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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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Le champagne, c'est dégueulasse [ft. Lily Rose Hamilton]
Invité
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Le champagne, c'est dégueulasse [ft. Lily Rose Hamilton] Mer 15 Déc - 21:05
Le champagne, c'est dégueulasse .
@tag
notes
La 'tournée' de Breith se faisait mortellement ennuyeuse. Ilya en avait assez de parcourir les Lowlands pour saluer les nobles et fortunés de la région. Il les détestaient. Vraiment.
Oh, qu'il se serait bien permit de les insulter dans sa langue natale pour tout les regards dégoûtés qu'ils posaient tous sur Peluche. Pour tout les faux applaudissements à ses discours apprit par cœur dont il ne comprenait parfois même pas le sens.
Mais surtout, ce qu'il détestait par dessus tout, c'était le champagne. Comment pouvait-on apprécier de boire cette atrocité ? Tout bonnement dégueulasse.
Il soupira en regardant sa coupe à peine entamée. Perplexe.
Le Duc...Je-ne-sais-quoi, lui avait adressé un bref monologue qu'il avait à peine comprit concernant le communisme et ce 'mal du siècle' et il s'était contenté de hocher la tête jusqu'à ce qu'il entende les mots 'homosexuel' suivit un peu plus loin de 'immonde'.
Il avait alors haussé les épaules en répondant un bref :
Pas d'avis sur la question.
Le Duc l'avait regardé de haut avec un rictus étrange, avait encore blablaté pendant quelques minutes avant de sans doute ENFIN remarqué qu'Ilya ne comprenait presque pas un mot sur ce qu'il disait et prétende avoir à s’éclipser pour telle raison fictive.
Son costume d'apparat, comme d'habitude, lui donnait l'impression d'être un pokémon chromatique ou immaculé affiché au grand public par un collectionneur ou quelconque coordinateur. Il avait même le droit à une cape bleue bordée de fourrure douce.
L'idée qu'elle ne soit pas synthétique lui pinçait le cœur. Quel pauvre pokémon avait bien pu souffrir à ce point juste pour donner l'impression à tout le monde que la famille Rusalka valait encore quelque chose dans le monde de la noblesse ? Cette idée simple lui suffisait pour se sentir coupable.
Déjà qu'il avait l'impression de ne pas avoir le droit d'être ici, de profiter de toutes ces richesses en toute impunité après les crimes qu'il avait commis. Allan Craig avait raison, il souhaitais plus que tout une sorte de punition à son encontre.
Et aussi longtemps qu'elle ne viendrait pas, ses bras et ses cuisses continueraient à se zébrer de cicatrices. Enfin, sous l'uniforme à manches longues et les gants satinés, ça ne se voyait pas. Autant cacher la merde sous tout un tas de vernis à paillette.
Il regarda à droite à gauche, personne ne semblait plus faire attention à lui. Si seulement Genya était là, il pourrait s'amuser un peu mais il était tristement seul. Et tristement sobre.
Au moins, Vassilisa était en train de discuter avec entrain avec un vieux couple de nobles de Galar. Il ne l'avait jamais vu si souriante. Enfin...Ça crevait les yeux qu'elle faisait semblant bien sûr mais tout de même, autant d'efforts pour cacher sa laideur acariâtre, ce n'était pas rien.
Il ricana sarcastiquement. Même en souriant, elle avait l'air d'une Limonde de toute façon. Une Limonde ayant traînée sur les étales d'une poissonnerie un peu trop longtemps même.
De son coté, il avait remarqué une petite porte qui donnait sans doute sur un boudoir. Il pourrait s'affaler dans un fauteuil et attendre tranquillement la fin de la soirée. Vassilisa viendrait le chercher en beuglant -pas trop fort tout de même- et il rentrerait à l'hôtel pioncer jusqu'à pas d'heure. Ou veiller toute la nuit. Peu important en fait, du moment qu'on lui épargnait ce freak show atroce.
Il reposa sa coupe de champagne sur le buffet et se baissa pour prendre Peluche dans ses bras. Elle ronronnait déjà, fatiguée qu'elle était d'avoir due trotter après lui toute la journée. Il était grand temps qu'elle se repose -et lui aussi d'ailleurs.
Il s'éclipsa discrètement, disparaissant un Goupilou dans la nuit. Le boudoir était assez grand, des fauteuils avaient été installés pour les invités et la lumière y était agréablement tamisée. Une grande baie vitrée donnait sur la baie Corayon. Une vision magnifique mais qui aurait terrifié Genya.
Cette pensée le chagrina tandis qu'il s'affalait sur l'un des fauteuil. L'ennui était total. Et il lui restait à peu prêt trois heures comme ça à attendre. Oh oui, il avait connu pire en terme de situation désastreuse mais ça n'en était pas moins pénible.
Il se reposa doucement dans le fauteuil en cachemire couleur bordeaux et garda les yeux mi-clos. Comme pour faire une sieste. Le bruit de la porte s'ouvrant le fit sursauter, il s'attendait presque a entendre la voix grinçante de la vielle bique le rappeler à l’ordre mais il n'en fut rien.
Au lieu de ça, une jeune fille blonde se tenait au seuil de la porte et l'observait à présent avec curiosité. Ilya se releva doucement, déposant une Peluche à moitié endormie sur le fauteuil et salua la nouvelle venue.
Ilya Rusalka, Tsarévitch de la Strana impériale, pour vous servir. Répéta-t-il pour la énième fois au cours de la soirée avec l'habituelle courbette qui allait avec.
Avec un peu de chance, elle serait intimidée par sa présence et partirait d'elle-même. Dans le cas inverse, elle lui ferait elle aussi un monologue incompréhensible. Ou peut-être tout simplement se réfugiait-elle ici pour la même raison que lui.
L'idée de devoir partager sa cachette ne lui plaisait pas vraiment. Mais bon, avait-il réellement le choix ?
Ce n'était pas chez lui après tout, il ne pouvait pas foutre les gens à la porte.
Re: Le champagne, c'est dégueulasse [ft. Lily Rose Hamilton] Jeu 27 Jan - 16:12
Tenue de Lily:
Le champagne, c'est dégueulasse
Dès l’aube, on l’a tiré hors de ses couvertures pour la plonger dans la baignoire. Certes, l’eau était chaude et parfumé à la rose, mais la demoiselle n’a pas eu le luxe d’en profiter. Massage et masque capillaire, manucure, pédicure, épilation, exfoliation… Les unes après les autres, les femmes de chambres se sont affairées autour du bassin, bourdonnant comme des abeilles ouvrières. Il faut que la jeune Hamilton brille, littéralement. Ensuite, vint la séance d’habillage. La tenue doit être parfaite, mettant en valeur la taille fine et le teint de porcelaine de la blonde. N’oublions pas les accessoires : boucles de rubis rappelant ses lèvres vermeilles, collier de saphirs pour mettre en valeur la couleur de ses prunelles, collier d’émeraude en contraste à sa peau diaphane, diadème en diamant pour rehausser sa crinière lumineuse… Tant de choix à la disposition d’un simple claquement de doigts. D’un regard las, Lily refuse chacune de leur proposition et opte pour un simple serre-tête de perles turquoise. Espérant puiser son courage dans la nacre, considérée comme l'essence de ces billes irisées. La dernière étape, et non la moindre, consiste au maquillage et à la coiffure. La demoiselle grimace déjà devant la torture que subit son cuir chevelu, tendu au maximum. Une bonne raison de les porter court, pouvoir échapper à la routine infernale de les coiffer chaque matin.
C'est pénible, pense la jeune fille. Elle a l’obligation d’assister à cette soirée honorant Breith avec les dames de la haute société. Pourtant, la jeune Hamilton n’y prend aucun plaisir. La fête vient à peine de commencer que déjà Lily se sent vide d’énergie. Faire semblant d'être intéressé au différent pouvoir politique, essayer de faire la conversation sur les prochains mariages de la noblesse Kerosienne, bavarder de choses insignifiantes … L’adolescente se retient à grande peine pour ne pas bayer d’ennui. Sa mère ne lui accorde aucune attention, trop occupée à roucouler avec les autres femmes influentes de son cercle d’amis. Sa sœur alterne entre les différents groupes de riches célibataires à l’image d’un Papilusion ivre. Peut-être même est-ce déjà le cas… À cette pensée, Lily dissimule son ricanement dans sa gorgée de champagne. Les bulles gazéifiées lui montent brusquement au nez et c’est avec un effort surhumain qu’elle se retient pour ne pas éternuer. Quel horrible breuvage ! Cachant sa grimace de dégoût et ses yeux larmoyants sous une main gantée, la demoiselle s’excuse prestement à ses « interlocutrices » avant de fuir l’atmosphère étouffante de la salle de réception.
Une fois seule, Lily part à la recherche d’un endroit tranquille qui lui permettra de réafficher son masque habituel. Il ne faut pas longtemps pour trouver ce qu’elle cherche : un boudoir isolé. Ce sera parfait. Malheureusement pour la jeune Hamilton, elle n’est pas la seule à avoir convoité cette pièce. À peine le seuil de porte franchi, que l’adolescente se fige sur place. La lumière tamisée augmente un peu plus son appréhension en voyant une silhouette, indéniablement masculine, affalé sur un fauteuil bordeaux. Reprenant ses esprits au son de la voix du prénommé Ilya Rusalka, Lily salue d’une courte révérence.
― Lady Lilyann-Rosemary Hamilton. Enchantée de faire votre connaissance, Tsarévitch Ilya Rusalka. Pardon de mon intrusion, j’ignorais que la place était déjà occupée…
Une main sur la poigné de porte et l’autre occupée à tenir sa coupe de champagne, la demoiselle s’apprête à tourner les talons lorsqu’un cliquetis métallique résonne. Ce son familier n’augure rien de bon. Et pour cause, une boule rose bonbon émerge dans l’espace qui sépare Lily du jeune homme. Mortifiée, la jeune Hamilton n’ose pas faire le moindre geste. Le Toudoudou saute de joie en voyant sa dresseuse, inconscient de la panique qui gagne celle-ci. Dans son petit sac en bandoulière, elle sent une soudaine agitation. Trop tard, Lily n’a pas le temps d’empêcher Méli de rejoindre Mélo. La petite Mélo se met instantanément à pleurer, fidèle à ses habitudes, avant de se blottir contre les jambes de l’adolescente quémandant du réconfort. Mélo se tourne alors vers le reste de la pièce sombre et aperçoit enfin Ilya. S’approchant pour jauger la menace que représente l’inconnu contre sa précieuse dresseuse, il l’observe d’un œil peu convaincu. Or, voyant celui-ci n’est pas seul, sont attention et son hostilité se tourne vers le félin. Sortant enfin de son mutisme, Lily s’empresse d’intervenir.
― Mélo, non ! Reviens ici !
La jeune Hamilton tente de s’approcher du Toudoudou pour calmer son animosité, toutefois Méli est toujours collé contre ses jambes l’empêchant de faire le moindre pas. Lâchant la poignée de porte de sa main libre, elle se penche pour capter la Mélo qui sanglote afin de gagner sa liberté. Dans sa hâte de rejoindre son pokémon, l’adolescente trébuche sur le luxueux tapis et tombe tête première sur le sol. Envoyant rouler la pauvre Méli quelque pas plus loin et éclaboussant de champagne tout ce qui se trouve à proximité. Y compris Ilya… N’osant croiser le regard du Tsarévitch, Lily serre les dents pour essayer de digérer son humiliation. Quel chaos…
Re: Le champagne, c'est dégueulasse [ft. Lily Rose Hamilton] Mar 15 Mar - 23:59
Le champagne, c'est dégueulasse .
@tag
notes
Lady Lilyann-Rosemary Hamilton... Répète le Tsarévitch à voix basse tout en serrant le pan de sa cape dans sa main droite d'un geste nerveux. Avec l'accent stranaïte, le prénom prends une drôle de tournure.
Hamilton ? N'était-ce pas les organisateurs de cette fastueuse soirée entre aristocrates de tout horizons ? Qu'était-il censé dire ? 'Votre soirée est pourrie donc je me suis caché ici pour faire comme si je n'existais pas' ?
Pas le temps d'en dire plus que la jeune fille enchaîne aussitôt sur des excuses. En effet, elle ne savait pas que la salle était occupée. Elle s'en va donc. Ilya allait la rappeler, lui dire qu'il y avait assez de place pour deux. Plus par culpabilité que par envie réelle d'être accompagné.
C'était sans compter sur la petite créature toute ronde et toute rose qui surgit de nulle-part pour faire la fête. Si la jeune Hamilton est paniquée, le Rusalka, lui, est laissé perplexe par la suite des événements.
Une autre petite boule rose se mêle à la danse, c'est bien mignon tout ça mais. Pauvre Lilyann... Il n'a pas le temps de réagir, si ce n'est que s'interposer entre Peluche et le Toudoudou bagarreur pour éviter la pagaille mais c'est déjà trop tard.
Une giclée de champagne en plein visage l'aveugle un moment et tout comme sa comparse, il se prends les pieds dans le tapi aussi luxueux que sournois et tombe sur les fesses, renversant un fauteuil au passage.
Un long silence succède à la catastrophe. Seul les piaillements des pokémons se font entendre. Les deux petites boules roses et la Lixy balafrée roucoulent dans tout les sens, à croire qu'une bagarre va vraiment avoir lieux.
Encore aveuglé par le liquide à l'odeur qu'il juge insupportable, Ilya marmonne un semblant d'ordre dans sa langue maternelle. Blyat ! Teddi, ici, tout de suite !
Il ne faut que quelque secondes à la Lixy pour revenir auprès de son maître. Elle tente de lui laper la joue en guise d'affection mais est vivement dégoûtée par le goût du liquide alcoolisé qui trempe la peau et les cheveux de son maître.
Elle n'en reste pas moins inquiète.
Ilya se lève avec peine, c'est que tout le bas de son dos à prit cher dans la chute. Il s'étire comme il peu et titube vers la jeune Hamilton. Il lui tends la main, l'aide à se relever. Et après avoir rapidement remis les fauteuils à leur place, il l'invite à s'asseoir, penaud.
Les pokémons semblent s'être calmé, même si le Toudoudou semble toujours assez hostile envers Peluche.
Je...Pardon. Articule Ilya du mieux qu'il peut. J'avoir fait beaucoup de bêtises, renverser meubles et... Il jette un coup d’œil timide aux traces de griffes laissées par Peluche sur le tapis. Vous allez bien ? Rien cassé ? Un rapide coup d’œil à la flûte de champagne indique qu'elle n'a pas explosée dans la main de sa propriétaire, c'est au moins ça. Il soupire de soulagement et prends place dans un fauteuil positionné en face de celui de la jeune fille. Nous ne pas pouvoir sortir comme ça, hum ? Bloqués. Pas si mal. Dit-il en hochant les épaules. Enfin, pour moi, pas grave. Mais vous, besoin d'aide ?
Peluche l'interrompt en se réfugiant dans ses bras pour feuler contre le Toudoudou agressif. Le stranaïte soupire et marmonne quelques paroles en stranaïte avant de sortir une friandise -qu'il se réservait personnellement- de sa poche pour la tendre au petit pokémon bonbon.
'Enterrons la hache de guerre' semble crier ce petit gâteaux aux baies. La paix s'obtient parfois au prix de grands sacrifices.
Toudoudou nom être Mélo ? Demande Ilya distraitement. Alors Mélo nom être Toudoudou ? Drôle d'idée d'inverser les prénoms de ses pokémons, mais c'est toujours mieux que d’appeler 'Noire' une Lixy ébène...