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Retour au Bercaïlle [RP Libre] | Retour au Bercaïlle [RP Libre] Ven 18 Juin - 23:10 | |
| Péridot, un véritable joyau logé dans l'écrin de la vallée Dùinte.
Les habitants les plus prétentieux vous diront que la réussite des dresseurs de la région repose uniquement sur leur artisanat et sur l'usine locale. Cela peut être en partit vrai, mais c'est une hyperbole. C'est comme affirmée que le petit village ne survit que grâce à l'important trafic touristique de la région, chose vrai, certes, mais exagéré malgré tout.
En effet, beaucoup imaginent uniquement Péridot comme un lieu de vacance, ou de villégiature. On y va pour passer un moment de détente, pour changer d'air. Leur présence, donne sa vie au petit hameau cachés entre les montagnes. Les voyageurs s'imaginent que, en leur absence, les rues deviennent silencieuse, les maisons fermées et que les magasins aux rideaux baissés donnent à cette « perle » des airs de ville fantôme. Surtout, qu'il ne reste que la poignée d'habitants qui y vit à l'année. Mais l'allée commerçante, qui referme l'activité touristique, est un monde à part. L'activité locale de la ville se retrouve dans le vieux centre, autour de la chapelle de Sa Sainteté des monts, à côté du bar tabac et de sa petite supérette. L'ensemble est tenu par la famille Anderson depuis trois générations,de mère en fille. La devanture affiche, un joyeux "Chez Andy". Si bien que grand-mère, mère et fille semblent partager ce même nom aux yeux des vacanciers. La ville dépend en réalité de l'usine locale, car, en dehors des saisons estivales, si on n'y travaille pas, il n'y a rien à faire à Péridot.
Alors, les jeunes du coin quittent la ville à la recherche d'opportunité. Ils se mêlent aux vacanciers à la fin de l'été et reviennent avec eux l’année suivante se mélangeant à la marée humaine. Comme nombre d'entre eux, Dorothy est une jeune femme du coin. Alors, voilà, qu'en ce début d'été, elle se mêle à la foule de vacanciers sans se distinguer. Elle porte les mêmes sandalettes, le même haut à fleurs et un léger chapeau de paille. Ses cheveux bruns se prennent au vent, celui qui s'engouffre entre les deux versant de la vallée, comme pour accueillir les nouveaux venus. Et la voilà, forcé de maintenir son couvre-chef d'une main, sa valise dans l'autre.
En relevant la tête, la demoiselle se retrouve face à une vieille maison, située entre l'épicerie et la rue principale. Appuyer contre le muret délimitant, la propriété, elle admire cette maison en pierre taillée, avec une grande arche de béton, peint de blanc. Juste à côté de la porte d'entrée, une grande baie vitré, laisse entrapercevoir le salon où Dorothy imaginer déjà un homme d'âge mûr endormis dans son fauteuil, ronflant la bouche grande ouverte.
Autour de la maison, la pelouse semble être taillée au millimètre prêt, et des plants d’hortensias, de roses, de bruyères et de lavandes sont alignés contre le muret. Une femme est accroupie, le regard baissé, elle est occupée à couper les fleurs fanée. Péridot, c'est aussi ça, c'est aussi un chez-soi, aussi une maison, ou en levant les bras en l'air, et appelant « maman », on peut voir, le visage d'une parent s'illuminer.
Le Péridot que Dorothy connait, c'est surtout ça. |
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Re: Retour au Bercaïlle [RP Libre] Mar 6 Juil - 23:17 | |
| Se retrouver à Peridot pour une mission, ce n'est pas dans les habitudes d'Allan. Le changement ne le dérange pas outre mesure – il se sent même flatté qu'on l'ait envoyé ici – mais cela l'inquiète. Pour dépêcher un ranger des Highlands dans les Innerlands, il faut qu'ils soient en sous-effectifs, n'est ce pas ? Il n'en a pas la moindre idée et outre les informations du problème actuel, on ne lui a pas expliqué les raisons de sa présence ici. Pour autant, il n'irait pas s'en plaindre. Travailler plus loin, plus longtemps impliquait une meilleure paye et pour être honnête, il n'avait pas grand chose d'autre à faire ce jour là.
Ainsi, après s'être déplacé sur les lieux du crime et relever avec les quelques collègues présents les indices disponibles, Allan s'arrête un instant pour réfléchir avec les autres. Le mode opératoire, les empreintes relevées et le butin dérobé-... Tout porte à croire qu'il ne s'agit pas là d'une attaque d'humains, mais de pokemons. De ça, ils sont au moins certains. Ceci dit cela ne rend pas le ranger serein. Retrouver ces bêtes dans un terrain qu'il connaît n'est déjà pas aisé, mais Peridot lui est globalement inconnue. Alors, il décide de simplement suivre le mouvement de ses collègues qui eux sont bien d'ici et savent comment procéder. Leur méthode le rend quelque peu sceptique mais à défaut de meilleur plan, il se plie à leurs exigences : interroger les habitants de la ville sur quelques événements suspects.
En soit, le raisonnement semble tenir la route, pour qu'un groupe de créatures de ce genre s'approche aussi près de constructions humaines afin d'en voler des Noigrumes pouvait vouloir dire que celles-ci étaient nombreuses, probablement affamées et vivant en groupe. La probabilité que d'autres vols de ce genre se soient produits – ou puissent se reproduire à l'avenir – n'était pas à exclure. Allan appréciait simplement plus les plans plus-... Directs. S'il s'était senti plus légitime, il aurait proposé d'amener quelques pokemons renifleurs pour trouver une piste et la suivre mais-... Oh, il supposait que ses collègues des Innerlands y avaient déjà pensé et avaient une excellente raison de ne pas procéder de la sorte.
Ainsi, et en y mettant plus de bonne volonté que son scepticisme n'en aurait voulu, Allan parcourt les rues de Peridot en quête de témoignages utiles. Il lui a été recommandé de se focaliser principalement sur la rue principale et ses alentours. Il-... N'y croit pas trop mais s'exécute. Après tout, l'audace de ces petits monstres pouvaient se reproduire après leur exploit à l'usine... Probablement. C'est donc avec une certaine monotonie qu'Allan interroge les commerçants – ceux qui vivent ici et qui sont donc plus à même de lui indiquer quelque chose de nouveau ou de suspect – avec plus et surtout moins de succès. Ils posent les questions clés, celles qui appellent à des réponses claires qu'il ne reçoit pas toujours, jusqu'à ce qu'il atteigne le bout de la rue et qu'il tourne ses recherches sur les périphéries. Ses pas le mènent près d'une maison à l'allure coquette, bordée de fleurs derrière lesquelles se trouvent deux femmes en pleine réunion.
Allan en aurait presque des remords de les interrompre si les heures précédentes n'avaient pas été passées à arpenter la rue commerçante en vain. Pour autant, malgré son air habituellement taciturne et dépourvu de sourire avenant, il se force à prendre le ton le plus professionnel et le moins agacé qu'il lui soit possible d'avoir.
« Excusez moi mesdames ? Avez-vous le temps de répondre à quelques questions ? C'est au sujet du récent vol qui s'est produit à l'Usine de Noigrumes. »
Et pendant qu'il les aborde, il sort son badge de ranger pour faire comprendre qu'il n'est pas uniquement là pour importuner les braves gens qui vaquent innocemment à leurs occupations. S'il avait pu se sentir flatté à l'origine d'avoir été choisi pour être dépêché dans les Innerlands, une certaine frustration s'était accumulée de le voir piétiner dans les rues de la ville pour-... Somme toute, pas grand chose jusqu'à présent. |
| | Re: Retour au Bercaïlle [RP Libre] Dim 11 Juil - 21:32 | |
| La mère de Dorothy est une femme d'âge mûr, au visage marqué par les rides. Tout comme sa fille, Helen Campbel est une femme de grande taille, approchant le mètre quatre-vingt. Coiffé d'un chapeau de paille avec un ruban au motif guépard, ses longs cheveux bruns, attaché en un chignon, la même coiffure que ses 25 dernières années. De plus, avec son tablier vert foncé et ses bottes de travail, la dame avait l'air de sortir d'une pub pour Jardiland. Il ne manquait plus que les cotonvols volant aux vents et les petits ptitards mignons qui courraient dans le jardin. Une véritable image d'épinale moderne.
En bref, Mère et fille se ressemblent comme deux gouttes d'eau, exception faîtes de la différence d'âge bien sûr. Malgré son départ de la maison, il y a quelques années, Dorothy était encore très fusionnelle avec elle et leurs retrouvailles chaque été étaient toujours très chaleureuse. A grandes embrassades et câlins. Tant pis pour ses habits, ces derniers peuvent passer à la machine, l'amour d'une mère non. Helen Campbel était parfois exubérante dans son affection et même âgée de presque soixante ans, la mère s'amusait encore à coller une bise bien baveuse sur la joue de sa fille, enfin jusqu'à ce qu'un ranger de passage ne se décida de mettre fin brutalement à leurs retrouvailles.
« Excusez-moi mesdames ? Avez-vous le temps de répondre à quelques questions ? C'est au sujet du récent vol qui s'est produit à l'Usine de Noigrumes.»
Bon, au moins, le sujet avait l'air intéressant et la fibre journalistique de Dorothy était déjà en pleine ébullition. De plus, le ranger, ne semblait pas du genre à dormir dans la baignoire. C'était un homme grand, brun, un peu musclé et habillé sobrement. La seule différence avec les badauds fut la carte de ranger qu'il présenta aux deux femmes. Mais à l'entente du souci, Helen fut la première à réagir, presque abasourdis par la question.
« Ho ! Mon Dieu, vous voulez parler du vol des pokéballs défectueuses ? Oh mon dieu, mon dieux qui a bien pu avoir cette horrible idée. J'espère qu'aucun pokémon ne sera attrapé avec, les pauvres ! Laissez-moi appeler mon mari, il travaille à l'usine même, il pourra vous en dire plus, je ne suis que comptable. Dorothy, invite le jeune homme à rentrer, je vais réveiller ton père ! »
Et la femme tourna sur ses talons laissant les deux jeunes gens ensemble. Dorothy, sans se démonter ; se tourna vers l'homme qui avait depuis passé la barrière du jardin. Au plus près, Dorothy, pu admirer sa chemise crème, ou des muscles saillants pouvaient être devinés. La demoiselle sentit le rouge lui monter aux joues et pour cacher sa gêne, elle libéra son pokémon. Santigo. Un Ramoloss d'un mètre cinquante de long, soit un peu plus grand que la moyenne. L'animal, une fois sortie de sa pokéball, se contenta de lever la tête doucement et de lâcher un bâillement « Raaaaaa....".
« Aller, Santiago, va t'installer à l'intérieur, il fait trop chaud pour que tu restes comme ça sous le soleil, on sortira ta pataugeoire tout à l'heure »
Dorothy, se tourna ensuite vers l'homme et se présenta à lui avant de l'inviter à entrer.
« Désolé, pour ma mère, elle a travaillé presque toute sa vie à l'usine de Péridot, avec mon père. Au fait, je m'appelle Dorothy Campbel, Journaliste à Bronswick News. Je vais vous faire entrer, si vous voulez bien me suivre. » Dit-elle avant d'emprunter le même chemin que sa mère, vers la baie vitrée laissée grande ouverte on l'on pouvait maintenant apercevoir sa mère secouer doucement les épaules de son père, encore endormi, la bouche grande ouverte. Dorothy jeta alors un œil à Santiago se disant que, comme quoi, parfois, humain et pokémon n'était pas si différent. |
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Re: Retour au Bercaïlle [RP Libre] Lun 12 Juil - 0:00 | |
| Pour être tout à fait honnête, Allan ne s'attendait pas réellement à trouver en ces lieux des informations utiles au bon déroulé de son enquête. Au mieux, il avait espéré quelques anecdotes vagues sur des événements un peu louches s'étant déroulés dans le quartier, ou encore quelques problèmes de ménagères qui, avec un peu de chance, aurait pu aboutir sur une frêle piste qui aurait pu tout débloquer dans cette affaire. Un fol espoir qui se heurta aux exclamations de la plus âgées des deux femmes. En l'entendant, Allan arque un sourcil. Vol de pokeballs défectueuses ? Ce n'est pas pour ça qu'il est là. Que ce soit en arrivant ou en sortant de l'Usine de Peridot, personne n'a évoqué cet incident, alors il pince les lèvres et suit du regard les gestes de la ménagère. La nouvelle semble l'avoir choquée, mais ce qu'elle dit pique tout de même son intérêt. Si son mari travaille à l'usine, peut être pourra-t-il lui fournir plus d'informations utiles.
Cette pensée n'est tout de même pas suffisante pour afficher un sourire sur le visage d'Allan qui voit son témoin potentiel rentrer chez elle en hâte. Alors seulement il tourne son regard vers la jeune femme et lui adresse un poli signe de tête avant qu'elle ne fasse sortir de sa pokeball un Ramoloss. Pas très vif comme pokemon, Allan se surprend à imaginer ce qu'il donnerait en partenaire et le résultat ne l'enchante guère. Alors il soupire et ferme les yeux un bref instant avant de s'avancer. Après tout, ne l'a-t-on pas invité à entrer ?
« Allan Craig. » répond-il machinalement lorsque Dorothy se présente. Son premier vague sourire lui est adressé lorsqu'elle s'excuse pour l'effusion de sa mère. Il ne lui en tient pas rigueur – pourquoi le ferait-il ? –. Il espère simplement pouvoir rapidement clarifier la situation afin d'avoir les bonnes informations... Ou tourner court l'interrogatoire s'il s'avérait qu'ils n'étaient au courant de rien d'utile. Alors il suit la jeune femme à l'intérieur de la maisonnée. L'endroit lui semble plutôt coquet, lumineux et confortable, une véritable petite maison familiale. Par réflexe et curiosité, il laisse son regard vaguement traîner sur ce qui compose l'intérieur du domicile avant que son attention ne soit attirée vers le père de famille. Ce dernier semble émerger d'une bonne sieste qu'Allan se sent presque coupable d'avoir interrompu. Presque. L'homme étouffe un large bâillement avant de se gratter les côtes et ils sont alors tous guidés vers une table à laquelle s'asseoir. Du café est proposé, mais Allan décline poliment, prétextant qu'il ne compte pas abuser de leur temps outre mesure. C'est qu'il est occupé le bougre.
Ainsi, une fois certain que tout le monde est désormais en état de l'écouter, il débute son récit, se présentant une nouvelle fois à l'attention des parents de Dorothy.
« Votre femme m'a dit que vous travaillez à l'Usine de Noigrumes ? » déclare-t-il à l'attention du père de famille. « Alors vous êtes probablement au courant du vol de Noigrumes qui s'est produit récemment, n'est-ce pas ? ». Il laisse un instant sa question en suspens avant de retourner son attention sur la maîtresse de maison et esquisser son deuxième sourire de la journée. « Oui, rassurez-vous madame, aucune pokeball n'a été dérobée, et donc, aucun pokemon non plus. » explique-t-il pour la rassurer avant de retourner son attention sur la tablée entière. Les questions qui suivent sont pour tout le monde. « Nous pensons qu'il s'agit là d'une attaque de pokemons plutôt que d'humains. Ces derniers auraient effectivement favorisé le vol de pokeballs. Ce qui m'amène à la question suivante : auriez-vous remarqué une activité suspecte de ces créatures récemment ? »
Allan pince alors discrètement ses lèvres avant d'inspirer longuement avant de poursuivre « Il y a fort à parier que s'il s'agit d'un groupe de pokemons, ces derniers aient déjà œuvré dans la ville avant de prendre suffisamment confiance pour s'attaquer à une Usine de cette ampleur. » explique-t-il pour tenter d'aiguiller les potentiels témoins sur des informations plus utiles que d'autres.
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