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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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Bullying is never fun, it's a cruel and terrible thing to do to someone.
If you are being bullied, it is not your fault. No one deserves to be bullied, ever.
Bullying is so common that it's viewed as almost 'normal
' but it should never be.
Une envie soudaine, le besoin de changer de décor, la curiosité de voir d'autres espèces de pokémons que ceux présents dans ta ville et aux alentours...Il y a pas mal de raisons qui t'ont donnée suffisamment de motivation pour prendre le train direction Doon. Bien que ton père semble un peu avoir grimacé lorsque tu es venu demander son approbation.
"Doon ce n'est pas un endroit pour toi"
Comment est-ce qu'il peut savoir ça? Il n'est pas toi, aux dernières nouvelles. Tu es libre de te faire ton propre avis ou bien de voler un peu de tes propres ailes, non ? Heureusement, ta mère est vite venue à la rescousse, rassurant son mari que tu es soi-disant "grand et débrouillard" , tout en décrétant que ce n'est pas comme si tu étais sans défense non plus dans ce monde parfois un peu brutale. Ombe est là. Il est apte à te défendre. Selon elle. Même si le Mimiqui manque cruellement d'expérience et n'offre qu'une simple présence rassurante à son partenaire...Et un moyen d'oublier également une certaine personne qui n'est plus de ce monde également.
Après une bataille acharnée et avoir reçu l'aval de tes deux parents, tu finis par quitter ta ville natale pour une autre, à l'aide du train. Tout en gardant le temps du trajet Ombe dans tes bras. Peut-être que lorsque tes pieds ont foulés le sol de Doon , l'ambiance un peu sombre te fit serrer un peu ton compagnon contre toi. Toi? Peur? Tu...Appréhendes juste un peu.
Doon, endroit assez terrifiant, favori de certains pokémons spectres, tu te devais d'y faire un saut un jour. Que ce soit juste pour observer et voir si une quelquonque créature te tape à l'oeil, ou juste pour que Ombe socialise un peu avec les siens. Car le pauvre, avec toi, il ne doit pas avoir beaucoup d'occasion.
Tel un touriste tu découvres un peu les lieux, déposant ton Mimiqui au sol. C'est vrai que l'ambiance n'était absolument pas la même qu'à Tartan. On dirait presque son total opposé ! Dans ton "émerveillement", tu finis par rentrer dans quelqu'un. Un être pas très commode qui te jeta un regard noir, ainsi que des paroles emplis de venin. Selon toi en tout cas.
-Hey petit, ça t'arrive de regarder ou tu marches?
-Pardon.
-Tu penses que ton petit "pardon" va me faire laisser passer ça?
...Ok, peut-être que tu avais un ton un peu trop morne sur le moment, comme si tu ne le pensais pas vraiment. Il n'ya pas que ton visage qui affiche peu d'émotion, ta voix en manque cruellement aussi. Bha. Tu devrais juste passer ton chemin et laisser l'individu s'énerver seul. C'est ça. Le meilleur choix à faire.
Tu commences à reprendre ton chemin, l'air de rien. Jusqu'à entendre un cris bien trop familier derrière toi. Cette fois, ton regard usuellement si terne, semble s'animer d'une petite panique, tandis que tu te retourne pour voir l'individu s'amuser à tenir Ombe par son éspèce de fausse queue, s'amusant à le secouer assez fort.
-Vous allez casser son costume, monsieur.
Houa, incroyable ta réparti, Eden. Tu entends l'homme rire , tout en continuant d'avantage. Il s'amuse, il a compris qu'il était possible d'avoir ton attention de cette manière (en soi...qui ne réagirait pas pareil ?). Tu fais un pas en avant, t'approchant pour récupérer Ombe, lorsque quelque chose s'en prend à tes jambes et te fait t'écraser sur le sol. Ils sont deux ...? Ah non, lui aussi à un pokémon qui est juste bien dresser pour l'aider à malmener les plus jeunes.
Tu finis par te redresser, pile à temps pour le voir lâcher le mimiqui (probablement car il avait finit par se lasser et que désormais, c'était ton tour). Lorsque tu fixes Ombe, ce fut pour voir la "tête" de son costume pencher sur le côté. Rien de définitif, tu pourras probablement le recoudre plus tard. Mais pas maintenant.
Au moins pour Ombe, tu te devais de réagir et de prendre la poudre d'escampette, avant de ne subir on ne sait quel humiliation dérangeante. Ton père avait...Probablement raison. Doon n'est pas fait pour toi. Dans un regain d'énergie, tu fonce attraper ton pokémon avant de te mettre à courir. Derrière toi, tu entend le bonhomme hurler de revenir, ainsi que te courir après. Il y'a malheureusement tout type de personne en ce bas monde. Et certains aiment avoir mains prises sur plus petit que soit sous prétexte de s'amuser. Au lycée il y'en a hélas aussi, bien que personne ne t'a vraiment chercher des problèmes.
Tu cours, jusqu'à ce que tes poumons réclament une pause. Une cachette. Voilà ce qu'il te faut. Alors entre deux maisons, tu finis par te cacher, t'adossant au mur, calmant ta respiration, ton poursuiveur ayant perdu ta trace, continue tout droit.
Mais il est trop tôt pour crier victoire trop vite. Il va probablement roder dans les parages un moment. En attendant...Otant jeter un oeil au costume de ton mimiqui, bien qu'avec le peu de lumière de l'endroit, tu risque de ne pas faire grand chose.
-Tout va bien de ton côté?
Finis-tu par demander à ton camarade, que tu avais finit par reposer, celui-ci semble faire une tentative bizarre de se frotter contre une de tes jambes. Il va bien....Ou il se force à l'être pour ne pas que tu te sentes coupable, au choix.
Re: Everything is okay [PV Oliver] Jeu 23 Déc - 21:27
Everything is okay
ft. Eden
Avec le temps, Oliver avait appris à être prudent quand il sortait seul, à faire attention à où il mettait les pieds, pour ne surtout pas croiser le chemin de certains camarades. Parfois, il se faisait quand même avoir, quand une coïncidence ou une imprudence le mettait sur la même route qu'une brute en manque d'action, mais depuis sa rencontre avec Camil, il s'était globalement bien débrouillé pour éviter Johnson ou les autres garçons de la classe. L'astuce était simple : passer par les ruelles mal famées dans lesquelles même les voyous du lycée ne s'aventuraient pas. Ils avaient beau jouer les caïds, ils n'auraient pas fait les malins en tombant sur un clochard saoul et violent. Oliver, avec l'expérience, savait qu'il était bien moins risqué de croiser l'un d'eux qu'un adolescent au bord de l'ennui se cherchant un punching bag.
D'autant plus que le sans-abri qu'il avait rencontré par accident s'était révélé être l'adulte le plus gentil qu'il avait rencontré depuis une éternité, l'une des premières personnes ne l'ayant pas jugé, et qu'il considérait presque comme un ami (l'idée d'être "ami" avec un adulte lui faisait toujours bizarre, il préférait le qualifier de "connaissance").
Vendredi 13 était là pour assurer sa sécurité, au cas où la prudence ne suffirait pas. Non, le Skitty le défendrait très mal au cas où ses adversaires auraient également des Pokémon - après tout, il n'était qu'un petit chaton, mais ses sens aiguisés lui permettaient au moins de prévenir son maître avant qu'il ne tombe dans un guet-apens. Du point de vue d'Oliver, c'était une victoire.
Aussi, quand le matou se mit à cracher au détour d'un coupe gorge, il se mit vite sur ses gardes. Il se figea, se cacha derrière un mur pour observer la menace. Il se serait attendu à voir un visage trop familier ou un étranger à l'air patibulaire... pas un jeune garçon à peine plus grand que lui. Il ne le reconnaissait pas... était-il seulement de Doon ? Enfin, son apparence était plutôt - sans offense - peu marquante. Des cheveux noirs coupés courts, une peau laiteuse... Oliver n'en était pas certain, mais de loin, il semblait avoir des yeux bruns ou noirs. En somme : rien de bien fascinant. Enfin, qui était-il pour parler ? Lui ne manquait pas de signes distinctifs alors qu'il aurait préféré passer inaperçu. Entre sa carrure de fillette, ses taches de rousseur et ses dents du bonheur, ses camarades avaient un large arsenal de moqueries sur son physique.
Assez vite, Oliver comprit ce que Vendredi 13 avait identifié comme danger. Le garçon était accompagné d'un Mimiqui. Le spectre ne semblait pas agressif, au contraire, mais il était bien ça : un spectre. C'était l'instinct du Pokémon Ébène que de chasser ces derniers. D'une caresse sur la tête, le maître du Skitty le rassura : ils n'étaient pas en danger. Enfin, il le crut, jusqu'à ce qu'une voix familière le fasse sursauter. Une voix qui l'avait traité plus d'une fois de pédale avant de lui faire des croche-pied, celle qui dans ses souvenirs s'est écrié "merde !" trop tard après l'avoir poussé dans des escaliers... elle ne lui était pas destinée mais... quoi que cet adolescent aux airs fatigués ait fait, son poursuiveur n'était pas ravi. S'il retrouvait sa proie, il passerait un sale quart d'heure.
Oliver n'a jamais été quelqu'un de courageux ou d'héroïque. Il savait bien que dans un scénario catastrophe, il ne ferait rien d'autre que se rouler en boule et pleurer en espérant que sa mort serait rapide et sans douleur. Il se surprit lui-même en accourant vers cet garçon qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam pour lui agripper la main et le trainer vers une maison abandonnée qu'il connaissait bien. Une où il s'était déjà planqué avec succès. Malgré ses petites pattes, il réussit à s'y engouffrer avec son compagnon de fortune avant de claquer la porte avant d'être repéré.
Ouf.
Un rapide coup d'oeil dans la pièce lui confirma que Camil n'était pas là. Il ne revenait généralement pas avant le soir. Pas plus mal, ce pauvre type aurait probablement eu une crise cardiaque d'être trainé contre son gré dans un taudis habité par un sans-abri aux airs de fantôme. Oliver s'en voulait déjà assez de l'y avoir emmené sans vraiment lui demander son avis, aussi se retourna-t-il, tout penaud.
D-d-désolé pour ça... j-je n-ne t'ai p-pas f-fait mal, j-j'espère ? demanda-t-il en survolant le poignet de l'inconnu, qu'il avait - à son avis - serré trop fort pendant sa course, m-mais ! On n-ne risque rien ici, p-promis ! ajouta-t-il dans un rire gêné.
Il sentit une pression contre son dos. Vendredi 13 se collait encore contre lui, jetant un œil mauvais sur le pauvre Mimiqui. Son déguisement était en piètre état. Pauvre bête.
C'est... c'est lui q-qui... il ne termina pas sa question, la réponse semblait évidente, q-qu'est-ce q-qu'il s'est p-passé ? Enf-enfin... si ce n-n'est p-pas trop ind-discret ?
Oliver ne savait bien : ce genre de brutes n'avait jamais réellement besoin d'un motif pour leurs crimes. Mais cet inconnu n'avait pas vraiment l'air d'être une cible classique. Avec son regard mystérieux, il lui rappelait un peu Finn. Comme lui, il était petit et frêle, mais moins facile à faire crier ou pleurer. Enfin, peut-être s'imaginait-il juste des choses.