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Papa, maman, faut qu'on parle | solo Mar 13 Sep - 21:49 | |
| Papa, maman...... faut qu'on parlesolo Évidemment qu'elle s'était attendue à se prendre un bon savon à son retour. Elle venait de fuguer - encore une fois - était introuvable à Doon, et n'avait mentionné à personne, pas même à Gaylord où elle allait.
Mais se faire crier dessus par madame Nightingale, ça... ça fait quand même quelque chose. Pour la première fois, Hilda est presque honteuse de se faire disputer par une adulte. Elle a quelques scrupules à avoir laissé la future maman morte d'inquiétude, il est vrai. D'autant que tous les enfants de l'orphelinat ont pu constater que cette histoire de bébés lui fracassait un peu le cerveau. Une question d'hormones, paraît-il.
Tu te rends compte de ce que tu as fait ?! Tu aurais pu te blesser, ou... ou... Qu'est-ce qui a bien pu te passer par la tête ?!
Alors elle garde la tête baissée. Bartholomew, pendant ce temps, essaie de calmer son épouse comme il le peut, avec des paroles et des gestes doux. La jeune femme a bien du mal à redescendre, mais les mots de son mari finissent par l'atteindre, non sans peine - le pauvre bougre n'est pas épargné de sa rage non plus. Après de grandes inspirations, suivies de longues expirations, la colère est retombée. Du moins, elle est maitrisable, assez pour que Charlotte cesse de crier.
Le silence est pesant. Vraiment, voir la directrice dans cet état est troublant. Hilda peine à trouver ses mots. Elle qui était sûre d'elle, de son départ en douce à son retour en taxi... qui s'était préparé un petit discours à réciter, poitrine en avant et dos bien droit. Elle murmure quelques mots dans une phrase qui s'essouffle vite.
Je voulais... vous montrer...
Les adultes la regardent, curieux et confus. Ils attendent qu'elle continue, mais visiblement, elle est plus muette qu'elle ne l'a jamais été. C'est monsieur Braveheart qui prend l'initiative de l'interroger.
Nous montrer... quoi ?
Son ton n'est pas aussi colérique que celui de sa femme, mais il n'est pas serein pour autant. La disparition de l'une de ses protégés a dû lui faire un sacré coup aussi. D'autant que cette bonne Repoi doit se sentir coupable, puisque c'est ces histoires de ranger qui ont poussé l'adolescente à fuguer.
Vous montrer... que je suis digne.
Pour se retenir de pleurer, Hilda serre fort ses poings au point de se griffer la paume des mains. Encore un peu et elle s'ouvrirait jusqu'au sang. Elle sait empêcher ses larmes de couler, mais pas la sueur de son front. Elle est tendue, tout le monde peut le voir. Charlotte, Bartholomew, et tous les orphelins qui les espionnent plus ou moins discrètement depuis la pièce d'à côté. Pourtant, elle a encore des choses à dire. Des choses bloquées par ce nœud dans sa gorge. Mais ça doit sortir. S'il y a bien un moment pour demander... c'est maintenant ou jamais, elle en est persuadée. Alors elle déglutit, et sans oser regarder le couple droit dans les yeux, récite son texte.
J'aimerais être apprentie ranger commence-t-elle dans un souffle qui trahit sa nervosité. Mais vous m'auriez jamais fait confiance autrement. Tout le monde dit que je suis bonne à rien. Et même si vous le dites pas, vous le pensez. J'ai montré de quoi j'étais capable, alors maintenant... elle se mord l'intérieur de la joue en une énième tentative de ne pas craquer, maintenant, j'ai besoin que vous croyiez en moi.
Plus facile à dire qu'à faire, elle s'en doute. En plus de six mois chez Charlotte, elle n'a pas montré beaucoup de qualités. Elle fugue tout le temps, se bat, fait des conneries avec Gaylord et apprend des gros mots aux enfants. Pourtant, elle espère que cette ultime escapade leur aura prouvé quelque chose : que même si elle désobéit, elle a l'étoffe d'une ranger. Une ranger un peu trop rebelle, peut-être.
Elle attend une réponse, une réaction, n'importe quoi, mais c'est un silence assourdissant qu'elle reçoit. Les deux tourtereaux la regardent avec des yeux de Magicarpe frit. Comme s'ils étaient figés dans le temps. Puis, éventuellement, Hilda croit apercevoir du mouvement. Ce sont... des larmes qui jaillissent du coin des yeux de monsieur Braveheart. Hilda recule d'un pas, surprise et maladroite face une telle réaction, mais il est trop tard. Le jeune homme l'a déjà prise dans ses bras et rien ne le fera lâcher prise.
Je... ça veut dire oui ? Oh Hilda, tu... commence Bartholomew, qui semble lui-même puiser dans un discours pré-écrit, bornée comme tu es...Tu fera une Ranger exceptionnelle ! N'abandonne jamais, quoi que l'on puisse te dire ! Et ton mentor, montre-lui ce que tu as dans le ventre, qu'il te respecte !
Soudain, Hilda se retrouve bien satisfaite d'être écrasée contre le torse du ranger, qui cache son visage virant au rose de ses cheveux. Personne ne verra non plus ses traits se tordre vers le bas, alors qu'elle se sent pourtant plus heureuse qu'elle ne l'a jamais été. Quand une nouvelle vague de larmes vient sonner à la porte, elle n'a plus la force - ou même la volonté de les enfermer. Elles coulent, en silence, mais elles coulent. Et avec tout le respect qu'elle lui doit, si monsieur Braveheart le dit à quelqu'un, elle en fera un Nanab split.
Une nouvelle paire de bras viennent se joindre à cette embrassade. Madame Charlotte est totalement calmée, désormais. Elle murmure des choses belles, des choses qu'Hilda aurait voulu entendre de la bouche de sa mère. Mais le tout est noyé dans une cacophonies des reniflements. Elle tient à le faire savoir : elle lui donne sa bénédiction. Et en échange, l'adolescente n'a qu'une chose à promettre : ne plus jamais lui refaire ce genre de frayeurs.
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Papa, maman, faut qu'on parle | solo Mar 13 Sep - 21:49 | |
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