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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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Inventaire : - 1 Dé d'Or
- Licence
- 1 Pokeball
- 1 Ticket d'Or
- 5 Noigrum Rouge
- 1 Fossile Armure
- 1 Noigrume Rose
- 1 Gros Champi
- 6 Super bonbon
- 1 Noigrume vert
L'Arnaque | Adoption d'Event Lun 1 Aoû - 23:21
Event
Adoption
Solo
Bronswick, capitale de Keros.
Si Cécil avait prévu de visiter la ville, ce n'était probablement pas aussi tôt dans son séjour. Mais à dire vrai, le kalosien n'avait pas établi un réel plan de voyage et s'était mis en tête de voyager au gré de ses envies. Et de peut être participer aux concours de la région. La bonne blague. Rapidement, il avait articulé un très vague itinéraire qui tournait autour des villes de concours, se disant qu'après tout, pourquoi pas ? La coordination à Keros semblait moins féroce qu'à ce à quoi il avait été habitué à Kalos.
Pas du tout pour se prouver qu'il pouvait encore le faire. Absolument pas.
Alors, si Bronswick sonnait comme un endroit à visiter de par son rôle de 'Capitale', ça n'avait rien d'une priorité. Jusqu'à ce qu'on l'appelle.
Cécil ignore par quelle magie monsieur Flannacan l'avait retrouvé. Etait-ce par ces contacts ? Parce qu'il le faisait suivre ? Aucune idée et il n'avait pas eu le temps de s'en offusquer ou de lui poser la question. Le sympathique vieillard l'avait contacté pour lui parler d'un fameux festival à Bronswick, près de son lieu de vie. Une tradition à laquelle Cécil n'aurait probablement pas assisté autrement.
Par simple et pure ignorance ceci dit.
A peine mis au courant de l'existence du festival et invité à rejoindre le couple Flannacan – une occasion de rencontrer la fameuse Berthille – que Cécil avait accepté et passé le reste de l'appel à remercier le noble et à préciser les détails de la visite. Sur le papier, le plan était tout beau tout propre.
Dans la vraie vie ? Cécil est perdu.
Armé d'un relativement gros sac de voyage qu'il porte à l'épaule, le coordinateur se fraye difficilement dans la foule qui s'est formée pour assister à la fête. Il aurait du arriver plus tôt, c'était dans ses plans... Sauf qu'il s'était mis en retard pour-... Des raisons. Un trop plein de confiance, l'impression d'encore avoir le temps. Résultat, le voilà perdu, même avec les notes du sympathique monsieur Flannacan et celles complémentaires données durant l'appel. Peu habitué à cette ville là, entouré d'un trop plein de monde, Cécil peste intérieurement, incapable de lire les panneaux indiquant les rues. Incapable de voir ces dits panneaux.
Incapable même de tourner en rond.
Bougon, le kalosien maudit les innocents qui se trouvent sur son passage, abandonne au fond d'une poche les notes qui – il l'a décidé – ne lui servent plus à rien et en vient même à remonter les manches de son sweatshirt. C'est qu'en temps normal, il a froid, même en été. Mais dans ces conditions ? Entouré de monde et de passants, et de stands de nourriture et de pokemons ? Plus trop. Soupirs au bord des lèvres, son esprit vagabonde un instant pour trouver une solution. Il s'arrête près d'un stand, sur son côté pour ne pas rester sur le passage et jauge la situation.
Pas très longtemps ceci dit. Le gérant de l'étal l'interpelle, tout sourire.
Il parle vite, fort, et si Cécil comprend e qu'il lui dit, il n'a aucune envie de rentrer dans son jeu. Arborant son sourire le plus désolé, il s'excuse en kalosien, explique qu'il ne parle pas la langue en prononçant une version honteuse de « Je ne comprends pas. » en kerosien dans l'espoir de faire passer le message : Lâche moi la grappe.
« Oh mais je parle le kalosien aussi un peu ! »
Et merde.
Son sourire de politesse se fige, la fenêtre de manœuvre se réduit à vue d'oeil, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Cécil est alpagué, attiré devant le stand pour observer les différents pokemons proposés à l'adoption. Il répond poliment, évasivement, explique qu'on l'attend, qu'il ne doit pas tarder mais le commerçant est doué, vante les mérite de son pays et est, somme toute, bien trop commerçant et sympathique pour arriver à s'en aller sans être rustre. Et si Cécil fait de son mieux pour résister aux airs adorables des petits pokemons et aux histoires touchantes que lui vend le marchand, lorsque vient le tour du Mélo – un Mélo, entre toutes les créatures existantes – il n'a plus la force de résister.
Le pokemon est une petite boule de poils, toute ronde, toute rose qui pépie dans sa direction et lui tend les bras. Ses petits yeux brillants fixés sur lui, elle sautille et sans aucune permission, s'accroche à son bras pour l'enlacer affectueusement. C'en est fait de lui. Vaincu, défait, Cécil fond, sent son cœur se faire lourd à l'idée d'insister qu'il n'a pas besoin d'un nouveau pokemon. A la place, il soupire, esquisse un sourire à mi chemin de la grimace et demande le prix que demande le vendeur.
Le Melo piaille de joie et se blottit d'autant plus contre lui alors qu'il règle la transaction, trop attendri pour réellement paraître mécontent. Le commerçant le remercie chaleureusement alors que le kalosien se saisit de sa nouvelle protégée pour la porter comme une enfant. Elle est ravie, il ne l'est pas-... Pas vraiment... Pas entièrement.
Peut être un peu quand même.
Finit tout de même par profiter d'avoir sous la main un interlocuteur pour lui demander son chemin. A sa grande surprise, les indications sont claires et précises et c'est après l'avoir remercié avec plus de sincérité qu'il ne l'aurait cru que Cécil reprend son chemin, une petite boule rose dans les pattes, ronronnant contre lui.