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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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À la croisée des chemins ▬ ft. Keanu Sam 23 Jan - 19:13
Des tables en plastique avaient été disposées autour d'un grill où flambait un feu crépitant, dorant des darnes de Froussardine frais.
À la croisée des chemins
Connlach. Encore et toujours. Thomas reprit avec une certaine lassitude ses affaires sur le lit de sa chambre d'hôtel qu'il avait réservée un bon mois à l'avance, le temps de s'organiser. Ce week-end de quatre jours, loin du domaine, il l'avait promis à son père en Décembre dernier. Une visite un peu plus longue que la précédente, pour pallier à sa solitude qui se faisait de plus en plus pesante. Il lui avait fait comprendre au détour d'une conversation, et le jeune éleveur, ne supportant pas que son paternel puisse autant souffrir de son isolement, avait décidé de revenir le voir au moins une fois tous les mois, et ce un peu plus longtemps. Passer quelques jours à ses côtés, prendre soin de lui et profiter de ces moments de douceur et de convivialité. Car si son père et lui avaient eu quelques différends, dont un en particulier qui leur avait coûté cher autant à l'un qu'à l'autre, Thomas l'aimait sincèrement et ne pouvait accepter cette situation dont ils souffraient autant l'un que l'autre. Bien sûr, sa présence au domaine lui manquait. Pourtant, cela faisait déjà un peu plus d'un an que son père avait décidé d'en partir, imposant trop de travail à son fils aîné qui devait déjà s'occuper de tout un élevage. Un choix douloureux et difficile que Thomas avait eu beaucoup de mal à accepter, le vivant comme un véritable échec personnel. C'était Toru et une discussion plus approfondie avec son père désormais handicapé qui l'avait convaincu. Et, désormais, maintenant qu'il était bien établi, il projetait de le reprendre dans les Landes quelques semaines de temps à autres, proposition qu'il lui avait faite la veille, non sans une certaine appréhension. Son petit frère avait accepté d'aider à l'aménagement de cette dernière solution, en venant lui aussi habiter au Domaine lorsque leur père y serait. Ce dernier avait, pour le plus grand bonheur de son fils, accepté l'offre avec un certain enthousiasme. C'était donc le cœur gonflé d'espoir et d'impatience qu'il l'avait quitté.
Et, sur le chemin du retour, comme à chaque fois, il s'était arrêté pour la nuit à Connlach. Après avoir pris une douche bien mérité, le jeune homme avait demandé un téléphone pour appeler au Domaine, là où un éleveur en qui il avait confiance avait pris le relai le temps de cette petite escapade, pour un salaire assez copieux mais qui en valait bien la peine. La journée, au nord, s'était visiblement déroulé sans encombre. Alors, rassuré, Thomas avait enfin décidé de s'accorder un peu de repos.
Il comptait comme toujours aller se promener dans la ville, à la tombée de la nuit. Il était vingt heures du soir ; le temps était relativement clément : idéal pour aller se balader et s'aérer l'esprit à coup d'embrun marins et d'air pur du Loch Diomhair. Il eut donc tôt fait de fermer sa chambre et de descendre dans le hall d'entrée, pour remettre la clé au réceptionniste et lui indiquer une heure de retour. Il s'échapperait de l'hôtel pour deux ou trois heures, le temps de manger un bout et de profiter de l'atmosphère extraordinaire qui régnait à Connlach. Petite ville de pêcheur, Thomas appréciait tout particulièrement ses allures brutes et traditionnelles. Les habitants y étaient toujours d'une gentillesse inégalable, et il n'était pas rare d'y croiser quelques étrangers qui venaient de quitter le navire pour découvrir les terres étrangère de Keros.
Aussi sortit-il des idées plein la tête, bien décidé à se faire plaisir et surtout à voir du monde tant qu'il en était encore temps : le métis kantien appréciait tout particulièrement aborder quelques inconnus qu'il pensait ouvert à la discussion et se gorger de contact humain avant de retourner dans la solitude des Landes. S'il ne préféra pas libérer Narwa de sa pokéball dans les rues de Connlach, animées par les allées et venues des passants, sachant bien que sa présence ne rassurait personne, il s'autorisa tout de même à faire sortir Sicil. Le petit Bébécaille s'étira sur les pavés un peu poisseux de l'avenue, et fit cliqueter ses écailles pour exprimer son contentement : enfin libre ! Il allait pouvoir se dégourdir les pattes ! C'était bien sûr sans compter sur l'autorité de son maître qu'il apprenait peu à peu à supporter :
▬ Tu restes à côté de moi. Je ne veux pas que tu t'éloignes, même si tu en as très envie. Sinon, tu sais ce qui arrive.
Retour dans la Pokéball. Sicil grogna pour toute réponse et marcha lentement aux côtés de Thomas, un peu frustré mais bien conscient que ce n'était certainement pas lui qui décidait. Alors, confiant, l'éleveur s'engagea dans la pente douce de cette rue très fréquentée, éclairée à cette période de l'année de quelques lampions, vestiges de Breith. Il avait très envie de retrouver les abords du port de pêcheur : l'odeur du poisson, les embruns, le sel qui se déposait chaque fois sur ses cheveux… Sans doute Sicil sentit-il cette couche un peu collante sur ses écailles car il les fit s'entrechoquer plusieurs fois, se les grattant également avec sa patte arrière en pestant. Son maître répondit à son embarras par un petit rire amusé et tourna à une artère qui les mènerait bientôt aux digues.
Thomas sentait déjà son estomac crier famine, et il comptait bien trouver une petite échoppe de pêcheur pour calmer sa faim et celles de ses Pokémon. Il savait l'amour de Sicil pour le poisson, et désirait le récompenser pour son attitude irréprochable : petit à petit, avec un peu de fermeté voilée de douceur, le dragon apprenait à obéir sans que cela ne lui coûte trop cher. Il paraissait même de plus en plus apprécier cette vie aux crochets de son dresseur qui, il fallait bien l'avouer, prenait grand soin de lui. Ce fut d'ailleurs le Bébécaille qui repéra en premier le petit stand dressé sur un quai, fumant dans le froid du crépuscule : les odeurs alléchantes de poisson grillé le firent piailler d'envie, et d'un signe de tête, Thomas lui donna l'autorisation de le rejoindre à petite foulée. Il le suivit d'un bon pas et, après avoir lu la devanture – Magic'Pêche… Il avait connu plus original ! – il avisa l'homme gigantesque qui semblait tenir ce petit restaurant en plein-air. Des tables en plastique avaient été disposées autour d'un grill où flambait un feu crépitant, dorant des darnes de Froussardine frais. Peu intimidé par l'apparence tout à fait surprenante du restaurateur, l'éleveur appela fermement Sicil à se ranger derrière lui et salua le bonhomme d'une voix forte et confiante :
▬ Bonsoir ! Excusez-moi, c'est encore possible d'avoir une table ? Nous sommes deux. Enfin… Non. Trois. Mes deux Pokémon et moi.
@Keanu
Pour un rp musclé hâte de voir ce que ça va donner, ces deux là !
Re: À la croisée des chemins ▬ ft. Keanu Sam 23 Jan - 20:23
A la croisée des cheminsFeat Thomas Morgan
S'il y a bien quelque chose dont j'ai du mal à me faire, c'est bien le froid des hivers sur Keros. Pas étonnant alors de me voir emmitouflé dans un manteau rouge vif qui me grossit encore plus avec un bonnet rose et une grosse écharpe de laine violette. Si je pouvais, j'aurais même des moufles ! Mais dur dur de cuisiner avec ça alors dès que j'avais du temps, je restais près du grill à me frotter mes grosses mains brunes l'une contre l'autre pour les réchauffer à la chaleur du feu. Je n'étais pas le seul d'ailleurs, Pua'a ne quittait presque pas le barbecue improvisé, restant au maximum contre la chaleur et n'hésitant pas à rajouter du feu au besoin.
Parlant du cochon, c'est lui d'ailleurs qui a vu en premier arrivé le petit dragon. À le voir courir vers le stand, il se sentit aussitôt en danger, lâcha un couinement aigüe et parti aussitôt se cacher derrière mes lourdes jambes. J'en riais de bon cœur avant de lui donner une caresse pour le calmer et de m'intéresser à l'autre Pokémon.
"Hey bien mon ami, t'as un petit creux ? ~ "
Apparemment oui. Je remarquais vite l'homme qui le suivait et demandais d'une voix forte et confiante une table pour trois. Ces deux Pokémons et lui donc ? Mais pas de soucis ! Ce n'est pas comme si j'avais une horde de clients hein ! Juste un jeune couple à peine majeur et un artiste qui en profitait pour peindre le paysage entre deux bouchées. Je fis le tour du barbecue pour m'approcher de lui et lui tapotait le dos comme à un bon ami avec un grand sourire. Ah, je pouvais y aller, c'était pas une brindille, pas la peine de faire attention non ? Et c'est mieux pour le guider vers les places de libres.
"Mais que oui, c'est tout à fait possible mon grand ! Que dirais-tu de cette table-là ? Elle est bien orientée, tu n'auras aucune fumée dans les yeux mon coco ! Veux-tu une troisième chaise pour ton Pokémon ? Je peux t'en trouver une direct !"
Ou pas, si le Pokémon en question était énorme. Pas un Wailord par pitié par contre, je n'aurais même pas assez de Froussardine pour le nourrir ! D'ailleurs, je posais par habitude le mini-menu sur la table. Il y avait peu de choix, c'est vrai, mais du choix quand même : Froussardine fraîche et cru ; Froussardine grillée nature ou Froussardine grillée à la mode d'Alola. Enfin, à la mode d'Alola.... Avec un mélange de baie séché quoi ! Pua'a ne quittait pas mes jambes lui, trotinant pour toujours être à l'extrême opposé du dragon. Après tout, c'était un cochon ! Et c'était bon, le cochon... Surtout grillé comme les Froussardines.
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Re: À la croisée des chemins ▬ ft. Keanu Jeu 28 Jan - 23:45
Au coin du grill, on sentait petit à petit le corps se réchauffer. Le froid kerosien, et plus particulièrement celui de Connlach, petite ville située aux abords de la mer, était pénétrant et n'avait pas de mal à s'immiscer dans les vêtements.
À la croisée des chemins
Au coin du grill, on sentait petit à petit le corps se réchauffer. Le froid kerosien, et plus particulièrement celui de Connlach, petite ville située aux abords de la mer, était pénétrant et n'avait pas de mal à s'immiscer dans les vêtements. Aussi, s'il faisait relativement beau ce soir-là, ce n'était pas pour autant que Thomas était insensible aux basses températures : bien au contraire. Il apprécia grandement sentir la tiédeur de ce feu crépitant qui dorait tranquillement les Froussardines dont la montagne à laquelle il venait de s'adresser prenait grand soin. Le délicat fumet de poisson et de feu de bois gonfla sa poitrine d'une réjouissance qu'il ne connaissait que dans ces soirées solitaires auprès d'un feu saisissant, entouré de victuailles. Thomas appréciait ces petites virées en tête-à-tête avec ses Pokémon, et c'était sans doute ce qui lui permettait de tenir là-haut, dans les landes, unique habitant du Domaine. Son métier représentait pourtant un poids considérable : assumer à lui seul une variété de quatre espèces, composée pour chacune d'entre elles d'une dizaine d'individus était loin d'être évident. Cela faisait du monde à nourrir, et être le protecteur de ce petit écosystème lui coûtait du temps, de la patience, et bien des effort. Alors, si son travail payait, il n'éprouvait pas moins les usures traditionnelles du métier : la fatigue, les douleurs étaient fréquentes… C'était en partie pour cela qu'il s'occupait de son corps comme d'un outil d'exception, l'aiguisant à des efforts toujours plus poussés avec de rudes séances d'endurance et de musculation. C'était ainsi que le frêle jeune homme qu'il avait été aux alentours de ses treize ans était devenu en l'espace de quelques années un véritable mastodonte. Certes, sa musculature n'avait rien de choquant ou de particulièrement exagéré, mais il n'en restait pas moins un homme solide, auquel, dans le doute ou la crainte, on n'osait pas s'adresser directement. Bien heureusement, son visage doux, son regard profond et bienveillant, suffisait à dissiper le doute. Aussi Thomas ne manqua-t-il pas de sourire grandement au restaurateur lorsque celui-ci posa ses petits yeux noirs sur lui, peut-être un peu surpris par sa présence. L'éleveur détailla les traits typés de son visage avec grand intérêt : sa figure des îles était encadrée d'une épaisse crinière ébène, ondulée, qui retombait sur ses épaules massives. C'était un grand, costaud et charismatique garçon qui semblait d'ailleurs bien plus âgé que lui, sans pour autant porter de réelles stigmates de son âge… La maturité se lisait simplement dans son regard et sur ses traits fermes, qui modulaient un sourire agréable : face à des gens comme lui, Thomas ne pouvait s'empêcher de sourire à tout va, comme si on avait planté une ficelle qu'on tirait vers le haut dans les commissures de ses lèvres mates, dignes de toutes ces carnations kantiennes, reconnaissables entre mille. Ravi de l'accueil, il acquiesça avec plaisir à la proposition de l'homme, mais finit par secouer la tête pour mieux rire à ses derniers mots :
▬ Ah non ! Fit-il d'une voix amusée, pétrie de bonne volonté et d'une humeur gaillarde. Je ne pense pas que ma Drakkarmin appréciera cette douce attention, malheureusement. Mais… Une chaise pour moi, ce sera déjà très bien !
À peine avait-il relâché sa vigilence que Sicil en avait profité pour faire des siennes. Il ne s'en rendit pas compte tout de suite ; ce ne fut qu'en entendant le cri poignant du Gruikui qui accompagnait l'homme qu'il prit connaissance de la situation. Jusqu'alors caché entre ses jambes, Thomas ne l'avait pas remarqué… Mais dès lors que son petit dragonneau avait trouvé amusant de lui faire peur, les couinements alarmés du porcelet captèrent l'attention de tous les clients de l'échoppe. Le couple fut le premier à se retourner, la jeune femme sursautant, surprise par ces cris déchirants, son fiancé riant aux éclats. Thomas ne tarda pas à le rejoindre et, pour faire cesser cette désagréable mésaventure, rappela aussi fermement qu'il put son Pokémon à l'ordre, lui faisant les gros yeux. Le Bébécaille, qui soutint dans un premier temps son regard, finit par baisser la tête, tout penaud, la queue entre les jambes. L'éleveur, lui ordonnant de revenir derrière lui, soupira longuement en passant une main navrée dans sa chevelure noire pour la séparer de ses mèches blanches qui léchaient son front : décidément, il avait fort à faire, avec ce petit bonhomme ! Ce n'était vraiment pas simple de toujours être obligé de garder un œil attentif sur ses faits et gestes : quelques secondes lui avaient suffi pour semer le trouble, et désormais, c'était un Gruikui effrayé qui le dévisageait d'un œil empli de terreur. Thomas adressa un petit regard désolé au tenant du stand, accompagné d'un léger sourire en coin, et se lança dans quelques explications hésitantes :
▬ Désolé pour toute cette agitation… Sicil est encore très sauvage et horriblement têtu ! Je me bats tous les jours ! Un petit rire navré franchit la barrière de ses lèvres, et il ordonna à son Pokémon de le suivre pour aller finalement s'asseoir à la table qu'on lui avait désignée comme étant la sienne un peu plus tôt. Là ! Maintenant, tu ne bouges plus. Couche-toi ici, et dès qu'il y aura à manger, je te ferai signe. Tu en as bien assez fait pour la soirée.
D'une prise de parole à l'autre, la voix de l'éleveur se modulait pour passer d'un joyeux babil à un ton dur, presque furieux, qui faisait couiner son Bébécaille de terreur. Bien sûr, le jeune homme n'en venait jamais à la violence pour faire obéir ses Pokémon… La menace et son air autoritaire étaient généralement suffisants. Impressionné, Sicil, qui n'était encore qu'un enfant à l'échelle d'une vie humaine, se laissait facilement dominer. Thomas asseyait donc sa primauté avec une facilité déconcertante, même si le procédé devait être répété un grand nombre de fois pour que le jeune dragon finisse pas intégrer les règles et les appliquer sans y opposer de résistance. Ce soir-là, après ces remontrances, il décida enfin de se tenir tranquille. Le Gruikui du restaurant put, dès lors, reprendre ses aises. Le calme revint sur le grand et long quai où l'échoppe avait élu domicile.
Alors, seulement quand tout fut revenu dans l'ordre, Thomas eut l'idée de libérer sa partenaire favorite, celle qui l'accompagnait dans toutes ses pérégrinations. Néanmoins, il hésita un peu en avisant les autres clients : si Narwa lui apparaissait comme la créature la plus gentille et adorable du monde, ce n'était certainement pas le cas de tous ces gens qui dînaient tranquillement, à la chaleur du grill. Il craignait que l'audace de libérer un tel pokémon sur ce quai ne soit particulièrement mal perçue… Aussi, lorsque le tenancier de l'échoppe vint le trouver pour prendre sa commande, lui désignant la carte très sommaire des plats qui pouvaient être servis ce soir-là, directement posée sur la table, notés sur une jolie petite ardoise, Thomas préféra tout d'abord s'assurer d'avoir son consentement avant de passer aux choses sérieuses :
▬ Dites… Il montra du doigt Sicil qui somnolait tristement sous la chaise, souffrant de cette autorité qu'il avait décidément bien du mal à accepter.Si celui-ci fait peut à votre Gruikui… Je crains que l'autre ne fasse peur à vos clients…! Alors… Si vous préférez que je garde ma Drakkarmin dans sa pokéball, dites-le. Elle est très calme et gentille, mais je sais que ce n'est pas forcément le Pokémon aux côtés duquel on a envie de manger…! Il esquissa un grand sourire, dévoilant des dents parfaitement blanches, et s'empara du menu qu'il lut à la vitesse de l'éclair, effectuant bien vite son choix. Ça m'a l'air vraiment délicieux ! Je meurs de faim. Est-ce que vous avez… Quelque chose de spécial pour les pokémon…? Des croquettes de poisson, par exemple ? Pour moi, en tout cas, je vais vous prendre le Froussardine grillé façon Alola ; ce doit être vraiment très bon… C'est votre région ?
Re: À la croisée des chemins ▬ ft. Keanu Dim 31 Jan - 17:13
A la croisée des cheminsFeat Thomas Morgan
Ah, certes, Drakkarmin était un peu gros pour une chaise, mais qui sait hein ? Elle voudrait peut-être faire un exercice d'équilibriste ah ! Y penser me fit bien rire avant d'être interpellé par les cris stridents et angoissés de Pua'a. Cela ne me surprenait même plus à force, le cochonnet avait peur même de son ombre bien que "l'ombre", là, ressemblait à un petit dragon. Alors que le client s'excusait, j'attrapais le malheureux qui tentait de fuir dans tous les sens pour le bloquer dans mes bras, les caressant pour le détendre. "Ah, ce n'est rien, ce n'est rien, puis Pua'a a peur de tout, il aurait sûrement couiner même sans raison au bout d'un moment héhéhé." Le calme revenu, je relâchais le cochon qui repartit aussi vite se cacher sous la chaleur du grill avant de rejoindre mon client avec le menu. À ses questions, je riais, amusé, les poings sur les hanches, avant de lui répondre.
"Ah, mais à la Magic'pêche, tout le monde à droit à sa part, du petit Chenipan aux goûts bien étrange pour son espèce à Arcéus ! En passant par les gens bien entendus héhéhé. Laisse-là donc prendre l'air et se régaler, il n'y a pas de raison qu'elle en soit privé hey." Prenant au passage sa commande dans mon petit calepin qui me servait aussi, en fin de journée, à faire les comptes, je secouais la tête, mes cheveux ondulé suivant les mouvements de mon visage.
"Ah, nop, pas du tout, mais j'ai des origines de là-bas il parait. J'aurais bien aimé par contre, hey, je suis sûr que j'aurais aimé le coin ! Et la chaleur ! Surtout le chaleur héhé." Pour rester discret, malgré mon apparence, je devais garder l'illusion que non, que j'étais d'ailleurs, enfant de parents qui ont déménager depuis bien des années. J'avais trouvé ce passage idiot vu mon métissage, mais c'étaient les ordres pour ma nouvelle identité, je l'avait donc accepté, comme le reste, bien que parfois, je me demandais si tout cela valait vraiment le coup. Viendrait-on vraiment me chercher aussi loin ?... "Pour vos pokémons, j'ai des Froussardines crus s'ils aiment ça, ou des boulettes de poissons séchés, comme celles que je donne à mon Pua'a, composé de reste de Magicarpe, de Froussardine, de baie Oran et d'orge."