’est qu’il a ce défaut de ne rien dire ou de monopoliser la conversation, pas que ce soit un problème d’ordinaire mais Cécil a le don de sortir du quotidien. 2981 12289 0
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Re: bouquet d'asters × cécil Mar 13 Sep - 17:54
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@Séraphin
C'est plus léger que Cécil prend la tête pour sortir de l'appartement, attendant sagement que Séraphin referme derrière eux. S'il songe un instant à emprunter les escaliers maintenant qu'il n'a plus à trimballer son sac, son guide se dirige automatiquement vers l'ascenseur et le kalosien ne pose pas de questions. Là encore une fois, le silence les enveloppe d'une manière qu'il ne saurait qualifier. Ca n'a rien de désagréable, mais ce n'est pas non plus confortable. Pour autant, son esprit reste vide et aucun mot ne lui échappe. Ce n'est pas qu'il n'a rien à dire ou à raconter, mais il a l'impression – et peut être n'était-ce qu'une impression – que le médecin est prêt à prendre la parole à tout instant.
Alors il attend poliment. Se dandine doucement d'avant en arrière.
Au final, ils sortent toujours dans le même silence et Cécil en vient même à oublier qu'il s'attendait à ce que Séraphin prenne la parole. Alors, lorsque celui-ci lui finit par briser le silence, le coordinateur laisse échapper un « Ah ? » penaud, arquant un sourcil vers lui. Rapidement, il songe que peut être – sûrement – le manque de conversation n'était pas bizarre uniquement pour lui et que c'est plus ça que lui reproche son accompagnateur que le manque de nouvelles.
« Je pourrais en dire de même de vous.. » et c'est un sourire oscillant entre l'amusement et les excuses qu'il adresse à Séraphin. Après tout, c'est lui qui a demandé des nouvelles en premier et à ne pas vraiment en recevoir, peut-on vraiment le blâmer ? Mais puisque les banalités échangées à l'aller n'étaient qu'une pâle ébauche de conversation, autant reprendre celle-ci du début et cette fois-ci, Séraphin prend l'initiative, lui demande innocemment s'il a tenu une représentation récemment et par réflexe, Cécil fait la moue et pince des lèvres. Une part de lui souffle qu'il aurait du et que c'est vraiment décevant qu'il ne l'est pas fait, mais le coordinateur se raisonne : il est en vacances en quelques sortes, il n'est pas censé performé toutes les semaines. Du moins, il ne croit pas.
Il ne tiendrait pas la cadence.
Heureusement, le sujet dérive naturellement sur Pénélope la Wimessir et la tournure que prend la conversation lui arrache un petit rire qu'il masque négligemment avec sa main.
« Oh Séraphin, vous parlez comme un père trop protecteur. » amusé, il étouffe quelques gloussements avant de secouer la tête. « Mais non, au risque de vous décevoir, je n'ai fait que flâner depuis notre dernière rencontre, explique-t-il, nonchalant. Mais rassurez vous, je m'assurerai de tous vous inviter à ma prochaine représentation, après tout, vous êtes mon parrain, n'est ce pas ? » Il ne le pense qu'à moitié, si certaines de ses réserves vis-à-vis du médecin se sont estompées au fil de leurs différents échanges, d'autres ont la peau dure et sa méfiance n'est pas entièrement endormie. Pour autant, ça ne lui déplairait pas de retrouver Séraphin dans son public. Est-ce parce qu'il se trouve flatté que l'homme ayant admis ne pas aimer le monde du spectacle fasse tout de même l'effort pour lui ? Est-ce par orgueil parce qu'il souhaite lui démontrer que son univers est loin d'être juste du brassage d'air ? Ou est-ce simplement parce qu'il apprécie la personne malgré tout ?
Oh, clairement un peu des trois.
« En fait, je n'ai pas encore décidé quoi faire... » souffle-t-il, pensif. Entre les différentes salles de concours officiels à Keros, les concours amateurs ou même d'autres représentations, il n'a que l'embarras du choix, explique-t-il à son accompagnateur avec quelques gestes avant d'admettre le plus gros problème. « Je ne sais pas quoi faire. Je sais que je ne suis pas censé me fier uniquement à mon inspiration pour ce genre de chose mais-... » là, il laisse peser un certain silence. Est-ce par effet dramatique ou parce qu'il cherche simplement la meilleure manière d'exprimer sa frustration ? Un peu des deux. Au final, il esquisse un vague geste de la main, balayant l'air devant lui et abandonnant l'idée de trouver La formulation parfaite. « Rien ne vient. Je ne peux pas faire un spectacle de Rien... Enfin je pourrais, mais ce n'est pas le sujet. »
Contrarié, il hausse les épaules l'air de dire que ce n'est pas grave. Ca finira bien par revenir, il n'est pas pressé et le festival sera peut être le déclic dont il a besoin. Ou juste un bon moment à passer, peu importe, ses attentes ne sont pas particulièrement élevées.
Alors sur ces belles paroles, il détend son expression boudeuse au profit d'un sourire plus charmant et plus acceptable. « Mais et vous alors ? Tout se passe bien au cabinet ? Et votre équipe ? Elle s'est agrandie apparemment, comment vont-il tous ? Oh ! Et votre Mucuscule ? Avez-vous pu avancer dans vos recherches ? »
Ca fait-... Beaucoup de questions. Posées avec un peu plus d'entrain à chaque fois que l'une d'entre elles lui venait à l'esprit. Heureusement, Cécil s'arrête avant de déborder et pose un regard curieux sur le médecin. Ils n'auront probablement pas le temps d'aborder tous les sujets avant d'arriver au festival, la musique se fait déjà entendre. Et s'il n'est pas certain de s'en souvenir pour plus tard, il se raisonne : s'il ne s'en souvient pas, il ne pourra pas s'en inquiéter.
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Re: bouquet d'asters × cécil Jeu 15 Sep - 19:38
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ft. CécilQuand Cécil se met à rire, il soupirerait presque de soulagement s’il n’était pas légèrement vexé que l’artiste ai relevé sa dynamique avec la Wimessir. Heureusement l’amusement du coordinateur est communicateur et le médecin n’est pas fâché longtemps, esquissant même un sourire alors qu’il écoute avec attention l’autre avouer qu’il n’a rien fait dernièrement. Il aimerait dire qu’il n’est pas déçu, ne s’y connaît pas assez pour juger le niveau de productivité mais être appelé parrain le fait taire plus que nécessaire. Entre ça et l’invitation assurée à la prochaine représentation, il est assez satisfait pour ne pas pousser sa chance en disant la mauvaise chose qui froisserait le kalosien.
Le sujet des concours continue pourtant, l’artiste se confesse et le noble ne peut qu’écouter. Leurs domaines de compétences étant éloignés, Séraphin n’est pas sûr d’être qualifié pour conseiller son compagnon d’infortune sur comment débloquer son inspiration et là encore, ce n’est peut-être pas ce que l’autre attend de lui. Ça ne l’empêche pas de prendre note du soucis car si l’expression de Cécil se détend, le médecin n’est pas convaincu pour autant. Mais puisque le dresseur décide qu’ils ont fini là-dessus en se mettant à le questionner lui, Séraphin calque son expression sur la sienne et sourit à son tour, poussé par l’entrain de son interlocuteur. Le festival n’est plus très loin et s’il veut répondre à tout avant qu’ils ne s’entendent plus, il doit se presser.
Contrariant.
▬ Que de questions. Tout se passe bien au cabinet et à la maison, merci, les recherches, elles, n’avancent pas. J’ai été.. Distrait dirons-nous.
En repensant au mois de Juin, il fronce un peu les sourcils, se mord l’intérieur de la joue, hésite. Ce n’est ni le lieu ni le moment d’en parler, d’ailleurs pourquoi en parlerait-il ? Alors avant d’être interrogé sur son silence, il reprend.
▬ J’ai récupéré Séraphin, le Caninos. Souffle-t-il avant de prendre une pause, pas sûr de la suite, Une longue histoire, vraiment. Sachez juste que Bridget et sa mère n’y sont pour rien, ce pot de colle n’est juste pas l’incarnation de la fidélité chez les chiens.
Il en rigole doucement. Ne sachant pas vraiment si c’était une blague, Séraphin est persuadé de leur devoir encore un canidé. Il devrait s’y mettre en rentrant, ça lui changera les idées. Pour l’instant, les voilà en bordures du Festival et le scientifique refrène un frisson. Est-ce que l’endroit a vraiment l’air d’avoir encore plus de monde ou est-ce simplement une impression après avoir pu profiter d’un moment de calme ? Quoiqu’il en soit, il fait signe au coordinateur de s’arrêter pour bien se mettre à sa hauteur afin d’être entendu.
▬ Si retrouver Monsieur et Madame Flannacan est notre objectif premier, n’hésitez pas à vous arrêter aux stands qui vous intéressent. Après tout, ils vous ont invité pour profiter des festivités.
Un énième sourire poli offert avant de l’inviter de nouveau à lui passer devant pour ouvrir la marche, le médecin prend soin de rester derrière son cadet. C’est peut-être la meilleure façon de ne pas le perdre dans cette foule pense-t-il et il espère ne pas avoir tord. Retrouver un grand roux bruyant en habit traditionnelle est une chose aisée.. Retrouver Cécil ? Il n’a pas envie d’essayer. 2981 12289 0
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Re: bouquet d'asters × cécil Sam 17 Sep - 21:35
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@Séraphin
Méthodique, Séraphin répond de manière concise et brève sans donner plus de détails sur ce qu'il se passe à Glenn et donne l'impression qu'au final, pour lui non plus, il ne s'est pas passé grand chose. Mais s'il prend une pause, Cécil comprend bien que c'est ce dont il s'agit : une pause. Alors s'il aimerait lui poser une autre question ou parler d'autre chose, il garde les lèvres fermées, oeillant le médecin qui prend son temps à reprendre. Ignorant de ce qui peut bien le pousser à hésiter à poursuivre, il ne peut s'empêcher d'afficher un sourire lorsqu'il apprend la nouvelle de l'adoption de Séraphin – le plus poilu –. « Il a eu un coup de cœur pour vous ! » commente-t-il, attendri. C'est son premier réflexe, à aucun instant, il ne pense que ce pourrait être le résultat d'une tragédie, alors, quand Séraphin – le plus grand – ajoute que la décision n'a rien à voir avec les maîtresses du canidés, Cécil ne se pose pas plus de questions. Après tout, le courant était très bien passé entre les deux Séraphins et les dons de pokemons sont plus fréquents qu'il n'y paraît. Alors s'il devrait se sentir désolé pour la famille, il n'y arrive pas vraiment.
Mais s'il souhaite reprendre la parole pour poursuivre la conversation et assouvir sa curiosité, il n'en a pas le loisir : le festival est juste devant eux, et s'ils ne sont pas encore engloutis par la foule, il y a de plus en plus de personnes et de bruit autour d'eux. Trop pour continuer à parler sereinement. Alors le coordinateur prend note pour plus tard, informe Séraphin que « Il faudra me raconter tout ça plus en détails plus tard. » avec le sourire. Et s'il se tient prêt à pénétrer la foule, un signe de son guide l'arrête et attire son attention, lui rappelant qu'à l'origine, ils ne sont pas seuls. Un peu penaud, le kalosien hoche la tête avant de balayer la zone du regard sans reconnaître de visages familiers.
« Vous ont-ils donné un lieu de rendez-vous ? » demande-t-il, pris d'un soudain doute. Il ne se souvient clairement pas que Berthille Flannacan leur ait expliqué comment les rejoindre. Il s'est simplement contenté de suivre Séraphin à l'aller comme au retour, mais voilà qu'on l'invite à prendre la tête. Et s'il peut flâner et profiter des stands, le médecin l'a dit : retrouver les Flannacan reste la priorités. Ceci dit, il ne reste pas figé sur place pour autant : ils ne feraient que boucher le passage et gêner les passants, créant plus de frustration que nécessaire. Alors Cécil s'ébranle, vérifiant bien d'être suivi par Séraphin avant de s'approcher du premier stand qui attire son regard.
Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'un vendeur de pokemon, et cette fois-ci, lorsqu'il s'avère qu'il n'est pas intéressé par les porte-bonheurs proposés, il n'est pas seul pour décliner l'offre. C'est plus facile lorsque le touriste est accompagné d'un natif, songe Cécil. Si son accent le trahit et donne l'impression qu'il est une cible facile – chose qu'il est quoiqu'il en dise – Séraphin est assez sec et sûr de lui pour les éloigner des commerçants un peu trop insistants.
Un soulagement, vraiment.
Alors Cécil le remercie, en profite pour s'approcher des étales avec moins d'appréhension. Parfois, il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin, mais après quelques réticences à bousculer les badauds, le kalosien ne rechigne pas à la tâche lorsque c'est lui qui se retrouve repoussé. Par chance, ou par miracle, ils atteignent finalement un stand un peu plus tranquille. Là, il y a plusieurs livres de disposés, dont les titres de certains sont écrits dans la langue de Kanto. La vendeuse les salue et les invite à regarder sans se montrer pressante et alors que Cécil jette un œil curieux sur les différents ouvrages – plus parce qu'il trouve les couvertures jolies que parce qu'il comprend ce qu'il y a d'écrit – l'une d'elle attire particulièrement son attention. Au premier plan se trouve un cerisier en fleurs, pourtant recouvert de neige, et à ses racines, il croit y deviner une broche.
Le titre, écrit en symboles étrangers, ne lui évoque évidemment rien et Cécil ne peut que spéculer sur ce que l'image peut bien vouloir dire. Le miracle d'une floraison tardive peut être, ou une catastrophe arrivant au pire moment. Peut être le contraste entre deux saisons, deux mondes qui ne devraient pas cohabiter, représentant un fragile équilibre qui pourrait être brisé à tout instant. La curiosité n'est cependant pas assez forte pour lui faire poser la question à la vendeuse, d'autant que l'image lui rappelle soudainement autre chose.
« Au fait, vous n'avez pas eu de soucis ? demande-t-il en profitant du semblant de calme. Je n'ai pas fait attentions aux nouvelles, mais j'ai entendu dire qu'il y avait eu de la neige à Glenn malgré l'époque. »
Séraphin n'a pas mentionné d'incidents plus tôt, expliquant au contraire que tout allait bien. Alors Cécil songe que la nouvelle a peut être été exagérée, que parfois, les grêlons tombent au printemps et que si c'est rare, ce n'est pas impossible.
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Re: bouquet d'asters × cécil Mar 20 Sep - 23:46
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ft. CécilIl est contraint d’admettre qu’ils n’ont pas convenu de lieu de rendez-vous et que même si ça avait été le cas, Monsieur Flannacan n’aurait pas tenu en place à les attendre. Qu’à cela ne tienne, si l’endroit a l’air grand, ça reste une place, ils finiront par les retrouver, du moins c’est ce qu’il se dit pour se rassurer. C’était facile à dire mais dès qu’il faut marcher, chercher le couple et surveiller qu’il ne perd pas Cécil, le médecin a tout de suite plus de mal à tenir chaque objectif.
Heureusement le kalosien s’arrête bien vite à un premier stand, arrêt sommaire puisqu’il n’a finalement pas l’air convaincu par ce qu’il voit. Plus mal à l’aise que réellement grognon, même si on peut en douter, Séraphin repousse à partir de ce moment-là un par un les vendeurs qui tentent de les arrêter. Il s’assure à chaque fois que c’est ce que Cécil veut, regardant d’abord si lui refuse avant de prendre parti. C’est peut-être un drôle de spectacle de voir le noble checker à chaque stand l’expression de l’artiste mais il n’y fait pas attention, plus absorbé par le fait de se montrer un tant soit peu utile à défaut d’être le guide que pourraient être les Flannacan. Et si dire non à des commerçants lui est aisé, jouer des coudes dans la foule l’est moins et il manque à plusieurs reprises de perdre le coordinateur plus assuré.
Le prochain véritable arrêt est un stand de livres et si ces derniers sont jolis, assez pour retenir l’attention de l’artiste, le fait qu’ils ne soient proposés qu’en langue étrangère est peut-être un frein à la popularité du stand. La vendeuse au moins n’est pas aussi contraignante que les autres et Séraphin la salue doucement et silencieusement, comme on le ferait dans une bibliothèque. Et de là.. Il attend. Il ne veut pas déranger son compagnon d’infortune même si la question de savoir si celui-ci sait lire l’alphabet étranger le travaille, il peut patienter que l’autre finisse pour la poser, quitte à en profiter pour chercher du regard les époux Flannacan.
Puis l’anomalie climatique de Glenn est mentionnée. Séraphin est surpris et le montre et s’il tente de se rattraper en fronçant les sourcils, il perd du temps et de la crédibilité à chercher ses mots. Le « Ah, ça. » qu’il fini par souffler n’est pas peu mystérieux et pourtant, il n’a nulle envie de conter toute cette aventure.
▬ Mon plus grand soucis était de convaincre les habitants de Glenn à porter des pulls avant de tomber malades. Il y a eu beaucoup de rhumes mais visiblement rien que de la piquette ne puisse soigner qu’ils ont eu le culot de me dire.
Ce n’est clairement pas toute l’histoire mais c’en est une partie. Puis râler sur les paysans est toujours un plaisir dont il ne se prive pas, rajoutant un « ces gens vraiment » des plus agacés. Ce n’est sûrement pas suffisant pour clore le sujet et, craignant d’avoir l’effet inverse, il se hâte de trouver une porte de sortie qu’il trouve miraculeusement, Arkée semblant de nouveau le protéger.
▬ En avez-vous fini avec ce stand ? Celui là-bas propose des chaussettes pour le moins atypique, tout à fait le genre de chose où Monsieur Flannacan traînerait Berthille.
Et effectivement il croit apercevoir le fameux intéressé entrain de serrer les mains avec entrain au vendeur avant de récupérer un sac et de commencer à s’éloigner. Et là le blond ne réfléchit pas trop : de peur de nouveau perdre le couple, il se lance à leur poursuite. Il est persuadé d’avoir dit à Cécil de l’attendre là mais il n’est plus trop sûr quand il est déjà bien enfoncé dans la foule, se faufilant avec dégoût entre les passants. Les gens suent, les gens éternuent, leurs doigts collent à cause des snacks pleins de sauces, les parfums des femmes sont trop forts pour ses narines, oh il déteste ce moment qui termine bien puisqu’il arrive à la hauteur des époux. Berthille est la première à le remarquer et se presse à lui enlever des cheveux la sorte de miettes de poissons dont les étrangers saupoudrent leurs boulettes d’Octillery alors que son mari qui a effectivement enfilé une tenue assortie à celle de son épouse, semble un peu plus contraint à se rapprocher d’eux à cause de ses sacs contenant le fruit de plusieurs emplettes.
▬ Oh mon petit Séraphin ! Vous ne savez pas tout ce que nous avons trouvé, beaucoup de choses ah ça, oui !
L’enthousiasme du vieil homme a le don de calmer les nerfs du benjamin des de Costemore qui reprend doucement mais sûrement son souffle en n’oubliant pas de se recoiffer du bout des doigts après la petite intervention de Berthille.
▬ Tiens, Cécil n’est plus avec vous ?
La question est posée avec une légère inquiétude, comme si Séraphin avait fait exprès de se séparer de Cécil ou avait vexé ce dernier. Rude. Ça lui est arrivé par le passer mais il aimerait argumenter que le kalosien est leur invité, il ne se permettrait pas de faire ça, il a grandit et puis il le considère comme un ami. Mais il ne dit pas tout ça, autant par embarras que par horreur quand il remarque en voulant leur montrer où le coordinateur est censé les attendre qu’il n’est plus au stand de livres.
Peut-être est-il trop petit pour être vu d’aussi loin ?
S’il ne craignait pas des répercutions sur leur relation, cette pensée lui aurait arraché un rire. 2981 12289 0
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Re: bouquet d'asters × cécil Dim 2 Oct - 1:07
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@Séraphin
La réaction de surprise de Séraphin a le don d'attirer l'attention du coordinateur. Curieux, Cécil décroche son regard de la couverture du livre dont il trace distraitement les bordures du bout du doigt et s'attarde sur l'expression du médecin avant de froncer les sourcils.
Voilà qui est pour le moins... Curieux.
Et plus Séraphin tarde à répondre, moins les jolis livres n'intéressent le kalosien. Après tout, contrairement à l'expression de son guide de fortune, il ne peut pas les lire. Quelque chose est étrange dans sa réaction, et si son explication prête à sourire – chose que lui offre volontiers le Cécil – il manque clairement un morceau d'histoire. Et oh, que Séraphin le dissimule mal, nerveux et visiblement bien pressé de trouver une porte de sortie. Un instant, le coordinateur hésite, tiraillé entre son envie d'en apprendre plus et celle de respecter les limites de son compagnon d'infortune. S'il ne veut pas en parler, c'est qu'il y a une raison, mais après les confidences faites lors de leurs dernière rencontre, Cécil songe que cette raison est probablement plus intéressante que celle ayant poussé le médecin à fréquenter le milieu de la coordination.
C'est presque suffisant pour le faire insister et creuser le sujet – en bonne commère kalosienne – mais seulement presque, parce que Séraphin mentionne soudainement un stand de chaussettes et la possibilité d'y retrouver les époux Flannacan. Pris au dépourvu, Cécil grimace, incrédule, et ne se décide à suivre du regard la direction indiquée par Séraphin que lorsque celui-ci s'y rend sans plus de cérémonies. Pour autre honnête, le coordinateur n'y voit pas grand chose d'autres que le haut d'un étale et les décorations accrochées, alors il ignore s'il s'agit réellement de chaussettes, mais son guide est déjà bien parti et si Cécil fait quelques pas pour le rejoindre, dans sa précipitation, il se rend compte qu'il tient encore le livre du stand.
Alors il appelle Séraphin dans l'espoir de le faire l'attendre, se retourne pour rendre l'ouvrage, s'excuse prestement et fait à nouveau volte-face pour se heurter à la foule.
Pas de trace du médecin Ni des Flannacan. Ni même d'un stand de chaussettes pour être honnête.
Penaud, Cécil pince des lèvres, cherche du regard un dos ou un visage familier mais se rend bien vite à l'évidence : s'il s'est fait abandonner de la sorte, c'est que cette histoire d'hiver de Glenn doit être bien plus qu'une anecdote sur les rhumes et la piquette des habitants.
Contrarié, le kalosien s'enfonce cependant à son tour dans la foule, tentant tant bien que mal de garder le cap vers la direction donnée par Séraphin, convaincue même de la suivre correctement. Sauf qu'il marche longtemps dans cette foule. Et qu'il traverse finalement une bonne partie de la place avant de se retrouver à l'un des premiers stands qu'ils ont visité auparavant.
Ah. Fâcheux.
Hébété, Cécil se retourne, toise la foule et espère vainement y voir l'un des trois kerosiens qu'il connaît. En vain. Et lorsqu'il songe à retourner à la boutique de livres pour y attendre Séraphin – logique de retourner au dernier endroit qu'ils se sont vus – celle-ci est également introuvable.
Misère.
Retourner à l'appartement des époux Flannacan n'est pas non plus une option, et si Cécil argue en son fort intérieur que c'est parce qu'ils mettraient trop de temps à l'y retrouver, une part un peu plus discrète mais un peu plus insidieuse admet que c'est parce qu'il n'a pas non plus fait attention au chemin pour s'y rendre.
Le voilà bien.
Mais le bougre ne se rend pas. Et s'il avait été un peu plus malin, peut être aurait-il songé qu'à partir de là, ne plus bouger et laisser les gens qui connaissent effectivement les lieux le retrouver était la meilleure idée, il n'en fait rien. Non, Cécil se ré-engouffre dans la foule, songe que le festival a beau être bondé, il n'est pas si grand, qu'il finira bien par retrouver ses guides à un moment ou un autre. Puis, à mesure qu'il avance, son esprit se distrait. C'est qu'entre la musique et les décorations, il y a beaucoup de jolies couleurs, et il ne lui faut pas longtemps pour se ré-intéresser à certains stands. La visite est ceci dit plus laborieuse que précédemment, étant donné que Séraphin n'est plus là pour repousser les importuns.
Les premières fois, pourtant, Cécil tient bon, pas tous les commerçants ont autant de bagout que celui qui lui a fait acheter le Melo, mais sa chance finit par tourner lorsqu'il se fait happer par un jeu de hasard. Ce n'est rien de bien sorcier, vraiment. Le jeu s'apparente à un genre de tombola où il faut acheter un ticket, laisser la roue tourner et voir de quelle couleur est la bille qui en ressort. De là, on vérifie quel prix on a remporté, si on en a remporté un. C'est assez pour attirer l'oeil du curieux, Cécil voit dans les prix à gagner quelques pâtisseries, des ustensiles de cuisine de bonne qualité, un œuf, un joli kimono et quelques fournitures pour les dresseurs, entre autres. Malheureusement, son regard s'attarde un peu trop sur les différents prix, sur le set de soins pokemon qu'il pourrait utiliser pour Bichou s'il venait à le remporter, et le gérant du stand l'accoste joyeusement.
Pris au dépourvu, le kalosien bafouille que oh, il ne fait que regarder avec son accent cassé mais pour le commerçant, c'est une porte ouverte qu'il enfonce. Sympathique, il lui demande d'où il vient, lui raconte quelques anecdotes de ses propres voyages avant de lui raconter que sa fille a toujours voulu étudier à Kalos. La demoiselle tient le stand derrière, lui fait signe de la main quand elle remarque les regards tournés vers elle et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Cécil est happé dans une conversation qui n'a plus rien à voir avec la loterie. Et ça plaisante, et c'est même rejoint par d'autres passants. La discussion va bon train, est même très agréable, jusqu'à ce que la situation ne se révèle telle qu'elle était réellement. Le coordinateur souffle qu'il va falloir qu'il reparte, tout en réalisant qu'après un tel échange, il ne serait pas de bon ton de ne pas financer la loterie.
Alors il abdique, maudissant Séraphin de ne pas avoir été là pour se montrer désagréable, tout en sachant pertinemment qu'il est le seul à blâmer dans cette histoire. Mais tant que tout reste dans sa tête, ça ne fait de mal à personne. Payant non pas un mais bien deux tirages – parce que vraiment, les gens étaient charmants et la dame lui a un peu trop sourit pour qu'il ne sourit pas en retour – malgré leur prix, Cécil n'en attend pas grand chose. C'est bien connu que dans ce genre d'affaires, les pourcentages sont biaisés en sa défaveur et il ne s'attend clairement à rien.
Alors quand le premier tirage lui donne accès à un panier garni de plusieurs douceurs de Johto, il est déjà assez surpris et assez satisfait pour sortir les mains des poches et recevoir son prix avec reconnaissance. La surprise est suffisante pour qu'il ne qualifie pas l'affaire d'arnaque – qu'il en vienne même à songer à recommander l'endroit aux Flannacan et Séraphin après les avoir retrouvé (s'il les retrouvait) – et qu'il se contente d'un prix malgré ses deux tickets.
Alors lorsqu'il voit une bille verte tomber de la roue et qu'il entend des cris d'excitation s'élever autour de lui, il ne comprend pas, papillonne des yeux. Et s'il s'attend à un prix similaire au premier, lorsqu'on lui tend un sac avec un œuf dedans, il blêmit.
« Attendez, vous êtes certains que-... »
Mais tout le monde applaudit alors qu'on lui glisse dans les bras son deuxième prix. Le sac a été, semble-t-il, tricoté sur mesure pour l'oeuf teinté d'un joli bleu et peut se porter aussi bien sur le dos que sur le devant. C'est comme ça que Cécil l'enfile, toujours un peu hébété. A l'excitation d'avoir gagné se mêle un étrange sentiment de contrariété : ça ne fait pas un pokemon adopté sur un malentendu, mais deux désormais. Deux en bas âge. Deux en une seule journée. Ressemble-t-il à un éleveur ? Il ne pense pas, arguerait qu'il a plus d'élégance et de classe que ça.
Mais l'idée ne lui viendrait pas de décliner son prix. Désormais, c'est son œuf, aussi contrarié soit-il.
Bien qu'il ne le soit pas vraiment.
Enfin si, mais simplement parce qu'avec tout ça, il lui faut effectivement repartir en quête des trois kerosiens, sans aucune idée de comment les retrouver.
L'idée de traverser la foule avec un œuf l'enchante désormais moins. Même si celle de retrouver le stand de livres est toujours présente.
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Séraphin de Costemore
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Re: bouquet d'asters × cécil Ven 7 Oct - 2:12
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ft. CécilContre toute attente, les Flannacan ne paniquent pas autant que lui : voilà bien des années qu’ils viennent au festival des étoiles et se perdre l’un l’autre est déjà arrivé ! Même si Séraphin en doute à la façon dont Monsieur Flannacan a un radar à Berthille. Il aimerait donc argumenter mais ses aînés ne lui en laissent pas l’occasion et l’invitent à marcher. Ils finiront bien par retomber dessus qu’ils lui assurent ! Le trio de kérosiens prend tout de même la direction du stand de livres, c’est le dernier endroit où ils se sont vus, c’est donc un excellent point de départ pour commencer les recherches.
Du moins pour le médecin.
Berthille complimente les ouvrages et son mari est déjà prêt à ouvrir son portefeuille alors que le blond fait le tour de l’étale comme si son compagnon d’infortune avait pu s’y cacher. Ne le trouvant pas à l’échoppe et ne voulant pas se résoudre à crier son nom, il opte pour interpeller la dame qui tient le stand.
▬ Excusez-moi, j’étais accompagné d’un homme tout à l’heure, est-ce que vous sauriez me dire dans quelle direction il est parti ?
Demande-t-il à la vendeuse en essayant de lui sourire le plus aimablement possible. Celle-ci ne répond pourtant pas, est-ce parce qu’elle ne se souvient pas d’eux ou par incompréhension ? Il n’arrive vraiment pas à déchiffrer son sourire poli alors dans le doute, il réessaye avec plus d’informations.
▬ Il fait à peu près ma taille ? Parce qu’il porte des talons seulement.. Oh vous l’avez peut-être pris pour une femme ? C’est vrai qu’il a de longs cheveux argentés et un style vestimentaire très.. Enfin il est étranger, vous connaissez peut-être les kalosiens, ils sont.. Excentriques dirons-nous.
Plus il parle, plus il a l’impression de s’enfoncer et ses yeux supplient la femme de lui donner une indication pour qu’il puisse enfin se taire et aller voir ailleurs.
▬ Vous pensez qu’il fait efféminé ? Je trouve que Cécil est un jeune homme tout à fait charmant, il m’a l’air parfaitement musclé.
Vient ajouter Berthille en tendant un livre à la vendeuse pour acheter celui-ci, comme si le scientifique avait besoin que l’on vienne remettre en questions sa description du disparu. Il marmonne un « l’un n’empêche pas l’autre » vexé tandis que Monsieur Flannacan pleure que sa promise a posé les yeux sur un autre homme, comme si celui-ci n’était pas trop jeune pour elle et qu’elle n’était pas aussi éprise de son époux qu’il l’est d’elle.
▬ Oh Séraphin ! Vous souvenez-vous de quand nous nous promenions après vous avoir récupéré à l’école ? Vous vouliez toujours nous tenir la main et être balancé, ah ça ! Que ça me manque l’époque où vous étiez petit ! Si petit ça oui !
Si Monsieur Flannacan se remémore ce souvenir avec une tendresse tout à fait charmante aux yeux de son épouse et des quelques passants qui ont fait attention aux paroles du vieil homme, Séraphin est mortifié. Premièrement, il ne voulait pas être balancé mais ça faisait plaisir à son aîné alors il le faisait. Deuxièmement ? Quelle utilité de parler de ça ! Le jeune noble a les joues rouges d’embarras et il est presque content d’avoir perdu l’artiste pour qu’il n’assiste pas à ça.
.. Mais n’ont-ils pas des albums photos à l’appartement qu’ils sont capables de montrer à leur invité ? Non.. Ils n’oseraient pas.
Il veut croire qu’ils n’oseraient pas.
▬ Non je ne m’en souviens pas.
Qu’il ment. Il n’y a que Monsieur Flannacan qui le croit, Berthille pouffe discrètement derrière sa main avant d’offrir un sourire innocent face au regard accusateur de Séraphin. Heureusement qu’il les aime sinon il ne comprendrait pas pourquoi il s’inflige ça, comme s’il n’était pas touché qu’il y ai des personnes qui gardent un bon souvenir de lui. Il n’a pas besoin de leur dire, du moins espère ne pas en avoir besoin. La communication des émotions en plus d’être une chose inutilement gênante n’est pas un domaine qu’il maîtrise à la perfection et si ce n’est pas parfait et que ça ne fait pas sens, il ne veut pas se ridiculiser même en sachant pertinemment qu’aucun des deux Flannacan ne lui en tiendrait rigueur.
Mais tout de même, il apprécie de se promener à nouveau en leur compagnie.
Sauf qu’ils sont censés être quatre ! Pas trois. Et ils ont beau marcher, personne n’aperçoit ne serait-ce que la silhouette du kalosien. Séraphin s’inquiète, imagine le pire, évidemment ! Il a pu se faire enlever, raquetter ! Même si l’image de Cécil maîtrisant le voleur est toujours fraîche dans sa mémoire. En plus il n’est pas aidé, Berthille a l’air bien trop sereine et Monsieur Flannacan, lui, semble avoir déjà oublié qu’ils sont à la recherche du coordinateur. Il s’exclame même « un loto ! » avant d’abandonner sa femme et son cadet. Ces derniers sont chanceux car l’homme est grand, sa crinière rousse est flamboyante et il sautille sur place, il est donc aisément rattrapé et Séraphin est prêt à le sermonner quand il aperçoit enfin le kalosien.
▬ Cécil !
S’exclame le médecin pour attirer l’attention du concerné alors qu’il se faufile à sa hauteur alors que Monsieur Flannacan est partagé entre le suivre et payer un ticket de loterie. Il est conforté par Berthille qui l’encourage et l’assure qu’elle garde un œil sur les deux « petits ».
▬ Je suis désolé, vous allez bien ? Il ne vous est rien arrivé ? Je suis retourné au stand de livres mais vous n’étiez plus là et..
Tout ces mots sortent d’une traite de la bouche du scientifique qui s’arrête au moment de reprendre son souffle en posant les yeux sur le nouvel accessoire porté par le coordinateur et il ne peut empêcher de lâcher « un œuf ? » confus. A-t-il mis tant de temps que ça à le retrouver pour que Cécil se soit fait de nouveau extorqué ? Il ne veut pas avoir l’air contrarié mais ses sourcils se froncent sur la pauvre petite coquille qui n’a rien demandé.
▬ Vous voilà ! Oh mais vous êtes papa, toutes mes félicitations mon garçon, oh quelle belle chose c’est !
S’enchante Monsieur Flannacan après avoir récupéré son lot et s’être fait tirer par sa femme jusqu’au coordinateur et son parrain avant qu’il ne se mette à discuter plus en détails avant l’homme qui tient la loterie. Le vieil homme tapote donc avec entrain dans le dos de son invité tandis que Berthille lui souffle un chaleureux « bon retour parmi nous ». Elle prend aussi la décision d’écarte son mari de l’étranger avant qu’il ne lui fasse un bleu tout en regroupant la troupe désormais complète pour annoncer la suite du programme.
▬ Les garçons nous devrions aller noter nos vœux avant que le feu d’artifices ne commence. Connaissez-vous l’histoire de ce festival d’ailleurs ?
Quoi de mieux que de leur conter cette histoire en marchant ? Après tout, il faut bien leur expliquer pourquoi c’est si important et puis si ça peut canaliser son mari et empêcher son petit protégé de trébucher sur ses mots, c’est toujours ça de gagné. 2981 12289 0
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Re: bouquet d'asters × cécil Dim 9 Oct - 21:04
Event
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@Séraphin
Sur la pointe des pieds, Cécil tente d'apercevoir le fameux stand de livres de là où il se trouve. Peine perdue, la foule est dense, les gens bien trop grands à son goût. Pestant, le coordinateur se résigne : l'endroit n'est pas bien grand, à force de tourner, il finira bien par retrouver la crinière rousse de monsieur Flannacan, et de là, il retrouvera ses trois kerosiens. Alors, après une inspiration, il se prépare à s'engouffrer à nouveau dans la foule pour tenter sa chance, s'arrête net lorsqu'il entend son nom derrière lui. Dans un sursaut, il fait volte-face pour voir tout près de la loterie les gens mêmes qu'il s'apprêtait à aller chercher ailleurs.
Sacré coup de bol !
Affichant un sourire soulagé de ne pas avoir à braver les passants, Cécil fait un signe de la main pour saluer les époux Flannacan alors que Séraphin arrive à sa hauteur et s'assure que tout va bien. C'est qu'il a l'air bien inquiet le bougre, et s'il ne lui pose que quelques questions d'usage, celles-ci s'enchaînent bien trop vite pour que le kalosien n'ait pas l'impression d'être pris pour un enfant. « Tout va bien, j'essayais justement d'y retourner. » explique-t-il en haussant le ton pour se faire entendre par dessus la foule et profitant que Séraphin reprenne sa respiration pour le rassurer. Puis le regard de ce dernier glisse sur sa nouvelle acquisition et le coordinateur ne peut s'empêcher d'afficher un sourire à mi-chemin de la grimace résignée.
Oui. Un œuf.
Et à sa surprise, le médecin a l'air bien plus contrarié que lui de cette adoption surprise. Cécil arque un sourcil, s'attend à un autre commentaire, mais monsieur Flannacan les rejoint et le félicite, déclenchant un remerciement automatique qui, s'il est sincère, est bien moins enjoué que ce qu'il devrait être. Voilà un troisième bébé pokemon, en plus d'un adolescent adopté il y a peu.
Ca commence à faire beaucoup.
Et s'il ne juge pas utile de raconter les détails, il n'en aurait pas eu l'occasion dans tes les cas. Les tapes amicales de monsieur Flannacan dans son dos le prennent assez au dépourvu pour lui couper la parole et le faire avancer d'un pas sous l'impact. Ce n'est pas violent mais Cécil songe que si le vieil homme venait à vouloir l'être, son opposant ne ferait pas long feu. Et heureusement que Berthille Flannacan vient à son secours. C'est un remerciement muet qu'il lui adresse en se redressant et réajustant sa prise sur l'oeuf et le panier garni gagnés un peu plus tôt.
Et dire qu'il s'était débarrassé de ses affaires un peu plus tôt pour ne pas être encombré pendant le festival-... Quelle ironie.
La suite du programme est alors donnée et la matriarche leur propose d'aller noter leurs vœux avant le clou du spectacle. Perplexe, Cécil est ravi d'avoir l'opportunité d'en apprendre plus, admet qu'il est venu les rejoindre sans s'être renseigné auparavant et qu'il ne connaît de ce festival que son origine étrangère. C'est donc avec une certaine attention qu'il écoute les informations données par Berthille Flannacan. Il ignore si les deux autres hommes sont aussi fascinés que lui par les explications données, mais dans son esprit, à mesure que l'histoire est racontée, ça fourmille de réactions. Entre l'histoire qui lui semble vaguement familière – après tous, les amours interdits sont monnaies courantes dans le monde du spectacle –, la curiosité sur l'origine du mythe, l'envie de le recréer sur scène ne serait-ce que pour voir un 'pont d'étoiles' et l'impression que tout de même, un seul rendez-vous par an, c'est vraiment peu, Cécil garde un silence poli jusqu'à la fin. A la conclusion, il remercie la dame pour ses explications, la complimente sur ses talents de narratrice, et peu à peu, la conversation se fluidifie et oscille entre sujets en rapport avec le festival et d'autres plus triviaux.
Malgré la foule, ils ne tardent pas trop à arriver à l'arbre à vœux. Là, il a plusieurs personnes se passant des stylos pour écrire sur des petits bouts de parchemins les fameux vœux. Lorsqu'il va pour récupérer son morceau de papier, Cécil reste un peu perplexe en fixant la surface vierge, invite ses guides à écrire avant lui lorsqu'on lui tend le stylo. Croit-il à la légende du génie des vœux ? Pas vraiment, alors écrire n'importe quoi qui pourrait l'intéresser serait une solution. Mais le bougre se fige un instant, pensif. Ca ne coûte rien d'essayer d'être sérieux et de trouver un véritable vœu. Même si aucun de ceux qui peuvent lui venir n'a de rapport avec l'amour, personne n'a dit que ça devait être le cas.
Alors quoi ?
Souhaiter une bonne carrière est la première chose qui lui vient à l'esprit, mais il déteste cette idée. Pas qu'il ne veuille pas avoir du succès, mais autant ne le devoir qu'à son propre mérite et pas à un hypothétique génie. Alors ce n'est pas ce qu'il écrit. Une vague idée de souhaiter quelque chose pour une bonne cause l'effleure aussi mais si ça part d'une bonne intention, Cécil se sait bien trop égoïste et pas assez naïf pour souhaiter la paix dans le monde sur un petit bout de papier.
Puis on lui tend le stylo, lui arrache un remerciement distrait.
Ce qu'il écrit est quelque chose qui lui crispe la mâchoire et le fait légèrement trembler. Cette idée là ne l'a jamais quittée depuis le fiasco du Grand Festival bien qu'il n'ai jamais osé vraiment la mettre en mots. Là il le fait, fébrilement, hâtivement, et une fois le souhait écrit, il replie rapidement le papier pour ne pas avoir à poser les yeux dessus. Ne reste plus qu'à le donner à la personne qui s'occupe d'accrocher les parchemins à l'arbre qui elle même tend le papier à un Capumain qui l'emmène sur les branches plus hautes de l'arbre, moins garnies que les premières sur lesquelles il ne reste presque plus de place.
Puis il se retourne pour s'assurer qu'il est toujours accompagné des trois kerosiens. Son regard se pose d'abord sur un Séraphin à l'air désabusé avant de glisser sur les époux Flannacan. Les amoureux ne font pas leur âge, et si le médecin a l'air contrarié du spectacle qu'offrent leurs aînés, Cécil esquisse un fin sourire. Ils gloussent et s'échangent des mots doux comme des adolescents en amour pour la première fois et si le kalosien ne s'admet pas jaloux, il l'est un peu.
Le spectacle est suffisant pour lui faire oublier sa fébrilité passée, et après une grande inspiration il se rapproche de son compagnon d'infortune.
« Vous avez fini ? » la question est rhétorique, il voit bien que Séraphin n'a plus rien dans les mains, mais il faut bien reprendre la parole d'une manière ou d'une autre. « Il faudrait peut être bouger pour libérer la place, non ? » suggère-t-il en se déplaçant un peu sur le côté pour éviter un passant visiblement un peu trop pressé et un peu trop grognon. En d'autres circonstances, il aurait fait bloc. Mais en d'autres circonstances, il n'aurait pas eu un œuf à protéger des foudres de la foule.
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Re: bouquet d'asters × cécil Sam 15 Oct - 20:35
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ft. CécilSoyons francs : l’histoire n’intéresse pas Séraphin. S’il sourit poliment quand l’un des deux époux le regarde, c’est là tout l’effort qu’il fait. Et comme l’attention est essentiellement portée sur Berthille ( Cécil parce qu’il écoute sincèrement la vieille dame et Monsieur Flannacan qui ne se lassera jamais de la jolie voix de son épouse ), le médecin est libre de vaquer à son occupation préférée à savoir maudire intérieurement toute l’assemblée. Pas son groupe, évidemment mais tout le reste des festivaliers, des organisateurs, des marchands ? Oh ils en prennent pour leur grade. Toi ta tenue est trop courte, toi le diabète et le cholestérol font sûrement un pierre feuille ciseau pour savoir qui te finira, toi rentre dans ta région, toi ta mère ne t’a pas appris les bonnes manières à la façon dont tu mâches la bouche ouverte.. Et autres joyeusetés.
Pour autant, il est persuadé d’avoir l’air aussi aimable que charmant, d’être un maître dans la dissimulation de ses émotions mais lorsque son regard croise celui d’un enfant qui riait jusque là et qui se met à pleurer uniquement face au scientifique, il doit admettre que peut-être, peut-être, son expression faciale n’est pas aussi joviale qu’il le pensait. Il s’excuse vaguement, se masse les joues pour essayer de stimuler son visage à sourire avant de se presser pour ne pas reperdre son groupe qui a, à ce moment, changer de sujet de conversation.
L’arrivée à l’arbre à vœux le soulage car selon Berthille, il s’agit de l’avant dernière attraction avant qu’ils ne rentrent à l’appartement. Mais sa joie est brève quand il se voit affabulé d’un petit bout de papier, lui qui croyait pouvoir y échapper. Indulger une fête païenne est une chose mais prendre activement part à leurs croyances niaises ? Séraphin est outré, pense que son compagnon d’infortune est autant si ce n’est plus aussi pris au dépourvu qu’il l’est, lui qui fait passer les kérosiens avant. Pauvre Cécil bien trop poli pour refuser de prendre part à l’activité ! Oui, ça doit être ça, sinon pourquoi aurait-il l’air aussi contrarié ? Le médecin rend donc un papier vierge, fier de lui comme s’il venait de prouver un point en gagnant une guerre dont il est l’unique participant, même s’il ose croire que le kalosien est un allié qu’il défend par la même occasion.
Il ne regarde pas le papier être accroché, n’en voit toujours pas l’utilité, se contente de rester à côté de son groupe même si les déclarations d’amour incessantes des Flannacan commencent à le peser. Ce n’est pas qu’il n’est pas heureux pour eux.. C’est juste qu’ils manquent cruellement de pudeur à ses yeux. Pas besoin d’être devin pour savoir ce que le couple a souhaité. Heureusement, le scientifique est sauvé par l’intervention de leur invité qui, en plus de marquer un excellent point, réussit à calmer les amants pendant exactement.. 5 secondes.
▬ Vous avez raison mon garçon ! Ah ça, qu’il est bien éduqué ! Allons trouver une bonne place pour regarder le feu d’artifices, oh ma douce Berthille que j’ai hâte de voir le reflet des feux dans vos yeux !
S’exclame avec enthousiasme Monsieur Flannacan, provoquant ainsi le rougissement de sa dulcinée et l’envie de disparaître de son cadet. Sauf qu’ils ne sont pas les seuls pressés de trouver l’endroit parfait et s’il y a encore du monde à l’arbre à vœux, il y a beaucoup plus de foule qui se dirige vers le soit disant meilleur emplacement. Voilà donc Séraphin qui se fige à nouveau, à cause du bruit, des odeurs, de la sensation de son espace personnel empiété. Et il est là, tout droit, tout con à regarder les époux Flannacan se glisser avec aisance entre les passants, en se tenant la main. Il va les perdre, il le sait, il le sent. Mais affronter cette marée humaine ? Faire attention aux enfants qui se faufilent dans les jambes ? Oh, c’est trop, il n’a qu’à faire marche arrière et les attendre plus loin.
Il n’est pas le seul laissé derrière.
Cécil est là, sûrement parce qu’il fait beaucoup trop attention à son œuf pour suivre les Flannacan. Il n’a pas l’air content ou bien c’est le médecin qui transpose sa propre humeur sur le visage du coordinateur. En tout cas, s’il n’arrive pas à bouger pour lui, il y arrive pour son .. Filleul ? Poulain ? Ami fera l’affaire.
▬ Par Arkée les gens sont des sauvages, venez.
Qu’il grogne assez fort pour se faire entendre histoire que les gens qui osent encore pousser par impatience se sentent bien visés par ses propos. Il pourrait les regarder mal, il le fait même brièvement mais pour le moment, son objectif est de sortir de là. Il attrape la main du kalosien, jugeant que c’est là une valeur sûre pour ne pas être séparés et il place sa main de libre devant l’œuf afin de le protéger du mieux qu’il le peut. Contrairement à la foule qui va tout droit, il coupe en diagonale pour rejoindre les bords de la place, n’hésitant pas à jouer des épaules et à pester aux festivaliers de faire attention au bébé.
Il est très énervé mais au moins, il ne se sent plus accablé.
Quand ils sont enfin sortis d’affaire, Séraphin fait quelques pas de plus pour être sûr qu’ils verront tout de même le spectacle. Il abandonne rapidement car tout se passera au ciel, tant que la vue est dégagée, il ne voit pas pourquoi bouger. Ils sont jeunes, ils peuvent lever leurs têtes. Alors il lâche la main de Cécil, n’émet aucun commentaire là-dessus histoire de ne pas rendre la chose bizarre quand il s’agissait là d’une question de praticité et se concentre sur un examen rapide de l’œuf.
▬ Je ne vois rien d’anormal, l’œuf va bien.
Souffle le médecin après avoir regardé la coquille sous tous les angles et écouté le battement en y collant son oreille. Il n’y a que quand il s’éloigne de l’artiste qu’il se dit qu’il aurait peut-être dû lui demander l’autorisation avant de toucher au nouveau protégé de Cécil.. Oh et n’aurait-il pas aussi dû lui demander son avis avant de le traîner jusqu’ici ?
▬ Heureusement, nous ne devrions pas perdre Monsieur et Madame Flannacan dans leur appartement.
Une pointe d’humour, du moins une tentative d’aborder le sujet sans pour autant s’excuser trop hâtivement. 2981 12289 0
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Re: bouquet d'asters × cécil Sam 15 Oct - 21:28
Event
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@Séraphin
La proposition est acceptée avec enthousiasme, suivie de celle de trouver un bon endroit pour regarder les feux d'artifice comme il se doit. Quoique Cécil doute que ce soit ça que regardent les époux Flannacan le moment venu. Sans aucun doute leur complicité et leur amour est admirable et beau... Mais il est excluant... C'est un peu gêné d'être de trop que le kalosien leur emboîte le pas lorsque les tourtereaux se faufilent dans la foule à la recherche d'une bonne place. Après tout, il n'est pas seul à tenir la chandelle et avec Séraphin, ils ne sont pas obligés de-...
Mais le médecin n'est pas à ses côtés, l'a-t-il perdu à nouveau ? Cécil se fige dès qu'il s'en rend compte et jette un regard en arrière. D'un côté, les inséparables Flannacan tracent leur route sans un regard pour eux, de l'autre, Séraphin ne bouge pas, une expression indéchiffrable sur le visage. Quelque chose ne va pas et Cécil remonte à contre-courant le flot de la foule pour atteindre ses côtés et vérifier que tout va bien. Il a l'air... d'un poisson hors de l'eau, mais avant que le coordinateur ne lui en fasse la remarque, il reprend ses esprits, peste oralement sur les 'sauvages' les entourant et ce, assez fort pour être entendu. Cécil n'a aucun remord à hocher la tête et acquiescer verbalement à son tour. C'est qu'il porte un œuf avec lui, et si la coquille de Bichou lui a prouvé que ces choses là sont bien solides, ce n'est pas une raison pour se montrer négligent.
Puis Séraphin lui attrape la main pour l'attirer sur le côté et si Cécil résiste un instant, tentant de lui faire remarquer que allô, les Flannacan sont partis de l'autre côté, il renonce bien vite : ce serait la meilleure façon de se retrouver séparés à nouveau, et à cette heure, alors que la foule est encore plus dense ? Non merci. Alors, une main sur la coquille, l'autre dans celle du médecin, il accélère l'allure pour réduire l'espace entre eux et le risque de le lâcher et profiter de la protection que son dos peut offrir au bébé. Tout est froidement calculé ! Les chocs avec les passants sont limités, pour lui tout du moins. Devant, en revanche, Séraphin heurte quelques badauds avec parfois un peu plus de force que nécessaire et le coordinateur ne peut pas s'empêcher de grimacer aux impacts.
Puis enfin, ils émergent.
Il y a encore de nombreuses personnes autour, mais rien à voir avec le cœur de la foule. Les voilà bien excentré, et Cécil n'est pas certain qu'il s'agisse là du meilleur endroit pour voir les feux d'artifice. Cependant, Séraphin lâche sa main et sans prévenir, ausculte rapidement l'oeuf. Tout semble aller bien, qu'il déclare et le kalosien pouffe doucement face à l'inquiétude du médecin, oubliant parfois que... C'est bien ce qu'il est censé être.
« Oh, vous savez, c'est bien plus solide que ça en a l'air ! » déclare-t-il, fier de son rejeton pas encore né, en tapotant doucement le haut de la coquille. « C'est pas une raison pour ne pas faire attention, mais il n'y a pas à s'inquiéter ! » Et c'est qu'il annonce ça avec aplomb, comme s'il était devenu éleveur entre temps avant que son attention ne se focalise autre part. 'En revanche...' souffle-t-il plus pour lui même que pour son compagnon d'infortune en balayant les environs du regard. Pourtant ils partagent la même réflexion et le commentaire de Séraphin lui relève le coin des lèvres.
« Ah ça... Je ne pense pas qu'on les retrouvera ici en tout cas » admet-il, l'air vaguement impressionné devant la taille de la foule. Non, ils ne les retrouveront pas même s'ils y retournaient. Ce-... N'est pas si grave dans l'absolu, alors Cécil affiche un sourire amusé. « Enfin, ça leur permettra de profiter du spectacle seuls ! » Pas qu'ils aient l'air dérangés à l'idée d'avoir leurs cadets dans les pattes, mais rester en amoureux est-... plus confortable, songe Cécil, mains sur les hanches, même pour des gens aussi accueillants que les Flannacan. Probablement.
« Vous, en revanche-... » débute Cécil, plus grave, en détaillant l'expression de Séraphin. « Vous n'avez pas l'air dans votre assiette, tout va bien ? » Sourcil arqué, s'il observe son compagnon d'infortune avec une certaine inquiétude, il ne peut s'appuyer que sur son expression et ses réactions précédentes.
Il ne l'a pas connu longtemps, mais il l'a déjà connu plus serein.
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Re: bouquet d'asters × cécil Sam 22 Oct - 22:22
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ft. CécilIl pensait Cécil plus père poule et rougit de s’être montré plus inquiet pour l’œuf que son propriétaire. Enfin, il n’était pas si inquiet pour l’œuf, plus pour son compagnon d’infortune et la réaction qu’il aurait pu avoir s’il était vraiment arrivé quelque chose à son petit protégé. C’est ça ! Il ne fait que veiller sur son ami et balaie derrière un petite rire tout commentaire sur le coordinateur qui a de plus en plus l’air d’un éleveur. Il devrait lui offrir des grosses bottes pour changer de ses talons.
▬ Pensez-vous qu’ils se rendront compte de notre absence ?
La question est sincère même si le médecin se retrouve à afficher un sourire amusé. Berthille devrait remarquer.. Sauf si son époux l’en empêche avec ses déclarations d’amour dont lui seul à le secret. Le jeune noble se demande par ailleurs si les actes mielleux du couple n’ont pas réussi à dégoûter un peu le kalosien qui vient pourtant d’une région qui mise beaucoup sur le romantisme. Cécil est assez poli pour ne rien dire et ça, ça embête Séraphin qui ne voudrait pas qu’il se sente gêné. Lui-même le serait s’il ne s’était pas habitué aux Flannacan !
Alors que toutes ses préoccupations sont tournées sur le coordinateur, il est surpris que ce soit ce dernier qui l’interroge. Son air grave ne rassure pas le scientifique qui, à tout moment, s’attend à une remarque sur sa gestion de la soirée. N’a-t-il pas assez parlé ? Lui en veut-il de l’avoir perdu ? D’avoir fait des remarques sur la Melo et l’œuf ? Mais il n’en n’est rien, l’artiste lui demande juste si tout va bien.
▬ Bien sûr que tout va bien.
Qu’il répond par automatisme, surpris de la question. Serait-il si mauvais pour cacher ses émotions ? D’abord un enfant, maintenant Cécil ! Oh, c’en est vexant et le voilà qui se demande si c’est aujourd’hui qui est exceptionnel ou s’il est vraiment toujours comme ça. Et penser à son image rallume la flamme du doute et laisse les petites pensées parasites revenir, son mépris de la foule, sa sensation d’étouffer même en étant dehors, la peur de faire mal quelque chose et de faire payer chère ses erreurs. Le prix d’une vie.
▬ Allons Cécil, un grand homme comme moi ne peut qu’aller bien, surtout en compagnie d’un ami.
S’il se veut rassurant, le ton est bien trop doux, la gorge trop nouée. Ce n’est pas aussi posé qu’il le voudrait et il se maudit de ne pas être à la hauteur de ses titres. Un noble qui trébuche sur ses mots, un médecin aisément perturbé, non, ce n’est pas comme ça qu’il doit être. Séraphin Cyr de Costemore est une personne importante, une personne sûre de lui et dont les autres peuvent dépendre car c’est un être capable, bien dans sa tête et bien dans sa peau.
Cependant les lumières s’éteignent et le premier feu est lancé. Ce n’est pas son premier feu d’artifices, le blond sait comment le spectacle se déroule et à quoi s’attendre mais quand la première explosion retenti et fait vibrer tout son corps, il ne peut que penser à cette journée d’hiver en juin et aux coups de fusil qui ont été tiré en vain. Il sursaute même à la deuxième, retient un cri muet et tout ce qui l’inquiète à ce moment précis, c’est de se tourner vers l’artiste et s’assurer qu’il est concentré sur le spectacle et non pas sur les pitoyables réactions du médecin. 2981 12289 0
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Cécil Delaigue
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Re: bouquet d'asters × cécil Sam 22 Oct - 23:44
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@Séraphin
'Bien sûr que tout va bien.'
Interdit, Cécil n'ose pas insister, dévisage son vis-à-vis à la recherche d'un signe quelconque. Peut être est-ce à cause de la précipitation avec laquelle il a répondu, ou peut être est-ce parce qu'il reconnaît là les mêmes mots qu'il a déjà prononcé des centaines de fois, vides de sens, mais le kalosien n'est pas convaincu. Sourire absent, il ouvre un instant la bouche, cherche à répliquer quelque chose et creuser la question, mais il renonce. S'il se trompe, alors il aura gâché l'ambiance pour rien, et s'il a raison-... Qui est-il pour forcer Séraphin à se confier à lui ?
Mais quelque chose ne va pas, et Cécil n'est pas convaincu. Et sûrement, le médecin s'en rend compte car il insiste et réitère. La formulation est étrange ceci dit, la voix trop étranglée pour qu'il sonne sûr de lui. Le coordinateur arque un sourcil, ouvre la bouche, confus, voir même surpris. C'est qu'il ne s'attendait pas à une déclaration d'amitié Interdit, le kalosien perd un instant son regard dans la foule, lèvres entrouvertes et doute persistant. D'aucun dirait qu'il n'y a pas besoin d'être 'un grand homme' pour être bien en présence d'un ami... D'aucun ajouterait également 'qu'être en présence d'un ami' n'empêche pas forcément d'aller mal. Mais il a au moins la réponse à sa question.
Qui est-il pour forcer Séraphin à se confier à lui ? Un ami, apparemment.
Voilà quelque chose qu'il n'avait que vaguement envisagé. Dire qu'il n'est pas surpris serait mentir, mais la déclaration ne le rebute pas comme il aurait pensé qu'elle le ferait. Son compagnon d'infortune a-t-il fait amende honorable ? Cécil n'en est pas certain, mais il faut bien se rendre à l'évidence : s'il ne l'a pas appelé 'ami' dans son inconscient, il n'a pas non plus cessé de le voir comme 'ce compagnon d'infortune avec lequel il est allé chasser la bête mythique'. Il aurait été moins courtois avec d'autres. N'aurait certainement pas cherché à les retrouver s'il s'était perdu dans la foule.
Alors il pince les lèvres, hésite alors que les lumières ne tardent pas à s'éteindre. La place est soudainement placée dans une obscurité relative et tous les regards se tournent vers le ciel. Par réflexe, celui de Cécil ne fait pas exception : ses yeux sont directement attirés dès que la première fusée fend le ciel dans un sifflement strident avant d'éclater en gerbes de lumières. L'espace d'un instant, son esprit est ailleurs. Ca brille, ça fait du bruit et ça accapare toutes ses pensées pendant quelques secondes. Puis il se réveille, sent un regard posé sur lui et se retourne.
C'est Séraphin qui l'observe. Dans la pénombre, son expression est difficile à déchiffrer et lorsqu'une nouvelle explosion éclaire la scène, Cécil a l'impression de voir pendant une brève seconde un Vivaldaim figé face aux phares d'une voiture : infiniment mal à l'aise, pris au piège, clairement pas à sa place.
Cécil déglutit, s'humecte les lèvres et lance un regard furtif vers le ciel. Sa décision est prise, des feux d'artifice, il en verra bien d'autres, en revanche, il n'est pas fan de l'idée de voir un ami sursauter à chaque déflagration. Alors doucement, il se rapproche, attrape la manche du médecin et tire légèrement dessus, comme si son attention devait être attirée. Avec ses talons, il n'a pas besoin de se grandir beaucoup plus pour pouvoir lui parler à l'oreille.
« Désolée, je sais que ce n'est pas le meilleur moment mais-... Il faut vraiment que je rentre. Un instant, il se dandine légèrement, hésite à expliciter puis finit par conclure. Pour les commodités, vous voyez ? »
Pas besoin de faire un dessin, l'excuse est valable, assez urgente pour ne pas attendre la fin du spectacle pour s'éclipser. Ce n'est pas comme s'ils avaient à justifier devant les Flannacan après tout. Alors, après un regard entendu avec le médecin, les voilà repartis. Déjà un peu excentré du cœur de la foule et du gros des badauds, ils n'ont pas besoin d'autant jouer des coudes que précédemment pour se frayer un chemin. Et lorsqu'ils quittent la place, malgré la proximité de l'événement, le bruit semble déjà plus lointain. Le trajet est – comme auparavant – assez court, assez silencieux également. Par moment, Cécil se retourne pour voir une gerbe éclater dans le ciel, mais soucieux de ne pas traîner, il trottine pour rattraper son compagnon d'infortune.
Après tout, si sa raison de rentrer n'est qu'une excuse, il est tout de même celui à l'avoir donnée.
Lorsqu'ils pénètrent enfin dans l'appartement vide et silencieux, le bruit des feux d'artifice n'est plus que de vagues explosions, étouffées derrière les murs de l'immeuble. Le silence en est presque assourdissant de par le contraste entre l'intérieur et l'extérieur. Cécil inspire, remercie son guide de les avoir mené à bon port et pose son premier prix – les fameuses pâtisseries – sur une table basse avant de trottiner vers son sac posé là où il l'a laissé. Rapidement, il fouille dans ses possessions pour en sortir un autre pull – encore un – avec lequel il couvre une place du canapé du salon pour déposer l'oeuf dans son petit sac de laine.
Un instant il hésite à emmitoufler la coquille un peu plus mais décide que non.
Puis il inspire à nouveau, toujours accroupi devant l'oeuf avant de se retourner vers le médecin. Un instant, un bref instant, il le jauge, songe à jouer à la comédie et se diriger vers les toilettes pour ne plus jamais reparler de la situation. Celui d'après, il se souvient de l'expression de Séraphin, de ses sursauts et à quel point il fut prompt à les ramener à l'appartement.
« Vous vous sentez mieux ? »
Les mots sortent d'eux même, imprévus et impromptus et Cécil se mord l'intérieur de la joue juste après, défile son regard vers l'oeuf qui n'a clairement plus besoin d'être surveillé.
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Re: bouquet d'asters × cécil Lun 24 Oct - 18:12
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ft. CécilPutain.
C’est ce que dise les kalosiens non ? Eh bien c’est ce qui lui vient à l’esprit quand leurs regards se croisent et qu’il sait que Cécil a vu. L’artiste lance un regard rapide vers le ciel et un bref instant, Séraphin ose croire qu’il n’a peut-être pas fait attention voir qu’il s’en fiche mais rapidement, l’autre homme s’approche. Le cœur du médecin bat beaucoup trop fort à croire qu’il est en compétition avec ses oreilles qui bourdonnent : un beau mélange qui l’empêche de comprendre tout de suite ce que son ami veut en tirant sur sa manche et en s’approchant si près. Le scientifique le dévisage, cherche à faire sens des mots, n’y arrive qu’en voyant l’autre homme se dandiner.
N’a-t-il pas été aux toilettes récemment ?
Cette remarque aussi bête qu’elle ne soit l’aide au moins à passer à autre chose. Il hoche la tête et tourne les talons au spectacle pour reprendre le chemin de l’appartement des Flannacan. Le trajet se passe, il n’y fait pas attention, serre simplement les dents à chaque fois qu’il y a une explosion. Rien n’est notable et rien n’est noté, s’ils rentrent juste pour les commodités, une part de lui est profondément soulagée et il ne pense qu’à s’écrouler sur le canapé avant de se rappeler qu’il doit faire preuve d’un peu de tenu.
Oh, il profitera bien que Cécil soit aux toilettes pour le faire tout de même.
Mais quand ils rentrent dans l’appartement, le kalosien prend son temps. Il le remercie, pose ses affaires, va fouiller son sac, part nicher son œuf sur le canapé.. L’envie n’a pas l’air si pressante si bien que le médecin reste là, debout dans l’entrée à le regarder les bras croisés. Il attend, il ne sait pas quoi mais il attend.
« Vous vous sentez mieux ? »
Tout d’abord il y a la surprise avec une pointe d’incompréhension. Il sait qu’il n’était pas discret mais au point que l’on utilise un stratagème pour le faire rentrer ? Ensuite il y a la colère. Vraiment ? User d’une feinte pour le faire rentrer ? Qui est-il pour juger de son état ? Est-il soudainement devenu médecin ? Un parent ? De quelle autorité jouit-il pour décider à sa place de ce qui est mieux pour lui ? Serait-il entrain de l’infantiliser ? Lui son aîné ? La colère, au fond, masque la culpabilité et c’est elle qui gagne car leur amitié est sûrement trop fragile pour qu’il s’énerve de façon injustifiée.
▬ N’ai-je donc pas assez gâché votre soirée pour que vous l’écourtiez encore à cause de moi ?
Qu’il demande à voix basse avant de soupirer. S’il doit se sentir touché par l’inquiétude du coordinateur, qu’on vienne lui dire car il n’est pas sûr de lui, pas sûr d’eux. Séraphin connaît l’inquiétude, celle pour ses proches, celle pour ses patients mais celle dirigée vers lui ? Elle est rare et les Flannacan le connaissent bien trop pour jouer avec les mots et lui faire cracher le morceau sans qu’il se sente accablé ou embarrassé. Là.. Il ne sait pas comment réagir, décroise juste les bras pour avoir l’air moins sur la défensive et part s’asseoir sur le canapé même s’il prend la position de l’enfant modèle de perfection : le dos bien droit, les mains sur les cuisses. Il n’y a que la tête qui, honteuse, n’arrive pas à être levée.
▬ Je me sens mieux, merci. Dit-il avec un bref sourire avant de reprendre, Veuillez m’excuser, je suis un peu fatigué en ce moment, je n’aurais peut-être pas dû accepter leur invitation.
Est-ce suffisant ? Est-ce qu’on attend vraiment de lui des excuses ? Une justification ? Oh, il ne sait pas. Alors il fronce les sourcils, contemple un instant de lui souhaiter bonne nuit et de fuir, par la fenêtre histoire d’amuser un peu l’artiste, lui montrer que lui aussi peut jouer les cascadeurs. Mais il ne fait rien, il ne bouge pas, joue un instant avec ses doigts avant de souffler encore tandis qu’il se redresse timidement. Il ne s’aime pas comme ça, vulnérable et bête.. Mais il peut prendre sur lui et apprendre d’aujourd’hui pour ne plus jamais recommencer.
▬ Dans ce genre de situation est-ce que.. Je vous dois des explications ?
« Comprenez, c’est nouveau pour moi » s’empêche-t-il de rajouter. Ça, Cécil doit l’avoir remarqué. 2981 12289 0
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Re: bouquet d'asters × cécil Lun 24 Oct - 20:49
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@Séraphin
Cécil n'a pas beaucoup réfléchi avant de dévoiler son stratagème. Les yeux rivés sur la coquille, l'air faussement naturel, il appréhende la réaction de Séraphin. Ce dernier ne répond pas directement et si le kalosien n'ose pas le regarder directement en face, il lui jette un regard en coin avant que la réponse ne soit obtenue.
Et ne lui fasse ouvrir la bouche, penaud.
Hébété, il papillonne un peu des yeux, observe les réactions du médecin, cherche l'ironie ou l'agressivité dans ses mots sans rien y trouver de semblable. Le ton est las, accompagné d'un soupir et finalement, Séraphin vient les rejoindre sur le canapé. Pour autant, l'ambiance n'est pas détendue. Assis, droit comme un I, le médecin garde pourtant la tête baissée et si Cécil ne trouve pas la soirée 'gâchée' par son compagnon d'infortune, il semblerait que ce dernier se sente effectivement coupable.
Alors le kalosien déglutit, baisse également les yeux, songe un instant qu'aller aux toilettes et se prétendre fatigué par le voyage aurait rendu les choses moins pénibles pour eux deux. Même lorsque Séraphin le remercie et prétend lui même la fatigue, Cécil n'achète pas l'excuse. Il se redresse néanmoins, quittant sa position accroupie pour s'asseoir à son tour plus convenablement. Soucieux de ne pas prendre trop de place, il se cale en travers de la place de l'oeuf, pose une main sur la coquille chaude qui l'apaise un minimum et hoche la tête. « Je vois... » souffle-t-il plus pour la forme que parce qu'il le croit. 'Je suis fatigué' est une excuse bien trop fourre-tout, une qu'il a bien trop utilisé lui même pour ne pas être convaincu qu'une autre raison se tapit derrière.
Pourtant, Cécil songe à ne pas insister. Un instant, son regard se pose sur la silhouette de Séraphin, tendue et embarrassée et il se dit qu'il en a fait assez. Ils sont peut être amis, mais c'est récent, s'il gêne à ce point son compagnon d'infortune, même avec de bonnes intentions, ça ne vaut pas le coup. Alors il peut bien faire ça pour lui, prétendre qu'il y croit et le laisser souffler. Peut être même engager une conversation plus tranquille avant d'aller se-... Peut être pas se coucher avant le retour des Flannacan, mais l'idée est là. Alors, dans un silence un peu gênant, Cécil joue distraitement avec une maille de sa manche, ouvre la bouche pour reprendre la parole, jeter un commentaire distrayant, mais Séraphin le devance.
Lui arrache malgré lui un rire qu'il étouffe.
C'est bien la première fois qu'on lui dit ça. La sincérité de Séraphin l'étonnera toujours un peu. Ce genre de commentaires, même s'ils sont vrais, d'aucun les garderait pour soi. Pas lui. Cécil ignore si c'est par effectivement un manque de pratique, ou si c'est parce que son compagnon d'infortune lui fait sincèrement confiance. Peu importe la raison, Cécil a pu réprimer son rire à temps mais ses lèvres se sont tout de même étirées en un léger sourire. L'impression d'avoir fait une erreur en ayant voulu bien faire se dissipe peu à peu, pourtant, il faut garder un minimum de sérieux.
« Non, vous ne me devez rien, débute-t-il, le ton doux. Mais vous pouvez m'en parler si vous le voulez. »
Cécil se veut bienveillant. Il ignore si son intention est compréhensible, s'il doit en rajouter, hésite à instant à reprendre la parole. Lèvres un instant pincées, il pose un regard clair sur le médecin et laisse échapper quelques mots. « Vous savez-... » Le reste tarde à suivre. Si Cécil aimerait s'épancher sur l'amitié, l'idée d'avoir l'air idiot et trop sensible l'en empêche. Oui, Séraphin a confié qu'il le voyait comme un ami, mais c'est tout. Alors lui même n'a pas besoin d'en faire tout un cinéma non plus, n'est ce pas ?
« Vous ne gâchez rien, Séraphin. » souffle-t-il soudainement. « Des feux d'artifice, il y en aura d'autres – et ceux d'Illumis sont certainement plus impressionnants – et vous avez aidé à préserver une bonne partie de mes économies. »
Il plaisante, hausse les épaules faussement nonchalant et croise les jambes. Séraphin lui a avoué que c'était bien la première fois qu'il faisait ce genre de choses, et si Cécil oserait se targuer d'être plus sociable que le médecin, il admettrait – pas en public ceci dit – ne pas être des plus à l'aise dans ce genre de situations non plus. L'envie de continuer sur sa lancée et de changer de sujet pour avoir une conversation plus légère est forte. Très forte, pourtant, c'est sur un ton plus doux, et plus préoccupé qu'il reprend. « Alors, si vous souhaitez-... En parler, ou ne pas en parler, je peux au moins faire ça pour vous. »
Et si le sourire est moins confiant, il se veut tout de même engageant.
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Re: bouquet d'asters × cécil Mar 25 Oct - 0:11
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ft. CécilSéraphin n’aurait jamais imaginé qu’une ébauche de rire qui fleurit en sourire l’aurait tant soulagé. Il aurait pensé au contraire que ça l’aurait offusqué, lui qui manœuvre si difficilement pour se confier et articuler ses mots. Mais il n’y a pas de malice ni dans les yeux de Cécil, ni dans le coin de ses lèvres. Le médecin voudrait rester sur la défensive, garder un peu les apparences et ne pas s’effondrer à la moindre petite flamme de chaleur humaine mais quand l’artiste le rassure, ses épaules se relâchent doucement.
Il ne lui doit rien, n’a rien gâché et s’il aimerait argumenter un peu il n’ose pas, pas devant quelqu’un qui fait autant preuve de.. Sympathie ? Empathie ? Il dévisage le coordinateur, cherche à percer à jour cette personne qu’il trouve si fascinante. S’il se demande un instant comment ça se fait que ce soit si facile de se montrer si docile avec Cécil, une part de lui sait que ça ne l’a pas toujours été. Oh, Monsieur Flannacan aurait-il raison ? Il faut entretenir et cultiver les relations pour les faire grandir et qu’elle résiste à l’épreuve du temps ?
Urgh.
Il n’a pas beaucoup de temps à accorder aux autres mais il suppose qu’étant le parrain et ami du kalosien c’est quelque chose d’envisageable.. C’est surtout quelque chose qu’il veut.
▬ Nous devrions emmener Monsieur et Madame Flannacan voir les feux d’Illumis, ils seraient ravis.
Commence-t-il afin que les mots ne soient pas trop durs à prononcer. C’est un bon début, reprendre un sujet léger, flatter au passage le côté chauvin du kalosien, c’est bien, c’est assez pour qu’il redresse entièrement sa tête afin de mieux converser avec l’artiste. Ce serait malpoli de continuer à garder une si mauvaise position.
▬ Merci. Il marque une pause avant de murmurer, Pour tout.
On augmente la difficulté pour faire la transition avec le vrai sujet, celui à l’origine peut-être pas de tout son tumulte émotionnel de ce soir mais responsable d’avoir empiré son état. S’il n’a jamais apprécié les festivités et l’agitation qui en découlent, il a toujours su se contrôler alors il n’y a qu’un événement à blâmer.
▬ Dites-moi si c’est trop, je m’arrêterais.
Qu’il assure avant de prendre une grande respiration et de commencer son récit. Il plante le décor : Glenn à l’aube de l’été, ville visiblement désertée par les forces de l’ordre ( il précise que ce n’est pas faute de payer des impôts ), la neige qui tombe et qui, au départ, est plutôt bien accueillie. Puis les gens trouvent ça bizarre, crient à la fin du monde pour certains, d’autres clament avoir été victimes d’autres phénomènes étranges. Il ne sait plus comment il en est venu à jouer les enquêteurs avec un champion venu de Shamrock, un bien mauvais partenaire comparé au kalosien même si sa force s’est avérée très utile. De là.. Il ne s’éternise pas sur les péripéties, dit juste qu’ils ont constatés un champs retourné, des empruntes trop grosses pour en faire sens et que les éléments se sont déchaînés. Qu’ils étaient enfermés chez Elric, qu’ils ne pouvaient pas sortir mais qu’ils avaient entendu qu’on avait besoin de leur aide.
▬ A-t-il crié ? Je ne me souviens que des coups de fusil.
Se demande-t-il en s’arrêtant un moment.
▬ Cette personne nous l’avons retrouvé sans vie et la créature qui lui a fait ça.. Nous l’avons combattu puis le temps est revenu à la normale, comme si rien de tout ça n’avait existé.
Il ne donne pas de nom, pas de détails trop sanglant, l’essentiel. Se sent-il mieux maintenant qu’il a tout partagé ? Il est encore trop tôt pour se prononcer. Ses souvenirs semblent si proches et si lointains, le chapitre a été clos alors il ne sait pas pourquoi il ne parvient pas à tourner la page. Par manque de véritable conclusion ? Un goût d’inachevé ? La sensation de ne pas être un héro mais un coupable ?
Non, Séraphin ne se sent pas mieux mais ça passera et ça, il essaye de le faire comprendre à son ami avec un petit sourire faible. 2981 12289 0
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Re: bouquet d'asters × cécil Mar 25 Oct - 2:01
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@Séraphin
Son commentaire sur Illumis était une boutade, une glissée rapidement qui n'attendaient pas forcément de réponses, mais lorsque Séraphin propose d'emmener un jour les Flannacan voir les feux d'artifice là bas, le sourire de Cécil s'élargit et il hoche la tête avec entrain. « Excellente idée, je suis certain qu'ils adoreraient les lumières de la Tour Prismatique également ! » Ils avaient déjà mentionné l'idée avec monsieur Flannacan d'un séjour à Kalos pour visiter son village natal. Cécil avait joué le jeu sans vraiment penser que ça se ferait, mais à cet instant, il se surprend à penser que ce ne serait pas une mauvaise idée. Voir les époux Flannacan amoureux dans la ville de l'Amour ? Cela lui semble très approprié, en revanche, il n'est pas certain que son compagnon d'infortune apprécie plus l'événement que celui de ce soir.
Mais ça, Cécil le garde sous silence.
L'ambiance semble s'être détendue, le sujet s'être allégé et le kalosien n'a ni l'envie ni la détermination de chipoter, bien au contraire. Et pendant un instant, il songe qu'ils en resteront là, que Séraphin ne souhaite pas s'épancher sur ce qui a bien pu le mettre autant mal à l'aise, que peut être, il n'aime simplement pas la foule et les gros bruits. Ca arrive, et c'est l'explication que Cécil est prêt à accepter comme valable. Alors quand Séraphin le remercie, il relève la tête vers lui, arque un sourcil et retient une plaisanterie. Ca a l'air bien trop-... Sincère, bien trop touché pour qu'il réponde à côté. Ce ne l'empêche pas pour autant de se sentir un peu confus. 'Merci pour tout' lui donne l'impression de lui avoir sauvé la vie.
Il a beau trouver son petit plan pour les faire rentrer sans éveiller les soupçons très ingénieux, il n'est pas certain que ça mérite ce genre de remerciements. Alors c'est un peu à côté de la plaque qu'il lui sourit, lui répond d'un « Il n'y a pas de quoi, vraiment. » plus enjoué qu'il ne l'aurait fallu. Car si Cécil ne se rend pas compte de pourquoi ses actes ont déclenché une gratitude touchante comme celle là, il décèle en revanche très vite que le ton change à nouveau, très vite. Et qu'il avait tort. Une perche a bien été attrapée, mais pas celle de la facilité.
Séraphin reprend la parole, lui promet que s'il venait à trouver le récit 'trop' – trop quoi ? Il l'ignore – il s'arrêtera et c'est un peu penaud que Cécil murmure un 'Ca ira, ne vous en faite pas.' Parce qu'il ne sait pas de quoi il en retourne, mais surtout parce qu'il ne pense pas que ce qu'a à lui raconter le médecin soit assez fort ou traumatisant, ou triste pour lui donner envie de lui demander d'arrêter. Cécil est robuste, plus qu'il n'y paraît, c'est son orgueil de surprendre ce qui ne s'y attendent pas.
Alors il se redresse, croise les mains sur l'un de ses genoux et tend l'oreille.
Au début, le récit de Séraphin retrace l'hiver précoce – ou tardif – de Glenn, chose qui avait auparavant piqué l'intérêt du kalosien. Le décor est présenté, le médecin est clair et concis dans ses explications et si son commentaire sur ses impôts tend à arracher un sourire à Cécil, ce dernier ne tarde pas à l'effacer. Il ne met pas encore le doigt dessus, mais il se souvient. Séraphin évasif plus tôt dans la soirée à la mention de l'incident-... Etant donné la tournure des événements et l'avertissement avant qu'il ne commence à lui raconter l'histoire-...
Oh, il n'est pas serein.
Une partie de lui a l'impression de se retrouver dans un feuilleton, ou tout du moins, qu'on lui raconte un épisode qu'il aurait manqué. Il lui faut une certaine restreinte pour ne pas couper à quelques reprises Séraphin pour tenter de deviner la suite.
Parce que ce n'est pas un feuilleton.
Et que si Séraphin a l'air bien plus sérieux que lui – de mauvaises langues diraient 'responsables' –, c'est également le même homme qui a su plaisanter de sa chute en pleine course poursuite avec des voleurs. Alors Cécil reste interdit, et à mesure que le récit se poursuit, c'est lui qui se redresse et se tend à l'image du médecin quelques minutes plus tôt. Plus le suspens dure, plus la chute fera mal, ce n'est pas lui qui décide des règles. Et s'il n'est finalement moins qu'un témoin, simplement une personne tierce à qui l'on raconte les choses, qu'il n'a pas vécu l'incident, lorsque le dénouement tombe tel un couperet, Cécil retient son souffle un instant.
Ca ne dure pas longtemps, mais son coeur s'affaisse dans sa poitrine alors que sa gorge se serre. Séraphin est vague, se questionne sur les événements avant d'en venir aux faits. C'est très-.. Bref. Très épuré et le kalosien se doute que les événements ne se sont pas déroulés aussi 'fluidement'. Il n'a pourtant aucune envie de demander des détails ou des explications. N'a même pas l'envie de prononcer un mot et se force pour laisser sortir un « Oh... » abattu d'entre ses lèvres.
Et maintenant quoi ?
C'est lui qui a demandé à savoir, c'est désormais à lui de dire quelque chose, mais soudainement, sa bouche s'en retrouve bien sèche, peu importe à quel point il s'humecte les lèvres et le voilà sans voix. Et c'est piteux que Séraphin lui sourit. Est-ce une manière de lui dire que ce n'est pas grave qu'il n'ait rien à dire, ou une façon de lui faire croire que tout va bien malgré tout. Si c'est le deuxième cas, ce n'est pas très convaincant.
« Je-.. Ah. Cécil patauge, se gratte la nuque et détourne le regard. Oh, Séraphin, je-... » rien de bien concluant ne sort. Il aimerait finir sa phrase, mais les formules de circonstances dans ce genre de cas lui ont toujours paru si vide de sens, encore plus maintenant qu'il doit les prononcer. Ce n'est pas qu'il ne soit pas désolé pour son compagnon d'infortune, au contraire, mais-... Est-ce vraiment utile de lui faire savoir ?
« Je suis vraiment désolé-... » malgré tout, les mots finissent par sortir, doucement, un peu étranglés et très embarrassants pour lui. Il a l'impression d'avoir jeté un galet dans une mare et s'il a probablement tort, la sensation honteuse ne s'en va pas pour autant. « S'il y a quoique ce soit-..., il hésite, change de formulation. Si je peux faire-... » Mais à nouveau, il pince les lèvres et se coupe avant de finir sa phrase. L'idée est-... Probablement passée. A quel degrés d'efficacité ? Il l'ignore et c'est frustré qu'il détourne à nouveau le visage, sourcil froncé. Il aimerait pouvoir faire quelque chose, ne serait-ce que pour apaiser la sensation d'inconfort qui l'étreint, mais une part plus lucide et plus cynique lui souffle qu'il n'y a clairement rien à faire.
Alors il soupire, passe une main sur son visage comme pour en essuyer l'embarras puis prend appui sur l'accoudoir derrière lui. Doucement, il se redresse à moitié, s'éloigne de son œuf sagement posé là et se glisse sur la place du milieu. Silencieux, il pose une main sur l'épaule de Séraphin, se sent bien bête de faire ça. Mais de tout ce qu'il a pu entreprendre après la confession, ce geste là lui semble plus vrai et plus sincère que les précédents. Le contact les ancre, rappelle à Cécil à qui il parle, que Séraphin est bien réellement à côté et que les mots qu'ils prononcent ne s'envolent pas à l'aveuglette pour un destinataire fantoche. Ainsi, lorsqu'il ouvre à nouveau la bouche, c'est cette fois-ci avec un ton plus posé qu'il reprend « Désolé, j'ai jamais su y faire... admet-il avec un demi sourire. Mais vraiment, si je peux faire quelque chose pour vous, n'hésitez pas. »
C'est sans embûche qu'il parvient finalement à s'exprimer. Son regard cherche un instant à s'ancrer à celui de son compagnon d'infortune – son ami –, comme pour y chercher une certaine complicité et lui faire comprendre que non, il ne dit pas ça par pure politesse, mais également pour y trouver – il l'espère – un indice, une marque qu'avoir pu partager son traumatisme l'ait aidé, au moins un peu.