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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde]
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Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Mar 7 Déc - 8:39
Du sucre,des épices et un tas de bonnes choses.
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Peu à peu, la lumière du jour avait laissé place à celle des bougies et des autres lumières électriques que tu avais installées avec l'aide de Fluffy. L'ambiance était chaleureuse et douillette mais tu ne pouvais pas te permettre de te laisser aller, certes la maison de pain d'épice était terminée et les cookies, muffins et autres cupcakes traînaient sur la table de la cuisine en attendant d'être servis à des humains et pokémons affamés mais il te restait le plus gros du travail. La soupe d'asperge, le curry au poireau, le gratin et la tourtière. Peu importe ce qui se disait, tu pouvais passer un très bon Breith sans viande. Et tu avais là une occasion de plus de le prouver à Bartholomew.
Ce dernier arriverait sans doute en retard d'ailleurs, la SPP avait fait appel à ses services pour pouvoir gérer le cas du Tauros précédemment capturé. Il fallait dire que le peu d'effectif qu'ils avaient encore en jour de Breith ne leur permettaient pas vraiment de gérer seuls un cas de pokémon agressif. Bien sûr, Bartholomew avait laissé Ignis, blessée, à tes soins. Elle s'occupait tranquillement de faire sa toilette à Canine, Pêcha ayant décidé de relégué 'son bébé' à quelqu'un d'autre. Ùna venait de temps en temps renifler le bébé en question pour lui faire quelque léchouilles. Semblerait-il qu'une véritable solidarité s'était créer entre les pokémons de type feu sous ton toit. Et dire qu'il y a quelque mois encore, tu ne supportait pas d'en voir un à moins de cent mètre. La vie est bizarre parfois.
Ceriz est au garde à vous pendant que tu démoule la tourtière pour la mettre dans un joli plat que tu décore de petites baies diverses. Le gratin est prêt également et il ne manque plus qu'à tout apporter sur la table, tu espère franchement que Bartholomew ne rentre pas trop tard. Sinon, il aurait à manger froid, ce qui serait bien malheureux après tout le mal que tu t'étais donné. Mais ce que Ceriz attendait réellement, c'est l'arrivée d'un invité pour courir l'acceuilir et le faire entrer de force si il lui plaisait. C'était son petit défaut et beaucoup de gens avaient été surpris par cela. Tu avais beau la disputer à chaque fois, elle recommençait. Sans doute parce que tes disputes étaient trop gentilles, tu n'aimais pas vraiment devoir 'punir' tes pokémons, ils étaient tes compagnons, tes amis.
Est-ce que cela faisait de toi une mauvaise dresseuse ? Bah, si c'était juste pour que Ceriz traîne tes invités à l'intérieur du manoir, ça ne pouvait pas être si terrible que ça. Tu t'imaginais que le nombre impressionnant de pokémons présents dans ce manoir était suffisant pour te protéger de mauvaises personnes, mais si en plus Ceriz faisait le tri à l'entrée. Ce n'était pas si grave que ça.
Finalement, ce que la jeune Wimessir attendait depuis bientôt une heure finit par se produire, on frappait à la porte. Elle se précipita vers l'entrée, tirant sur la queue de Pêcha au passage qui râla un peu mais sans plus, il avait finit par s'habituer à ce que Ceriz le traite comme une grosse peluche. Après un petit moment, tu entendis quelques cris affolés avant que Ceriz ne revienne avec un jeune garçon aux cheveux blonds et aux yeux couleur azur. Elle lui tenait fermement la main et semblait fière de pavaner avec lui, tu t'approcha donc rapidement du duo.
« Ceriz, voyons, ce n'est pas ainsi que l'on traite un invité ! » La petite Wimessir se retrouva bien penaude et lâcha la main du garçon pour venir aller bouder à coté de Pêcha qui ne semblait pas si ravi que ça d'avoir son admiratrice à moins de cinq mètres que lui. Mais il finit par reposer la tête au sol pour continuer sa petite sieste. Après tout, se faire doucement masser par une petite Wimessir n'était pas désagréable. Ton attention revint sur le jeune garçon. Il paraissait frigorifié et avait une bien triste mine. Tu fait signe à Nanny d'apporter un châle bien chaud pour ton invité surprise. « Bonsoir, mon garçon. Si je ne me trompes pas, tu dois être Oliver, n'est-ce pas ? Je suis Charlotte Nightingale, mais tu peux m'appeler Charlotte. Camil m'a parlé de toi, viens t'asseoir, je vais préparé quelque chose pour te réchauffer. »
Tu tire l'une des nombreuses chaises disponible et laisse le loisir au garçon de s'installer tandis que tu accoure à la cuisine. Tu te retournes une dernière fois cependant, embarrassée.
« Veux-tu un chocolat ou du jus de Mepo chaud à la cannelle ? » Tu remarqua qu'il était toujours debout et lui adressa un sourire des plus doux. « Voyons, assis-toi, je m'occupe de tout, ne t'en fais pas. »
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Ven 10 Déc - 23:46
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Après une marche qui lui avait semblé interminable, Oliver se trouvait enfin devant la porte de la demeure des Nightingale. Difficile de la rater, il ne risquer pas de frapper chez les voisins par accidents. Quoique, et si... non. Pas de temps pour les "et si". Il gelait sous le blizzard, ses doigts commençaient à devenir tout bleus quand bien même il les avait cachés sous ses bras dans une tentative désespérée de le réchauffer. Noisette protégeait son nez grâce à sa fourrure, mais elle aussi tremblait bien fort, tout comme son compagnon félin. Même si, par un concours de circonstances, ce n'était pas "Charlotte" qui ouvrait la porte à Oliver, cette personne aurait eu un cœur de pierre pour le laisser sur le pas de la porte.
Il frappa, timidement. Trois coups parfaitement réguliers. Il attendit un peu, le froid exacerbant le sentiment d'anticipation. Il n'avait peut-être poireauté que quelques secondes, mais elles avaient paru des heures, au point où il s'était demandé si on l'avait entendu. On lui ouvrit la porte. Et là, dans l'entrebâillement, se trouvait une petite Wimessir aux grands yeux brillants. Oliver chercha à lui sourire, mais ses lèvres gelées refusaient de se courber. Sa langue, dans le même état, ne lui permettait pas de parler. Il aurait voulu faire preuve de plus de politesse et se présenter... enfin, il n'en aurait pas eu le temps : la servante le traina en l'attrapant par la main le tira à l'intérieur, avant de claquer la porte derrière lui et ses Pokémon. Vendredi 13 prit directement ses aises, s'ébrouant pour faire tomber un paquet de neige sur le parquet, tandis que Noisette s'accrochait fermement aux épaules de son dresseur, très intimidée par l'enthousiasme du Pokémo Psy.
Toute fière de sa trouvaille, cette dernière parada jusqu'à ce qui semblait être la salle à manger. Là se trouvait une grande dame (ou alors il était juste très petit, ça dépend) vêtue de noir. Elle l'approcha avec un sourire si grand qu'il ne remarqua presque pas son visage à moitié brûlé. Presque. Il ne grimaça pas, mais par peur de le faire, il préféra baisser les yeux. De toute façon, il n'aurait pas souhaité qu'elle le croie défiant.
B-b-bonj-jour, m-mad-madame N-Nightingale, bégaya-t-il plus que jamais à cause de ses dents qui claquent.
Comme s'il avait entendu, un élégant Gardevoir arriva derrière sa dresseuse pour lui déposer un châle sur les épaules, forçant Noisette à aller se percher sur sa tête, se servant de ses épais cheveux comme doudou. La chaleur ne fut pas immédiate, mais le réconfort, si. Il avait l'impression d'être traité comme un prince... par une inconnue, qui plus est. Il ne savait pas s'il devait se réjouir ou s'inquiéter du fait qu'il se sentait plus le bienvenue ici que sous son propre toit, et ce malgré sa timidité maladive. Il hoche la tête quand elle lui demanda si son nom était bien Oliver.
C-camil vous a v-vraiment parlé d-de moi ? demanda-t-il, un peu flatté par toute cette attention, enchanté, m-ma-... Charlotte, conclut-il alors que son visage reprenait ses couleurs, trahissant des joues rosées.
Il vint s'assoir sur la chaise que Charlotte lui attitra, pas fâché de pouvoir détendre ses jambes transies. Il ne se sentait pas digne des magnifiques chaises en acajou, mais son postérieur était trop gelé pour se soucier du siège sur lequel il allait se poser. Il compenserait en remerciant chaudement son hôte.
V-vous êtes t-très gentille, admit-il à mi-voix, sans vraiment s'en rendre compte, j-je veux b-bien... un j-jus d-de Mepo. termina-t-il en rentrant sa tête dans ses épaules, un peu honteux.
Il n'avait décidément pas l'habitude d'être traité comme un Galifeu en pâte. D'autant qu'il semblait seul dans la pièce, aussi avait-il toute l'attention de Charlotte à l'exception de ses Pokémon. Comme c'était étrange, avec cette grande table et toute cette nourriture dont l'odeur se sentait de la cuisine à la salle à manger. La curiosité est un vilain défaut, et Oliver était très vilain.
Il... il n-n'y a p-personne d-d'autre ici ? V-vous... vous n-n'êtes pas t-toute seule, si ? murmura-t-il, plus inquiet qu'inquisiteur.
Il connaissait trop la solitude, alors il s'en serait voulu de s'être plaint si cette pauvre dame se retrouvait à passer un pire Breith que lui.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Sam 11 Déc - 1:40
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Aussitôt la « commande » du jeune garçon passée, tu t'empresses d'aller chercher ladite boisson, en remplissant une large tasse à coup de louche. L'odeur de cannelle vient parfumer la pièce et doit même s’étendre jusqu'à la salle à manger puisque quand tu reviens, tu peux toujours la sentir dans les airs. Chaleureuse et réconfortantes. Tu revins juste à temps pour que le jeune Oliver te demande d'un air inquiet si tu passerais Breith seule. Tu lui adresse un doux sourire et vient t'asseoir à coté de lui.
« Oh, ne t'inquiètes pas pour moi. Mon fiancé devrait revenir du travail dans la soirée, c'est un ranger après tout, le devoir n'appelle pas forcement au bon moment. D'autres personnes devraient également arriver. Si j'ai de la chance, Camil viendra. En tout cas, je l'espère sincèrement. » Tu lui tends doucement la tasse de jus de Mepo bien chaud à l'odeur si enivrante et lui laisse tout le temps de la saisir sans se brûler les doigts. « Tiens, bois pendant que c'est encore chaud, tu m'as l'air frigorifié. »
Tu entends un petit couinement et tourne rapidement la tête pour voir Ùna en prise avec un drôle de petit Skitty ébène. Si la Démolosse semble ravie d'avoir trouver un copain chat, ce dernier semble croire qu'il est attaqué par un monstre. Tu soupires et claque des mains, Ùna se stoppe immédiatement et vient te voir, posant sa tête sur tes genoux.
« Je comprends que tu veuille jouer avec le petit Skitty de notre invité. Mais inutile d'insister si tu lui fais peur. » Tu relève la tête vers Oliver, un peu gênée. « Désolée, Ùna aime beaucoup les pokémons chat, elle ne lui voulait aucun mal, mais je doute ton Skitty ait apprécié de se faire sauter dessus par une Démolosse trop câline. » La chienne de feu vient s'asseoir sagement à tes cotés, reniflant de temps en temps le jeune garçon, sans doute intriguée par les odeurs qu'il ramène. « N'ai pas peur, elle est presque aveugle, c'est une façon pour elle de faire ta connaissance. »
Toute l'attention de tes pokémons semblent soudain tournée vers le jeune garçon. À ta grande surprise -et sans doute à la sienne aussi, Canine vient bondir sur ses genoux et grimper sur son épaule pour sentir la truffe du petit Pachirisu. Pêcha revient de son coin de sieste et l'imposant Arcanin renifle Oliver avant de lui administrer un affectueux coup de langue sur la joue. Manquant de rire, tu tends immédiatement une serviette au jeune garçon, t'excusant au passage. Canine, elle, décide que les genoux de ton invité sont un bon endroit pour dormir, elle s'y roule en boule et commence à ronronner.
« Je suis désolée, c'est un peu la ménagerie ici. Mais je déteste mettre mes pokémons dans leurs pokéballs. D'ailleurs, certains n'en ont même pas. » Tu t'éclaircit la gorge, t’apprêtant à aborder un sujet plus sérieux. « Dis-moi, Oliver...Tu n'es pas obligé de me répondre mais...Quelque chose s'est mal passé chez toi ? As-tu besoin d'aide ? Oh, et...Tu peux rester pour la nuit si besoin. Il y a beaucoup de chambres libres ici. »
Nanny et Orion finissent par arriver avec les plats qu'ils disposent sur la table élégamment. Le Gardevoir chromatique vous tend un petit plateau de biscuits aux baies. Tu te serre et laisse à Oliver l'occasion de faire de même ou de décliner poliment. Quelques biscuits avant le grand repas de Breith ne devrait pas vous tuer. Mais en parlant de repas...
« Voudras-tu manger ici ? J’ignore si tu as faim mais... » Tu baisse le regard un peu embarrassée. Tu as l'impression de le submerger d'informations. « Désolée, je...Ne suis pas vraiment encore très habituée à recevoir des invités. J'en fais peut-être trop. »
Sans dire un mot de plus, tu te mets à grignoter les bords de ton biscuit. Il serait peut-être temps de laisser à ce pauvre Oliver l'occasion de s'exprimer.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Dim 12 Déc - 17:53
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La jeune femme disparut dans la cuisine, sans doute pour le servir. La forte odeur de cannelle ainsi que le son d'un liquide versé à la louche confirma à Oliver qu'elle ne s'était pas juste enfuie par dégoût de sa personne. Oui, cette théorie était stupide, mais le garçon était prudent, il préférait s'attendre à tout. Avec un sourire charmant, elle revint dans la salle à manger pour s'assoir à ses côtés et lui servir sa boisson. L'odeur était parfaite et la tasse - bien qu'un peu trop chaude, avait l'avantage de réchauffer ses mains gelées. Il regrettait de ne pas avoir eu de gants sur lui mais ce n'était pas comme s'il avait prévu dès le départ de partir en claquant la porte. Ce n'était pas son genre, il s'était surpris lui-même.
Apprendre que la fiancé de Charlotte arriverait dans la soirée était un grand soulagement, autant qu'une source de stress. Il était heureux pour elle, mais il se sentait désormais de trop. Il ne voulait pas ruiner la soirée en amoureux d'un jeune couple comme un enfant envahissant ruinant la vie romantique de ses parents. Il se tut, néanmoins. Charlotte semblait bavarde, il préféra la laisser parler. Timide comme il était, il était plutôt arrangé que la dame en noir fasse la conversation à sa place. Il l'écouta donc en silence, prenant une première gorgée de jus, ignorant comme il s'était méchamment brûlé. Son hôte avait raison, il avait si froid que même la sensation de brûlure ne lui semblait pas désagréable en comparaison. Il regretterait plus tard quand sa langue le ferait souffrir.
Un couinement le détourna de sa boisson. Il le reconnut immédiatement : il entendait presque quotidiennement les cris mécontents de Vendredi 13 se faisant marcher sur la queue à force de dormir dans des endroits improbables. Ils étaient généralement suivis de vulgarités de la part des membres de la famille ou d'excuses de sa part, mais cette fois-ci, c'était un Démolosse qui l'attaquait ! Oliver manqua de crier, terrifié pour son chaton, mais Charlotte s'expliqua avant qu'il ne puisse bouger de sa chaise. La chienne ne faisait que jouer apparemment. Ce n'était pas l'avis du Skitty, qui vint se cacher sous sa chaise en feulant, désormais plein d'assurance dans sa petite cachette. Oliver le comprenait : il n'aurait sûrement pas fait le fier non plus si un énorme canidé de feu s'était jeté sur lui.
Comme si elle avait entendu ses paroles, "Ùna" trottina gaiment vers lui. Charlotte dut sentir sa peur, puisqu'elle chercha à le rassurer. Il était vrai qu'elle n'avait pas l'air méchante, cette Démolosse, même si ses grandes cornes et son motif de crâne sur le poitrail étaient inquiétants. Oliver approcha doucement sa main du Pokémon, tout tremblant, et elle vint elle même au contact de sa paume pour se laisser caresser. Il sourit et laissa échapper un son hybride d'un rire et d'un soupir. Il n'avait vraiment rien à craindre, n'est-ce pas ?
Alors qu'il avait tout juste eu le temps de s'habituer à la présence du type Ténèbres, une tripotée d'autres monstres débarquèrent, visiblement intrigués par l'existence de l'adolescent. Il aurait menti s'il avait dit être serein. Le superbe Flamiaou blanc qui vint dormir sur ses genoux - causant des grondements de la part de Vendredi 13, ne le dérangeait pas. Il était petit, mignon, et reniflait calmement Noisette, tout aussi curieuse. En revanche, l'énorme Arcanin guimauve qui vint lui lécher le visage était bien plus imposant. Malgré sa fourrure d'une couleur associé aux petites filles, il n'aurait pas aimé le voir dans un mauvais jour. Il n'avait pourtant rien d'agressif... peut-être qu'Oliver préférait tout simplement les Pokémon félins aux Pokémon canins.
Il remercia Charlotte pour la serviette avec laquelle il essuya la bave du Pokémon rose, tandis qu'elle s'excusait pour leur comportement collant. "Ce n'est pas grave", se dit-il; il préférait de loin une meute de créatures un peu trop affectueuses à une horde de lycéens assoiffés de sang. Il n'avait pas l'habitude de recevoir autant d'attention d'une façon plus... pacifique. Enfin, le calme ne resta pas bien longtemps. Charlotte posa la question qui fâche. Il aurait aimé ne pas avoir à y répondre, mais il s'attendait à ce qu'on lui demande. Il était sous son toit, elle méritait de connaître la vérité.
J-je me suis d-disputé av-avec m-mon père, souffla-t-il, honteux, il a insulté m-mes amis et... j-je m-me suis én-énervé,, continua-t-il avec de petites larmes aux coins des yeux qu'il refusait de laisser couler, m-mais j-je n-n'aime pas les c-conf-confrontations, alors j-je suis parti...
Il ne l'avait pas réalisé, mais ses muscles s'étaient encore tendus de colère rien qu'en y pensant. Noisette, toujours aussi douce et attentive, vint poser sa truffe sur sa joue. Sa présence et son affection étaient toujours si apaisantes...
J-je sais q-que ça sonne mal... vous d-devez sûrement p-penser q-q-que j-je suis un sale g-gosse m-mal élevé... mais s'il vous p-plait... j-je n-ne veux v-vraiment pas y retourner... p-pas tout de suite...
Charlotte a eu beau lui proposer de rester la nuit, il n'était pas certain qu'en entendant son histoire, elle souhaite toujours héberger un gamin incapable de gérer sa crise d'adolescence. Si elle n'avait que son fiancé, elle ne devait pas avoir d'enfant, mais à son attitude maternelle, elle risquerait plus de se ranger du côté de ses parents. Elle lui dirait sûrement de rentrer, que sa mère s'inquiétait sûrement (ça, il n'en doutait pas), qu'il avait ruiné l'ambiance de Breith et qu'il devrait s'excuser à son père. Était-il une mauvaise personne s'il n'avait pas l'intention de le faire ?
Un second Gardevoir arriva, portant un plateau de biscuits. Oh, ils faisaient bien envie à Oliver, mais il n'oserait pas y toucher avant d'avoir eu la confirmation qu'il était toujours le bienvenu.
J-je n-n'ai p-presque rien mangé... avoua-t-il, tout penaud, mais vous... vous êtes sûre q-que j-je peux rester ce soir ?
Il releva la tête, révélant son meilleur regard de Vivaldaim. Si par chance, il pouvait rester... peut-être qu'en se goinfrant de ces gâteaux qui avaient l'air si délicieux, il aurait une bonne excuse pour ne pas toucher à la sempiternelle volaille de Breith.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Dim 12 Déc - 23:52
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L’explication d'Oliver te laissa pensive. Tu n'étais pas mère, tu n'avais même pas eut à t'occuper d'enfants, étais-tu vraiment qualifiée pour en parler ? La seule figure maternelle humaine que tu connaissais était Marama Braveheart, ta future belle-mère. Et par Arkée qu'elle était forte de caractère, elle aurait sans doute tapé sur les doigts du père d'Oliver comme elle le faisait avec son propre mari lorsqu'elle estimait qu'il dépassait les bornes. Oui, à bien y réfléchir, la situation d'Oliver était semblable à celle de Bartholomew qui défendait ses amis face à une figure paternelle un peu trop autoritaire. Tu finissait ta bouchée de biscuit en réfléchissant à quoi dire avant d'enfin déclarer.
« Tu ne me semble pas être le genre de garçon à fricoter avec des voyous. Je me trompes peut-être mais je ne penses pas que tes amis soient de mauvaises personnes. » Tu marqua une pause, reposant ton biscuit dans ton assiette avant de continuer. « T'opposer à lui pour défendre l'honneur de tes amis, pour les protéger, je crois...Et bien, je crois que c'est courageux. Mais je pense aussi que fuir cette situation était...Enfin, pour l'instant, c'est peut-être la meilleure chose à faire pour toi. Si tu ne te sens pas prêt à affronter ton père sur ce terrain, et peut-être que tu ne le sera jamais, et bien...Saches que ma porte te sera toujours ouverte. »
Ta dernière phrase était pleine d'entrain. Tu n'étais pas trop sûre des conseils que tu prodiguait mais il n'y avait qu'une seule certitude : il reviendrait quand il voudrait. Plus tu y réfléchissais, plus tu trouvait l'attitude du père de ce garçon injuste. Ne devrait-il pas plutôt être heureux pour son fils ? Camil l'avait décrit comme un garçon solitaire ayant des ennuis avec ses « camarades », n'était-ce pas une bonne chose que des gens sympathisent avec lui pour prendre sa défense ? Tu hésitais toujours un peu sur la question, n'ayant pas assez d'informations pour exprimer un jugement clair mais tu trouvais qu'il était déplacé pour le père d'un enfant comme Oliver de juger et d'insulter ses amis. Mais peut-être pensais-tu cela à cause du fait que ton père n'avait jamais eut de place dans ton éducation solitaire.
Comment savoir ?
Seul ton cœur pouvait te dicter ce qui était juste dans ce genre de situation, semblait-il. Et tu avais exprimé ce que tu pensais sincèrement, il n'y avait rien à redire. Tu croisais les bras et levait ton regard vers Oliver, un grand sourire et un air décidé plein d'énergie.
« Tu y retournera quand tu sera prêt, en attendant, fais comme chez toi, tu es le bienvenu ! Si tu veux, je téléphonerais un peu plus tard à tes parents pour leur dire que tu va bien, ton père se sera sûrement calmé d'ici-là. »
Oliver t'avoua avoir le ventre vide, tu fronça les sourcils. Un jour de Breith ? N'était-il pas censé faire un grand repas avec sa famille ? Avait-il quitté son foyer avant d'avoir pu manger quoique ce soit ? Possible. Enfin, ce n'était pas un problème, aussi le rassura-tu du mieux que tu pouvais avec ton habituel sourire.
« Au risque de me répéter, mon garçon, tu peux rester autant que tu veux. Quel genre d'hôte serais-je pour te mettre à la porte un jour de Breith ? » Tu émis un petit rire doux avant de reprendre un air un peu plus sérieux. « Oh, il y a peut-être un petit problème pour le repas. Il n'y a pas de viande, je...Je n'en mange pas par conviction personnelle. Puis la texture me dégoûte et... Enfin, là n'est pas la question, peut-être que cela te manquera, j'en suis désolée... »
Tu t'aperçut dans ton bref monologue que le petit blond n'avait pas touché aux gâteaux qu'Orion lui tendait. Ce dernier t'échangeait un regard hésitant, devait-il partir ? Cela aurait été malpoli envers ton invité, non ? Le Gardevoir voulait plaire à Nanny et ne pas le froisser par un manquement au code du parfait majordome. C'est un rôle qu'il avait choisi de lui-même, tu ne pensais pas qu'il l'aurait prit vu son caractère hautain. Mais il était, semblait-il, prêt à tout pour charmer son compère. Ton regard revint vers Oliver et tu lui fis un petit signe de main, lui désignant le plateau.
« Tu n'en veux pas ? Ils sont aux baies. Et tout frais, de ce matin. Ils n'attendent qu'à être mangés. » Orion lui tendit le plateau avec plus d'insistance, ce qui manqua de te faire rire. Il ne se débrouillait pas encore très bien dans le rôle qu'il avait décidé de jouer. À bien y réfléchir, peut-être qu'Oliver n'osait pas se servir par peur d'être incorrect. Il semblait si timide. « Tu n'as pas de soucis à te faire, vraiment. J'ai préparé tout ça pour mes invités. » Tu montrais tout les plats disposés sur la table. « Et tu es l'un de mes invités, donc tu peux te servir autant que tu veux. Je ne veux pas entendre ton ventre gargouiller le jour de Breith ! »
Tu en aurais dit tout autant de Camil. Mais tu ne pouvais qu'espérer que le vagabond accepte de venir. Il avait la fâcheuse tendance à se sentir de trop chez toi. Ce qui était faux. Une maison vide était une maison qui ne demandait qu'à accueillir, c'était ton point de vue en tout cas. Et c'était ce que tu voulais également faire comprendre à Oliver.
Si son propre foyer ne pouvait pas être son refuge, alors tu lui donnerais le droit d'asile sans une once d'hésitation.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Mer 15 Déc - 20:01
Du sucre, des épices, etc.
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Charlotte n'était qu'une inconnue, en aucun cas Oliver ne pouvait se reposer sur elle pour guider sa vie. Ca ne l'avait pas empêché de sourire de soulagement en l'entendant prendre sa défense. Il n'était pas fou ! Il n'était pas ingrat ! Il avait bien fait de défendre ses amis et c'était son père qui avait été trop sévère ! Personne dans sa famille ne dirait la même chose et cette idée effaça la joie naïve de son visage. Grand-mère, peut-être, mais elle ne vivait pas avec eux... et puis elle ne serait pas éternelle. Il profiterait du soutien aussi longtemps qu'il le pourrait, ne serait-ce que le temps d'une soirée. Cette gentille dame eut beau lui dire qu'il serait toujours le bienvenu, il n'était pas sûr de revenir. Pas sûr de le mériter alors qu'elle se montrait si aimable. Et puis, avec un peu de chance, il n'y aurait plus de disputes de ce genre chez lui et il n'aurait pas besoin de la protection de Charlotte. Oliver eut un mauvais pressentiment alors que cette pensée lui traversa l'esprit, mais il décida de le taire.
M-merci b-beaucoup... j-je m-m'en souv-viendrai, promit-il avant d'avaler une autre gorgée de jus de baie.
Il se sentait tout de même un peu coupable, malgré tous ses efforts pour le rassurer. Elle lui avait fait la remarque, après tout : la fuite nétait pas la meilleure solution. Il le savait bien... ce qu'il ne savait pas, c'était ce qu'il aurait pu faire d'autre. Tenir tête à son père ? Il avait peur de sa propre colère autant que celle de son paternel. Il ne maîtrisait pas cette émotion. Et... et s'il avait dit quelque chose de vilain ? Quelque chose qu'il ne pensait pas et qu'il aurait regretté ? L'image de ses parents le regardant avec peine lui arracha une grimace.
La dernière chose qu'il aurait voulu, c'était que ses parents croient qu'il ne les aimait plus à cause d'une bête crise de nerfs.
Le plus douloureux, c'était qu'il n'était même plus sûr, après tout ce temps, que cet amour soit réciproque. Sa mère lui répétait souvent des "je t'aime" quand il partait pour l'école et il lui arrivait d'être affectueuse, mais elle se faisait de plus en plus distante, sans doute dans une tentative de le sevrer, ou alors elle se lassait de lui. Son père, eh bien... "qui aime bien châtie bien", dit le proverbe. Il aurait pu se contenter de l'ignorer s'il ne l'avait pas aimé. De plus, Oliver était son seul fils, lui qui désespérait d'en avoir un après la naissance de trois filles. Il avait été très heureux les premières années, en témoignaient des photos d'enfance où il était tout sourire, souvent à le prendre dans ses bras et à jouer avec lui.
Qu'est-ce qui avait changé, exactement ? À quel moment avait-il changé d'avis ? À quel stade avait-il réalisé que son fils était une déception et qu'il n'était plus intéressé par son évolution ? Oliver ne le savait pas et c'était le plus difficile à supporter dans cette histoire. Que pensait Charles Dixon, désormais, réalisant qu'il avait fait fuir son enfant ? Était-il fier ? Désolé ? Indifférent ? Toujours furieux ? Aucun moyen de le savoir pour le jeune garçon. Il avait peur de le découvrir, aussi n'était-il pas très enjoué à l'idée que Charlotte les appelle. Et puis, qui sait, il aurait pu convaincre la dame en noir de le renvoyer chez lui. Mais elle avait raison, quelque part, il ferait mieux de les prévenir.
Avant qu'il ne puisse répondre à Charlotte, il fut interrompu par un certain plateau de biscuits secoué avec insistance sous son nez. Le Gardevoir aux cheveux bleus l'intimidait un peu, pour ne pas mentir, mais sa dresseuse gardait le sourire. Il ne devait pas être agressif si elle était sereine. Peut-être juste impatient, et à raison. Il devait avoir les bras tendus depuis un moment. Hésitant, Oliver attrapa l'un des gâteaux et remercia d'une petite voix le Pokémon Psy, qui avait désormais accompli son devoir. Grignotant silencieusement la friandise, il écouta Charlotte parler. Il manqua de s'étouffer quand elle mentionna le repas. Oh, comme il aurait été ironique de mourir à cet instant, d'une miette de sablé dans la trachée. Il toussa deux bonnes minutes avant de pouvoir reprendre la parole avec une voix aussi cassée qu'hésitante.
J-j- v-vraiment ? Oh... ça... m-m-moi aussi j-j-... enf-enfin... il avait bien conscience d'être incohérent et incompréhensible... peut-être sa surprise était-elle démesurée, mais c'était bien la première fois qu'il rencontrait quelqu'un comme lui. Il prit une longue inspiration, attendit que les tremblements cessent avant d'expirer et de reprendre, le visage rouge comme un Écrapince : M-moi n-non plus, j-je n-ne veux p-pas m-manger de viande... c'est j-juste q-que.. m-ma mère n-ne c-comprend pas...
La tête baissée, il soupira doucement. Il ne devait pas infliger ses états d'âme à Charlotte.
M-merci pour le repas, ça m-me f-fait très p-plaisir. Et... hum... est-ce q-que j-je p-pourrais ap-peller m-moi-même ? J-je p-pense q-que c'est imp-important...
Il n'en avait pas envie, pas le moins du monde. Mais si sa mère devait supplier pour qu'il revienne, si son père devait lui crier dessus pour avoir gâché Breith, il préfèrerait laisser son hôte en dehors de ça.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Jeu 16 Déc - 6:46
Du sucre,des épices et un tas de bonnes choses.
Feat. Plein de monde
Tu sentais les doutes du jeune garçon malgré tes paroles. Tu eu un pincement au cœur, peut-être que ce n'était pas ce qu'il voulait entendre...Ou ce qu'il avait besoin d'entendre. Tu baissa donc les yeux, un peu penaude, ne sachant pas vraiment quoi dire. Jusqu'à ce le garçon manque de s'étouffer avec sa part de biscuit, tu releva la tête, inquiète et prête à faire appel à Orion ou Nanny pour t'aider si nécessaire. Mais tu t'étais inquiété pour rien, il réussit à reprendre son souffle et ce qu'il t'annonça fut si étonnant que cela te laissa presque bouche-bée, enfin, ton expression faciale devait montrer ton étonnement. Tu ne t'attendais pas qu'un garçon aussi jeune ait cette « particularité » et surtout, tu pensais être la seule a avoir ce genre de « caprice » à Doon. C'était que la population n'était pas franchement très ohanienne par ici.
Cependant, la dernière partie de la réponse d'Oliver t'attrista un peu. Sa mère ne comprenait pas, hein ? C'était...Prévisible en quelque sorte. Sans doute pensait-elle que le jeune garçon avait besoin de viande pour bien grandir et tu aurais du mal à défendre ton point de vue sur ce point-là. Tu avais tes propres carences et cela se reflétait sur ta peau pâle et ta force physique de Magicarpe. Mais tout de même, tu estimais que forcer quelqu'un a manger de la viande si il n'en avait pas envie était un acte idiot, voir un peu cruel. Puis tu te mordis la lèvre nerveusement. Qui étais-tu pour juger les parents d'Oliver ? Tu n'étais qu'une inconnue pour lui. Une inconnue qui acceptait de l'héberger pour la nuit mais une inconnue tout de même.
« Peut-être qu'un jour elle comprendra... » Souffla-tu sans réelle conviction. Ce que tu regrettais presque tout de suite. Ce genre de commentaire incrédule n'aiderait pas le garçon.
Tu resta pensive sur la demande d'Oliver. Était-il vraiment mieux de le laisser discuter avec ses parents de lui-même ? Tu craignais que son père fasse preuve de violence verbale et force le jeune garçon à rentrer chez lui, dans une maison où il se sentait menacée. Ici au moins, il pouvait se reposer sur ses deux oreilles. Une conversation « entre adulte » aurait peut-être calmer le bonhomme. Enfin, peut-être pas. L'idée que son fils soit chez une inconnue ne lui plairait sans doute pas vraiment. Que cette inconnue soit une aristocrate ou pas d'ailleurs.
« Bien sûr que tu pourras, mais prends ton temps. Tu dois te sentir prêt à pouvoir le faire je pense. Mais n'oublie pas que je pourrais toujours t'aider si tu n'y arrives pas. Enfin...Je ne veux pas paraître intrusive mais je penses sincèrement que la situation est déjà assez compliquée pour toi. »
Tu regarda rapidement l'heure sur la pendule du salon. Une petite grimace apparut sur ton visage, cela faisait longtemps qu'il était parti, tu ne pouvais t'empêcher de t'inquiéter un peu pour Bartholomew. Devoir maîtriser un pokémon agressif ne devait pas être une mince affaire. Une pensée en entraînant une autre, tu vint effleurer des doigts la cicatrice sur ton visage. Tiens, tu ne t'étais jamais demandé ce qu'étais devenu le Reptincel qui t'avais fais ça. Tu espérais vraiment qu'il ai trouvé un nouvel abris, un nouveau dresseur plus doux et compréhensif. Les autres alternatives possibles ne te plaisaient guère.
Tu t'égarais dans tes pensée et ton regard revint vers Oliver. Un moment pensive, tu finis par lui dire d'une voix douce.
« Et bien, si tu a vraiment le ventre vide, peut-être devrais-tu commencer à manger. Bartholomew...Enfin, mon fiancé n'en sera point offensé. Il a toujours été un excentrique après tout. Et quand aux autres invités... Ils ne devraient pas s'en faire non-plus. » Sans doute parce qu'ils étaient tout aussi excentriques. De ce que tu avais entendu de ce...cette ? Jesabel, iel ne semblait pas avoir grand chose à faire de ce genre de protocole. Et Camil, si il venait, ne s'en soucierait sans doute pas non-plus.
Si Oliver avait faim, il pourrait manger maintenant. Mais tu attendrais son accords pour te lever et le servir. Enfin, tu n'en aurais sans doute pas besoin, Nanny vous épiant, prêt à découper une part de tourtière pour Oliver. Lui aussi semblait vouloir prendre soin du jeune garçon, sans doute son coté maternelle ressurgissant.
« Que dirais-tu de discuter un peu en attendant leur arrivée ? Tu n'es pas obligé d'accepter, bien sûr, mais nous risquons de nous retrouver bien bête à rester silencieux autour d'une tasse de jus de baie Mepo. Voudrais-tu me parler de tes amis ? Peu importe ce que penses ton père, ils sont sans doute très gentils, tout comme toi. » Tu voulais surtout qu'il te parle de ses problèmes, dans l’espoir que tu puisses faire quelque chose pour l'aider. C'était peut-être un peu naïf de ta part mais après tout, qui ne tente rien n'a rien. Mais peut-être était-il trop tôt pour demander au garçon de se livrer ainsi. Alors autant commencer sur un sujet simple, non ?
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Ven 17 Déc - 21:20
Du sucre, des épices, etc.
ft. du monde
Elle semblait si compréhensive, cette Charlotte. Passée la surprise de rencontrer quelqu'un "comme elle" - et à voir la façon dont il avait failli s'étouffer, Oliver ne pouvait que comprendre, elle prit un ton doux pour lui promettre que sa mère finirait par comprendre. Le jeune garçon avait envie de croire son hôte, mais malgré la docilité de sa mère envers son époux, elle pouvait se montrer étonnamment sévère avec lui. Ou alors c'était de sa faute pour être incapable de tenir tête à quiconque. L'espace d'un instant, il se demanda si les camarades qui le martyrisaient agissaient aussi violemment avec leurs parents ou s'ils jouaient les enfants modèles avec eux, s'ils cherchaient à dominer leurs mères au lieu de leur obéir comme Oliver le faisait si diligemment depuis toujours. Il aurait payé cher pour voir Johnson baisser les yeux tandis qu'on lui reprochait de ne pas finir ses légumes.
Un... un j-jour, oui...
Et si elle ne comprenait toujours pas, d'ici deux ans, il n'aurait plus à lui obéir. Enfin, d'ici deux ans, il aurait d'autres problèmes... Non, il ne fallait pas y penser.
Charlotte ne sembla pas particulièrement convaincue par son idée. Il la comprenait. Lui-même ne se serait pas fait confiance pour tenir tête à ses parents en temps normal. Mais après ce soir-là... après avoir vu qu'il était capable de se rebeller... il avait envie de se tester, d'être sûr que ce n'était pas un choc d'adrénaline qui l'avait rendu courageux l'espace d'une dispute et qui avait disparu à tout jamais.
C'est très g-gentil, m-mais j-j'aimerais y arriver t-tout seul. Si j-j'ai b-besoin d'aide... enf-enfin... merci.
Il espérait vraiment ne pas en avoir besoin, mais savoir que la jeune femme serait prête à l'épauler en cas de besoin était un grand soulagement. Elle avait l'air si douce et gentille... mais il savait bien que les personnes douces et gentilles étaient les plus terrifiantes une fois poussées à bout. Même son père ne ferait pas le malin face à une Charlotte en colère. Il n'avait aucun moyen de le savoir, évidemment, c'était juste une... intuition.
Après un léger silence, Charlotte reprit la parole. Si elle ne s'attarda pas dessus, il était évident qu'elle s'inquiétait pour son fiancé. La vie de ranger pouvait être dangereuse, après tout. Il y avait une bonne raison pour laquelle Oliver n'avait pas tenté d'entrer à l'académie. Lui qui aimait les Pokémon et cherchait toute excuse valable pour ne pas avoir à aller à l'armée, la vocation de ranger semblait faite pour lui... si seulement il n'avait pas eu des nouilles cuites à la place des bras et l'endurance d'une grand-mère asthmatique. C'était sans compter sur les étudiants rangers qui n'étaient sûrement pas plus des anges que les lycéens de Doon. Il espérait sincèrement que ce Bartholomew allait bien. Il ne le connaissait pas, mais à la façon dont parlait sa promise, il devait être charmant. Et puis, il n'aurait pas aimé qu'elle reçoive de mauvaise nouvelle. Surtout pas un soir de Breith, et sûrement pas en sa présence. Il aurait trouvé le moyen de se sentir coupable du sort du pauvre homme, d'une manière ou d'une autre. La seule idée de manger la part d'un homme potentiellement blessé ou pire l'horrifiait mais... il avait si faim. Le Gardevoir lui tendait une assiette avec douceur... Et le sourire de Charlotte était si sincère... bon, une petite part de tourtière de plus ou de moins... qui verrait la différence ?
L'odeur du plat était divine. La croûte était dorée, cuite à la perfection. On aurait dit une tourtière tout à fait ordinaire : même la force semblait faite de viande comme une autre. Charlotte n'avait tout de même pas menti à ce sujet ? Non, ç'aurait été cruel, et stupide. Elle s'était excusée de lui servir un plat végétarien avant même d'apprendre ses préférences alimentaires. Par contre, pour reproduire l'apparence de la viande hachée, elle devait être une excellente cheffe. D'un geste subtil, il amène une adorable petite fourchette en argent à sa bouche. C'est délicieux ! S'il n'était pas si délicat, il l'aurait sûrement englouti comme un Avaltout. Mais avec ses manières de minette, il se contente de petites bouchées. Puis, quand Charlotte lui pose une question, il lâche son arme dans un sursaut. C'était qu'ils n'aurait pas voulu passer pour un malpoli qui parle en mangeant ! Et puis, il se voyait venir. On lui demandait de parler de ses amis, alors il allait le faire... en long et en longueur !
A-ah, b-bien sûr ! I-Il y a Teag-gan, c'est celle d-dont m-mon p-père s'est moqué... il... il a d-dit q-qu'elle était g-grosse, m-mais moi j-je la trouve, t-t-très b-belle. Enf-enfin, p-pas d-de cette manière, hein... il rougit, un peu gêné, avant de continuer, j-je ne la c-connais pas d-depuis très longtemps, mais elle est très g-gentille. On d-dirait une d-deuxième maman, ne plaisante-t-il qu'à moitié.
Il prend une autre bouchée de tourte, avant de déglutir, de s'essuyer la bouche et de continuer.
C'est F-Finn qui nous l'a p-présentée. Lui, il v-vit d-dans la f-forêt avec sa maman. Il d-dit q-qu'il p-peut p-parler aux sp-spec-spectres et j-je c-crois q-que c'est vrai. Il est p-petit c-comme moi mais il est très b-brave, son regard se fait admiratif. Presque jaloux. Finn fait sa taille, et pourtant il tient tête aux brutes là où il ne fait que se rouler en boule en espérant qu'ils se lassent avant lui. On s'est renc-contrés à Halloween, il m'a p-protégé de... d-d'un... enfin d-de v-voyous, alors j-je lui d-dois b-beaucoup.
Il repense à cette soirée d'Halloween dont il n'avait pas que des bons souvenirs... mais en dehors des crises de larmes et de discussions anormalement tristes pour des adolescents de leur âge, ils avaient passé des bons moments. Même les moins agréables avaient été rendus plus plaisants grâce à leur soutien.
Ah ! En p-parlant d-d'Halloween, c'est là q-que j-j'ai renc-rencontré mon amie Lily ! Elle est p-plus j-jeune et p-plus petite q-que moi, (c'est assez rare pour le faire remarquer), m-mais elle n-ne se laisse j-jamais m-marcher sur les p-pieds. Elle est t-toujours très g-gentille avec moi, c'est un p-peu la p-petite sœur q-que j-je n'ai pas... conclut-il avec un sourire.
C'est vrai, après tout, lui qui est le cadet de trois jeunes filles, désormais trop grandes pour vivre chez leurs parents... il a souvent rêvé d'une petite sœur ou d'un petit frère, mais ses parents, satisfaits d'avoir eu un garçon, n'ont pas souhaité avoir d'autres enfants.
Quelque chose disait à Oliver que s'ils avaient su, ils auraient essayé d'avoir un meilleur fils. Ils l'auraient peut-être jeté aux ordures au lieu de perdre seize ans à s'en occuper. ...Il ne savait pas s'il devait rire ou pleurer de cette image.
Et Ilya... il rougit déjà, c'est que ça le rend toujours très émotif d'en parler. Pas étonnant, avec tout ce qu'ils ont partagé, c-c'est mon m-meilleur ami ! L-la t-toute p-première p-personne q-qui n-ne m'a p-pas j-jugé alors q-que les g-gens au lycée d-disent d-des choses... v-vous voyez ? il lance un semi-regard honteux à Charlotte, espérant qu'elle comprenne parce qu'il n'a vraiment pas envie d'élaborer, Et il a t-toujours été ad-dorable avec moi, t-toujours d-des choses g-gentilles à me dire, m-même si sa vie à lui n-n'est p-pas f-facile. J-j'aimerais être p-plus c-comme lui... il est g-grand, f-fort, c-cour-rageux, il a l'air d'un p-prince, continue Oliver avec un sourire doux qui se mue un moue inquiète, il est souvent triste, il a vu d-des choses t-terribles et il c-croit q-que c'est d-de sa f-faute. M-moi, j-je sais q-que c'est f-faux, alors j-je veux être là pour lui q-quand il p-perd son c-collier. conclut-il d'un seul souffle. Il réalise que la dernière phrase ne fait pas vraiment sens un peu trop tard : en-enfin... c'est une longue histoire...
Il laissa échapper un petit rire, se grattant la nuque de manière nerveuse. Il venait de réaliser à quel point il s'était laissé emporter.
O-oh ! J-je suis vraiment d-désolé ! J-j'ai p-parlé tout seul et je-... d-désolé... j-je ne vous ai m-même pas rem-mercié p-pour la tourt-tourtière, elle est très b-bonne ! dit-il alors qu'il n'en a pris que quelques bouchées.
Ce n'était pourtant pas de mauvaise foi, il avait juste été trop occupé à parler pour manger. Il reprit son affaire en attendant que Charlotte ait le temps d'emmagasiner tant d'informations. Ça lui permettrait aussi d'ignorer comme ses joues le brûlaient d'embarras.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Sam 18 Déc - 1:49
Du sucre,des épices et un tas de bonnes choses.
Feat. Plein de monde
Lorsque Oliver prit enfin la parole, tu fut soulagée. Tu avais peur que bavarde comme tu étais à son encontre, il se soit découragé de parler. Enfin, le soulagement ne dura pas longtemps quand le garçon expliqua la raison des moqueries de son père envers ses amis. Une certaine Teagan qui serait trop grosse à son goût, son visage se figea un bref instant dans un rictus de colère mais tu garda le silence. C'était à Oliver de parler et de toute façon, tu n'étais nullement en position de pouvoir critiquer son père, sans enfants comme tu étais. Mais vraiment, ta cicatrice sembla un instant te picoter, si cette fameuse Teagan était trop grosse à son goût, il ne se priverait sans doute pas d'appeler la bienfaitrice de son fils « gueule cassé ». Tu détestais profondément ceux qui s'arrêtaient sur l'apparence d'une personne.
Comme si le bonheur leur était interdit. Comme si Teagan n'était pas assee « bien » pour avoir des amis.
Enfin bref, tu fis des efforts pour écouter la suite de la conversation. Un garçon qui pouvait parler aux spectres et qui vivait dans la forêt ? Cela lui te disait vaguement quelque chose. Un certain Harper si tu ne te tromper pas. De nombreuses rumeurs circulaient sur la mère du garçon. Tu avais toujours trouvé ça stupide. Parce que toi tu étais censée porter malheur selon les ragots. L'idée que le jeune Harper puisse discuter avec les spectres était une idée aussi amusante que plaisante. Tu devrais lui présenter Bambina, Banshee ou Sweetheart. Peut-être deviendraient-ils amis.
La fin de la phrase vit confirmer tes soupçons sur la nature des problèmes d'Oliver. Il était maltraité par d'autres personnes. Pas sa famille alors...Des personnes de son lycée ? Pauvre garçon, il n'avait pas la carrure pour se défendre seul. Peut-être était-ce pour cette raison qu'on l'avait choisi comme bouc émissaire. L'idée te révoltait profondément.
Ensuite vint le tour d'une petite Lily. Si tu connaissait la famille Hamilton, tu ne fis aucunement le rapprochement avec le peu d'information qu'Oliver divulguait à son sujet. Elle avait l'air d'une petite bien courageuse. L'idée qu'Oliver aurait souhaité l'avoir comme petite sœur te pinçait le cœur, il devait se sentir bien triste chez lui. Peut-être était-il enfant unique.
Puis vint le tour d'un certain Ilya Cela te rappela un certain garçon mais tu te dis qu'il ne pouvait s'agir de lui, il devait avoir un tuteur privé et ne pas fréquenter la « plèbe ». Mais c'était tout de même amusant de s'imaginer qu'un deuxième Ilya vivait à Doon. Le mot prince ne fit qu'accentuer le doute sur la question. En tout cas, Oliver semblait beaucoup l'aimer. Peut-être même dans "ce sens" du terme. Mais tu garda ton sourire aux lèvres. Aimer un garçon était une chose bien terrible, une chose que les gens ne pardonnaient pas. Murkrow aurait bientôt de quoi écrire un nouveau pamphlet sur le sujet. Puis Oliver parla de rapporter un collier à Ilya. Tu cligna des yeux et perdit ton sourire pour laisser place à un visage étonné.
Il ne pouvait pas parler d'un pokémon. Sans-doute avait-il emprunter un bijou à son ami. Peu courant chez les garçons mais tu n'y prêta guère attention. Les jeunes garçon avaient le droit de porter des bijoux si ils le voulaient après tout.
Tu secoua la tête lorsque Oliver s’excusa d'avoir fait son monologue, tu repris ton sourire et secoua la tête.
« C'est moi qui t'ai demandé de parler d'eux, après tout. Ils ont l'air adorable, j'espère pouvoir les rencontrer un jour. » Tu lui tapotais le dos affectueusement. « Merci beaucoup, c'est au millet et je dois t'avouer que c'est la première fois que j'en fais. Je suis soulagée d'apprendre que tu la trouves bonne ! »
Tu cherchais quelque chose à ajouter quand on frappa à la porte. Ceriz se précipita pour ouvrir et comme à son habitude, tirer la personne à l'intérieur. Tu reconnus le rire de Bartholomew accompagné de quelques plaintes qui semblait quand à elles, appartenir à des pokémons. Aussi se présenta-t-il avec un Flambino dans les bras et une Chapotus à sa suite. Ceriz était curieuse, mais comme à chaque mission « remplies, elle se contenta de rester droite comme un piquet.
Il était temps de poser des question à ton fiancé avant de répondre aux siennes.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Dim 19 Déc - 1:29
ft. NOM Prénom
Informations diverses.
Du sucre,des épices et un tas de bonnes choses.
Le cas du Tauros avait été facile à gérer. Enfin, non. Pas du tout même. Pas avec Akala, parce que rien ne peut se passer tout en douceur avec Akala.
Ça avait 'légèrement' dégénéré. Très 'légèrement'.
Enfin, maintenant le Tauros était calme. Inconscient surtout. Et il se laissait manipuler sans problème. Que demander de plus ?
Tu prenais congé de ta tâche sous le regard inquisiteur de certains et soulagé d'autres. Tu ne pouvais pas vraiment leur en vouloir, la teigne de Pyroli avait de quoi en impressionner plus d'un. Un tel déferlement de violence pour un si petit être pouvait surprendre.
Tu te souvenais parfaitement de ta rencontre avec elle à Glenn, elle n'avait fait qu'accentuer ton désir de brûler cette ville. Une ville que tu voyais maintenant comme le foyer de tes bourreaux de cour de récré et comme un nid d'Evoli complètement timbrés.
Enfin, perdu dans tes souvenirs, tu failli sursauter en sentant une main sur ton épaule. C'était un bénévole qui avait un air un peu timide, voir embarrassé. Il portait un Flambino dans ses bras. Tu fronça les sourcils, prêt à lui dire que tu avais suffisamment de pokémons dans ton équipe.
Mais le bénévole ne voulait pas en venir là. Ça me gène de vous le demander mais...Vous êtes bien le fiancé de Mademoiselle Nightingale ?
Tu hoche la tête avec un petit 'm'ouais' intimidé. Qu'est-ce qu'il veut à ta belle, celui-là ? Ta tête ne devais pas le rassurer car il baisse aussitôt les yeux et bredouille.
Euh, je...Pardon, mais avec les dégats causés par le Tauros et nos effectifs réduits...Je...Nous pensions que Mademoiselle Nightingale pourrait prendre en charge ces deux pokémons pour aujourd'hui.
Deux pokémons ? Tu tournes la tête et aperçoit une petit Chapotus te regardant d'un air indescriptible. Ton regard passe de la petite sorcière au lapin de feu. Puis du lapin de feu à la petite sorcière. Tu désigne le petit rongeur du doigt.
Il risque pas de brûler la baraque ? Non parce que j'ai un ami qui...
Le bénévole secoue la tête, t'interrompant. Tu as vraiment l'impression de lui faire peur. C'est ta taille ou ta peau foncée qui font cet effet ? Tu as bien envie de lui sortir un 'je vais pas te manger' mais en plus de passer pour un sale étranger, tu pourrais ajouter 'pédé' à ta liste. Pas vraiment une bonne idée à Doon.
L'envie fugace te vient de bruler Doon mais tu te reprends vite lorsque le bénévole trouve enfin le courage de te répondre.
Ils...Ils sont très sages ! Mademoiselle Nightingale a l'habitude de garder quelques pokémons de la SPP en cas de besoin alors...
Tu hoche la tête en soupirant.
D'accords, d'accords ! J'ai compris. Tu prends le Flambino dans tes bras, il a l'air de passer un bon moment parce qu'il te regarde avec un petit sourire. Quand à la Chapotus, c'est comme un signal pour elle. Elle te suis comme un petit Ponchiot. Mais n'abusez pas trop de sa gentillesse d'accords ?
Tu ne lui laisses pas le temps de répondre. Après tout, tu ne devais pas trop tarder, tu avais une soirée de Breith à fêter !
***
C'est avec un grand éclat de rire que tu te laisses traîner par Ceriz. Elle a l'air de très bonne humeur, plus que d'habitude. D'autres invités seraient déjà arrivés ? Peut-être Jesabel -parti.e en vadrouille je-ne-sais-où. Ou ce fameux Camil ?
Hâte de voir ça !
Et...C'est un gamin. Pas un gamin que tu connais. Tu as envie de plaisanter en demandant à Charlotte si elle venait d'adopter votre premier enfant mais devant le gamin...Mouais, ce serait bizarre. Tu restes donc debout comme un idiot en cherchant tes mots.
Alors...Déjà, bonjour. Ensuite, je peux tout expliquer. Tu t’éclaircit la gorge. Ces deux petits mioches viennent de la SPP, ils ne pouvaient pas s'en occuper ce soir alors...Enfin voilà.
Tu te tournes vers le gamin et lui adresses un petit sourire.
Bienvenue chez nous, je suppose ! Qu'est-ce qui t'a... Tu t'interrompt, si il est là un soir de Breith, c'est que la raison ne doit pas être top-top. Tu grimace un instant et te reprends. Tu va bien ? Comment tu t'appelles, fiston ? Tu as des problèmes ?
Professeur Chardon
Highlands
Pokédollars : 2064
Pas de badges
Inventaire : //
Pas de rubans
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Dim 19 Déc - 2:54
Rencontre
Des Pokémon apparaissent
Chapotus ♀ niveau 32 et Flambino shiny ♂ niveau 10
Les petits Pokémon découvrent leur foyer pour la nuit. Ocarina - c'est comme ça qu'elle s'appelle selon le bénévole de la SPP, explore discrètement, espérant ne pas se faire remarquer de tout le monde dans le salon (en particulier l'énorme Arcanin, brr...). Le Flambino, plus aventureux, saute des bras de Bartholomew pour aller saluer la compagnie. Oh ? Il y a un jeune garçon ? Les jeunes garçon ça aime le foot, non ? Il a envie de faire son show, apparemment, puisqu'il saute sur la table et dribble des petites boules de feu pour impressionner l'adolescent. Espérons juste qu'il ne foute pas le feu à la nappe...
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Dim 19 Déc - 19:54
Du sucre, des épices, etc.
ft. du monde
Charlotte répondit à ses inquiétudes avec un grand sourire qui lui réchauffa le cœur. Ce n'était pas tous les jours qu'un adulte le laissait monologuer sans l'interrompre, sans lui reprocher sa diction, sans lui demander de répéter et sans changer de sujet comme s'ils étaient sourds. C'était nouveau. C'était agréable. De plus, la jeune femme semblait réellement curieuse, elle disait vouloir rencontrer ses amis. Honnête ou pas, Oliver aimait l'idée que ses amis soient appréciés à leur juste valeur. Ils méritaient tout le bonheur du monde.
L'adolescent n'eut pas le temps de reprendre son dîner : on frappa à la porte. La Wimessir qu'il l'avait trainé à l'intérieur se rua vers la porté, visiblement bien zélée. Les cris de joie du Pokémon Psy furent suivis par les rires d'un homme dont la voix était étrangère à Oliver. Ça devait être le fameux fiancé. Voulant faire bonne impression, il lâcha ses couverts et repoussa son assiette. Charlotte avait eu beau lui dire qu'il ne serait pas dérangé que son invité commence à manger sans lui, il avait terriblement peur de se faire sermonner par un inconnu qui aurait pu s'avérer encore plus sévère que son père et Flemming réunis.
L'homme qui apparut n'avait finalement pas l'air d'un mauvais bougre. Il était jeune, sa peau mate était lisse et ses traits doux. Il avait l'air somme toute bien sympathique. Oliver laissa ses épaules tendues retomber, sans laisser tomber la politesse pour autant. Son hôte lui avait posé une question, il se devait de lui répondre avec diligence.
B-b-bonsoir, m-monsieur ! J-je m'ap-pelle Oliver ! Cha- v-votre f-fiancée a dit q-que j-je p-pouvais rester ce soir... se sentit-il obligé de justifier, m-mais, j-je rien d-de g-grave, n-ne v-vous en f-faites pas !
Il ne mentait pas vraiment. Il avait toujours l'impression d'avoir fait un caprice démesuré en fuguant et en refusant de rentrer ce soir-là. Il pourrait toujours interroger Charlotte s'il ne le croyait pas.
J-je me f-ferai tout p-petit, p-promis ! ajouta-t-il en se recroquevillant sur lui-même. Peut-être que d'autres invités arriveraient, comme l'avait dit la jeune femme, mais en attendant, il se sentait de trop. Le pauvre Bartholomew... il s'attendait sûrement à un peu plus d'intimité en retournant auprès de sa promise.
Le Pokémon qui se tenait dans ses bras se libéra pendant qu'il discutait avec celle-ci. Apparemment, c'était un petit rescapé de la SPP qui devrait passer la nuit au manoir par manque de place. Oliver eut un petit rire à l'idée qu'il était dans le même bateau. Il avait l'impression que ce soir-là, il n'y avait pas eu de place pour lui chez ses parents. Pour sa plus grande surprise, le lapereau s'avança vers lui avec un air curieux et le salua et sa petite patte. Il était adorable. Oliver était honoré. Après tout, Flambino avait longtemps été son Pokémon préféré. Si Noisette avait pris cette place dans son cœur, il était difficile de ne pas fondre devant l'entrain du rongeur, qui s'était mis à faire des acrobaties pour impressionner son monde.
Le jeune garçon manqua de crier quand le lapin cracha une boule de feu et qu'elle dégringola vers la table. Il se serait senti coupable si elle avait mis le feu à la nappe et causé un incendie mais fort heureusement, le petit clown savait ce qu'il faisait. Agilement, il fit bondir le ballon de feu entre ses jambes, avec plus d'élégance que tous les footballeurs de Keros réunis. Oliver avait beau ne pas être un grand sportif (qui en aurait douté) mais ça ne l'empêcha pas de sourire. Franchement, avec une bouille pareille, le Flambino aurait pu commettre des crimes de guerre qu'il l'aurait quand même regardé faire avec bienveillance.
Une fois son spectacle terminé, il goba sa boule de feu comme une cacahuète en plein air et effectua une petite révérence. Un véritable artiste ! En guise de félicitations, Oliver approcha sa main pour la caresser. Le Pokémonse laissa grattouiller la joue avec joie. Comment une si jolie créature avait-elle pu finir à la SPP ?
En y repensant, peut-être que sa tendance à dribbler avec des braises ne finissait pas toujours aussi bien que ce soir-là.
Hihi, tu es si d-doux...
Le lapin s'assit sur la table, profitant de ses papouilles. Ce n'était peut-être pas très hygiénique, mais c'était avant tout de la faute du Flamiaou si les genoux de l'humain étaient déjà pris...
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Lun 20 Déc - 14:51
Du sucre,des épices et un tas de bonnes choses.
Feat. Plein de monde
Tu n'eu pas vraiment à poser de question à Bartholomew, il s'expliqua de lui-même. Des pokémon de la SPP, hein ? Il fallait que tu les accueille chaleureusement. Cependant, Oliver semblait assez intimidé par la présence de ton fiancé, tu fronça les sourcils et échangea un regard avec ce dernier. Tu voulais qu'il dise quelque chose pour rassurer ton petit invité. Il ne se fit pas prier, échangeant un regard complice avec toi.
« Tu n'as pas à te faire petit, mon garçon. Si tu es ici, c'est que tu as de bonnes raisons, j'en suis certain. Ce qui m'inquiète surtout, c'est que tu sois dehors un jour de Breith. Rien de grave avec ta famille j'espère. » Il releva la tête pour t'observer un instant, tu eut un léger haussement d'épaules, si Oliver voulait en parler à Bartholomew, il le ferait de lui-même, tu ne t'estimais pas en droit de parler à sa place. « Si tu ne veux pas en parler, ce n'est pas grave. Mais fais-moi plaisir, continue de manger.Je ne suis pas la reine Lisabelle, je ne mérites pas tant de politesses. » Conclut-t-il en riant.
Le Flambino choisit ce moment pour sauter des bras de ton fiancé et diriger toute son attention sur Oliver. Il paraissait beaucoup apprécier le garçon, tu eu un petit sourire avant de te lever. Pour ta part, tu devais t'occuper de la Chapotus.
« Je peux te laisser jouer avec ce Flambino, Oliver ? Je dois m'occuper de cette petit Chapotus toute timide. » Tu te tournes vers Bartholomew et lui demande d'une voix douce. « As-tu des informations sur eux ? »
« Hum, le Flambino est un nouveau venu. Par contre, la Chapotus, du peu que j'ai compris, s'appelle Ocarina. Et elle aimerait beaucoup la musique. »
Une Chapotus qui aimait la musique ? Ces pokémons étaient pourtant connus pour apprécier d'avantage le silence. Ce devait être une excentrique. Mais bon, si il fallait de la musique pour la détendre, ce n'était pas un problème. Tu fis signe à Nanny et à Orion de venir vers toi. Les deux Gardevoir obéirent immédiatement. De parfaits majordomes.
« S'il-vous-plaît, pouvez-vous m'apporter le vieux tourne-disque ? Tâchez de ne pas trop embêter Fluffy, vous savez comment il peut être grognon quand on fait trop de bruit. »
Ils s'exécutèrent et tu entendis malheureusement les piaillements de Fluffy, ce bougre était si facilement irritable que ça en devenait comique. Il fallut quelques instants pour que les Gardevoir installent l'appareil, Nanny t'apportant de vinyles spéciales chants de Breith. Cela vous fera un bon fond sonore pour la soirée. La musique s'éleva bientôt dans les airs et Ocarina se détendit immédiatement, rejoignant peu à peu la table, envieuse des gâteaux disposés sur les plateaux de la table.Il ne lui fallut que peu de temps pour prendre l'assurance d'en chiper un pour le manger. Tu la laissais faire avec un regard tendre.
Bartholomew ne tarda pas à suivre son exemple après s'être installé, la tête qu'il fit te mena à la conclusion qu'il appréciait ce qu'il mangeait. D'ailleurs, un regard échangé avec lui ne fit que confirmer ton opinion. En temps normal, il t'aurais complimenté immédiatement mais sans doute ne voulait-il pas donner mauvais exemple à Oliver en parlant la bouche pleine. Tu revins t'installer aux cotés du jeune garçon qui semblait apprécier la compagnie du petit Flambino. Une idée saugrenue te vint à l'esprit, une idée sans doute due à te générosité exacerbée par la période de Breith.
« Que dirais-tu d'adopter ce petit Flambino ? Pour ma part, je pourrais offrir asile à Ocarina, ainsi ils n'auront pas à retourner à la SPP. » Tu émis un petit rire gêné, bien consciente de l'absurdité de ta proposition. « Je suis désolée, tout cela doit te paraître étrange, voir stupide. Mais il est bien rare qu'un pokémon ait un tel 'coup de foudre' pour un humain d'emblée. Et tu sembles l'apprécier tout autant. »
Ocarina, sans doute intriguée par ta proposition d'adoption, vint te voir d'un air curieux, toujours en train de grignoter son biscuit. Tu lui caressait affectueusement la tête, tu étais encore incertaine mais la nuit te porterais conseil. Ocarina semblait avoir besoin d'affection malgré sa timidité. Et ça, tu pouvais lui fournir.
Tu jetais un coup d’œil furtif vers Oliver. Ce qui valait pour Ocarina valait également pour lui.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Mer 22 Déc - 19:42
Du sucre, des épices, etc.
ft. du monde
La timidité d'Oliver avait été évidente (le contraire l'aurait surpris), puisque le jeune homme sentit le besoin de le rassurer. C'était une bonne chose. Bartholomew semblait aussi sympathique et accueillant que sa future épouse, si bien qu'Oliver se sentit presque coupable de l'avoir cru sévère. C'était qu'il n'avait pas vraiment eu d'autres exemples de figures masculines que son paternel jusque là... il n'avait que des sœurs, n'avait pas eu d'amis jusqu'à très récemment - et encore, la moitié d'entre eux n'avait pas de père. Si le fiancé de Charlotte avait été aussi sec que son père, sûrement aurait-il été forcé à rentrer chez lui... il était plutôt reconnaissant que le ranger soit plus ouvert.
N-non... rien d-de g-grave, v-vraiment. J-juste une d-dispute... j-je n-n-n'aurais sûrem-ment pas d-dû f-fuguer... c'est assez imm-mature... constata-t-il dans un soupir désolé.
Charlotte avait raison de dire que la fuite n'avait pas été la meilleure solution, mais il était trop tard pour regretter. Quitte à se faire gronder, autant le faire après avoir passé une bonne soirée. Le Flambino ne semblait pas capter les remords du jeune garçon et se contentait de savourer les caresses sur son beau pelage blanc. D'ailleurs, à bien y regarder, ses oreilles avaient une drôle de couleur, plus proche d'un rose pêche que de l'orange chatoyant habituel. Un chromatique ? Oliver semblait se souvenir que les individus chromatiques avaient plutôt les oreilles jaunes... soit il avait une mauvaise mémoire, soit celui-ci était vraiment unique. Ses couleurs délavées lui rappelaient un peu la peluche qu'il avait eu étant petit, dont les couleurs avaient petit à petit disparu jusqu'à ce qu'il ne reste que des taches beiges sur le lapin. Doudou lui manquait, mais ce n'était pas réellement le genre de choses qu'il pourrait admettre à voix haute. Pas à des inconnus, et pas à son âge. Un garçon de seize ans encore attristé par la perte d'un jouet après six ans ? On se serait moqué de lui, ou pire, on l'aurait cru fou.
Une douce musique de Breith vint chatouiller ses oreilles. Les deux Gardevoir venaient d'apporter et d'enclencher un tourne-disque. Oliver aimait la musique, ça avait toujours été le cas, depuis tout petit. On lui avait beaucoup fait écouter dans sa petite enfance, apparemment, pour l'encourager à parler plus. Le jeune garçon se demandait parfois s'il n'aurait pas mieux fait de rester muet. On se serait moqué de lui au lycée aussi, mais au moins, les adultes ne lui crieraient pas dessus quand il "n'articule pas assez". La musique, elle, avait toujours eu un effet positif pour lui. Elle le calmait, lui donnait envie de chanter, d'autant plus qu'il ne bégayait pas, en musique. Les docteurs avaient dit que c'était commun chez les bègues, mais lui le voyait encore comme un miracle. Dommage que ça n'ait pas été le cas de ses camarades...
Charlotte s'assit à côté de lui, manquant de le faire sursauter. Sa suggestion ne manqua pas de lui arracher une grimace confuse. Adopter le Flambino ? Réellement ? L'adolescent posa son regard sur le lièvre, qui semblait plutôt enjoué à cette idée. Il s'approcha de lui et le fixa dans le bleu des yeux, cherchant sans doute à le convaincre de façon assez... insistante et oppressante.
J-je n-ne... j-je ne p-peux pas... admit-il d'une voix cassée. Le lapereau recula, visiblement déçu. Enf-enfin... j-j'ad-dorerais, mais... m-mes p-parents n-ne v-voudront j-jamais, soupira-t-il, ils m'ont d-déjà f-forcé à me séparer d-de Sieba, sa gorge se noua rien qu'en y repensant, c'était mon Lixy. J-je n-ne l'ai p-pas eu longtemps m-mais j-je l'avais eu c-comme oeuf, alors c'était un p-peu mon b-bébé, il rit, mais c'était un rire amer, ils ont d-dit q-que j-je n-n'avais p-p-pas b-besoin... d-d'un autre P-Pokémon... p-parce que j-je n-ne c-combats pas avec N-Noisette... finit-il, en caressant doucement la tête de la Pachirisu.
Le regard mélancolique d'Oliver avait contaminé le pauvre Flambino, désormais tout penaud. Ce n'était pas par plaisir que le jeune garçon l'avait rejeté. Si sa famille n'avait pas voulu d'un fier lion au pelage d'or, il pouvait faire une croix sur l'adorable lapin rose. Il entendait déjà son père : "ce n'est pas un Pokémon pour un garçon, ça !". Comme il aurait aimé pouvoir le convaincre.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Jeu 23 Déc - 9:39
ft. NOM Prénom
Informations diverses.
Du sucre,des épices et un tas de bonnes choses.
Tu espère ne pas intimider la petite tête blonde. C'est qu'il a l'air très timide. Un peu frêle pour un garçon d'ailleurs, peut-être que du sport...Non, attends, c'est ce que ton père aurait pensé.
Il est très bien comme il est.
Tu pensais que sa voix tremblante et ses balbutiement étaient dû à son malaise mais tu commence à en douter. C'est peut-être tout simplement qu'il est bègue. Ce n'est pas vraiment de sa faute alors tu te concentre pour comprendre ce qu'il dit.
Tu l'écoutes s'expliquer en silence. Une dispute avec son paternel, hein ? Tu souris, bonne raison de se barrer en effet. Mais ton sourire retombe quand il se qualifie d'immature.
Tu eu une furieuse envie de lui exprimer ton opinion. Mais avant ça, il fallait terminer ce biscuit à la baie Ceriz. Tu ne voulais pas paraître comme un espèce de barbare mangeant la bouche ouverte et buvant sa cervoise au point d'en faire dégouliner sur son menton.
Non, tu n'adopterais pas l'étiquette de la noblesse mais tu pouvais au moins suivre les règles de savoir-vivre basiques. Avec un peu d'effort.
Charlotte commença à parler d'adoption. Pour ta part, ça ne t'étonnais pas vraiment, la petite fée était adorable bien que très peureuse. Et une excentrique de surcroît, elle était faite pour le manoir Nightingale.
Ce qui te surprit en revanche, c'est qu'elle propose à Oliver d'adopter le petit Flambino. Tu observa le petit lapin de feu, c'est vrai qu'il semblait heureux avec le jeune garçon. Et c'était également vrai qu'il était rare qu'un tel lien se forme d'emblée entre un pokémon et un humain.
C'était vraiment Charlotte tout craché de proposer ce genre de chose un peu naïve mais pleine de bonnes intentions. Cependant, tu doutais que le paternel soit d'accords avec ça et les dires d'Oliver confirmèrent ta pensée.
La mine de Charlotte passa de la joie à une forme de déception pleine de tristesse. Elle semblait chercher ses mots pour le réconforter mais tu avais fini ta bouchée de biscuit et il était temps d'exprimer ton point de vue sur la question.
Désolé de t'interrompre, Charlotte mais... Tu te tournes donc vers Olivers en lui adressant un petit sourire. Si tu te trouves immature, dis-toi que ton père l'est d'avantage. Un adulte devrait savoir gérer ses émotions bien plus qu'un garçon de ton âge et pourtant il a décidé de se disputer avec toi. Puis pour le reste, ne t'inquiète pas, en matière de daron...Enfin, de dispute avec son père, je ne suis pas mieux que toi. Peut-être pire même.
Tu vois bien que ta Dame se retient de rire avant de te lancer un regard qui veut clairement dire « tu n'est pas franchement un exemple à suivre ». Tu pouffes de rire et hausse les épaules, tu ne pouvais pas changer ta propre nature et tu aimais être franc. Tu voulais également rassurer le garçon sur ce point-là en particulier.
J’ignore le sujet de votre dispute mais tu ne m'as pas l'air d'un garçon qui se mets en colère pour un rien. Je suppose que Charlotte t'as dis que tu pouvais rester ici pour la nuit ? Tu échangea un bref regard avec cette dernière, elle hocha la tête d'un air timide, comme si ça l’embarrassais que tu ai vu clair dans son jeu. Et bien je trouves que c'est une très bonne idée, ça te laissera le temps de réfléchir à des arguments pour appuyer ton opinion. Et peut-être que tu pourras lui expliquer ça calmement. Tu repris une bouchée de biscuit, pris le temps de la mâcher l'avaler avant de reprendre. Puis bon sang, tu as bien le droit d'avoir ta propre opinion, non ? Ça s'appelle devenir adulte, il devrait être fier de toi.
Tu entendis le petit rire de Charlotte, toujours affairée à mettre Ocarina en confiance.
J'ai comme l'impression que tu parles d'avantage de ton propre père que du sien.
Tu haussa une nouvelle fois les épaules. Elle n'avais pas complètement tord, cela t'arraches un petit sourire. Elle partageait ton amertume quand au personnage, c'est vrai que se faire dire que l'on est 'trop gentille' n'aide pas à la sympathie.
Arkée que tu lui avais hurlé dessus en apprenant ce qu'il avait reprocher à ta Dame.
La plupart de paternels stricts fonctionnent de la même façon. Que ce soit le mien ou celui d'Oliver, ce n'est pas vraiment important. Un jour il faut s'opposer à eux pour éviter de se faire bouffer. Tu te tournes une nouvelle fois vers le garçon et le regardes dans les yeux -pas facile avec son regard fuyant. Fiston, tu n'existe pas pour lui faire plaisir et répondre à toute ses attentes. Tu existes avant tout pour toi-même. N'oublie pas ça.
Tu croise les bras et prends un air faussement bougon.
Je ne suis peut-être pas un exemple à suivre, mais je ne penses pas me tromper sur ce point-là. Puis on trouvera bien un moyen pour qu'il accepte ce petit Flambino.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Ven 31 Déc - 17:14
Du sucre, des épices, etc.
ft. du monde
La bouche à moitié pleine, Bartholomew expliqua son point de vue. Contre toute attente, il prit la défense d'Oliver, chose qui s'expliqua bien vite quand il parla de son propre père. Lui non plus n'avait pas la chance d'avoir un paternel dévoué et plein de bonnes intentions. Peut-être n'était-il pas bien placé pour en parler, alors, comme le fit remarquer Charlotte d'une voix moqueuse. Ça n'empêcha pas le jeune garçon se sentir son égo gonfler : un adulte avait validé son opinion ! C'était assez rare pour le souligner. Alors, qu'importe que l'adulte en question soit ce que les paroissiens à Doon auraient qualifié "d'homme-Colossinge" ou autres insultes à l'égard de sa peau mate, il avait soudain l'impression d'être plus fort qu'il ne l'était vraiment. Il se permit même un petit rire délicat.
Merci b-beaucoup, monsieur.
Ce n'était peut-être pas grand chose, mais ça avait été assez pour le mettre de bien meilleure humeur. Il avala sa bouchée suivante avec le sourire et les joues légèrement roses.
Le regard d'Oliver se posa sur le Flambino en entendant le fiancé de Charlotte le mentionner. Un moyen de faire accepter la présence du lapin à son père, hein ? Il n'en voyait pas vraiment... peut-être que si sa grand-mère lui passait un savon... il était la seule personne à qui il n'osait pas tenir tête - du moins pas bien longtemps. Mais avec le bêtise qu'il venait de faire, il n'était pas sûre qu'elle voudrait lui faire ce cadeau. Elle avait toujours été douce, voire gaga avec lui, mais elle avait été bien sévère avec son fils autrefois. Alors Oliver n'aurait pas été étonné que le caractère autoritaire de la vieille femme ressorte pour l'occasion.
J-je n-ne sais p-pas... j-je said d-déjà q-qu'il n-ne m'éc-coutera pas... v-vous p-pensez q-que... il leva les yeux vers Bartholomew, avant de les poser sur Charlotte, et de les ramener vers son assiette, honteux. Il ne pouvait décemment pas leur demander un tel service. Ils n'étaient pas ses parents, ils n'étaient que de simples étrangers qui avaient été assez gentils pour lui offrir le couvert et la nuit. Il ne pouvait pas abuser de leur bonté. N-non ! Laissez t-tomber ! Ce n-n'est p-pas imp-important !
Nerveux, il terminé son assiette et s'essuya la bouche avec la jolie serviette brodée. Il aurait aimé pouvoir disparaître dans un trou dans la terre rien que pour avoir songé un instant d'utiliser l'autorité de ces charmants tourtereaux pour son intérêt.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Ven 4 Mar - 11:07
Breith.
@tag
notes
LTout un tintamarre strident. Tiré par la Wimessir, Ilya ne contrôle plus du tout la situation, la panique s'empare de lui.
Et si l'hôte les chassaient pour cette intrusion chaotique ? Que deviendrait Sieba ? Et sa petite sœur au pelage blanc comme neige ?
Si..Sieba ! S'écrie-t-il lorsque le chaton lui échappe des mains et tombe sur le parquet. Heureusement sur ses quatre pattes.
Les voilà qui arrivent dans le salon, la Wimessir daigne enfin stopper sa course effrénée. Le stranaïte manque de tomber en avant. Il agite ses bras pour garder l'équilibre et la douleur de son poignet droit lui revient immédiatement.
Après cette étape douloureuse, il prends une grande inspiration, nerveux comme jamais. Il remarque qu'il y a des gens autour de lui mais n'ose pas lever la tête, il préfère rester concentré sur ses pieds. Le silence règne, il voulait faire un discours plaidant sa cause mais rien ne sort de sa gorge sèche.
Camil ? Cette voix, il crois la reconnaître, il hésite encore à relever les yeux jusqu'à ce qu'on l’interpelle directement. Rusalka ? Que...
Dire qu'il serait surpris de voir Nightingale est un doux euphémisme, il est stupéfait, bouche-bée même. Au point d'en avaler des Bombydou.
L...L-lady Nightingale ? Bredouille-t-il alors que Sieba vient le rejoindre et se frotter à ses bottes encore trempées. Je...Pardon, pas vouloir géner, juste Lixy à moi avoir besoin de chaud.
Elle échange un regard entre le vagabond et le stranaïte avant de déclarer d'une voix ferme.
Asseyez-vous et venez vous remplir un peu le ventre, en premier temps, vous m'avez l'air frigorifiés tout les deux, je vais vous apporter du jus de baie Mepo chaud.
Il n'a pas le temps de protester qu'elle disparaît chercher ladite boisson. Il entends un bruit grinçant, l'homme à la peau mâte qu'il n'avait pas remarqué jusqu'à là vient de tirer deux chaises.
Allez, asseyez-vous. Il y a de la place pour tout le monde.
Son sourire est troublant, il ne semble pas arborer la moindre hostilité à leur égard. Il allait décliner l'offre et dire qu'il était mieux debout et ne souhaitais pas géner d'avantage quand ses yeux se posent enfin sur Oliver. Ollie ?! Toi...Tu aussi être là ? Il se précipite vers lui et le prends dans ses bras. Quelque chose grave arriver ? Toi aller bien ? Pourquoi tu être dehors jour de Breith ?
En vérité, voir Oliver lui fait un bien fou. Il en aurait presque les larmes aux yeux mais il s'inquiète aussi sincèrement pour son ami. Breith est un jour qui se passe en famille, qu'est-ce que le garçon fait ici ? Une idée sombre lui passe par la tête.
Ton père ? Demande-t-il d'une voix ayant du mal à dissimuler son aigreur.
Et bien, le monde est petit. Soupire l'homme qu'Ilya devine être le fiancé de Lady Nightingale. Il se tourne vers Camil et lui fait un signe de tête. Allez, vous aussi, approchez. Je ne vais pas vous manger, c'est un plaisir de vous recevoir. Les amis de Charlotte sont mes amis.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Dim 6 Mar - 18:22
Du sucre, des épices, etc.
ft. du monde
L'univers ne laissa pas le temps à Oliver de patauger dans sa honte bien longtemps. Assez vite, un bruit sourd se fit entendre. Quelqu'un frappait. Aucun humain n'eut le temps de réagir avant que la Wimessir ne se jette vers le hall d'entrée, tout guillerette. Aussi timide qu'il était, en particulier avec des étrangers, le jeune garçon se retrouva satisfait d'avoir une opportunité de dévier l'attention de la question qu'il avait failli poser.
Le Pokémon Psy débarqua quelque secondes plus tard avec deux hommes plutôt secoués par sa brusquerie. Il fallut un bon moment à Oliver pour les reconnaître, notamment parce qu'il n'en revenait pas. Une telle coïncidence n'était quand même pas possible, si ? On parlait souvent de miracle de Breith, alors, en état-ce un ? Voir Ilya et Camil débarquer lui apporta autant de réconfort et de joie que d'inquiétude et d'angoisse. Il était heureux de voir ses amis, mais anticipait les questions qu'on lui poserait. Enfin, ça, c'était si on le remarquait. En si belle compagnie, peut-être préfèreraient-ils ignorer sa présence et-
Avant de pouvoir spiraler davantage dans son anxiété, les yeux d'Ilya se posèrent sur lui. Il y eut un jeu de regard, pendant un instant. Un genre de "c'est vraiment toi ?", "oui, c'est vraiment moi", avant que le Stranaïte ne se jette presque sur lui pour le prendre dans ses bras, étouffant ses stupides inquiétudes immédiatement. Oliver ne put retenir un petit rire joyeux. Il n'osa pas rendre son embrassade à son ami comme il l'aurait souhaité - trop de gens pour le voir, et si Charlotte et Bartholomew avaient l'air de personnes charmantes, il préférait éviter de leur faire trop confiance. Cela ne l'empêcha pas de profiter d'un peu de chaleur, avant que la voix inquiète du jeune homme ne le ramène à la triste réalité.
La question était inévitable, après tout. Un garçon sage comme Oliver ne fuguait pas de chez lui sans une bonne raison. Il détestait comme Ilya avait de suite compris ce qui l'avait chassé de chez lui. Ilya n'aimait pas son père et son père n'aimait pas Ilya, ça lui brisait le cœur. Il aurait aimé qu'ils s'entendent, que son paternel soit ravi d'accueillir le meilleur ami de son fils de temps en temps. Ils auraient pu passer plus de temps ensemble, à discuter de secrets que les autres ne peuvent pas entendre, ils auraient pu manger à la même table et s'endormir dans la même chambre : une soirée pyjama comme en faisaient les autres garçons de leur âge. Mais pour une raison obscure, il avait fallu que l'accent d'Ilya déplaise à Charles Dixon, qui n'était pourtant pas une mauvaise personne, Oliver en était persuadé. Il aurait voulu le montrer, le prouver aux yeux de tous. Ce soir-là, il n'allait certainement pas remonter dans l'estime d'Ilya. Timidement, un peu honteux, Oliver hocha la tête contre son ami, sans un mot. Il était trop émotif pour le répéter sans pleurer, il se connaissait, d'autant plus que la présence de son ami le rendrait vulnérable.
Peu à peu, l'étreinte se desserra, libérant Oliver juste à temps pour qu'une boule de poils dorés lui saute dans les bras sans crier gare.
S-Sieba ?
Sa voix contenait autant de joie que de surprise. Il était toujours heureux de revoir son bébé, et encore plus de le voir grandir et prendre des forces. Il avait si hâte de le voir un jour évoluer en fier Luxio et en puissant Luxray. De toute la force de ses petits bras, il serra le lionceau contre son cœur, récoltant au passage des ronrons dignes d'un moteur. S'il avait été un félin, Oliver se serait sûrement mis à ronronner aussi. Il se sentait un peu bête à cette idée, mais il se sentait si léger, si bien entouré... il restait d'ailleurs une personne à aller saluer. Il se leva de sa chaise, son Lixy toujours en place, et s'approcha du vagabond. Sans grande surprise, Ulysse était là aussi. Il était rassurant de le voir toujours heureux et bien nourri malgré la condition de son maître.
J-joyeux B-breith, C-camil ! chantonna-t-il doucement, ça... ça m-me rassure d-de v-vous v-voir ici... admit-il d'une petite voix, espérant ne pas froisser le jeune homme avec sa pitié.
Pourtant, son soulagement était sincère, autant pour Camil que pour la boule de plumes roses qui l'accompagnait. L'hiver n'était jamais beau pour les personnes dans sa situation et aussi belle la neige était-elle, ce n'était pas un endroit où dormir. Savoir que le vagabond passerait la nuit sous un toit avec la cuisine de Charlotte dans l'estomac lui faisait plus que plaisir. Ce n'est qu'à cet instant que quelque chose s'activa dans son esprit. Camil avait failli passer Breith dehors car il vivait dans la rue, certes. Mais... Ilya ? Que faisait-il là ? Oliver avait bien une idée de qui avait pu le mettre à la porte, mais cette vieille sorcière aurait-elle vraiment osé ? Avec un peu de chance, son ami était dans la même situation que lui : il avait fui un repas de famille gênant. C'était plus facile à accepter que ce qu'il avait peur d'entendre.
I-Ilya ? demanda-t-il doucement, hésitant, toi... p-pourquoi tu étais d-dehors aussi ? E-et... a-avec Sieba ?
Quelque chose dans son ton était presque assertif. Comme une maman en colère cherchant à rester calme. S'il y avait bien quelqu'un à qui il ne fallait pas faire de mal, pour Oliver, c'était bien Sieba.
Inventaire : - Glossaire
- 6 Pokeballs
- 1 Dé d'or
- 2 Noigrumes Vert
- 1 Noigrume Rose
- 1 Fossile Plume
Pas de rubans
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Mar 22 Mar - 22:56
words
notes
Breith
Son plan pour ne pas abuser de l'hospitalité de Charlotte ? Jeté aux oubliettes. Ceriz ne leur laisse pas d'autres choix que de la suivre. Sa poigne sur sa main est ferme et Camil s'en retrouve quelque part bien soulagé dès qu'ils pénètrent dans l'enceinte du Domaine.
Il s'en veut un peu d'ailleurs. De quoi aurait-il l'air au milieu d'un salon richement fourni, après avoir ramené avec lui un autre sans-abri pour Breith. La moindre des choses aurait été de n'en imposer qu'un seul. Probablement... C'est trop tard désormais. Ils entrent en trombe dans le salon, impossible de se faire discret. L'arrêt est aussi soudain que la poigne qui les a attiré à l'intérieur et Camil manque de tomber, manque de se faire renverser par Salbeth qui gambadait derrière lui pour les suivre, manque de perdre Ulysse désespérément accroché à son épaule. L'oisillon pépie un instant de panique avant de battre les ailes – de fouette sa joue avec – pour garder son équilibre. Mais finalement, personne ne tombe et le vagabond lâche un soupir soulagé.
Ce n'est que lorsqu'il entend la voix de Charlotte que son cœur tombe lourd dans sa poitrine. Penaud, un peu honteux, il baisse un instant le regard, incapable de répondre. Il avait assuré pouvoir passer l'hiver seul – et il était toujours convaincu de pouvoir le faire – mais il avait fait irruption dans son salon en plein réveillon, gâchant de ce fait les festivités. Il n'a pas à bloquer sa respiration bien longtemps pour autant : Camil a beau vouloir se faire petit, c'est son compagnon d'infortune qui finit par détourner l'attention, même la sienne. Ils se connaissent ?
Le vagabond ose enfin relever le regard, le laissant osciller entre Charlotte et l'adolescent qu'il a guidé jusque là. Ca c'est-... Une surprise. Et la surprise est d'autant plus grande que du coin de l'oeil, il distingue une frêle silhouette qu'il ne tarde pas à reconnaître. Il n'était, en soi, pas surprenant qu'Oliver finisse par se rendre au Manoir des Nightingale un jour ou l'autre, après tout, il lui avait même donné l'adresse. En revanche, l'y retrouver le jour de Breith était déjà une sacré coïncidence. Et qu'il connaisse son compagnon d'infortune l'était d'autant plus.
Ses yeux s'écarquillent alors un instant devant leur accolade, se rendant compte qu'ironiquement, la coïncidence relevait presque du miracle à ce stade. Pourtant, sa gêne ne disparaît pas – s'intensifie même un peu, avec cette impression de faire tâche – alors qu'on l'invite à s'asseoir. Figé, le temps semble se distordre autour de lui, se ralentir. Chaque battement de son cœur lui parvient distinctement et alors que la pièce dégage une chaleur accueillante, Camil se sent frigorifié. Dire qu'il voudrait partir serait mentir, mais tiraillé entre son malaise de ne pas être à sa place et son envie de partager une charmante soirée avec des – au moins une – amie, un repas chaud et peut être même un lit pour la nuit ?
Mais il s'en veut déjà d'avoir songé à ça. S'apprête à refuser aussi poliment qu'il le peut. Et s'en retourner vers le blizzard.
Ses idées noires sont interrompues par une voix tremblante qu'il met un instant à reconnaître. Son regard se pose sur Oliver, clignant plusieurs fois des yeux comme pour se rappeler de son nom, de comment fonctionne les mots. Il peine à les trouver, mais finalement, après avoir déglutit, il parvient à articuler une réponse relativement acceptable. « Ah euh-... A-à toi aussi. »
L'impression de sonner faux laisse un goût amer sur sa langue et il détourne les yeux. Il s'invective : c'est le moment de les remercier pour leur hospitalité mais d'annoncer son départ ! Mais il hésite fatalement, et profitant de ce battement, Ulysse saute. Une légère exclamation de surprise lui échappe alors qu'il ne rattrape qu'à moitié le Brindibou improvisant un planage plus ou moins contrôlé. L'oisillon ne sait pas voler mais n'a pas les mêmes craintes que son maître sur la situation. Il y a là les pokemons de Charlotte et bien plus encore et surtout, il y a de la nourriture. Ulysse a déjà rejoint ses pairs, battant des ailes et piaillant joyeusement. Salbeth, elle, a plus de réserves. Comme Camil, elle ne se sent pas non plus à sa place, mais le vagabond ne peut s'empêcher de remarquer que malgré sa visible inquiétude, elle ne tremble pas de froid. Il ne peut pas la ramener dans le froid. Ni elle, ni Ulysse, pas alors qu'il vient de leur miroiter une alternative.
Alors défait, il baisse la tête. C'est plus piteux qu'il ne le voudrait qu'il finit par prendre place en remerciant celui qu'il identifie comme étant le fiancé de Charlotte. Sa voix n'est qu'un murmure, et lorsqu'il s'assoie, c'est au bord de tout, désireux de prendre le moins de place possible, de ne rien salir et de ne pas se faire remarquer. La Miaouss ne quitte pas ses côtés, mais son regard se pose sur les autres créatures du salon. Finalement, Camil la pousse gentiment d'une main, lui murmurant de rejoindre Ulysse pour le surveiller. Une excuse pour qu'elle puisse également se sociabliser.
Re: Du sucre, des épices et un tas de bonnes choses. [ft. plein de monde] Mar 10 Mai - 14:48
Breith.
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notes
Charlotte revient rapidement avec les boissons chaudes, l'odeur de celles-ci fait gargouiller le ventre vide du stranaïte. Un peu de chaud dans son estomac ne lui fera pas de mal. Alors il lance un regard un peu intimidé vers la maîtresse de maison, un regard qui veut dire 'je peux ?' et auquel cette dernière réponds en hochant la tête, un doux sourire aux lèvres.
Elle vient ensuite s'occuper personnellement de Camil, Bartholomew lui glissant à l'oreille qu'il n'a jamais été bon pour mettre les gens à l'aise. Elle laisse échapper un petit rire cristallin avant de poser le jus de baie Mepo chaud à l’envoûtante odeur de cannelle devant le sans-abri. Vous n'avez pas à vous sentir de trop ici, Camil. Vous rappelez-vous que nous sommes amis ? Pour être honnête avec vous, j'étais plutôt inquiète que vous ne veniez pas ce soir. Je suis apaisée maintenant.
Elle lui serre une large part de tourte au millet ainsi que quelques biscuits aux baies. Toujours tout sourire, elle lui ajoute doucement de ne manger que si il a vraiment faim. Et que si il avait vraiment faim, de ne surtout pas se priver. Elle insista beaucoup sur le fait qu'il était son invité et qu'elle avait des devoirs d'hôte à tenir.
Ùna se laissa guider par son amour pour les félins, faisant la rencontre avec Salbeth et commence doucement à faire la toilette du pauvre matou qui a dû vivre des jours meilleurs (ou peut-être pas). En tout cas, le message est clair, Charlotte ne les laissera pas repartir – Ùna non-plus – et pour ce soir, il a le droit à un dîner de roi.
Bartholomew, pour sa part, s'assit à coté du sans-abris et essaye de débuter doucement une conversation. Alors comme ça, vous vivez dans les alentours de Doon ? Je comprends votre pudeur quand à rester ici mais moi et Charlotte avons des projets pour cet endroit et...Enfin, elle vous en parlera mieux que moi mais je penses que vous pourriez rester ici à temps plein sans avoir le sentiment qu'elle agit par pitié. Un sourire béat se dessine sur les lèvres du jeune homme à la peau mâte. Charlotte n'agit jamais par pitié, elle agit par amour. Et parce qu'elle croit profondément en vous.
De son coté, Ilya doit faire face à une conversation tout aussi gênante. Expliquer la raison de la présence de Sieba ici. Oliver n'a pas l'air content que son bébé soit dehors le soir de Breith, quoi de plus compréhensible. Il n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que la petite sœur du Lixy chromatique bondit également sur les genoux d'Ollie...Pour se cogner contre son frère d'adoption. Elle titube et tombe sur les fesses, poussant un miaulement désorienté.
Hum, elle être Lixy abandonnée. Pas encore de nom. Explique vaguement Ilya avant de réfléchir à une façon d'expliquer la situation. Vassilisa m'enfermer dans ma chambre, elle partir pour deux jour. Pas pouvoir rester deux jours dans ma chambre ! Alors, vouloir sortir par la fenêtre mais Sieba vouloir venir avec moi et il a presque tombé. Je rattraper mais ma main faire mal maintenant.
Il montre son poignet à moitié enflé et grimace, c'était moins grave la dernière fois qu'il avait jeté un coup d’œil. Il n'a pas le temps d'en dire plus qu'une voix se fait entendre dans son dos.
Par Arkée, votre poignet, Rusalka ! Je vais appeler le docteur, tout de suite !
Il n'a pas le temps de protester que Charlotte s'est à nouveau éclipsé à la recherche de son téléphone. Il esquisse un maigre sourire.
Madame Nightingale vraiment très gentille. Souffle-t-il avant de se retourner vers Ollie d'un air vraiment désolé. Pardon, pas bon papa pour Seiba, je devoir protéger lui plus.
Il se décide enfin à tirer une chaise et à s'asseoir à coté de son ami, attaquant sa tasse de jus de baie Mepo comme si il s'était perdu dans le désert et mourrait de soif. La chaleur qui circule dans son corps le fait soupirer d'aise. Il lance un regard aux deux chatons maintenant blottis l'un contre l'autre sur les genoux d'Oliver et esquisse un nouveau sourire.