Keros
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


bannière
Le forum est la propriété du staff et de ses membres. Toute copie, même partielle, est prohibée.

Keros
FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES

En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite

staffeux
staffeux
staffeux
staffeux
staffeux
00.00.00Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Curabitur eget lectus in ligula luctus feugiat id vitae nisi.
00.00.00Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vestibulum rutrum arcu iaculis nisl porttitor sodales.
prédéfini
prédéfini
prédéfini
prédéfini
prédéfini
prédéfini
prédéfini
discord

Le forum a été créé le 00.00.00. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Epicode. Le reste du design a été pensé et codé par xxx.

Rejoignez nous !
Slideshow 1
Slideshow 2
Slideshow 3
Slideshow 4
Les coups de cœur



Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

En souvenir du bon vieux temps | solo

Oliver Dixon
Highlands
Oliver Dixon
En souvenir du bon vieux temps | solo Carte_11
En souvenir du bon vieux temps | solo Pachi13En souvenir du bon vieux temps | solo Skitty18En souvenir du bon vieux temps | solo Flambi11En souvenir du bon vieux temps | solo Cerfro11En souvenir du bon vieux temps | solo Milou10En souvenir du bon vieux temps | solo Evoli10En souvenir du bon vieux temps | solo Miniature_0415_EBEn souvenir du bon vieux temps | solo Weiss10En souvenir du bon vieux temps | solo Tiplou11
Pokédollars : 266
Pas de badges
Inventaire : - Licence
- Charme Chroma
- 20 Dé d'Or
- 22 Repousse
- 1 Love Ball
- 1 Appât Ball
- 1 CT Plante
- 1 CT Acier
- 1 Pierre Miracle
- 1 Charme Irisé
- 1 Baie Guimauve
- 1 Gracidée
Pas de rubans
En souvenir du bon vieux temps | solo Mer 8 Déc - 3:20


 

En souvenir du
bon vieux temps

solo

À la prochaine, Oliver !
À-à la p-prochaine !

La porte se referme et l'ambiance joviale du Draining Kiss laisse place au bruits sourds de la rue. Au loin, des moteurs de voitures. À quelques rues d'ici, des bruits de poubelles, sûrement causés par des sans-abri ou des Pokémon sauvages. Oliver devrait s'y être habitué depuis le temps. Il n'aime pas rentrer seul, et ça depuis toujours. À la rentrée du collège, il avait pleuré quand sa mère lui avait annoncé qu'il devrait aller et rentrer seul de l'école, désormais, comme un grand garçon. Le résultat, on le connait. Il aurait bien voulu une escorte dans ces moments-là.
Ses dernières années de lycée, il avait Vendredi 13 avec lui. Ce n'était pas grand chose, mais ça le faisait se sentir en sécurité. Si le petit chaton ne l'aura pas protégé de grand monde, en y repensant, il lui avait sûrement épargné de se faire enlever par une bande de Skélénox mal léchés cet automne-là. Brave matou.

Souvent, il vient avec des amis au bar, et repart avec. Mais ce n'est pas un de ces soirs. Il n'y a personne qui l'attend à l'appartement, c'est bien pour ça qu'il a désespérément cherché de la compagnie. On s'en doute vite rien qu'en lui jetant un petit coup d'oeil : Oliver n'est pas du genre fêtard, pilier de bar, à se faire des amis à tout va. Au contraire, il déteste entendre crier, il déteste l'alcool et se sent souvent intimidé par le nombre de clients.
Mais c'est aussi ce qui le fait se sentir à l'aise. Dans une telle foule, il est invisible. Il est entouré d'hommes forts qui n'hésiteraient pas à le défendre si on s'attaquait à lui (d'autant que ceux-ci ne peuvent pas exactement lui faire des remarques homophobes). L'inverse est parfois vrai, ils peuvent être... collants. Faire mine de ne pas comprendre quand il dit qu'il n'est pas intéressé. Il peut toujours compter sur le personnel pour mettre ce genre d'hurluberlu dehors, d'autant qu'ils le mettent extrêmement mal à l'aise.

Et dans son désespoir de ne pas être seul, le voilà... seul.
L'appartement n'est pas bien loin, dix minutes à pieds, tout au plus. Il regrette de ne pas avoir pris de Pokémon avec lui. Ironiquement, il a peur de se les faire braquer. La prochaine fois, il ne fera pas le malin et en emportera un capable de le défendre. Il n'aimait vraiment pas cette sensation d'être nu, avec tout le voisinage qui l'observait depuis leurs fenêtres. Fenêtres quasiment toutes éteintes avec leurs occupants dans leurs lits, évidemment. Oliver échappe un soupir. Maintenant encore, il a tendance à laisser son esprit divaguer. Il doit faire attention à ça.
Il s'arrête une seconde pour se calmer, reprendre ses moyens. L'eau du canal coule juste à côté de lui et le son est presque reposant. Presque, car il entend des pas sur le pavé. Sûrement des Zigzaton qui courent se cacher dans les égouts.

... mais...

les pas se rapprochent. Ce ne sont pas des petits pas, ce sont des grands pas de loin ! Et qui vont vers lui. Il ne réfléchit pas : il court comme une flèche.
... comme une petite flèche. La volonté est là, mais ses jambes n'ont pas grandi d'un pouce depuis l'adolescence. Il se dit que c'est la fin, qu'il meurt comme ça, possiblement torturé et... une main se pose sur son épaule et le force à se retourner pour voir un visage... familier.

Dixon ! C'est bien toi ! Bah alors, t'as pas changé dis-donc ! s'exclame le jeune homme dans un grand sourire.

Oliver ne rigole pas. Mais alors pas du tout. Si la terreur a principalement laissé place à la confusion, son cœur bat toujours si fort qu'il sent qu'il va percer sa poitrine. Il dévisage l'homme, qui visiblement ne comprend pas le problème d'avoir coursé quelqu'un dans la rue en pleine nuit. D'autant plus qu'avec sa petite taille et sa queue de cheval, il aurait facilement pu passer pour une femme. Et on sait ce qui arrive aux filles qui sortent trop tard le soir...

Dixon ? Ça va pas ? Tu me reconnais pas ?

Il n'a pas la force de formuler une réponse verbale, alors il se contente de secouer la tête. Les mains de l'inconnu sont toujours sur ses épaules. Il déteste ça, il se sent piégé. Il a envie de crier à l'aide et de s'enfuir. Pourtant, il n'a pas l'air de lui vouloir du mal... il sourit et rigole même, visiblement amusé du manque de mémoire du jeune homme. S'il ne connaissait vraiment, il aurait dû savoir que lui courir après pour l'agripper de force n'était pas une bonne idée. Enfin, il s'attendait à des présentations.

Thomas ! Thomas Johnson ! On était au lycée, à Doon, tu te souviens pas ?

Oliver manque de s'effondrer sous le choc. Bien sûr qu'il se souvient. Il se souvient trop bien. Il aimerait avoir oublié mais il n'a jamais pu. Il y repense encore souvent, quand il n'arrive pas à s'occuper et que ses pensées divaguent. Parfois, il s'endort encore en pleurant à causes de bêtes souvenirs. Ça fait si longtemps, pourtant...

Ca fait cinq ans le lycée c'est ça ? Le temps passe trop vite...

Le blond ne comprend pas. Pourquoi Johnson lui parle-t-il ? Pourquoi lui parle-t-il comme un ami ? Ils n'ont jamais été amis, pas une seule seconde. C'était même plutôt l'inverse. On aurait pu les décrire comme des ennemis, si Oliver avait eu la force de contre-attaquer. Au final ils étaient plus agresseur et victime qu'adversaires.

Sinon, qu'est-ce que tu deviens, toi ?

Il ne répond toujours pas, son visage est figé dans une horrible grimace d'incompréhension et de terreur venue d'un autre âge. Cinq ans sans voir le visage boutonneux - enfin, il ne l'était plus vraiment - de son tortionnaire. Il se portait si bien. Il pensait être en sécurité. Qu'il ne le verrait plus jamais. Qu'il en avait fini avec ces gens et-... voilà qu'il l'avait retrouvé.

Dixon ? Je t'ai posé une question.

Oliver ouvre timidement la bouche : E-... il voit que son interlocuteur sourit et hoche la tête pour l'encourager, il est d'autant plus confus. Il a envie de baisser la tête pour se recroqueviller mais il sent que s'il interrompt le contact visuel, il sera en réel danger.

Est-ce que... t-tu v-vas me f-faire d-du mal ?

Johnson le fixe un instant. Son regard passe par différentes émotions, il est illisible et la peur revient en fanfare dans le cœur du blond. Il a dit quelque chose de mal ? Est-ce qu'il va encore le frapper ? L'insulter ? L'insulter puis le frapper ? Peut-être qu'il s'est empiré depuis le temps et qu'il s'attaquera à lui avec une arme blanche. Être amical comme ça... il le fait sûrement pour lui faire baisser sa garde, n'est-ce pas ?
Il le faisait si souvent autrefois.

Contre toute attente, il explose de rire. Un rire qui dure trop longtemps. Il ne réalise même pas qu'il pince les épaules d'Oliver. Une fois sa crise terminée, il le lâche enfin, le poussant un peu en arrière (sûrement sans le remarquer, mais Oliver n'est pas plus enclin à lui faire confiance).

Ah... excuse-moi... je...

Il semble réfléchir à quelque chose, son sourire s'éteint et c'est un rictus coupable qui vient le remplacer.

J'ai été horrible avec toi à l'époque, pas vrai ?

Intérieurement, Oliver hurle que oui. Il lui aurait bien dit que son comportement de ce soir était tout aussi honteux mais il se garde bien de le faire. Il est toujours trop près de Johnson pour risquer de le vexer ou de l'énerver. Il se contente de trembler, il n'arrive pas à s'en empêcher. Il peut au moins se servir de l'excuse du froid. Johnson aimait bien lui faire remarquer quand il avait peur, quand il était faible pour s'en servir comme arme. Cette fois, il ne dit rien. Oliver se méfie tout de même.

Écoute, par rapport à... ce que j'ai pu dire... ou faire à l'époque... je m'excuse, franchement. J'étais ado, j'étais con, je voulais faire le malin avec les copains et... il fait une pause. Il n'a sûrement rien de bon à dire pour sa défense, enfin... et puis, je me disais que je devais défendre l'honneur de mon frère vu que... tu sais... quand il m'a dit qu'il y avait une petite pédale dans ma classe qui l'avait maté dans les douches je me suis emporté, il ne remarque pas comme Oliver a grimacé en entendant l'insulte, mais tu sais, j'ai grandi, j'ai changé d'avis sur les gens comme toi... Simon. Tu te rappelles Simon ? Il trainait avec moi. Un grand, châtain. Bah il m'a dit l'an dernier qu'il était homo. Même qu'il avait un faible pour toi à l'époque, faudrait que je vous présente ! Enfin, sauf si t'es encore avec le grand là, le Stranaïte ? il balaie la ruelle du regard et évidemment, il ne voit pas Ilya. Comme si un homme de sa taille pour facilement se cacher derrière une ombre ou une poubelle... Voilà, je me suis rendu compte que vous étiez pas forcément des monstres ou des pervers donc... désolé ?

Johnson sourit bêtement. Il doit s'attendre à être pardonné dans une embrassade de bonhomme, à entendre un "t'en fais pas" sincère et amusé. Il n'a rien de tout ça. Il ne reçoit que le silence et le regard glacé de son cadet.

D-Dixon ?
D-D'accord.
Comment ça "d'accord" ? Tu vas rien dire d'autre ? Après tout ce que j'ai dit ?
J-je n-n'ai p-pas envie d-de te p-parler. Laisse-moi p-partir.

Il veut juste rentrer chez lui. Contre toute attente, Johnson le laisse repousser la main de son épaule. Il est trop surpris pour réagir. Oliver commence à faire demi-tour mais la même main agrippe son poignet.

Attends tu peux pas partir comme ça, je viens de m'excuser !
J-je n... je ne te p-pardonne pas !

Il a parlé plus fort que prévu. La voix d'une petite vieille leur "intime" de se taire depuis sa chambre. Il n'y porte pas attention. Il fixe Johnson, dont les yeux trahissent la confusion.

M-mais... je viens de-
T-t-tu-... t-tu as menacé d-de me tuer ! T-tu m'as f-frappé e-et insulté et... tu c-continuais d-de f-frapper même q-quand j-j-j-'étais d-déjà au sol. J-je-je t'ai supplié d-d'arrêter, j-j'ai p-pleuré et... et tu... as c-continué. Tu sais c-combien d-d-de f-fois j-j'ai d-dû me f-faire ref-réparer le nez ? Cinq f- cinq fois ! Et qu-quand j-je rentrais chez moi... j-je me f-faisais g-gronder et enc-encore f-frapper p-parce q-parce que j-j'étais t-trop f-f-faible p-pour te t-tenir tête !

Il a toujours été difficile pour Oliver de faire de longs monologues, mais les larmes de rage qui coulent et noient son nez n'aident clairement pas.

J-je n-n'ai l'ai même p-pas "m-maté" ton f-frère... je... J-je veux j-juste p-passer à autre chose... j-je suis f-fatigué, son regard se fait soudain plus doux - non, plus résigné, tandis que sa voix baisse d'un ton, laisse-moi p-passer, s'il te plaît. J-je veux j-juste rentrer chez moi.
C'était bien la peine de m'excuser...

Le blond décide de ne pas relever les derniers mots qu'il a entendus et il reprend sa route à pas de géant. Il ne regarde pas derrière lui pour savoir si Johnson le suit, et il n'a pas intérêt. Il peut faire une voix féminine convaincante, et l'autre con n'a probablement pas envie de passer pour un violeur en plein centre de Bronswick.

Enfin, après une route et un escalier interminables, Oliver ouvre la porte de son chez-lui. Malgré toute sa colère, il n'a pas menti : il est terriblement fatigué. Il était déjà un peu mou quand il est parti, mais cette rencontre l'a juste drainé. Pas besoin de douche, de brossage de dent ou même de pyjama, il se jette sur son lit tristement vide, prend un oreiller contre lui et laisse les larmes sortir. S'il les retient, il ne fera que prolonger la douleur, il le sait, autant profiter de sa solitude, même si cette dernière lui pèse.

Il entend quelque chose sauter sur le matelas. Il sait déjà qui c'est, il ne voit pas l'intérêt de se retourner. La petite Pachirisu vient l'escalader et se penche par dessus son épaule pour voir son visage. C'est bien ce qu'elle craignait : son papa pleurait encore. Mais Noisette est patiente, Noisette comprend. Elle descend de son perchoir pour venir se glisser sous le bras de son maître, prise bien au chaud entre lui et le traversin qui lui sert de doudou.
S'il y a bien une chose qui ne changera jamais, c'est à quel point Oliver aime cette petite boule de poils.
@feat joueur Des petites notes ici
Awful


En souvenir du bon vieux temps | solo Compagnon_0417_chromatique_sud_HGSS  En souvenir du bon vieux temps | solo Compagnon-300-sud-HGSS  En souvenir du bon vieux temps | solo Flambino En souvenir du bon vieux temps | solo Compagnon-234-sud-HGSS En souvenir du bon vieux temps | solo Lucario  En souvenir du bon vieux temps | solo Compagnon_0133_chromatique_sud_HGSS


Merci Chacha, Séraphin et Jackie pour les avatars red heart


Spoiler:


Dernière édition par Oliver Dixon le Mer 8 Déc - 4:01, édité 2 fois
Keldeo
Admin
Keldeo
Pas de cartes
En souvenir du bon vieux temps | solo Miniature_0647_D%C3%A9cid%C3%A9_EB
Pokédollars : 2210
Pas de badges
Inventaire : //
Pas de rubans
En souvenir du bon vieux temps | solo Mer 8 Déc - 3:20

Le membre 'Oliver Dixon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé de Fouille' :
En souvenir du bon vieux temps | solo Noigbl10
En souvenir du bon vieux temps | solo
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Un vieux est mort mais maintenant j'ai mon Kecleon ! [solo adoption]
» On ne voit pas le temps passer | solo Soraid
» Le temps ne s'arrête pour personne | solo
» Vieux jeu, nouvelle mode [Céleste & Andromède]
» Des vieux ? Y'en faut. Des cons ? Aussi. Alors mélange le tout... [Connor]

Keros :: Le Poké-Récré :: Corbeille :: Archives RP-
Sauter vers: