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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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[MISSION] La main dans le sac ▬ Sofia & Allan Ven 29 Jan - 23:50
La Main dans le sac
Mission modérée
Jour de solde. Pryderi bourdonne de tous les côtés. C'est la cacophonie la plus complète, et il devient difficile de se déplacer dans les artères de la capitale étudiante, saturée de monde. L'avenue la plus célèbre de la ville semble être la plus bondée : c'est littéralement une masse grouillante qui défile sur le pavé gris, où tentent de circuler quelques audacieuses voitures… Des affiches, bariolées, couvrent les panneaux d'affichage et dessinent une fresque qui appelle à consommer de tous les côtés : difficile de ne pas céder à la tentation. Des tracts galliens recouvrent certaines d'entre elles ; de petits malins se sont amusés à dessiner des moustaches sur le visage des mannequins… Quelques passants soupirent en découvrant ce travail de voyous, généralement des bourgeoises, accrochées au bras de leurs maris. Mais ce sont surtout les jeunes qui sont de sortis ; de jeunes filles aux jupes un peu trop courtes, ou des fumeurs vêtus de blousons noirs, plus que jamais à la mode. Il est seize heures : c'est l'heure du shopping, des sorties entre amis… Les soldes battent leur plein, l'argent coule à flot, les porte-feuilles s'ouvrent en un cliquetis de pokédollars…
Et ça, une oreille fine semble bien l'entendre. Oui, c'est bien une étrange silhouette qui défile entre les jambes des promeneurs, et fouille dans les poches… Un drôle de personnage. Un personnage… Qui ressemble à un pokémon, en fin de compte ! Je dirai même mieux ! Un M. Mime… Et qui… Hop ! Disparaît. Pour reparaître un peu plus loin. Là-bas, à quelques mètres ! Serait-ce Téléport…? Et quelques billets dans les mains, qu'il cache bien vite dans la poche de ce drôle de sac qu'il porte autour du cou… Et là… Oh ! Une autre silhouette, derrière cette élégante femme blonde. Cette fois-ci, c'est celle d'un homme. Les deux sont habillés pareil : oui, oui. Vous m'avez bien entendu, habillés ! Car le pokémon aussi porte un gros béret et un long manteau gris… Idéal pour se dissimuler à travers la foule… En matière de vol, en tout cas, les deux semblent rodés… Un glissement, un petit moyen de détourner l'attention… Deux doigts dans les poches… Et hop. Le tour est joué.
Mais où est donc la police quand on a besoin d'elle ?
Pour ce début de rp, prenez vos marques, et votre temps ! Appropriez-vous les lieux, développez tranquillement le début de l'aventure… Et introduisez, si vous voulez, un élément déclencheur (sinon, c'est moi qui le ferai !). Vous pouvez : vous faire voler, ne vous rendre compte de rien, jouer au policier (ou faire votre boulot, coucou Sofia), essayer d'avertir un passant,… Bref ! Amusez-vous. Et dès que vous voulez que j'intervienne, faites moi signe !
Ionna Campbell
Innerlands
Aucune carte
Pokédollars : 14
Pas de badges
Inventaire : - 4 Pokéball
- 1 Dé d'Or
- 2 Écailles d'Or
- Bon de Réduction
Pas de rubans
Re: [MISSION] La main dans le sac ▬ Sofia & Allan Mer 3 Fév - 1:31
Jour de soldes. Les jeunes sont de sortis, pour acheter de nouveaux vêtements, pour prendre un verre, pour profiter de l'après-midi. Les couples aussi sont de sortis, bras dessus bras dessous, aussi heureux qu'au premier jour. Et au milieu de la foule, Allan se retrouve parfois obligé de jouer des coudes pour avancer vers son objectif. Malgré le temps frisquet, il a chaud au milieu de tout ce beau monde et la cacophonie ambiante l'irrite plus que de raison. Sans oublier les groupes d'amis marchant bien trop lentement devant lui.
Allan sait qu'il ne devrait pas se sentir contrarié pour si peu, mais il est difficile de ne pas se sentir excéder et de ne pas laisser échapper un soupir toujours plus gros que le précédent à chaque fois qu'une opportunité de doubler se solde par un échec. Il n'est là que pour un grille-pain. Un simple gille-pain sur lequel semble reposer l'intégralité du bonheur et du bien-être de Gladys Hatter, sa douce et aimante grand-mère. Par moment, il se demande pourquoi il vit toujours sous son toit. Par moment, il ne trouve pas toujours une réponse à cette question. Mais la demande la matrone a été claire : s'il revient sans ce précieux grille-pain, il tâtera de son fameux revers de rouleau à pain. L'idée, pour ainsi dire, ne l'enchante pas. Gladys n'a jamais vraiment levé la main sur lui mais son caractère reste explosif et Allan n'éprouve aucun plaisir à voir son aïeule frôler la crise cardiaque à la moindre contrariété.
Alors le voilà, mains dans les poches, soupir au bord des lèvres et fatigue visible sur le visage. A chaque ralentissement, il lève les yeux au ciel comme pour prier Arceus de donner un semblant de vitesse à ceux qui l'entourent... Ou de lui donner la patience de ne bousculer personne. Il le pourrait, le bougre, c'est bien le pire.
Tout ça pour un grille-pain. Un grille-pain qui ne pouvait pas attendre un autre jour pour être acheté. Allan secoue la tête pour lui même et la rentre dans ses épaules lorsqu'une brise fraîche vient faire frissonner la foule Pryderienne. Quelques pas plus tard, il dédaigne un tract gallien plus par habitude que par réelle conviction : il sait qu'il ne lira pas l'affichette, autant ne pas encombrer ses poches. Et alors que ses pensées divaguent un instant sur les quelques graffitis qu'il peut apercevoir sur certains, quelque chose le rappelle presque immédiatement à l'ordre.
C'est discret, c'est léger, bien trop pour qu'il ne s'agisse que d'une main le frôlant par accident. Plus par réflexe que réelle conscience, sa main s'ébranle d'elle même d'un geste vif pendant qu'il se retourne. Pendant un instant, quelques secondes, quelques très brèves secondes, Allan à l'idée folle que ce qu'il a senti proche de son séant ne soit autre que la main d'une jeune femme plus impétueuse que les autres prête à lui faire du rentre-dedans. Le laps de temps – bien que très court – lui laisse le temps d'entre-apercevoir ce qui se solderait peut être par un rendez-vous autour d'une bière dans un bar du coup, mais lorsque son regard se pose sur le visage joufflu d'un Mr. Mime, Allan déchante.
Son expression se décompose. S'il comprend plus ou moins ce qu'il se passe, sa déception est plus grande que sa colère d'avoir failli se faire détrousser et c'est ce qui laisse au pokemon psy le temps nécessaire à sa fuite. Entre les doigts d'Allan, il sent le fin poignet de la créature peser de moins en moins lourd avant de disparaître totalement et que sa prise ne se referme sur du vent. Le bougre n'a le temps de laisser échapper qu'un « Hé ! » offusqué avant de comprendre qu'il a laissé passer sa chance d'arrêter un voleur.
Alors ses instincts d'ancien flic se réveille, et si ce n'est plus vraiment son travail, s'il est là pour un grille-pain avant tout, Allan se redresse de toute sa hauteur pour tenter d'apercevoir le pokemon. Il n'a pas pu s'enfuir bien loin-... Après tout, un jour de solde est effectivement une opportunité en or de se faire de l'argent facile et malhonnête. Le ranger en est convaincu, s'il cherche bien, il retrouvera le pickpocket ! Alors cette fois-ci, pas de quartier. S'il prenait son mal en patience quelques minutes plus tôt, il n'a plus vraiment de remord à frayer son propre chemin parmi la masse agglutinée de consommateurs. Aux commentaires offensés sur son passage, il ne répond que par de distraites excuses, bien trop occupé à tenter de retrouver la petite silhouette d'un Mr. Mime coiffé d'un béret et couvert d'un large manteau gris : assez discret pour passer inaperçu dans une foule mais trop suspect pour se faire oublier lorsqu'on cherche ces éléments en particulier.
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Re: [MISSION] La main dans le sac ▬ Sofia & Allan Lun 8 Fév - 16:50
La main dans le sac
(mission ft. Allan)
Les réunions du matin, Sofia les a toujours trouvées ennuyantes à mourir. Et un brin frustrantes, aussi. Savoir où ces chers collègues masculins seront dépêchés pendant qu'elle devra jouer à la potiche derrière un bureau, c’est comme agiter une tranche de bacon devant un Lougaroc muselé. Néanmoins, c’est une contrainte à laquelle elle se doit d’assister tous les matins au commissariat. Les affaires doivent être connues de tous, disent les supérieurs. Tu parles, c’est pas comme s’ils comptaient mettre les femmes sur le coup, de toute façon. Si leur vision des choses est bien moins arriérée que les policiers de Bronswick, dans les faits, rien n’a vraiment changé. Ce n’est pas Sofia qui sera dépêchée dans une patrouille aux côtés de ses collègues afin de chasser le crime. Non, ils préfèrent la mettre derrière un bureau, au stationnement ou, pire encore … lui confier les enfants. Sofia n’a jamais été à l’aise avec les marmots : brailleurs, têtus, ils ont cette capacité extraordinaire à la rendre folle en moins de cinq minutes. Qui a un jour dit que toutes les femmes étaient graciées du saint instinct maternel ? Si c’était le cas, Sofia ce serait déjà trouvé un Jules pour lui donner un enfant. Et si malgré ses vingt-cinq ans, son ventre est encore dénué de toutes vergetures, ce n’est pas pour rien !
Enfin. Avec un petit peu de chance, elle aura des dossiers à classer et personne ne lui mettra un braillard dans les pattes. C’est forte de cette pensée qu’elle s’assoit au premier rang dans la salle de réunion, à côté de sa collègue fraîchement débarquée. Elle paraît encore un peu timide, dissimulée sous une touffe de cheveux roux, mais elle n’en demeure pas moins très sympathique. Surtout lorsqu’elle ramène des petites pâtisseries maison certains matins. Le brouhaha dans la salle s’éteint à l’instant même où le lieutenant pénètre dans la salle. C’est un homme d’âge mûr, à la barbe de trois jours et au regard perçant. Sofia l’a toujours trouvé très séduisant. Pour autant, elle garde la face et demeure silencieuse tandis qu’il annonce les affections de chacun. Sofia attend son tour sans réelle impatience : le samedi, généralement, elle est au bureau. Sûrement parce qu’ils estiment que le week-end est le moment où les gens viennent le plus au commissariat, et qu’il est important d’avoir du monde de mobilisé sur place. Néanmoins, c’est tout le contraire : le samedi, c’est la journée de l'ennui total, pendant laquelle la machine à café dans la salle de repos tourne à plein régime pour maintenir les employés éveillés.
▬ Dunn, Campbell, Henderson : vous patrouillez dans le quartier est.
Sofia bondit de surprise sur sa chaise. Elle ? En patrouille ? Mais par quel miracle cela est-il donc possible ? Son regard étonné virevolte d’un collègue à l’autre, mais personne ne paraît plus dérangé que cela. Ses collègues se lèvent un à un et quittent la salle de réunion en reprenant leurs discussions bruyantes. Malgré sa surprise, la jeune femme se joint à eux et retrouve Dunn et Campbell prêt de la sortie. Les deux hommes ajustent leur chemise et bouclent leur ceinture sans vraiment la regarder. Bien évidemment, eux ont droit aux pistolets. Mais loin d’elle l’idée de faire la fine bouche, surtout pas en ce jour béni. Ainsi le trio quitte-t-il le commissariat et rejoignent-ils leur quartier d’affectation. Sofia sait par habitude que ce n’est pas le plus fréquenté, mais qu’importe ! Avec un petit peu de chance, elle aura l’occasion de séparer une bagarre d’enfant ou de surprendre un taggeur en plein délit de dégradation. Sauf si Dunn et Campbell réagissent avant, bien sûr … À croire que les deux hommes lui feront de l’ombre quoi qu’il advienne. Heureusement, elle les sait plus bêtes que méchants, alors elle ne s’inquiète pas trop. Elle trouvera l’occasion d’agir par elle-même.
Pourtant, midi sonne sans qu’elle n’ait pu intervenir une seule fois. En fait, il ne s’est absolument rien passé tout le long de la matinée. Même pas des cris intempestifs, même pas deux Miaouss occupés à se tirer la bourre. Rien. Et c’est une Sofia désespérée qui s’écroule sur une chaise de la salle de pause, bataillant à déballer son sandwich. A quoi bon la dépêcher en patrouille pour qu’il ne se passe absolument rien ?! C’est au détour d’une conversation que la jeune femme comprend enfin. Les soldes ont commencé ce matin-même ! Voilà pourquoi il fallait de la sécurité dans les rues. Néanmoins, ce n’est pas dans les quartiers dénués de tous magasins qu’elle risquait de tomber sur quoi que ce soit d’intéressant. Et d’ailleurs, la donne change pour cette après-midi : cette fois-ci, sa patrouille est dépêchée au sein même de la grande rue commerçante de Pryderi. De quoi lui mettre du pain sur la planche, cette fois-ci ! Et c’est une Sogia ragaillardie qui entame la deuxième moitié de sa journée. La foule est dense dans la rue, et y voir quoi que ce soit n’est pas vraiment aisé. Pourtant, la jeune femme tente de rester attentive, prête à agir à la moindre infraction à la loi. A ses pieds, Froufrou bâille à s’en décrocher la mâchoire.
Il est proche de seize heures lorsqu’une petite dame âgée d’une bonne soixantaine d'années arrive devant elle, paniquée. Tout en essayant de reprendre sa respiration, elle annonce à Sofia s’être faite voler son portefeuille. Elle est alors rejointe par un jeune homme, puis un père de famille désemparé. Bientôt, c’est un petit attroupement de personnes qui réclame son aide en gémissant de tous les côtés. De toute évidence, un pickpocket sévit dans la rue marchande et détrousse les malheureux en nombre. Aussitôt, Sofia fait passer le message à ses collègues et tente d’établir un portrait robot du voleur. Les gens lui parlent de béret, de manteau gris … mais tandis que certains parlent d’un petit homme joufflu, d’autres décrivent plutôt un grand gaillard rachitique. Sont-ils plusieurs ? Un groupe peut-être ? Et tandis que Sofia écoute avec attention le récit d’une adolescente détroussée, elle aperçoit un manteau gris disparaître dans la foule. Ni une ni deux, elle se lance à sa poursuite, jouant des coudes pour traverser la foule. Elle s’apprête à intercepter le potentiel coupable lorsqu’elle entre en collision avec un homme, tombant sur les fesses au beau milieu de la rue. Quelques mètres plus loin, le voleur semble s’évanouir dans la foule.
▬ Non ! Je l’avais presque ! Vous ! elle pointe l’homme qui l’a bousculé d’un doigt accusateur. Vous ne savez donc pas qu’il faut laisser place à la police lorsqu’elle est en intervention ?!