De Peridot à Pryderi, le contraste est bluffant : adieu la pierre, le bois et les arbres, et bonjour le béton et la ferraille. Dans cette ville à plusieurs étages s'élèvent des buildings, des appartements, des maisons de jeunes ... Elle s'inspire du style Unysien, avec ses rues animées, ses néons multicolores et ses pubs immenses. Très controversée, elle accueille une population jeune, bien souvent étudiante et tournée vers l'avenir. Pryderi est le royaume du mouvement hippie, de la liberté sexuelle et de la subculture récente. Pourtant, ici, la discothèque flambant neuve côtoie la vieille bibliothèque régionale : une énième preuve de la double-face de Pryderi.
Cet immense pont n'est pas sans rappeler le pont Yoneuve d'Unys, à un détail près : il est un peu moins long et d'un bleu éclatant. Particulièrement fréquenté par les Pokémon Vol, il relie Pryderi à Bronswick et supporte de nombreux passages. Malgré l'interdiction inscrite tout le long du pont, de nombreux dresseurs s'y défient en duel. Le pont surplombe le fleuve Liath en contrebas et l'une de ses parties est bordée de boutiques en tout genre, proposant vêtements, snacks, journeaux, babioles ... bref, un peu tout et n'importe quoi !
Capitale politique et religieuse de Keros, Bronswick symbolise le charme à l'ancienne. Nous y retrouvons les vieilles pierres si chères à la région, des architectures plus classiques. Plus intéressant encore, c'est ici qu'est établi le cher professeur Chardon ! Son laboratoire, somme toute très rustique, est un peu éloigné du centre de la ville, où se dresse le Parlement ainsi que le siège de l'Arkéisme. A Bronswick, les gens apprécient boire un thé sur la Place du Capitole, assister à des numéros exceptionnels dans les cabarets ou s'émerveiller devant les lieux de culte. Pour autant, la capitale cache un secret ... un bar gay a ouvert sous la ville, dissimulé aux yeux de la population. Son adresse n'est connue que de ses clients.
Voilà bien longtemps que cette usine n'a pas ouvert ses portes. Abandonnée depuis plusieurs années, elle est devenue le terrain de jeu favori des adolescents et de certains Pokémon. Il n'y a néanmoins plus rien d'intéressant, là-bas : les pièces de valeur ont été récupéré et volé, ne laissant qu'un cimetière de carcasse métallique, couvert de tags.Il demeure pourtant au sein de l'usine un train entier, dont un wagon sert de refuge à quelques sans-abris.
Il ne faut pas être froussard pour pénétrer dans cette forêt : une brume étrange flotte entre les arbres hauts et sombres, la gâtant d'une ambiance mystérieuse et effrayante. Là-dedans, la végétation est dense, sauvage, presque sournoise. Des buissons de ronces et des racines anguleuses rendent la progression difficile et le brouillard, épais, humide, n'offre que peu de visibilité.Si cela ne suffisait pas, les bois dissimule des marécages à l'odeur pestilenciel, et des Pokémon farceurs qui prendront un malin plaisir à vous faire tourner en bourrique. Gare à vous si vous comptez vous y aventurer...
Il n'y a pas ville plus étrange et sinistre que Doon. Ici, les gens sont étranges, supersticieux, parfois un peu effrayants. La brume de la forêt inonde également la ville et couplée à ses lampadaires aux ampoules vacillantes, l'atmosphère n'a absolument rien d'agréable. Les murs des bâtiments sont sombres, comme leurs toits, et les maisons s'alignent sur plusieurs mètres, les unes rangées à côté des autres.Doon vit principalement des mines, comme le prouve le vieux terril à l'arrière de la ville. Pourtant, la ville est plutôt connue pour son vieux manoir, effrayant, et son cimetière familial qui donne froid dans le dos. Les amateurs d'histoires d'horreur se bousculent à Doon, qui semble réunir tous les éléments pour les ravir ...
Les Mines Muieral appartiennent à l'ancienne famille Drung, qui ont été les premiers à exploiter le chardon du nord de Keros. Autrefois, elles grouillaient de mineurs extrayant toujours plus de ressource des tréfonds de la terre. Désormais, ils ne sont plus qu'une petite poignée de travailleurs, et le charbon perd de sa valeur. La mine est toujours active, il est donc recommandé de ne pas trop s'en approcher.
Au nord-ouest de Keros se tiennent ces falaises sauvages, dont les extrémités pointent au dessus de la mer. Autrefois, elles accueillaient le village de Teine, avant qu'un terrible incendie ne le réduise en cendre. Depuis, les falaises semblent oubliées, comme si Keros toute entière peinait à y mettre les pieds à nouveau. Pourtant, les falaises offrent de beaux sentiers de promenades et accueillent des espèces introuvables ailleurs.
Vous voilà dans l'extrême nord de Keros, à sa frontière avec Galar ! Par ici, les paysages sont sauvages et nous y retrouvons quasiment aucun signe de vie humaine. Pour cause, les landes côtoient la frontière glaciale de Couronneige, territoire galarien, et personne ne semble vraiment vouloir s'en approcher à cause de l'animosité que les deux peuples ressentent l'un pour l'autre.