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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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mommy & daddy dearest × solo (TW) Jeu 19 Mai - 1:24
TW sur ce premier post:
Shitty Parents, Homophobia, Eating Disorder, Séraphin qui respire
❝they say the apple doesn't fall far from the tree❞
ft. les parentsC’est en milieu de semaine que Séraphin de Costemore retourne à sa ville natale. Il est aux alentours de onze heures quand il y arrive, raison pour laquelle il décide de passer par chez ses parents pour le déjeuner avant de faire ce pourquoi il est amené à retrouver la civilisation. A savoir aller chercher l’œuf qui devait lui être livré à Glenn mais qui, par mauvaise compréhension, s’est retrouvé à Tartan. Loin de le déranger puisqu’il avait décidé de capturer un pokémon bien de chez lui pour l’aider à tenir sa maison et à élever le petit qu’il voulait étudier. Pas un Tauros de compétition mais quelque chose de bien plus intéressant. Ainsi, il réajuste sa tenue, replace les mèches de ses cheveux et se dirige d’un pas décidé à la demeure des de Costemore, le sourire aux lèvres de retrouver des gens de sa caste.
Son sourire qui reste placardé à son visage quand les employés de maison l’accueillent avant de se séparer pour que l’un le débarrasse après l’avoir fait s’asseoir dans le petit salon et que l’autre aille prévenir ses parents ainsi que le chef cuisinier de son arrivée, ne pouvait malheureusement pas durer.
▬ Vous auriez dû venir un dimanche ou au moins vous annoncer plus tôt, nous aurions pu convier vos frères et sœurs ainsi que vos neveux et nièces.
La voix de son père envahi la pièce, comme un orage qui aurait soudainement éclaté, elle gronde et le fait sursauter. Elle donne à Séraphin l’impression de redevenir un enfant, de n’être jamais parti d’ici, de n’avoir rien accompli. Il n’a même pas le temps de se justifier, s’il avait osé le faire, que son père retourne dans son bureau pour attendre que le déjeuner soit servi.
▬ Qu’il est grognon. Bonjour Séraphin.
La voix de sa mère, bien que plus douce, joui d’une autre forme d’absence. Si elle n’est pas sévère elle n’est rien d’autre. Dès que la kalosienne a fini de le saluer en lui embrassant le front, la voilà déjà repartie à vaquer à ses occupations laissant donc son dernier fils seul dans le salon des invités. Et c’est peut-être tout ce qu’il est désormais à leurs yeux, tant qu’il ne saura les combler : un invité dans la maison même où il a grandit.
Ne sachant ni comment procéder ni comment verbaliser ce sentiment qui le rend soudainement si amer, Séraphin se rassoie sur l’un des canapés, droit, les jambes serrées, les mains posées à plats sur ses cuisses et patiemment, il attend qu’on vienne le chercher. Si sa salle d'attente est plus modeste, il espère qu'au moins ses patients ne la trouvent pas aussi austère.
---
▬ Comment se passe votre vie en province ?
Demande sa mère alors que le repas a commencé depuis un moment et, qu'avant son intervention, il se passait en silence pour ne pas risquer de froisser l'homme de la maison qui continue d'exprimer sa mauvaise humeur juste à son air aimable. Mais la bonne femme s'ennuie, son tout petit appétit fait qu'elle ne peut pas se plonger dans son assiette comme le père et le fils.
▬ C'est très calme, c'est pour ça que j'ai choisi cet endroit. Je peux y allier mes deux activités.
Répond donc le plus doucement possible Séraphin. Il le leur a déjà dit mais l'avaient-ils vraiment écouté ?
▬ N'allez donc pas vous tuer à la tâche. Est-ce que avez au moins de quoi vous divertir ? Cela doit vous changer.
Il sourit doucement à sa mère. Oh c'est qu'elle ne serait pas heureuse elle, loin de la ville. C'est qu'elle passe le plupart de son temps à flâner dans les rues, dévalisant les boutiques, se faisant pomponner toutes les semaines dans divers instituts. Les cafés, les théâtres, elle profite de tout ce qui est beau et bon.
▬ À part me promener.. Il y a bien eu, il n'y a pas si longtemps d'ailleurs, un jour où je me suis retrouvé avec un kalosien à chasser un "Homme-Lougaroc".
Si sa mère est toute ouïe d'en apprendre plus sur cette drôle d'histoire, son père, lui, ne cache même plus son agacement.
▬ Gambader dans les prés avec un autre homme ? C'est pour ça que vous avez quitté Tartan ?
▬ Bien sûr que non.
Au regard que lui lance le patriarche, il n'ose même pas continuer à se défendre. S'il avait commencé à entreprendre de se lever pour argumenter, il se renfonce dans son siège aussi immédiatement.
▬ Que vos études vous aient empêché de vous trouver une femme est une chose, que vous continuez de vous trouver des excuses en est une autre. Peut-être que vous oubliez ce qu'on dit d'une personne qui n'est pas mariée à votre âge et je n'ai pas que ça à faire que de dire à qui veut bien l'entendre que mon fils n'est pas pédé.
Le mot a été posé. Pédé. Il ne l'est pas, il ne l'a jamais été. Par Arkée il sait que ses frères et sœurs n'ont pas perdu de temps mais c'en était encore un autre de temps et ils n'avaient pas son ambition. Il ne dit rien cependant. Il sait quels combats il peut gagner et parler avec son père n'en n'a jamais été un, peu importe ô combien il aimerait lui faire comprendre. La révolution féministe ne touche pas que les traînées des bas quartiers comme aiment le dire les hommes de sa famille lors des dîners un peu trop arrosés, il touche tout le monde et se trouver une jolie plante verte de bonne famille à mettre à son bras est une tâche plus difficile qu'il n'y paraît, il insiste. Peut-être aussi est-il trop exigeant.. Une moins bonne renommée ou quelques années de plus que vingt et un an il va falloir y songer.
Il n’avouera surtout pas qu’il ne veut pas d’une femme dans ses pattes. Il préférerait économiser pour acheter un petit appartement en ville où la loger, histoire qu’elle et leur(s) marmot(s) ne dérangent pas ses activités. Ainsi faudrait-il trouver quelqu’un à courtiser que cet arrangement ne choquerait pas, sous peine d’être traité du pire des goujats et de voir sa renommée voler en éclat.
▬ Allons mon amour ! Vous n'aimeriez pas qu'il prenne la première venue. Puisque je ne suis plus qu'une grand-mère je ne veux que de beaux petits-enfants, au moins ainsi on les prend pour les miens et on me complimente en qualité de jeune et jolie maman.
À ce moment là, la conversation ne s'éteint pas au contraire. Les deux De Costemore se bataillent mais Séraphin ne les écoute plus. Il pose soigneusement ses couverts sur le côté, s'essuie la bouche et se lève pour sortir hors de la table. Quand il se dirige vers le balcon pour prendre l'air, le ton continue de monter.
---
▬ Mon pauvre enfant, venez voir maman.
Somme Madame de Costemore quand elle le rejoint sur le balcon. Si elle lui tend les bras ce n'est pas pour l’enlacer, dès qu'il se rapproche d'elle, elle se saisit de son visage pour appuyer sur ses pommettes.
▬ Oh c'est bien ce que je pensais, vous avez pris des joues.
Il aurait dû s'en douter, vraiment. Le seul de ses enfants à lui ressembler autant physiquement, si elle est moins regardante sur ses accomplissements c'est que son attention est portée ailleurs. Ses deux parents ont des attentes bien différentes à son égard, reste qu'ils en ont.
▬ Ce sont les petits gens de Glenn, ils sont bien gentils mais ils cuisinent au beurre vous savez.
Même s'il le dit sur le ton de la plaisanterie, sa mère elle ne semble pas rigoler. Soucieuse plutôt, elle lui répond les yeux rivés sur le paysage.
▬ Il y a du moelleux en dessert. Vous venez ?
▬ Non merci, j'ai bien assez mangé. Excusez-moi auprès de père, je m'en vais faire une petite balade digestive, peut-être même régler mes affaires pour ne plus avoir à y penser.
L'air satisfait de sa mère lui indique qu'il a bien répondu à son petit test. Elle lui souffle donc un baiser et part retrouver son mari, laissant une fois de plus son fils seul avec la nausée provoquée par ses remarques sur son poids. N'est-il pas médecin ? Ne connaît-il pas mieux qu'elle ce qu'il peut manger ? Combien il doit peser ? Malheureusement, Séraphin restera toujours son enfant. Et si c'est ce qu'elle dit, ce qu'elle pense, il ne peut pas lutter car s'il se retient, il se fera tout de même vomir plus tard dans la soirée. Tiens, ça ne lui avait pas manqué.
Home sweet home comme on dit par chez eux. 2981 12289 0
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merci Chiel
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Re: mommy & daddy dearest × solo (TW) Jeu 19 Mai - 15:24
Rencontre
Un Pokémon sauvage apparaît !
Un Nanméouie de Galar Wimessir ♀ niveau 8 apparaît !
Quand Séraphin arrive enfin, exténué chez son contact, c'est un drôle de spectacle qui s'offre à lui. Le propriétaire de l’œuf et sur le porche de sa maison et crie sur un Pokémon qui ne flanche pas et le défie du regard. Dans les bras du Wimessir... un œuf ? Oui, c'est certainement celui qui était réservé pour Séraphin. Cependant, il semblerait que le Pokémon Psy ait décidé qu'il serait un meilleur parent pour ce bébé que ces humains maladroits et incompétents. Alors elle le gardera au péril de sa vie !
Wimessir connaît les capacités suivantes : Force Ajoutée - Camaraderie - Relais - Vampibaiser
Séraphin de Costemore
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Re: mommy & daddy dearest × solo (TW) Ven 20 Mai - 1:54
❝they say the apple doesn't fall far from the tree❞
ft. plus les parentsLa dite promenade digestive est loin d’être sa meilleure idée. Puisque midi n’est pas tout à fait passé, les commerces sont pour beaucoup fermés afin que les employés puissent prendre leurs pauses déjeuners, il ne peut donc pas s’y réfugier pour faire traîner sa course. Pas qu’il cherche à éviter de retourner chez ses parents, non, il a juste besoin de l’exercice et errer sans but dans Tartan ferait mauvais genre. Alors Séraphin en revient à prendre la direction de chez son contact, un dénommé Kevin auquel il a déjà passé commandes durant ses études, non sans se refréner de soupirer sait-on jamais qu’il ne croise des amis de la famille au détour d’une ruelle.
Toute sa retenue s’envole quand il fait face à la maison de son contact qui se trouve d’ailleurs sur le porche. Voilà Kevin dans toute sa splendeur de disgrâce de sa famille, encore en pyjama, paradant en claquettes / chaussettes, les cheveux façon nid d’oiseaux à crier sans aucun respect pour le voisinage sur un pokémon. Une petite Wimessir qui tient un œuf, tiens tiens, et qui ne semble pas atteinte le moins du monde par les sommations et les supplications de l’humain. Au contraire, le regard qu’elle lui lance est revolver.
▬ Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
C’est ainsi que le médecin s’adresse à l’humain mais aussi au pokémon même si l’on devine à son air fatigué qu’il a tout à fait compris ce qu’il se passe et que demander n’est qu’une formalité pour les faire réagir.
▬ Elle a commencé.
Se défend Kevin en pointant la Wimessir du doigt qui semble très offusquée par de telles accusations et qui aimerait le pointer aussi, si seulement elle était aussi mal polie que lui. Entre les deux, Séraphin croise les bras et les juge du regard.
▬ J’en doute. Ce sont des bonnes nourrices, pas des voleuses d’enfants.
C’est après tout pourquoi il s’est déplacé : en capturer une pour justement l’assister dans cette expérience, n’est-ce donc pas l’occasion rêvée de faire d’une pierre deux coups ? Même s’il doute encore un peu, après tout peut-il vraiment considérer l’œuf comme un enfant ? Si son compagnon d’infortune avait été là, sans doute lui aurait-il répondu que oui avec un air tout à fait outré à la simple idée qu’il puisse penser le contraire. Ce dernier n’étant pas là et Kevin, n’étant pas dresseur comme Séraphin, serait incapable de répondre à cette question.
▬ Quoiqu’il en soit elle ne veut pas me le rendre.
Grommelle l’autre homme et à ça le blond se contente de hausser les épaules. Ce n’est pas son problème veut-il se rassurer, s’il y a un conflit entre Kevin et le Wimessir, lui n’y est pour rien, il ne veut rien savoir. Si rentrer chez ses parents maintenant ne lui dit toujours pas, jouer de nouveau les intermédiaires l’épuise rien que d’y penser. Il se rapproche donc le plus doucement possible du pokémon, prenant garde à ne pas l’effrayer en lui laissant une distance, certes courte, mais une distance tout de même. Ceci fait, il se baisse pour pouvoir lui parler les yeux dans les yeux.
▬ Excusez-moi, il faut vraiment que je récupère ce petit. Cette personne ne faisait que me le garder, il ne restera pas avec.
Derrière lui, Kevin continue de râler, épuisant on avait dit. La Wimessir, elle, a l’air préoccupée. Elle hésite mais son hésitation ne semble pas concerner l’œuf. Elle fixe avec insistance Séraphin qui est de plus en plus mal à l’aise malgré le point d’honneur qu’il fait à maintenir le contact visuel. Va-t-il sérieusement commencer à regretter tous les choix qui l’ont mené à cette journée ? Qu’Arkée atteste qu’il a connu pire. Il n’est peut-être pas dans son assiette aujourd’hui mais demain sera un autre jour ! Et surtout, s’il se dépêche, demain il sera loin.
Soudainement ses bras sont plus lourds.
Le pokémon lui a rendu l’œuf, celui-ci a été soigneusement déposé dans ses bras qui, par réflexe, l’ont tenu comme ils ont pu tenir l’œuf de Tauros. Un bon entraînement pour créer une mémoire musculaire. Il n’a cependant pas le temps de remercier la Wimessir que sa patte à elle vient lui tapoter gentiment la tête comme si elle souhaitait le consoler. Aaah. Plus qu’une nourrice, il est en présence du pokémon émotion qui lui rappelle péniblement son état.
▬ Merci mais ça va, vraiment. Vous devriez plutôt vous inquiéter de comment cet homme va garder son commerce à flots s’il continue d’oublier où il doit livrer et qu’il ne surveille pas sa marchandise.
Kevin, qui se prend des balles perdues quoique méritées, se cogne la tête contre le mur de sa maison, les mains sur ses oreilles pour lâcher un « lala j’entends pas, merci de ta visite à bientôt ». Même pas un geste commercial sur l’avance effectuée. C’est donc relevé que Séraphin hmpf allègrement l’autre homme et tourne les talons pour s’en aller. Avant de se rappeler qu’il a encore à payer le reste de la somme demandée, chose qu’il fait avec l’aide de la Wimessir puisque ses mains sont occupées, elle se permet de l’assister en prenant l’enveloppe avec l’argent pour le jeter à la figure de Kevin, arrachant un pouffement au blond qui tousse très vite pour faire comme si rien ne s’était passé.
▬ Vous aimez la campagne ?
Sera sa seule vraie question à la Wimessir qui le suit sagement, choisissant autour de la taille du toujours pas dresseur quel pokéball vide elle peut prendre. C'est ça qui est bien, il n’y a pas besoin d’en demander plus car elle a vite compris et accepté son rôle, s’étant déjà auto proclamée maman de l’œuf, ce n’est pas le seul qu’elle a adopté. Et c’est peut-être cet esprit maternel qui fait qu’une fois arrivée dans la rue des de Costemore, la Wimessir bloque le passage à Séraphin. Et comment lui en vouloir ? L’humain hésite tout de même, elle sent sa culpabilité, la peur, la tristesse, la lassitude aussi. Mais celle qui préfère les émotions positives est là, elle, et elle l’encourage à faire demi-tour. Il n'a pas envie de se battre que ce soit avec elle ou avec son patriarche alors l'idée fait son petit bonhomme de chemin, doucement mais sûrement, avant d'être acceptée.
Cette fois-ci, Séraphin ne rentrera pas leur dire au revoir.
( Il postera tout de même une note pour s'excuser dans la boite aux lettres, les habitudes ont la vie dure. ) 2981 12289 0
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merci Chiel
Keldeo
Admin
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Re: mommy & daddy dearest × solo (TW) Ven 20 Mai - 1:54
Le membre 'Séraphin de Costemore' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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