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[Solo] Et bonjour, Monsieur du Corbeau [Adoption] Dim 11 Sep - 16:01 | |
| Et bonjour, Monsieur du Corbeau SoloQui dit Septembre dit rentrée et, si la plupart des enfants redoutaient cette date, Campanella l'attendait avec impatience : après tout, les grandes vacances, c'était moins fun lorsqu'on était grondé ! Puis il était bien temps de revoir les copains de classes et les professeurs, sans compter d'apprendre de nouvelles choses avec de nouveaux livres... Bref, que du positif à l'horizon, d'où son humeur radieuse. Ces premières semaines, cependant, une nouvelle activité s'était ajoutée à sa routine quotidienne : les visites à la SPP après les cours. Il s'y était déjà rendu quelques fois auparavant pour voir les Pokémon, finissant toujours par culpabiliser de ne pouvoir rien faire pour aider, mais c'était différent désormais. Non seulement ses parents seraient sûrement d'accord pour en adopter.... Mais le gamin avait eu un coup de coeur sur un des pensionnaires.
C'était par hasard qu'on lui avait présenter Edgar : Campanella avait simplement demandé à voir n'importe quel Pokémon aurait bien besoin de compagnie et c'est vers lui qu'on l'avait guidé. Le type Vol se faisait vieux, assez pour ne plus pouvoir travailler comme taxi, aussi les dresseurs n'étaient pas intéressés par son cas : du reste il n'était pas l'une des adorables boules de poil du coin si propice à l'adoption, au contraire semblait-il plutôt faire peur au gens avec sa taille et cuirasse imposante... Malgré tout ça, il ne fallut pas longtemps au jeune homme pour constater que l'oiseau était bien plus doux que son extérieur pourrait laisser croire. Au bout d'un certains temps, les employés de la SPP n'avait aucune crainte à laisser ces deux là seuls, Campanella se contentant souvent de simplement faire ses devoirs en compagnie de l'oiseau.
Si bien sûr le jeune homme espérait qu'Edgar trouve un bon propriétaire, l'idée de ne plus le voir le déprimait un peu : l'inquiétude de ne pas être prit au sérieux à cause de son âge et celle de ne pouvoir, justement à cause de celui-ci, savoir donner une vie correcte à un Pokémon possiblement né avant lui, le retenait cependant d'entâmer la moindre démarche. C'est bien parce qu'il l'appréciait tant qu'il ne pouvait se permettre de prendre le risque de lui nuire sans faire exprès, aussi c'était-il décidé à faire "le grand" et ne pas envisager la chose, quand bien même il se trouvait à monopoliser les repas de familles lorsqu'il s'agissait de parler du corvidé. Du reste ce n'était pas ses parents adoptifs qui allaient l'encourager, étant donné qu'ils trouvaient qu'avoir un bébé Pokémon à charge était déjà suffisant...
Mais son oncle voyait bien la préoccupation derrière le sourire du garçon et, pesant le pour et le compte, trouva qu'il n'y aurait aucun poids que ce soit financier ou psychologique à accueillir un nouveau membre dans la famille. Les Taxi Corvallius étaient réputés pour leur professionnalisme, aussi n'auraient-ils pas à s'inquiéter de son dressage (contrairement aux autres Pokémon que le gamin pouvait bien ramener) et, compte tenu de son âge avancé, leur petite cour devrait suffir au type Vol pour s'étirer les ailes. Du reste Campanella avait bien travaillé à l'école et il trouvait qu'ils avaient peut-être été un peu durs avec lui récemment, quand bien même il leur avait fichu une sacré trouille à la fête... Bref, tout ça pour dire qu'il s'était retrouvé à ramener le piaf, quitte à devoir quelques explications à sa femme.
Lorsque Campanella revint de l'école, ce jour là, il fut déçu d'apprendre qu'Edgar avait été adopté. Enfin, plutôt triste que déçu. Il décida de reprendre le chemin de la maison aussi tôt, regard au sol tandis qu'il essayait de se convaincre que c'était pour le mieux et qu'il avait été bien idiot de s'attacher autant. Autant dire qu'il tira une sacré tête en voyant un certain oiseau ébène le fixer à l'entrée de sa maison... Il courra aussitôt le prendre dans ses bras -se rappelant au dernier moment de limiter sa force, ne pas abîmer le dos du Pokémon plus qu'il ne l'était déjà par le poids du travail- et ses parents dûrent patienter bien une heure, le temps que l'enfant se remette de ses émotions, avant de lui expliquer la situation. Désormais, Edgar était devenu un sujet de discussion commun à table. agora |
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