Byrde Will

Histoire

Will s’envole de Keros immédiatement après son service militaire. Il ne perd pas un instant. C’est qu’il n’attendait que ça depuis le début de ces deux ans ! (si bien que 2 ans lui ont semblé en durer 30) Keros, ce n'est pas trop pour lui. Autant qu’il aime sa ville natale, avec ses jolis oiseaux, ses courants d’air et son parc ornithologique, quelque-chose ne colle pas. Quelque-chose de trop subtil pour qu’il le nomme, mais assez évident pour qu'il peine à le supporter. Assez évident pour que ses parents autant que ses frères et soeurs l’encouragent à élargir ses horizons.

rien ne le retient à Duill
il s’en va donc sans regrets

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Will a abandonne Galar au bout d’environ deux mois. C’était la région la plus proche. La plus facile à atteindre et la plus facile à quitter. Si le climat ne l’a pas trop dépaysé, la population locale a une fâcheuse tendance à lui voler dans les plumes en reconnaissant son accent. Quelle idée.

Rares sont ceux qui ne trouvent pas Will imposant. Même à 20 ans c'est un jeune homme bien bâti, large d’épaules et haut de presque deux mètres. Son visage au repos est très fermé. Son regard aussi dur que celui d’Anemone, sa Corvaillus. Le genre d’individu avec qui on ne cherche généralement pas à se prendre le bec, aussi Kerosien soit-il.

c’est sans compter sur le courage liquide
et l'incroyable ego de certains Galariens

Will est quelqu’un de calme. Il ne parle pas beaucoup, s’énerve encore moins et n’a pas l'ego assez chatouilleux pour répondre aux provocations. Will ne buvait pas, ce soir là. L’individu s’est cependant tant et si bien débrouillé que son nez sera probablement tordu à vie.

Galar n'est pas pour lui
Will ne reviendra sans doute pas

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Will ne dit au revoir à Kalos qu’au bout de 7 mois. Il faut croire que partager une certaine dose d’amertume envers le même pays, ça crée des liens plus facilement ! Ca, ou Will est tombé sur des individus particulièrement décontractés. Particulièrement téméraires, aussi, pour l’approcher avec autant d’enthousiasme malgré sa mine de mort-vivant.

Juliette et Ange étaient deux ouragans et-demi. L’un coordinateur et l’autre sa styliste attitrée sont entrés dans sa vie par hasard alors qu'Anemone et lui tentaient de ne pas se perdre dans Illumis. Ange lui est littéralement rentré dedans. (un thème qui s’est poursuivi de façon moins littérale par la suite) Faisant une course de rollers avec Juliette, il était trop occupé à narguer son amie pour regarder où il allait, percutant de plein fouet un Will qui l’aura à peine senti passer.

Will n’était pas en faute
il s’est pourtant senti si mal
(c’est qu'Ange s’était écorché le genou !)

Un café et quelques viennoiseries plus tard, le jeune homme était comme neuf ! En pleine forme, même ! Un véritable moulin à parole qui a immédiatement entraîné un Will parlant très peu le Kalosien à sa suite pour un rendez-vous bref tour des plus beaux endroits de la ville. Juliette les a laissés avec un clin d’oeil qu’il n’a pas vraiment compris. Pas que ça l’ennuie vraiment.

Ange est tout à fait charmant
et un ancien dresseur aérien

Si Will n’a pas passé tout son séjour Kalosien à Ilumis, voyageant d’un bout à l’autre de la région pour assouvir sa curiosité; Ange, Juliette et lui se sont revus nombre de fois. Will a assisté à quelques resplendissantes prestations d’Ange. Juliette lui a fait découvrir ses airs favoris. (bien que ça ne soit pas vraiment la tasse de thé de Will) Ange l’a emmené voir nombre d'autres merveilles de la région. Du marché de Port Tempères aux curiosités de Romant-sous-Bois, ils se sont créé d’excellents souvenirs. Certains tout doux. D’autres absolument terrifiants. (quelle idée, vraiment, de se perdre dans la grotte miroitante ?) Aucun que Will ne voudrait effacer. C’est même en compagnie du coordinateur que Will s’est lié d’amitié avec Celestine, son Sonistrelle.

Il serait très juste de supposer que c’est Ange qui l’a fait rester si longtemps à Kalos. Mais le monde est vaste, et Will avait encore tant à voir. C’était inévitable. Le jour de son départ Ange lui a embrassé les deux joues, serrant ses mains comme s’il ne voulait jamais les lâcher. Will, d’ordinaire si stoïque, sentait ses yeux le piquer. Même le sourire lumineux de Juliette manquait de superbe.

ils se sont promis de s'écrire
(peut-être même de se revenir)

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Strana, Alola, Almia et Sinnoh passent en un clin d’oeil. Pas que les régions se ressemblent ! Will leur trouve chacune un charme et une culture fort distincts, il ne s’y sent simplement pas à sa place. C’est à peine s’il supporte un mois à Strana, ne parlant pas un mot de la langue et peu convaincu par le climat. (même Keros ne l’a pas tant fait claquer des dents) Alola est l'exact opposé niveau températures, et s’il admire autant l’ambiance que la façon dont la nature y est préservée, Will ne trouve pas de raison de s’éterniser. Il ne reste deux mois. Comme dans les deux régions suivantes.

Tout du long, Ange et lui ont une correspondance aussi soutenue que possible. Moitié en Kalosien, moitié en Kerosien, ils se débrouillent comme ils peuvent. C’est tout de suite plus compliqué, quand on a pas l’autre en face. D’autant que Will est un homme de peu de mots. Communiquer n’a jamais été son fort. A force d’être agacé par son manque de vocabulaire, il s’est acheté un dictionnaire.

(Will revient à Kalos une semaine, entre Strana et Alola)
(Ange l’emmène à Roche-sur-Gliffe, pour profiter de la plage)

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C’est à Oblivia que Celestine s’améliore au combat. Une surprise pour personne. Si Will n’apprécie pas spécialement de se faire affronter les Pokémon, Oblivia est la région la plus sauvage qu’il aie visité jusqu’à présent. Peu habitués à la présence humaine (et sans doute aussi alarmés par l'allure du jeune homme que le reste de la population), il n’était pas rare que les monstres attaquent. Will n’est pas qualifiable de belliqueux. Parfois, une voix douce et quelques baies suffisaient à calmer les ardeurs des attaquants; au moins le temps de filer sur le dos d’Anemone. Mais pas toujours.

ses monstres ont souvent dû le défendre
ça aura eu le mérite de renforcer leurs liens

Will a de bons souvenirs d’Oblivia. Sans doute parce que c’est la région où il a dû se dépêtrer du moins de quiproquos causés par son apparence inquiétante. Il faut dire qu’il s’arrangeait pour rester dans les zones les moins habitées. Profiter de la mer. Du calme. Du soleil. (qui n’aura jamais réussi à le faire bronzer) Quatre mois étaient peut être un peu longs, mais s’il devait revenir, Will n’hésiterait pas.

Oblivia était une pause agréable
avant des régions plus peuplées

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S’il n’a trop peu de motivation pour rester plus d’un mois à Unys (beaucoup trop de monde), Hoenn est la prochaine région à retenir l’attention de Will. Il y découvre le Pokévolanneau. Le sport a l’air dangereux à première vue, mais pour Anemone et lui, c’est une évidence. C’est instinctif. La coopération parfaite entre le Pokémon et son dresseur, la synergie nécessaire pour gagner, tout là-dedans leur parle. Tout tombe sous le sens.

Will n’a pas peur de tomber
Anemone a toute sa confiance

Une fois les bases intégrées, leur progression est fulgurante. Mieux encore: plus ils pratiquent, plus le sport lui plait. Sans bien parler l'Hoennien, Will parvient à se faire quelques amis. Inutile de parler la même langue quand on se passionne aussi intensément pour la même discipline, semble-t-il.

Will ne quitte Hoenn qu’au bout de 4 mois. Ce n’est pas à regrets (il n’a pas l’impression qu’il serait à l’aise, en y habitant), mais elle lui laisse néanmoins un bon souvenir. Il se doute qu’il reviendra. C’est après tout la région où Anemone et lui auront trouvé leur voie.

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A 23 ans, de retour à Keros, Will devient rapidement le nouveau champion de Duill. La compétition n’était pas de taille. Si Will n’a jamais été du genre à beaucoup s’impliquer dans la communauté locale, une fois une idée en tête, rien n’a pu l’arrêter.

ni ses compétiteurs
ni son propre trac

Son air intimidant ne le laissait pas transparaitre, mais il était terrifié. Le devant de la scène ne lui a jamais vraiment convenu et si Will a conscience de s’y être avancé lui-même avec son projet pour la ville, savoir et en faire l’expérience n’est pas exactement la même chose. D’autant qu’à reconnaitre Ange parmi les spectateurs de son tout premier match sur le terrain neuf de Duill, il a failli tomber de son Corvaillus. (il se demande si ça s’est vu) Qui se pointe dans une autre région comme ça ? Sans prévenir, qui plus est ! Ange, apparemment.

Peut-être Will a-t-il davantage fait parler de lui qu’il ne s’y attendait, pour qu’Ange vienne de Kalos voir le match en question. Ou peut-être.. peut-être que comme il l’a dit, le coordinateur voulait juste le voir. L’idée lui fait un peu tourner la tête. Tire ses lèvres dans un léger sourire. Il est vrai que Will a mentionné la construction de ce terrain de Pokévolanneau dans ses lettres. Mais.. pas la date d’inauguration. Ou qu’il y serait.

(.. sans doute qu’Ange voulait juste le voir)
(il ne sait pas trop comment le prendre)

Pas qu’il se soit posé la question longtemps. A peine s’étaient-ils dit bonjour que des journalistes venus pour l’occasion posaient tout un tas de questions étourdissantes auxquelles Will ne s’attendait pas. Le devant de la scène, une fois de plus.. pas son domaine. Ange s’en est mieux sorti que lui. Il s’est arrangé pour qu’ils aient la paix, avec une voix calme et professionnelle, comme s’il faisait ça tous les jours. (sans doute est-ce la cas, à vrai dire) Une efficacité admirable.

Ils ont passé l’après-midi ensemble dans le parc Jolie Plume, loin de toutes ces questions auxquelles Will ne sait pas répondre. Will ne s’attendait pas à tant attirer l’attention. Ils en ont parlé un moment, avant de passer à autre-chose. A tout un tas d’autres choses. Puis Ange est reparti. (avec une promesse de revenir) Ils s’écrivent toujours.

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Will est le champion de Duill depuis maintenant 3 ans. S’il est devenu une sorte de célébrité sportive, ce n’était pas vraiment son intention. Au moins le Pokévolanneau est-il devenu populaire, suppose-t-il. (plus populaire que ce qu’il avait osé espérer) Si l’idée de passer à la télévision ne l’enchante pas plus que ça, il s’imagine que ça va avec son nouveau rôle. Il s’imagine qu’il peut faire avec.