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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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NOM Al'Shams PRÉNOM Syrius ÂGE 23 ans ORIENTATION SEXUELLE Pansexuel
ORIGINES Salva VILLE NATALE Solem DOMICILE ACTUEL Bronswick ACTIVITÉ/MÉTIER En recherche d'emploi VOTRE ALIGNEMENT Galliste CARTE DEMANDÉE Aucune VOTRE CLASSEMENT D
CHOIX POUR VOTRE ÉQUIPE 1 choix du professeur
NOM DE L'AVATAR Sharrkan Amun-Râ - MAGI
Histoire
Une main pressée et ferme secoue vivement l’épaule de Syrius, le tirant de son profond sommeil. Les yeux encore mi-clos, l’esprit embrouillé par ses songes, il reconnaît cependant le visage grave de son frère, et la peur dans ses yeux. Des cris enragés parviennent à ses oreilles, tandis qu’il se redresse subitement dans son lit. Sa chambre est encore plongée dans la pénombre de la nuit et pourtant, son frère est habillé de la tête aux pieds, un turban camouflant sa chevelure brune. Sans dire un mot, Adham tire son petit-frère de son lit, dérangeant au passage Aton, son Caninos, roulé en boule dans les draps de soie. Troublé, Syrius tente bien d’échanger un regard avec son aîné, mais ce dernier se contente de lui enrouler un turban beige autour de la tête, avant de lui tendre un sac à dos vide. Dans les couloirs du palais résonnent alors des cris de peur et de colère, ainsi que les aboiements agressifs des Arcanin royaux. Le cœur de Syrius fait un bond dans sa poitrine et la peur le tétanise, comprenant ainsi ce qu’il est en train de se passer. Impatient, Adham le secoue vivement et le pousse jusqu’à son armoire, fourrant lui-même tout ce qu’il peut attraper dans le vieux sac de voyage. Incapable d’esquisser le moindre geste, Syrius se contente de le regarder faire, les yeux écarquillés. Au bout de quelques tentatives infructueuses, il parvient finalement à marmonner quelques mots :
Adham, que se passe-t-il …? C’est le peuple, Syrius. Il se soulève contre la famille royale. Nous devons fuir, et vite.
Avant que Syrius n’ait le temps de dire quoi que ce soit, Adham lui met son jeune Caninos dans les bras et le pousse précipitamment jusqu’à sa fenêtre ouverte. Le jeune homme l’enjambe sans réfléchir, obéissant aux indications de son aîné comme un enfant perdu. Silencieusement, discrètement, ils traversent les jardins plongés dans la pénombre et descendent les quelques marches menant à l’arrière du palais. Chaque bruit, que ce soit un cri au loin ou le bruissement des feuilles soulève son cœur et retourne son estomac de frayeur. En bas de l’escalier de pierre, Adham et Syrius retrouvent Seif, l’Arcanin de leur mère. Mais cette dernière n’est nulle part en vue. Syrius n’a pas le temps de questionner son frère que ce dernier le pousse vers l’animal, attrapant l’une de ses jambes pour l’aider à s’installer sur son dos. Adham se hisse à son tour sur Seif et, d'un sifflement, lui ordonne de partir au triple galop. Son Caninos blotti contre son torse, Syrius s’accroche aux poils oranges de Seif, serrant ses cuisses autour de son ventre pour rester stable. Alors qu’ils s’éloignent du palais, des cris de joie résonnent dans la nuit. Syrius ose un regard par dessus son épaule : au loin, la demeure des Al’Shams est en feu.
Seif galope sans s’arrêter. Ses pas lourds mais puissants ne font aucun bruit dans le désert de Solem, dont la fraîcheur nocturne tire des frissons à Syrius. Contre lui, Aton paraît complètement tétanisé par la peur, lui aussi. Néanmoins, la chaleur de son petit corps blotti contre le sien est un véritable soutien. Dans son dos, Adham ne prononce pas un seul mot. Bientôt, le soleil se lève sur l’Austrée et la côte apparaît à l’horizon. Ils quittent le désert avant que sa chaleur ne devienne étouffante et se retrouvent à galoper le long du littoral. Enfin, Syrius aperçoit le petit port de la Plage Méridionale. Néanmoins, il n’a rien du port calme et tranquille qu’il a toujours connu. Des gens crient et se bousculent, grimpant précipitamment dans les bateaux mouillants le long des pontons. L’agitation de Solem s’est propagée jusque-là. Discrètement, Adham et Syrius descendent du dos de Seif et se glissent jusqu’au port. Dissimulés derrière leurs turbans, ils se joignent à la foule et font profil bas, zigzaguant entre les gens pour rejoindre le ponton le plus proche. Chaque pas plonge Syrius dans une terreur plus profonde encore, tant qu’il évite de croiser le moindre regard. Ils s’apprêtent à grimper à bord d’un bateau déjà noir de monde quand une voix résonne dans leur dos :
Ils sont là ! Les princes ! Saisissez-les !!
Pétrifié par la peur, Syrius s’attend à ce qu’on se jette sur lui lorsqu’il ressent une vive douleur dans son dos. Adham vient de le pousser violemment sur le bateau, juste avant que les citoyens en colère ne fondent sur lui. Profitant de cette diversion, les fuyards ramènent le pont et ordonnent au capitaine de lever l’ancre. Le bateau se met aussitôt en mouvement et alors qu’il s’éloigne du port, Syrius se précipite contre le bastingage. Sur le pont, Adham est aux prises avec deux hommes massifs, qui le rouent de coups. Un cri désespéré échappe à Syrius, qui passe une jambe par-dessus bord, bien décidé à se jeter à l’eau pour rejoindre le port et son frère. Mais des mains le saisissent et l’en empêchent, le ramenant sur le pont. Il a beau hurler, se débattre, rien n’y fait. Une femme fini par se présenter devant lui, l’air soucieuse et pleine de remords.
Mon prince, par pitié ! Ne faites pas cela. Votre frère s’est sacrifié pour vous. Si vous y retournez … tout cela n’aura servi à rien.
Les larmes envahissent les yeux de Syrius et doucement, les prises sur ses bras se relâchent. Tremblant, il se lève et s’approche du bastingage, apercevant au loin le port qui disparaît petit à petit à l’horizon. En une nuit, Syrius a tout perdu. Ses parents. Son frère. Son palais. Son pays. Et même Aton, resté sur le port avec Adham. Le voilà seul, à bord d’un bateau dont la destination lui est inconnue, ses effets personnels contenus dans un petit sac de voyage. Qui sait où ce bateau accostera. Qui sait où Syrius atterrira.
Malgré la modicité du bateau, Syrius est surpris d’apprendre qu’il possède des cabines dans la calle. D’après les voyageurs, le capitaine du bateau ne les loue que pour une somme assez grasse, que peu de monde peut s’offrir. Néanmoins, en apprenant la présence du prince sur son bâtiment, il se hâte de lui offrir une chambre, comme preuve de sa bonne foi. Ainsi Syrius se retrouve-t-il dans une minuscule pièce, dotée d’un petit lit et d’une armoire étroite. C’est à peine s’il a la place d’ouvrir la porte en entier, mais ce serait bien malvenu de sa part d’émettre la moindre place. Au-dessus de lui, les salviens fuyant la guerre civile dorment à même le pont, à la belle étoile. A-t-il seulement le droit de profiter d’un lit, alors qu’eux non ? N’est-il pas leur égal désormais, un fugitif arraché à son pays …? Pendant un instant, il songe à remonter sur le pont - mais un profond chagrin le prend à la gorge, le forçant à s’asseoir au bord du lit. Comment tout cela a-t-il pu arriver ? Hier encore, il déambulait dans le Marché de Solem, baigné dans la lumière de son pays. Syrius a toujours adoré l’atmosphère du marché. Au sein même de la population, il nageait dans un maelstrom de visages, d’émotions, d’opinions. Il se sentait proche du peuple de Solem, proche de toutes ses personnes qui foulaient le même sol que lui chaque jour sans qu’il ne sache aucun de leur nom. Sans même connaître ces personnes, il les préférait à la noblesse plus fausse, plus stricte, plus rancunière. Ils se prétendent “amis de la famille” mais sont avant tout des partenaires ou des profiteurs. Ils ne prennent jamais le thé pour le plaisir, seulement pour discuter affaires, pour parler politique, pour converser enfant et union. Une attitude qui n’a jamais été au goût de Syrius, préférant la sincérité d’une salutation au coin d’une rue à l’intérêt à peine dissimulé d’une conversation sans fin.
Syrius est né fils de roi, mais il s’est toujours considéré fils du peuple. Dès le début de son adolescence, il a fui les beaux jardins du palais pour flâner dans les rues pavées de Solem. Il y a découvert un monde authentique, aux multiples qualités, aux multiples défauts. Il s’est perdu, la première fois. Solem n’étant qu’un dédale de rues étroites, retrouver son chemin n’est pas une mince affaire. C’est un gamin du quartier qui l’a raccompagné de bon coeur jusqu’à la place principale, non sans lui donner quelques indications pour les prochaines fois. Ce n’est pas donné à tout le monde de connaître Solem comme le fond de sa poche et pourtant, Syrius a peu à peu fait de la ville son terrain de jeu favori. Il a appris ses secrets un à un, du petit escalier menant à une oasis souterraine aux échelles menant en haut des toits. Chacune de ses explorations le rapprochait davantage de ses habitants, au point que certains d’entre eux sont devenus des amis proches. Il pense notamment à Amir, le fils du boulanger, qui lui ramenait toujours quelques douceurs à partager au soleil. Il était un garçon simple et sans histoire, amateur de plaisir simple. C’est auprès de lui que Syrius a appris les travers de l’amour, qu’il pensait pourtant déjà connaître sur le bout des doigts. De nombreuses filles ont connu la douceur de ses lèvres et la force de ses étreintes - mais seul Amir a su dompter son coeur. Syrius a connu d’autres hommes après lui, notamment Ishaq, un ami de son frère de dix ans son aîné - mais malgré la puissance de ses sentiments à son égard, il n’a jamais su détrôner Amir dans son cœur. Aujourd’hui encore, il arrive à Syrius de penser à lui, et à tout ce qu’ils ont vécu ensemble. Quelques larmes taquinent les paupières de Syrius et après les avoir essuyé rageusement, il se laisse tomber contre le matelas, se plongeant dans une longue contemplation du plafond. Il aperçoit quelques vieilles toiles de Mimigal poussiéreuses, ainsi que de nombreuses taches brunes. La peinture blanche s’écaille avec le temps, rendant à la tôle son aspect brut. Depuis combien de temps ce bateau fait-il des allers-retours entre Salva et le reste du monde ? A-t-il toujours été là, où profite-t-il du soulèvement du peuple pour s’enrichir ? Les passeurs seuls voient de l’intérêt aux guerres. Ils profitent de la peur pour s’enrichir, conscients d’être l’unique espoir des fugitifs terrifiés. Syrius a toujours détesté ce genre de comportement opportuniste et égoïste - et pourtant, sans les passeurs, il ne serait pas à bord de ce bateau, loin de Salva, loin de Solem, loin de la rage du peuple.
Ses pensées convergent en direction d’Adham. Qu’est-ce que ces hommes lui ont fait ? Pourquoi le frapper, alors qu’il était impuissant ? Une colère sourde l’envahit tandis qu’il serre les poings. Il ne devrait pas être ici. Ce n‘est pas juste. En quoi sa vie vaut-elle mieux que celle d’Adham ? C’est lui, le premier fils, l’héritier des Al’Shams, le prétendant au trône. L’homme le plus important du pays après leur propre père. Lui, il n’a jamais été que la roue de secours, le plan B. Il l’a ressenti dès sa plus petite enfance. Adham incarnait cet idéal, ce fils parfait qu’il ne serait jamais. Il était plus beau, plus intelligent, plus charismatique. Un parfait petit prince, modelé à la perfection dans le moule des Al’Shams. Il buvait les paroles de son père comme si elles étaient saintes et ne les remettait jamais en doute. Syrius n’a jamais été comme cela. Il a très vite développé cet esprit de contradiction, et cette volonté de forger ses propres opinions. Hors de question de laisser ses parents déterminer à sa place ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Syrius est un électron libre, un oiseau du sud bien décidé à voler au gré de ses envies. Ainsi s’est-il vite imposé comme le fils perturbateur, polisson - le voyou même, comme aimait le traiter les mégères qui prétendaient être les amies de sa mère. De ce fait, ses parents ont très vite abandonné l’affaire, avec lui. A quoi bon s’entêter à sauver une cause désespérée ? Il valait mieux se concentrer sur Adham, qui incarnait tout ce qu’ils avaient toujours désiré. Syrius a donc été relégué au second plan : ce qui n’était pas pour lui déplaire. Cette nouvelle liberté acquise lui a permis de vivre de nouvelles expériences, jusque-là interdites. Sûrement aurait-il mal tourné si son grand-père ne s’était pas chargé de veiller sur lui. Salim a toujours été un homme droit et plein de principes. Hors de question pour lui de laisser Syrius devenir un petit voyou des mauvais quartiers. Ainsi l’accompagnait-il le plus souvent qu’il le pouvait, partageant son monde pour mieux le comprendre. Le vieil homme a très vite compris que son petit-fils était un amateur de la nature et de beaux paysages, tant il passait des heures à admirer le désert et les oasis depuis les toits de Solem. Alors, afin qu’il grave à jamais tous ces moments dans sa mémoire, Salim a offert à Syrius un appareil photo léger et compact afin qu’il l’emmène partout avec lui. De ce cadeau inattendu est née une passion, puis plus tard le désir d’en faire son métier. Enfin, Syrius tenait la chance d’être reconnu pour son talent, et non par ses origines. Il ne lui restait plus qu’à se lancer.
Le bateau tangue légèrement, bercé par la houle des vagues. Syrius se redresse doucement dans son lit minuscule, réalisant avec surprise qu’il s’est assoupi. Doucement, il frotte ses yeux encore plein de sommeil, puis s’étire longuement. Il ne sait quelle heure il peut être, mais il n'aperçoit rien que des ténèbres par le petit hublot de sa cabine. Il tâtonne autour de lui, cherche un interrupteur pour y voir plus clair. Il finit par allumer la petite lampe éclairant le lit, et réalise qu’il s’agit-là du seul point de lumière. Il s’en contente cependant, s’asseyant en tailleur dans le lit afin de jeter un oeil au contenu de son sac. Il y trouve d’abord quelques vêtements, ceux-là même que Adham a fourré à sa place tandis qu’il laissait la terreur l’envahir. Mais il met également la main sur quelques provisions, notamment des fruits séchés et quelques lamelles de viande de Tauros. En poussant sa recherche, il réalise que quelques objets sont passés dans le trou de la couture. Syrius met alors la main sur une bourse grassement remplie, ainsi que sur son cher appareil photo. Adham s’est assuré qu’il ne manque de rien pour son voyage. Comme si … comme s’il avait deviné que Syrius partirait seul. Bouleversé, le jeune homme trompe son chagrin en avalant quelques dattes. Ses préférées, comme le sait Adham. Syrius a toujours eu la dent sucrée, comme le prouvent les quelques rondeurs de son corps. S’il s’est beaucoup affiné en grandissant, fut un temps où ses joues étaient si potelées que Adham s’amusait à le comparer à un Rongourmand. Ce corps un peu rond a pendant longtemps été une source de complexe pour Syrius, qui a bien essayé de se mettre au régime en s’interdisant la moindre douceur. Mais quelques compliments de ses amants concernant la beauté de ses formes l’ont finalement réconcilié avec lui-même. Il est fait comme ça : avec un peu de hanches, des fesses rondes, des petites joues garnies … Au moins renvoie-t-il l’image d’un jeune homme en excellente santé. Un long bâillement lui échappe tandis qu’il se lève du lit, cherchant un instant son équilibre sur ce sol instable. La mer paraît agitée - en espérant qu’aucun orage n’éclate. Alors qu’il s’étire, il croise son propre reflet dans le miroir accroché sur la porte. Il y aperçoit sa chevelure blanche en bataille, ainsi que les cernes cerclant ses yeux émeraudes. Il n’a pas fière allure, c’est bien peu de le dire. Il ne s’en étonne cependant pas, surtout après les derniers événements. Lentement, il retire ses vêtements avant de se glisser dans les draps fins surplombant le lit. Il ignore quand ils arriveront à bon port alors, en attendant, autant essayer de se reposer …
L’embarcation mouille au port de Skifford après quatre bons jours de voyage. En retrouvant le plancher des Ecremeuh, Syrius est envahi d’un drôle de sentiment. Mettre les pieds à Galar était l’un de ses rêves d’enfant et maintenant qu’il y est, il ne ressent qu’une profonde tristesse - il aurait aimé visiter cette région dans d’autres circonstances. Son regard las passe du phare au stade de la ville, sans s’émerveiller. Il s’apprête à prendre une direction au hasard lorsqu’une vieille dame lui attrape le bras :
Vous devriez descendre dans le sud mon prince. Si les opposants au pouvoir arrivent à nous retrouver, il vaut mieux que vous soyez déjà loin. Rejoignez Keros. Ils ne vous poursuivront pas, là bas.
Syrius hésite un instant à ignorer les conseils de son aïeule, fatigué de voyager comme une âme en peine. Néanmoins, il en vient finalement à la conclusion qu’elle n’a pas tort. Si les opposants questionnent le capitaine du bateau, qui sait ce qu’il dirait en échange de quelques dollars ? S’il veut se mettre en sécurité, il doit mettre de la distance entre Skifford et lui. Ainsi s’engage-t-il sur les routes de Galar, rejoignant Greenburry, puis Motorby. Malgré les beaux paysages que lui offrent la région, Syrius n’a pas à cœur d’en profiter. Il ne touche même pas à son appareil photo, se contentant d’arpenter les routes pour passer d’une ville à une autre. A chaque étape, il prend soin de se reposer à l’hôtel ou à l’auberge avant de reprendre la route. C’est une fois arrivé à Brasswick qu’il apprend qu’un train peut l’emmener jusque dans les contrées gelées d’Isolarmure - mais après cela, il devra rejoindre la frontière à pied. Découragé, Syrius songe sérieusement à s’établir à Brasswick, avant de ce dernier un coup de fouet. Keros n’est plus très loin désormais - ce n’est pas le moment d’abandonner ! Il lui faudra bien une semaine de voyage pour parvenir jusqu’à la frontière séparant Galar de Keros. S’il connaît vaguement les conflits ayant opposés les deux régions par le passé, il s’étonne cependant de ne rencontrer aucun obstacle pour pénétrer en territoire kerosien. Ainsi rejoint-il d’abord la ville de Doon, qu’il fuit dès le lendemain, n'appréciant guère son atmosphère lugubre. Ce n’est finalement qu’après la difficile traversée de la Forêt Eagal que Syrius arrive à Bronswick, la capitale de la région. Une ville immense, noire de monde, qui ne ressemble en rien à Solem. Et pourtant … c’est ici qu’il décide finalement de s’établir. Le voyage s’est révélé rude pour lui et il en souffre beaucoup trop pour descendre plus loin dans le sud. Au moins, au beau milieu de cette dense population, il a toutes les chances de passer inaperçu.
Il ne lui reste désormais plus qu’à trouver un toit, et un travail. Les économies laissées par Adham ne tiendront pas longtemps, il lui faudra donc gagner son propre argent. Mais dans cette ville inconnue, où tout le monde le regarde de travers, Syrius a-t-il seulement une chance de survivre ? De prince nourri comme un coq en pâte dans un riche palais, il est devenu un fugitif sans le sou, livré à lui-même dans un pays inconnu. Et surtout, il est seul. Plus seul qu’il ne l’a jamais été… Syrius a fui la guerre civile ravageant son pays … mais à quel prix ?
Votre pseudo – Sysy Âge – Bientôt 26 ... Comment avez-vous trouvé le forum ? – Eh bien bonne question, qu'est-ce que je fous là moi ?!
Invité
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Re: Prince of the Sun || SYRIUS Mar 22 Déc - 2:12
Mon Sysy d'amûr Il m'a trop manqué, celui-là. Et ce glow-up, j't'en parle même pas...! Comme tu l'as dit toi-même, ils ont bien grandi, nos garçons... Et dire qu'au tout début tu boudais un tout petit peu ce ship ~ Ouais, mens pas. J'en suis certaine !
En tout cas, c'est sans doute notre plus grande réussite (après nos deux forums) J'ai bien hâte de poursuivre l'aventure avec eux, ou plutôt... Disons de la recommencer ? Ouais. Alex aura pas mal changé quand même ! Et Sysy aussi Donc on va repartir sur de nouvelles bases, ça va être très sympa ~
Trop hâte de lire ta fiche ! Et de t'attribuer ton petit Pokémon ~ Promis je serai gentille cette fois
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Re: Prince of the Sun || SYRIUS Mar 29 Déc - 1:08
Félicitations !!
tu es validé(e) !
PETIT COMMENTAIRE
Ne dis pas que ta fiche est pas folle ! Moi je la trouve très bien et amplement suffisante C'est vrai que tu nous as toujours habitués à des romans… Mais est-ce vraiment mieux ? Moi, j'aime les deux en tout cas. Syrius est un sucre comme on n'en fait plus je te l'ai déjà dit cent fois. Tu dis que ce personnage est plat, mais je trouve (en plus d'être une idée fausse de base) que tu lui as donné une nouvelle profondeur qui à mon avis aura au moins l'avantage de te prouver le contraire
Je te reconnais bien dans cette histoire. C'est une thématique que tu aimes aborder et tu m'avais déjà raconté l'histoire du petit prince de Solem dans les grands lignes du coup il n'y a pas vraiment de surprise ! Mais j'aime toujours autant ta plume en tout cas ; elle est très fluide et toujours aussi agréable ~ tu sais que j'apprécie un peu de noirceur, et là on va dire que je suis servie eheh ce n'est pas pour me déplaire. Pauvre Sysy qui a vécu des choses pas très heureuses… J'espère qu'une bonne âme viendra à sa rescousse Dis, il aime les petits blonds insupportables ? Oui ? Ah, tant mieux ~ On fera tout pour réparer son petit cœur blessé, alors
En tout cas j'ai apprécié ta fiche à sa juste valeur, quoi que tu penses ~ Et j'ai hâte de terminer la mienne pour pouvoir rp avec toi, comme d'hab ! Ça va être très sympa, cette rencontre de deux univers différents ~
J'espère que mes petites propositions te plairont ~ Et Doudouvet te fait coucou de loin ! /PAN
En descendant du bateau, une vieille femme a reconnu Syrius comme étant le jeune prince déchu de Solem. En plus de lui avoir conseillé de rallier Keros, elle a pu voir que le jeune homme n'avait plus aucun Pokémon avec lui… Inquiète et profondément généreuse, elle a supplié un de ses fidèles Pokémon de l'accompagner pour veiller sur lui. Ce Pokémon, c'est ce petit Maracachi. Il est encore jeune, et c'est bien pour cela qu'il a accepté de se séparer de sa dresseuse pour se lancer dans cette terrible aventure au côté du Prince Salvien. Il a d'ailleurs pris sa mission au pied de la lettre, et veille dès lors sur son petit protégé comme le lait sur le feu ! C'est une créature très câline et joviale, qui apprécie chacune de leurs pérégrinations à sa juste valeur. Il apprécie beaucoup Syrius et n'a plus qu'un seul but dans sa vie : lui remonter le moral et l'aider à s'en sortir. Attention, il reste tout de même un peu turbulent et maladroit…! Mais quelques douces remontrances suffisent en général à lui remonter les bretelles et le remettre sur le droit chemin.
Pico-DéfenseVol-VieRacineÉco-Sphère
Absol
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Cette Absol a sauvé la vie de Syrius. Autrefois nommé Prophète du Désastre, ce pokémon est bien mal-aimé des voyageurs… Avec lui survient toujours un grand malheur… Et peut-être Syrius, en le voyant apparaître, a-t-il pensé que quelque chose de grave allait lui arriver ou, pire encore, que ce n'était pas bon signe pour sa famille… Cependant, contre toute attente, Absol avait senti venir un terrible éboulement, et s'est jeté in-extremis sur le jeune homme pour le tirer d'affaire. C'est pourtant un jeune pokémon, bien que déjà très solitaire. Il semblerait qu'il soit capable d'étranges prémonitions, du moins pour en ce qu'il s'agit du danger… En tout cas, bien que distant, il a décidé de suivre Syrius à travers les terres gelées d'Isolarmure… Compagnon silencieux, peut-être même inquiétant, il ne l'a pas lâché d'une semelle, et le jeune homme est finalement parvenu à l'amadouer… Sans doute était-ce d'ailleurs ce qu'attendait la jeune femelle : très tendre malgré les apparences, elle n'en demeure pas moins parfois inquiétante. Son sérieux et son sang-froid à toute épreuve sont toujours impressionnant. Il semblerait qu'elle ait de grandes capacités pour les combats… On pourrait même dire qu'elle apprécie avoir le dessus sur ses adversaires. Un poil cruelle, peut-être ?
GriffeRuseVive-AttaqueChâtiment
Baudrive
Femelle - Niv.5 - Bonheur 0
Une étrange présence que Syrius a senti quelques jours durant, lors de son passage à Doon, et même un peu après… Ce n'est qu'au bout d'une petite semaine qu'il est tombé nez à nez avec cette étrange créature. Baudrive est silencieuse… Muette comme une tombe. Son flottement tremblant, au rythme des vents qui s'élèvent sur les landes du nord kerosien n'a rien de très rassurant. Pourtant, elle ne semble pas mauvaise. Seulement… Un peu curieuse, sans doute ? Elle semble sentir quelque chose de particulier chez Syrius ; quelque chose qui l'attire irrésistiblement… Serait-ce une âme d'enfant blessée…? Ou alors, un profond chagrin qui la trouble ? Baudrive est très empathique, et lorsque Syrius se sent mal, elle s'approche doucement et se hâte de sécher ses larmes du bout de ses rubans… Plusieurs fois, elle a tenté de lui proposer un envol : espérance vaine, puisqu'elle ne pourra pas le porter… Et puis, dieu sait où elle pourrait l'amener. Présence assez troublante, en tout cas, mais présence quand même. Petit à petit, ils s'habituent l'un à l'autre et Baudrive sait se faire apprécier. Elle est patiente, parfois un peu lunatique, mais assez drôle et étonnante. Elle anime le quotidien du petit prince, même si elle lui rappelle parfois l'atmosphère pesante de Doon.
LilliputTornadeBall'OmbreBuée Noire
Professeur Chardon
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Re: Prince of the Sun || SYRIUS Mar 29 Déc - 1:16
Et je tire les dés
Professeur Chardon
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Re: Prince of the Sun || SYRIUS Mar 29 Déc - 1:16
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