Aders tient son nom de "feathers" (Plume en anglais), il faut donc le prononcer avec un anglais approximatif sans quoi, l'oiseau ne répondra pas. À l'origine pokémon de sa mère, il s'appelait bel et bien "feathers", mais jeune, Chiel n'arrivait pas du tout à bien le prononcer. À force de se faire corriger mainte et mainte fois par son père, il s'obstinera à l'appeler de la mauvaise manière. C'est ainsi que 'Feathers' ne répondit désormais plus qu'à la dénomination 'Aders'.

Aders, donc, est un plumeline des plus particulié. À l'image de son dresseur, il apprécie d'être le centre d'attention, mais à un point légèrement plus extrême que ce dernier. En effet, il peut rapidement faire preuve de jalousie si l'attention est porté sur d'autre, se considérant probablement plus important que quiconque. Il a aussi ce côté particulièrement possessif, comme si Chiel était tout aussi trop bien pour les autres. L'oiseau ne rate donc pas une occasion de faire savoir qu'il n'aime pas son interlocuteur, si bien que son dresseur est bien souvent forcé de le confiner dans sa pokéball pour s'épargner le moindre pépin.
Seul avec Chiel, il est un véritable trésor. Il s'assure toujours de l'encourager et de lui remonter le moral. Son dresseur le porte donc en grande affection, puisqu'il a toujours été là pour lui, même dans ses moments les plus sombres. Le perchoir favoris du plumeline est la tête de son humain, ce n'est pas rare que cette tête de plume décide de s'y reposer. Ce qui, bien entendu, attire le regard des passants.  

D'aucun n'aurait pensé que Chiel ne puisse résister aux yeux doux de ce rongeur. Pas très maline, ni très adroite, mais surtout pas des plus belle, les passants ne cessent de faire mentions de cette horrible chose qui suis ses traces. Ce qui ne tarde pas à le faire réagir, prennant immédiatement la défense de cette boule de poils. Personne n'a le droit de dire du mal de sa précieuse Tiara, non mais! Il prend très à coeur de montrer son affection dès qu'elle le demande, comme d'une petite princesse à l'air très vilaine. Bien que ses proches se demandent souvent pourquoi il n'en fait pas un manteau de fourrure, Chiel se moque éperdument de ces regards, c'est que ça a été le coup de foudre dès le premier regard. Sous la pluie, abandonnée et sans maison. La keunotor s'est vite trouvée un foyer, au grand dam du plumeline qui rejoint l'avis commun que Chiel ait eu une très mauvaise idée.