Tout ce que voulait Amalia, c'était faire un petit pipi en paix aux toilettes du O'Donald's. Mais voilà qu'une quadragénaire peu sympathique lui barre la route et commence à la traiter de tous les noms, réclame même de vérifier ce qu'elle a dans son pantalon. La rouquine aurait bien besoin de l'aide de quelqu'un de plus assuré qu'elle...
ft. AinsleyAmalia pensait s'être plutôt bien intégrée à la communauté, surtout avec sa casquette de ranger qui, soyons francs, l'aide bien pour se faire un poil respecter. Mais alors qu'elle termine un repas rapide à O'Donalds entre deux missions, la voilà accablée d'une envie pressante. La rousse se lève, débarrasse son plateau et lorsqu'elle se rend d'un pas assuré aux toilettes, voilà qu'une femme se met devant elle.
Si la miss est habituée aux insultes elles sont généralement dites dans son dos, c'est qu'avec sa taille et sa musculature, rares sont ceux qui veulent la confronter. Mais la Karen ? Cette saloperie a senti le manque de confiance en soi d'Amalia et lui bloque le passage en hurlant dessus. Oh ce n'est vraiment pas beau à entendre et Amalia recule, terrifiée. Elle bégaye, tente de répondre mais on lui coupe la parole à chaque fois. Doit-elle vraiment se résoudre à prendre les toilettes des hommes ou à partir ? C'est que cette scène est déjà assez humiliante comme ça.
▬ S'il vous plaît..
Supplie-t-elle presque. Elle veut juste aller aux toilettes ! Ce n'est pas un crime ! Mais à écouter la quadragénaire, Amalia n'est qu'un pervers. Ce n'est pourtant pas elle qui demande à voir des parties génitales.. 2981 12289 0
Ainsley Ballantine
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Ainsley Ballantine
Lun 26 Fév - 1:32
Fuck you Karen !
Maman devait se retourner dans sa tombe, à l'heure actuelle, en voyant son trésor céder à l'appel de la malbouffe : le sel de ses larmes aurait rajouté du goût à son burger, tiens, en admettant qu'Ainsley avait encore quelque chose à foutre de cette voix critiquant le moindre de ses faits et gestes. Oh, l'actrice ne fréquentait pas ce genre d'endroit souvent, avec son appétit d'oiseau : elle répondait juste à l'invitation d'une collègue, ne raterait pour rien au monde l'occasion d'entendre une starlette vider son sac. Que pouvait t-elle faire de plus de toute façon ? L'actrice n'avait pas le pouvoir de supprimer tout les dégénérés de l'envers du décor. Tout au juste gardait t-elle un oeil sur les nouvelles arrivées.
La demoiselle était repartie, pressée par un tournage. Ainsley n'avait pas d'obligation aussi urgente, si ce n'est de faire un saut sur le trône avant de retourner vaguer à ses occupations : autant dire qu'elle ne se doutait point d'avoir le droit à un petit spectacle au sein des cabinets du O'Donald, aujourd'hui ! Avait t-elle de quoi être surprise ?... Un peu, parce que ce genre de merde tombait sur elle habituellement. Se dirigeant vers le robinet pour se laver les mains (comme toute personne qui se respecte), elle ne manqua pas une miette de la conversation à côté d'elle. L'actrice ne prit même pas la peine de lever le regard vers la tortionnaire du jour avant de prononcer, à voix haute :
" - J'ignorais qu'ils avaient embauché des vigiles au O'Donald. "
Elle avait ressortie son registre grave, pour le plus grand plaisir de la dame : même qu'elle daigna enfin la regarder pour lui adresser son plus beau sourire :
" - Pardonnez la boutade, c'est juste... Étrange, de porter autant d'intérêt aux parties génitales d'inconnu. Madame la Ranger est charmante mais il y a d'autres manières d'aborder quelqu'un !"
Ainsley jeta un regard complice à cette dernière, l'invitant à profiter de son noble sacrifice (et de la distraction) pour faire ce qu'elle avait à faire. L'actrice s'étant accoudé à l'évier, prête à écouter un discours qu'elle avait déjà entendue mille fois. Oh, oui, qu'on appelle les flics, tiens, ça pourrait être drôle : imaginer la gueule de l'article dans les tabloïd avait de quoi la faire glousser.
ft. AinsleyAu son de la voix grave, même Amalia manque de sursauter. Elle relève la tête pour regarder son, sa sauveuse ? Des étoiles pleins les yeux. Un peu moins quand elle se rappelle qu’ici c’est elle la ranger aux gros muscles et qu’elle ne devrait pas compter sur des civils sans formation pour l’aider. Mais sa bienfaitrice a l’air si sûre d’elle ! Elle lui dit aussi terriblement quelque chose mais ses neurones se noient et pas le temps d’hésiter, quand la voix est libre elle se dépêche d’entrer dans les cabinets.
Est-ce que la petite pique de la demoiselle a réussi à faire fuir l’aigrie vilaine petite dame ?
Visiblement pas puisque quand la rouquine a fini son affaire, la Karen est au sol criant qu’on l’a frappé. Si la pensée que sa sauveuse ai pu lever la main sur la femme, elle ne reste pas. Après tout c’est souvent que, dès lors que la bataille semble perdue, ces horribles personnes inversent les rôles.
▬ Pourriez-vous vous assurer que personne ne rentre un instant ?
Demande doucement Amalia à cette potentielle amie qu’elle s’est faite le temps de se laver les mains, de respirer un grand coup et de mettre un coup de boule contre le mur. Un peu sonnée ? Noooon… Si. Sur le coup ça avait l’air d’une bonne idée.
La Karen la traite de folle mais l’adrénaline rationalise son geste.
▬ Entre nous trois, c’est vous qui aurez, à juste titre, l’air coupable.
Mais tout de même, outch. Faudrait qu'elle réfléchisse à une autre manière de procéder pour la prochaine fois car bon, évidemment qu'il y aura une prochaine fois.. Elle ne veut même pas regarder la tête qu'elle a dans le miroir. 2981 12289 0
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