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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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We're just animals still learning to behave | Fenris Cornwall
Invité
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We're just animals still learning to behave | Fenris Cornwall Mar 13 Déc - 22:00
Fenris Cornwall
Identité
NOM Cornwall (Anciennement Bartley) PRÉNOM Fenris ÂGE 15 ans ORIENTATION SEXUELLE Peut-être gay, peut-être pas. Mais certainement pas hétéro...
ORIGINES Galar VILLE NATALE Motorby DOMICILE ACTUEL Tartan
ACTIVITÉ/MÉTIER Lycéen VOTRE ALIGNEMENT Neutre CARTE DEMANDÉE Carte Sealg
CHOIX POUR VOTRE ÉQUIPE Mes choix
NOM DE L'AVATAR N°5 – Umbrella Academy
Walpurgis
Niv.45 Femelle Magirêve
Magirêve baron de merde, c'est à cause d'elle si Fenris ne peut plus se permettre de fumer les clopes du Don ou de boire l'alcool trouvé dans les placards. C'est son garde-fou, sa nounou en quelque sorte. Elle fait bien chier, cette connasse. Oui, Fenris essaye de s'en convaincre. Parce qu'il n'aime pas se rendre compte que les pokémons sont capable d'affection et que depuis tout ce temps, il a blessé et tué des êtres sensibles et intelligent. La vérité, c'est que Walpurgis est un amour de spectre. Câline, attentionnée, protectrice et sévère quand il faut l'être, c'est la maman idéale. Des fois, Fenris se dit que se doit être la réincarnation de sa mère, revenue pour le protéger du monde extérieur. Cette pensée l’apaise un peu.
Feu EnsorceléFeuille MagikRayon GemmeHypnose
Pancake
Niv.5 Mâle Pohm
Pancake est un petit Pohm à la santé assez fragile retrouvé dans les rues enneigées de Tartan alors que Fenris et Aurora étaient partis à la capture de Pohm et de Pâtachiot. Le pauvre piaillait devant une porte close, sa dresseuse l'ayant abandonné en constatant qu'il n'était pas chromatique à la sortie de l’œuf. Pancake est donc un bébé qui aime rester prêt de son dresseur sous peine de faire des crises de panique, il souffre comme Fenris d'une grande peur de l'abandon. Mais contrairement à ce dernier, il a toute confiance en celui qui s'occupe de lui et se sent à l'abri à ses cotés. Fenris a encore du mal à comprendre pourquoi il a adopté le petit Pohm, il était juste hors de question que ce pauvre bébé rejeté soit confié aux Sealg. Pancake ne devait pas finir comme son maître.
GriffeRugissementÉclairVive-Attaque
Histoire
TW : Mention de viol, pédophilie, maltraitance infantile, infanticide, féminicide & autres joyeusetés...
Personne n'a su me dire à quoi ressemblait ma mère. Elle devait être toute aussi banale que moi si personne n'a retenu son faciès. Passe-partout, faible en estime de soi, perdue, c'est comme ça que mon père l'a chopée. Je ne suis pas sûr d'être le fruit de quelque chose de... Consentit. Toujours est-il qu'elle était son épouse et lui son mari, simple devoir conjugal, donc. Pourtant, mon père n'a pas voulu de moi quand je suis né, peut-être lié au fait que ma mère ait clamsé en même temps à cause de l'incompétence du médecin qui s'était bourré la gueule avant de venir. Ou peut-être qu'il n'avait pas envie de se coltiner un gosse sans mère pour s'en occuper. Plus probable déjà. Je l'imagine mal aimer Maman. Pour ma part, Maman est la seule adulte qui a mon affection, parce que je ne sais pas si c'était une sainte ou une garce et que je me plaît à me dire que ma vie aurait été plus simple avec elle.
Quand j'ai grandit avec les autres enfants de l'orphelinat religieux de Motorby, rien ne me distinguait des autres au début. J'étais traité comme de la merde mais c'était le lot de tous les orphelins ici. On se serait cru en camp de redressement, maintenant que j'y pense. Pas que j'y sois allé pour vérifier la ressemblance mais c'est comme ça que je l'imagine. Je n'ai pas grandit avec des pokémons à mes cotés, c'était interdit à l'orphelinat, tout ce qu'on connaissait d'eux c'était cette saloperie de Démolosse qui faisait ses tours de garde avec Sœur Suzanne. Cette dernière semblait pas mal aimé de nous trouver des fautes non-commises pour avoir le bonheur de nous punir. Du genre rester en pyjama dehors alors qu'il neige à gros flocon. J'ai fais un malaise à cause de l’hypothermie ce soir là, les Soeurs ont mentit en affirmant que j'avais fugué. J'ai comprit dans leur regard de pouffiasses que fallait mieux que je ferme ma petite gueule si je voulais pas y passer.
Pas comme James. Tout le monde parlait de James à l'orphelinat, mais pas devant les Sœurs, en secret la nuit avec les voisins de chambre. C'était le plus grand d'entre nous à mon entrée à l'orphelinat et un jour, il a juste... Disparut. Tout le monde se racontait des histoires mais le récit le plus crédible, c'est qu'il ait tenté de se barrer en escaladant les murs du couvent et qu'il soit tombé comme une merde en se cassant une ou deux jambes. Les Sœurs l'ont sans doute finit à coup de bâtons et à coup de pieds au sol. Mais d'après elle, il avait été adopté par une gentille famille car il avait été sage et respectait Arkée avec ferveur, on devait tous prendre exemple sur lui pour trouver notre salut. Connerie... James était athée, comme la plupart d'entre nous.
Tout a commencé à se barrer en couille le jour où j'ai entendu « les voix » pour la première fois. Au début, ce n'était pas grand chose, juste des murmures dans mon esprit. Des chuchotement qui se sont fait de plus en plus forts et distinctes. C'est en entendant ce que toutes ces voix racontaient que j'ai comprit de quoi il s'agissait. J'entendais les orphelins morts dans ce couvent de tarées, ils racontaient diverses choses, ils voulaient que je les écoutent, sinon, ils criaient. C'était insupportable. Alors j'ai écouté, la plupart étaient morts de punitions qui avaient mal tournés. Ça a confirmé mes doutes pour James, il me l'a dit lui-même par la suite. Ils voulaient que j'écrive dans mon carnet, tous leurs noms et leurs causes de décès. Je l'ai fait, pour avoir la paix bien entendu. En y repensant, ils voulaient sans doute que j'amène le carnet à la police ou un truc du genre. La bonne blague.
Les Sœurs sont tombées dessus évidemment. Elles étaient horrifiées, tout ce qui était dedans était vrai et ça leur faisait peur. Je ne saurais pas dire comment je le savais, je le sentais, c'est tout. Même si elle me traitait de sale petite menteuse et de progéniture de Giratina, je savais qu'elles se chiaient dessus. Certains orphelins étaient morts depuis dix ans, comment pouvais-je les connaître ? Je n'en savais rien, elles non-plus. Alors elles ont essayé un « exorcisme », comme si j'étais possédé par un esprit malin ou un fantôme avide de vengeance. J'ai eut le droit à tout, attaché sur un lit toute la journée pendant deux semaines, incapable de bouger. Elles récitaient des prières en me fouettant, en me versant de l'eau sur la tête pour que j'ai l'impression de me noyer, en se maintenant de tout leur poids de dondons sur mon corps d'enfant de sept ans. J'ai cru que j'allais crever, j'étais sûr que je rejoindrait les voix, que je voudrait crier à qui veut l'entendre que j'étais mort comme une merde dans les sous-sols du couvent. Mais mon père est arrivé avant.
J'ai cru que c'était un sauveur au début, j'ai cru qu'il me traiterait mieux. J'ai cru qu'il avait regretté sa décision de m'abandonner et qu'il voulait se rattraper. J'ai vraiment voulu y croire, vraiment. Mais j'ai dû me rendre à l'évidence avec le temps : j'étais passé d'un bourreau à un autre. Mon père me foutait souvent à la rue avec des vêtements déchirés en plein hiver pour que je fasse la manche auprès des bourgeois philanthropes, parce qu'après tout une pauvre « petite fille aux allumettes », ça fait pitié non ? Certains voulaient que je viennent avec eux pour qu'ils m'adoptent, mais j'étais pas con, le coup du bonbon-camionnette, je le connaissait. Sans doute parce que ça arrivait à mon connard de père de faire ce genre de dégueulasserie. Puis quand j'ai eut onze ans, il m'a dit que j'étais assez grand pour l'accompagner braconner. Et c'est depuis ce jour que je suis un garçon, parce que mon père en avait besoin d'un et que j'étais là comme bouche-trou. Ça a un peu dérapé depuis, je suis toujours resté un garçon je crois. Ça ne changera sans-doute jamais, je pense.
Mais je réalise que je n'ai pas parlé de Fiona, la meuf de mon père. J'étais déjà dégoutté qu'il ait remplacé Maman par cette pute, mais en plus, il fallait qu'elle soit comme mon père : plus intéressée par les enfants que par les personnes de leur âge. Elle a essayé, plusieurs fois avec moi, mais je me débattais trop. Mon père me tabassait à chaque fois qu'il apprenait. Selon sa copine, c'est moi qui insistait. Comment peut-on être assez con pour croire qu'un enfant d'une douzaine d'année veut se taper une vieille harpie aux seins tombants et à la gueule tartinée de maquillage dégueulasse ? Puis pourquoi il jouait son jaloux, ce con ? C'est pas lui qui niquait des gamins dans le dos de cette salope ? Bref, à ce stade, j'étais surtout heureux d'être devenu « une fille trop agée et trop laide » pour susciter l’intérêt de mon père. Vous comprenez, il les préférait plus jeunes, quand leur peau est encore toute douce qu'il disait. J'ai envie de gerber.
On avait pas de point fixe, on voyageait dans une caravane pourrie en fonction des besoins des employeurs de mon père. On braconnait ce dont ils avaient besoin, mort ou vivant. C'est par ce biais que j'ai apprit à connaître les pokémons, autant dire que ça aide pas d'avoir de l'empathie pour eux. Mais pour être honnête, j'aurais aimé être à leur place, à ceux qui partaient en cage à Pétaouchnok. Je sais pas où ils allaient mais j'étais sûr que c'était un endroit mieux que celui où j'étais. Maintenant, je dois me rendre à l'évidence. Il y a pas tellement d'endroits sympas sur cette terre ni même d'adultes assez sympas pour s'occuper de gosses correctement. Que ce soit mon père ou sa pute de Fiona, je peux affirmer qu'ils ne m'ont jamais aimé. J'étais juste une deuxième source de revenus.
J'entendais tous les jours les cris des pokémons qu'on tuait dans ma tête, c'était insupportable. Mais j'entendais aussi des voix de femmes et d'enfants supplier qu'on les ramènent chez eux et qu'ils ne diraient rien. Inutile de dire que la première fois que j'ai entendu ça, je me suis pissé dessus. C'est un peu à ce moment que j'ai comprit qu'un truc allait déconné et que j'avais personne à qui prier pour que ce ne soit pas moi qui y passe. Je pense avoir une chance de cocu parce que c'est Fiona qui s'est faite péter la gueule par mon père torché alors qu'elle l'engueulait comme une poissonnière. Elle a joué avec le feu et s'est bien brûlé. Brûlée vive même. Mon père a presque immédiatement dégrisé en voyant son corps par terre.
Ce qu'il s'est passé par la suite, ça a été le point de non-retour pour moi. J'ai compris que je n'étais pas une fille et que je ne l'avais jamais été. Parce qu'une fille n'aurait pas eut les tripes de faire ce que j'ai fais cette nuit-là. Enfin, je suppose.
C'est là qu'il m'a tendu la hache et que je l'ai prise entre mes mains pour la première fois. Il a utilisé tous le matos de braconnage pour couvrir ses traces. Et en me forçant à l'aider à démembrer cette pute pour cacher son corps, il s'assurait de mon silence. Je mentirais si je disais ne pas avoir apprécier foutre des coups de hache dans le corps de cette meuf qui passait son temps à vouloir me baiser à chaque fois qu'elle ovulait. Mais je mentirais aussi si je disait ne pas avoir gerbé trois ou quatre fois au cours du processus. Sale nuit, je crois que je m'en souviendrais toute ma vie. Avoir Fiona avec nous c'était déjà merdique, mais l'avoir dans sa tête c'est cent fois pire. Qu'elle m'accuse de l'avoir tuer ou qu'elle me murmure des choses dégueulasses, c'était un enfer. J'ai toujours détesté pouvoir entendre les morts, ça n'apporte que des emmerdes.
Quand ils ont retrouvé une partie du corps de Fiona, on a tout de suite su qu'on pouvait pas rester à Galar. On s'est barré à Keros, mon identité masculine a pas mal aidé à passer à travers les mailles du filet d'ailleurs. On a continué le braconnage et le trafic de pokémons, ça a rapidement attiré l'attention des Sealg, des mecs pas net qui agissent en bande. Le patron était un vieux con qui s'appelait Donovan De Montgomery, quand on l'a rencontré, il savait encore se servir de ses deux pattes. Amusant que quand il m'ait vu, il ait dit qu'il aurait souhaité avoir un héritier de mon rang, alors que je n'étais qu'un cassos parmi tant d'autres. Il disait avoir vu quelque chose briller dans mes yeux, j'ai jamais su quoi. De tout ce que je sais, mes yeux sont gris terne et n'ont jamais intéressé personne d'autre. À ce stade, je me demande si ce mec avait pas la même tare que mon père.
La mission qui a buté mon père, c'était celle d'aller espionner une famille rivale. Une histoire de famille entre nobles à la con. Mais comme Fiona avant lui, mon père s'est cramé en jouant trop avec le feu. Il s'est fait grillé comme un con, de bouche à oreilles. On était en train d'empaqueter les affaires pour se barrer quand le 'Don' a débarqué avec ses hommes de mains. Pour ma part, j'ai filé m'enfermer dans la salle de bain pour me demander quoi foutre des dernières minutes qu'il me restait à vivre. Puis cette fille chelou est arrivée pour me proposer un deal, je devenais son « Aniki » et elle me faisait survivre. Tout le monde connaissait l'albinos, la fille du 'Don', si elle pouvait me sauver de lui, je disait pas non. Sauf que voilà, Aniki, j'ai apprit plus-tard, ça veut dire grand-frère. Je me suis fait avoir comme un con.
Ils ont l'air gentils pour l'instant, les Cornwall, mais je me dis que c'est encore que des conneries et que ça finira par se barrer en couille comme tout le reste. J'ai pas encore bien comprit comment fonctionnait leur famille, deux femmes en couple, le 'Don' avec son homme de compagnie, les jumeaux de qui ? Je sais pas. Je suis un peu perdu. Mais au moins, je peux me rattacher à Aurora, c'est un peu un radeau dans la tempête. Puis pour la première fois de ma vie, ça m'intéresse de parler aux morts. Parce que depuis que je suis avec l'albinos, Fiona, elle ferme bien sa gueule. Et mon père, j'en ai même pas entendu parler. Cette meuf doit-être une sorte de grigri vivant repousse-cons. J'espère un jour être vraiment capable de la considérer comme ma sœur.
J'aimerais vraiment pouvoir considérer les Cornwall comme ma famille. Mais au fond je sais qu'ils sont comme les autres. Ils se lasseront. Ou bien il découvriront que je ne suis qu'une pâle copie de garçon.
Et je serais seul.
Votre pseudo – Fromage Âge – 25 ans Pronoms – OSEF Comment avez-vous trouvé le forum ? – J'ai cliqué sur un lien pour acheter de la meth sur le darkweb et ça m'a renvoyé ici...
Dernière édition par Fenris Cornwall le Ven 24 Mar - 23:23, édité 1 fois
Professeur Chardon
Highlands
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Inventaire : //
Pas de rubans
Re: We're just animals still learning to behave | Fenris Cornwall Mer 14 Déc - 23:51
Félicitations !
Tu es validé !
Validée Les parents de Fenris rejoignent immédiatement le panthéon des parents de merde de Keros