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Keros
FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES

En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite

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Marche d'Hiver ▬ ft. libre

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Marche d'Hiver ▬ ft. libre Mer 30 Déc - 20:16

Marche d'Hiverfeat. libre

Les rues de Bronswick sont un fouillis inextricable, trop différentes des avenues parfaitement droites dont j'avais l'habitude à Unys. Ici, les routes se croisent dans des angles improbables et s'ingénient à perdre les promeneurs. Long soupir. Moi qui me vantais pourtant de posséder un sens de l'orientation correct, j'avais oublié d'ajouter à l'équation les urbanistes kerosiens.

Rien ne sert de continuer à m'obstiner en avançant à l'aveuglette. Capitulant, je m'arrête au milieu du trottoir et effectue un lent tour sur moi-même, cherchant du regard un indice qui pourrait m'indiquer la bonne direction. La ville est calme en ce début d'après-midi, et la rue déserte. Personne pour me voir danser une valse toute seule au milieu du trottoir, et c'est tant mieux : je n'ai aucune envie de récolter de nouveaux de regards désapprobateurs. Depuis mon arrivée à Keros, les gens ne peuvent s'empêcher de me dévisager comme si j'étais une bestiole de foire. Je retrouve dans leurs yeux de la curiosité, parfois de la surprise, ou un dégoût injustifié, qui me ferais presque me sentir sale. A croire qu'ils n'ont jamais vu d'étranger.
J'essaye de ne pas m'en formaliser et de passer outre, m'appliquant à leur offrir une image irréprochable... mais vraiment, j’aurais aimé que les kerosiens se montrent un peu plus accueillant.

Echo se perche sur mon épaule, profitant de mon immobilité pour reposer ses ailes. Je le grattouille distraitement entre ses grandes oreilles : lui non plus n'est pas été épargné par notre déménagement. A peine arrivé, il a dû composer avec une colocataire surprise. Offerte par mon tout nouveau – et insipide – patron, Sarah attend dans ma poche de pouvoir sortir de sa pokéball. Je sais que je ne devrais montrer aucun favoritisme entre elle et Echo, et qu'il faudrait que je la laisse sortir... Mais à ma décharge, la jeune Capumain n'a pas un tempérament facile. C'est déjà une chance qu'elle accepte de rester sagement dans sa ball : désobéissante et espiègle comme elle est, elle n'hésiterait pas à me filer entre les doigts à peine libérée, et je n'ai aucune envie de gâcher mon après-midi à courrir après elle à travers tout Bronswick. Non, aujourd'hui, notre but est tout autre, comme le prouve la sangle de corde consciencieusement roulée au fond de mon sac. Après trois semaines à régler les moindres détails de notre prestation sur la scène du cabaret, l'atmosphère confinée du lieu commence à me peser. Il était grand temps de me rafraîchir les idées : cet après-midi libre est une excellente occasion pour faire plus amplement connaissance avec la city, et commencer à faire travailler Sarah.

Du moins, si nous arrivons à trouver ce fichu parc.

A ma demande, Echo s'envole vers les toits pour chercher la trace d'un espace vert, et, victorieux, me guide ensuite le long des avenues tarabiscotées en voletant de lampadaire en lampadaire. Bien qu'il n'ait pas encore neigé, le froid s'est durablement installé sur la capitale, m'obligeant à ressortir ma bonne vieille écharpe rouge et à emprunter un lourd manteau dans la malle aux costumes du cabaret. Un long vêtement blanc et or, qui cadre bien avec le décor hivernal de Bronswick : guirlandes en néon, sapins recouverts de fausse neige à chaque croisement, boutiques décorées en bleu et argent... Toute la ville se prépare pour la fête de Breith, qui aura lieu dans quelques jours. Je ne rentrerais pas à Unys pour la fêter : le voyage en bateau revient beaucoup trop cher pour mon porte-monnaie, et le cabaret a prévu une représentation particulière pour le soir du 24 décembre. Quelque chose de plus grandiloquent que d'habitude, une alternative au traditionnel bal de la mairie. J'aurais la chance de pouvoir finir mon service un peu avant minuit, juste à temps pour m'offrir une soirée de Breith que j’espère agréable, en allant d'abord assister à l'office religieux, puis rejoindre le concert de rock organisé au Palais des Glaces. Danser et écouter de la musique pour moi seule, sans public ou patron à satisfaire, commence à me manquer un peu.

Après une dernière bifurcation, nous arrivons enfin devant les imposantes grilles du Parc Colbatium, le plus grand espace vert de Bronswick. Je félicite Echo de quelques caresses en arpentant les massifs de roses désertés de la moindre fleur, mais encore recouverts pour certain d'un givre argenté. Si l'endroit doit resplendir et attirer de nombreux riverains l'été, il n'en reste pas moins agréable en hiver. Je fais plusieurs fois le tour du parc, cherchant l'endroit parfait pour installer ma sangle. Mon choix se porte finalement sur un noble érable et un petit bouleau malingre, éloignés d'environ huit mètres l'un de l'autre, et dissimulés au fond d'un bosquet désert.
Fixer la corde me prend longtemps : je l'installe à un peu plus d'un mètre de hauteur, et mets un certain temps à comprendre comment la tendre. Ce n'est pas la première fois que je travaille en extérieur, mais je ne connais pas encore bien ce matériel, et les attaches en métal me meurtrissent plusieurs fois les mains alors que je m'acharne pour les serrer autour des troncs. La tension semble enfin correcte : je me débarrasse de mon manteau et de mes chaussures pour être en simple pull et enfiler mes chaussons de cuir. Le froid n'apprécie pas que je le nargue, et s'intensifie alors que le soleil se voile, transformant mon souffle en fumée blanche. Qu'importe, après quelques traversée, je l'aurais vite oublié.
Je m'aide des branches de l'érable pour me hisser sur le fil. Près du tronc, la tension est plus forte, et constitue mon agrès de départ. Pas besoin de balancier à une telle hauteur : mes bras suffiront.

Inspiration, profonde. Il ne me reste plus qu'à basculer dans cet autre monde d'équilibre et de gravité.
Ma deuxième maison, en quelque sorte.

Le premier aller-retour constitue l'échauffement, pour me débloquer les jambes, le bassin et les bras. Je m'assoie, sautille et m'allonge sur le fil, jaugeant la tension. Les sensations qu'offrent la sangle de cuir sont un peu différentes de celles du filin métallique avec lequel nous travaillons d'habitude, mais rien qui soit vraiment gênant. Echo s'amuse d'abord à m'imiter en marchant juste derrière moi, avant de venir se percher sur ma tête ou mes épaules, en s'amusant à me déséquilibrer. Nous répétons le début de notre numéro habituel, qui s'avère vraiment peu intéressant sans les applaudissements du public. Je me rappelle subitement que Sarah est toujours enfermée. Je jure à voix basse en allant chercher sa pokéball au fond de la poche du manteau. Ce n'est pas en la négligeant que j'arriverais à m'en faire aimer ! Avec un peu de chance, elle sera calme et attentive, disposée à mettre au point quelques petits tours sur le fil...

Sarah est surprise en se retrouvant soudain en plein air, et au froid. Sa courte fourrure rose fluo éclaire étrangement le paysage hivernal.

« Salut ma grande. Prête à travailler un peu ? »

Si le regard que m'adresse la Capumain n'est guère enthousiaste – et même un peu accusateur -, elle se déride très vite en apercevant le fil est Echo, qui, malin, s'applique de nouveau à faire semblant d'y marcher. Amusée par ce nouveau jeu, Sarah s'empresse de vouloir le rejoindre. Pendant une vingtaine de minutes, je tente, avec l'aide du Sonistrelle, d'apprendre à la Capumain les bases des chorégraphies aériennes, avec différents gestes auxquels elles est sensées répondre par un mouvement. Si la petite Capumain s'avère intéressée par nos tentatives pendant quelques minutes, elle se lasse pourtant et est très vite distraite. Alors que je claque des doigts sous son nez pour attirer une énième fois son attention, Sarah nous fausse brusquement compagnie, se précipitant sous nos regards interloqués en-dessous du massif de buissons qui nous dissimule au reste du parc. Il ne faut alors quelques secondes pour que des cris outrés retentissent.
Je jure comme un charretier en mettant pied à terre et en me ruant à sa poursuite.
Qu'est-elle encore aller inventer ?

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- 1 CT au choix
- 1 Bel'écaille
- 1 Pierre Glace
- 1 Théière Ébréchée
Pas de rubans
Re: Marche d'Hiver ▬ ft. libre Sam 20 Fév - 23:43

Dans des moments pareils, Clara déplorait vraiment sa foutue jambe. Elle s'y était bien habituée, à force, elle trompait le monde entier à marcher comme les personnes "normales". Mais lorsque le sol était glissant, c'était une toute autre histoire. C'était l'hiver, à Bronswick, et les vieux pavés étaient couverts de verglas. Rien de difficile à éviter, tant qu'on ne glissait pas volontairement dessus comme les nombreux gamins qui avaient manqué de renverser la jeune fille en s'improvisant patineurs de vitesse. Elle était belle, la demoiselle d'à peine la vingtaine qui marchait à petits pas comme une grand-mère. Son sac chargé de bouquins de droits plus lourds d'un Tiboudet mort n'aidait pas. Oh, qu'elle aurait aimé avoir quelqu'un pour la transporter à sa place. Ils étaient bien mignons, Momo et Darwin, mais ils auraient fait de piètres montures. Les pauvres, un seul orteil sur leurs dos les aurait écrasés.

À surveiller ses pieds, la brunette manquait clairement de prudence, ironiquement justement. Elle ne s'imaginait juste pas qu'un obstacle puisse venir du ciel. Qui était-elle ? Une citadine bien intégrée ou un pauvre Chenipan dans la forêt d'Eagal ? Et ça n'allait pas être un Poichigeon qui l'agresserait en plein jour, dans une ruelle ouverte. Ce genre de vermines s'attaquaient plutôt aux passants qui avaient le malheur de s'aventurer dans les recoins sombres, où ils défendaient violemment leurs poubelles.
Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était qu'un boulet de canon rose bonbon se jette sur elle. Elle vit sa vie défiler devant ses yeux avant de réaliser que l'arme du crime n'était qu'un petit singe surexcité, qui n'avait dû lui sauter dessus que pour jouer... Lui même fut sûrement le premier étonné que sa nouvelle amie perde son équilibre à peine touchée, pour atterrir fesses les premières sur le sol gelé, manquant de tomber en arrière, si le Morphéo ne s'était pas hâté d’amortir sa chute. Quel prince charmant, ce Momo !

Et voilà, ce que Clara craignait s'était réalisé. Oh, la douleur de son derrière disparaitrait vite. D'ailleurs, rien que le froid de l'hiver lui faisait lentement perdre toute sensation physique. Elle savait qu'elle allait peiner à se relever et insulta sévèrement le Capumain, qui s'enfuyait sûrement pour rejoindre son dresseur.

Darwin, tu veux bien m'aider, s'il te plait ?

L'Evoli n'était pas bien costaud mais il commençait à avoir l'habitude. Il se glissa derrière son humaine pour la pousser de son crâne afin de lui permettre de se redresser. Ensuite, il rua, de sorte à lui donner la force de se remettre sur pieds...
Enfin, c'est ce qui aurait dû arriver. L'air bête, le petit renard trébucha à son tour, ses coussinets ne suffisant pas à le maintenir au sol. Il semblait qu'ils n'auraient plus qu'à prier qu'une âme charitable leur donne un coup de main.
Marche d'Hiver ▬ ft. libre
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