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Keros
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❝ being dumb is a full time job × sol
avatar
Invité
Invité
Ven 17 Juin - 17:22   

Sol Tero

Identité

NOM Tero
PRÉNOM Sol
ÂGE 22ans
ORIENTATION SEXUELLE Bi Panik

ORIGINES Kéros
VILLE NATALE Pryderi
DOMICILE ACTUEL Domicilié à Peridot

ACTIVITÉ/MÉTIER Eleveur / Diseur de bonne aventure
VOTRE ALIGNEMENT Ohanien
CARTE DEMANDÉE Carte éleveur

CHOIX POUR VOTRE ÉQUIPE Un choisi, un du staff sviouplaît !

NOM DE L'AVATAR Felix Iskandar Escellun – Last Legacy

ton image
imageJello
Niveau 10 Asexué.e Métamorph

Peut-être que Sol aurait dû se poser plus de questions quand un éleveur plus âgé lui a refilé ce Métamorph en vantant autant son intérêt pour leur profession. Le cadeau n’en n’est pas vraiment un : Jello n’est pas du tout intéressé.e par la reproduction ni pour changer de forme. Ce qu’iel fait de mieux ? Faire un avec le sol de la roulotte en contemplant sa place dans le monde et en essayant de disparaître. Le parfait opposé de son dresseur qui n’hésite pourtant pas à l’imiter, bien qu’un peu trop enjoué pour comprendre ses émotions complexes et son esprit torturé.

Morphing
imageSurnom
Niveau Sexe Race

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Capacité I Capacité II Capacité III Capacité IV

Caractère

Sol est un de ces parfaits exemples d’homme toujours en vie alors que l’intégralité des choix qu’il effectue sont douteux et souvent dangereux. Peu adepte de l’adage réfléchir avant d’agir, si ça a l’air drôle, si c’est un défi, monsieur se lance dans n’importe quelle mauvaise idée avec un enthousiasme des plus affolants.
Sol ne brille pas par son intelligence tout du moins, c’est que l’école lui a fait comprendre. Il est « trop », trop distrait, trop curieux, trop actif, trop bavard. Ce n’est pas qu’il fait exprès de ne pas se concentrer, c’est juste qu’il n’y arrive pas. S’ils sont rares, il y a bien des sujets qui réussissent à le canaliser et à faire connecter ses petites neurones, ne vous attendez cependant pas à ce que ça dure bien longtemps. Concentré il ne l’est vraiment que lorsqu’il travaille, les responsabilités ayant la particularité d’enclencher le mode « focus ».
Indépendant, il l’est au minimum. Assez pour vivre au jour le jour, pas assez pour se projeter dans le futur. S’il est à court d’argent ? Il n’a qu’à prendre un petit boulot, aider dans une ferme quelques semaines, offrir des lectures de cartes aux passants, livrer des journaux.. Il fini toujours par trouver et ainsi, n’arrive pas à imaginer une réalité où il serait vraiment dans une impasse. Il ne met donc pas de côté, ne remplit aucun papier, comme si passer le cap des vingt et un an ne l’aurait pas magiquement transformé en bon petit adulte bien intégré à la société. Étrange.
On peut dire qu’il vit en marge, dans sa petite roulotte qui sent l’herbe « thérapeutique ». S’il est mentalement ailleurs et pas toujours sur le même plan de réalité que les autres, il reste attaché aux gens.
Il est facile de se demander si oui ou non Sol est religieux mais en tout cas il se montre terriblement superstitieux et ne prie que pour faire fuir les mauvais esprits. Car s’il s’amuse de son image de diseur de bonne aventure avec sa caravane décorée dans ce thème, il y a des choses qui restent sacrées et qu’il n’ira pas chercher. Inutile de lui parler fantômes et au-delà, il préfère que les morts restent là où ils sont. Il a ses petites croyances à lui, héritées de sa mère, dont les pratiques sont parfois curieuses et floutent la limite entre le rôle et l’acteur. Des choses qui ont l’air beaucoup plus sérieuses que ses lectures de marc de café qui ont plus vocation à amuser qu’à vraiment prédire l’avenir.

Physique

Si l’on prend Sol seulement pour l’observer sans lui parler, on pourrait se faire des idées sur sa personnalité, hors il l’a bien compris le physique c’est du marketing. Comment il est ne reflète que la façon dont il voudrait être perçu : un personnage.
S’il a longtemps été l’un des enfants les plus grands, le jour où sa croissance s’est arrêtée à 1m75, il a dû faire avec et apprendre que les kérosiens eux, visiblement, sont plus friands de la soupe que lui. Son teint basané trahi ses origines d’une région un peu plus ensoleillée et est la source de bien des préjugés de la part de ceux qui n’aiment pas les étrangers. Ses cheveux mi-longs sont marrons foncés avec des teintes violines, contrastant avec ses yeux bien plus clairs, d’un vert qui paraît parfois gris. Il a de lourdes paupières qui lui donnent un air fatigué et la façon dont il les maquille de fard noirs n’arrange en rien cet aspect.
Côté vêtements, il fait très sorti d’un roman. De longues et amples chemises légères aux décolletés très prononcés qui contrastent avec ses petits pantalons très (trop) serrés qui remontent jusqu’à sa taille. Taille qu’il accentue à l’aide de corsets et de ceintures mais jamais bien longtemps, c’est que sinon, les triplés n’arrivent pas à respirer… Car Sol n’a pas la taille mannequin : ses pieds sont très grands et plats, ses jambes fines à l’exception de mollets bien musclés par les courses poursuites, son ventre est un petit bidon bien mou, son torse imberbe est surmonté par deux petits pectoraux si dodus qu’un enfant lui a déjà demandé pourquoi il avait plus de seins que sa maman, ses bras sont aussi toniques que le reste du haut de son corps et ses joues sont la preuve qu’il mange à sa faim.
Oh il s’inquiète plus de ses accessoires et de peindre ses ongles en noirs que de perdre du poids. C’est que la fumette, surtout le genre qu’il consomme, ça a tendance à creuser l’appétit et il vit pour vivre, pas pour se priver. S’il s’inquiétait pour sa santé, il aurait consulter pour tous les grains de beauté à l’aspect suspects et les boules de chair qui parsèment son corps, en attendant il ne montre qu’avec fierté le seul visible : celui sur son visage.

Histoire

Notre histoire commence dans une autre région, avec une autre protagoniste : Flor.

Flor est jeune quand elle fait la plus grosse bêtise de sa vie à savoir s’intéresser aux garçons plutôt que de partir à l’aventure avec son frère qu’elle avait pourtant mille fois imploré de l’emmener voyager. Elle n’y peut rien, elle voulait s’instruire avant et partir à quinze ans, découvrir le monde avant de se poser mais elle s’est amourachée de l’andouille du quartier. S’il est bête, il ne manque pas d’être beau et gentil, elle n’en demande pas plus, pense pouvoir le changer en le prenant sous son aile de première de la classe. Alors à quinze ans, Flor ne dépasse même pas la première ville de son périple mais ne le regrette pas sur le coup. Voilà déjà deux ans que la Grande Guerre fait vibrer les continents, son frère est à l’armée, elle, elle ne peut rester que sagement au foyer familial. Le garçon est donc une distraction plus que bienvenue.
A dix-huit ans, elle accumule les petits boulots, elle se veut indépendante. Cela fait trois ans qu’elle est avec son amour de jeunesse mais les verres de ses lunettes ne sont plus teintés de rose et elle commence à prendre conscience qu’il ne changera jamais. Ce qui la faisait craquer commence à l’agacer, elle veut le quitter mais ne sait pas comment.

A dix-huit ans cependant, Flor va devenir maman. Elle est, heureusement, seule quand elle l’apprend.

A dix-huit ans, Flor prend la fuite et c’est là que tout commence.

1944 : Flor quitte sa région en temps de guerre, elle profite du chaos général pour se réfugier à Keros où elle manque d’accoucher dans la rue. C’est une habitante à peine plus vieille qu’elle, une jolie rousse nommée Maureen qui lui vient en aide.

- Je vais te briser la main.

- Je ne comprends pas quand tu parles.

Les deux femmes se regardent et rigolent avant que Flor grimace. Foutue contraction ! Et comme elle avait essayé de prévenir sa bienfaitrice, elle serre la main généreusement offerte de cette dernière pour faire passer la douleur.

- Quelle poigne ma belle.

- « Je ne comprends pas quand tu parles ».

- Ah ! Preuve que si !

Et elles rigolent, une fois de plus. Une femme plus âgée entre à ce moment dans la chambre, elle toise Flor du regard et sans crier gare, soulève la couette qui cachait la nudité de la future maman qui ne s’offusque qu’un instant, vite rattrapée par la sensation d’être écartelée vivante.

- Le bébé arrive.

Déclare la matrone et ça, peu importe la barrière de la langue, Flor le comprend et pousse, toujours en tenant la main de Maureen. C’est dans cette ambiance que Sol pousse son premier cri.

1945 : Annonce de la fin de la Grande Guerre, Flor habite toujours chez Maureen, elles sont colocataires au grand détriment des parents de la rousse qui aiment à lui rappeler que ce n’est pas comme ça qu’elle trouvera un mari. Flor, elle, élève son fils et garde les autres enfants du quartier pour se faire un peu d’argent.

- Nous sommes en paix !

Sont les premiers mots que Maureen hurle en rentrant.

- Maureen, les chaussures dans la maison !

La chancla dégainée, la rousse se dépêche de se déchausser mais rien ne calme son enthousiasme, dès qu’elle a elle-même ses claquettes à ses pieds, elle court aux côtés de Flor pour la soulever dans ses bras et la faire tourner avant de réaliser que cette femme à laquelle elle est s’y habituée n’a peut-être plus de raisons de rester à ses côtés.

- Tu ne rentras pas chez toi, dis ?

Lui demande la kérosienne dans un murmure.

- C’est ici chez moi.

En voyant le sourire de Maureen, Flor se prépare à devoir se défendre d’avoir été si mielleuse mais aucune remarque ne lui est faite. Par contre une paire de lèvres se pose sur les siennes. Sol lui, n’est âgé que d’un an et ne se préoccupe pas de ces choses-là, bien trop occupé à essayer de manger son gros orteil.

1952 : Le petit bonhomme a huit ans et il vit toujours avec sa mère chez Maureen, « marraine », « tata », que des titres bizarres pour une dame qui s’occupe autant de lui. Flor en tout cas est devenue la nounou du quartier, une aubaine pour les autres femmes célibataires et pour son fils à qui ça fait toujours pleins de camarades de jeux. S’il a commencé l’école il y a deux ans, Sol préfère nettement jouer et copiner plutôt que d’apprendre. Il a un léger retard pour l’écriture mais tant qu’il parle, ce n’est pas inquiétant, non ?

- Tu joues à quoi mon cœur ?

- A la maman !

- Pas au papa ?

C’est que Sol la dévisage presque avant de secouer vivement la tête.

- Nah, les papas sont partis acheter du lait.

Derrière eux, Maureen manque de s’étouffer dans sa boisson.

- Tu sais ce que ça veut dire au moins p’tit gars ?

Pas vraiment, non, alors le jeune garçon hausse les épaules. Tout ce qu’il sait, c’est que ceux qui jouent aux papas vont plus loin et ne reviennent pas pendant le jeu, ce n’est clairement pas amusant.  C’est un des aînés qui a sorti ça pendant le jeu et c’est resté, sans que personne ne demande pourquoi. C’est simple à cet âge-là, ça accepte n’importe quelle vérité sans la questionner. Aussi les rares enfants à avoir deux parents, souvent ceux rencontrés à l’école, se plaignent de leurs pères trop sévères et ça conforte les autres dans l’idée qu’ils sont très bien sans.

Un jour, il sera parent qu’il se dit en berçant un des plus petits du groupe.

Une maman, évidemment, parce qu’il ne veut pas être absent.

1954 : Sol fête ses dix ans et il est toujours fourré dehors avec les gosses de son âge dès que ça lui est permis. Il a une myriade de petits records idiots à son actif, de cascades dont les bleus et les pansements sont comme des médailles. Malheureusement pour Flor, son fils est bien plus proéminent dans faire le clown et amuser la galerie qu’à dévorer des livres.

- Je m’inquiète pour lui.

Souffle Flor à Maureen alors qu’elles finissent de décorer les cupcakes pour l’anniversaire de son, leur fils.

- Il est bien plus débrouillard que tu ne le penses.

Flor soupire. Elle sait qu’il l’est, preuve en est que malgré toutes ses idées très discutables, son fils n’est jamais mort. Mais est-ce pour autant qu’elle doit se sentir rassurée ? Plus les années passent, plus il lui rappelle son père. Il est gentil, si gentil vraiment, elle n’a pas à s’en plaindre et il se fait facilement des amis, ce qui veut bien dire qu’il n’est pas détestable mais.. Il est bête. L’école a du mal à l’intéresser, c’est une pile d’hyperactivité, il a toujours besoin de s’occuper les mains mais son cerveau, lui, ne semble pas avoir besoin d’être stimulé.

- Et si à force de se cogner la tête il avait perdu des neurones ?

Sa compagne rigole et lui embrasse le front avant de lui donner un plateau de gâteaux et de lui faire signe de la suivre dans le salon où les amis du couple sont regroupés ainsi que les amis de Sol. Le garçon est au milieu de tout ce beau monde à rire et quand il rigole, le cœur de sa maman se serre. Elle culpabilise de ses pensées alors que lui, insouciant, souffle ses bougies avant de tendre les bras vers Maureen qui lui offre son cadeau.

- Tu as intérêt de t’en montrer digne et responsable.

Dans ses bras, un œuf de Pokémon. Son premier.

1960 : En âge d’arrêter les études avec l’autorisation de sa mère, il ne perd pas une minute à quitter le système scolaire ce qui ne l’empêche pas, quand il ne travaille pas, d’aller voir ses amis qui étudient encore. C’est en passant devant l’école pour filles qu’il fait la connaissance d’Effie, féministe, forte et pacifiste mais pleine de revendications. Il en tombe peu à peu amoureux et fini par se rapprocher d’elle en faisant rencontrer leurs groupes d’amis respectifs. C’est une après-midi d’été où ils ne sont que tous les deux qui confirme leurs sentiments.

- Il y a cinq ans, cinq ans que le rapt de la tribu d’Ekaiser a été commis et qu’est-ce que le gouvernement a fait ? Sol, tu m’écoutes au moins ?

Le dit Sol est allongé, tête sur les cuisses de la jeune fille à jouer à cache cache derrière ses mains avec son fraîchement évolué Togétic qui vole devant son visage.

- Oui Ef’ et la réponse est, dundundun ! Rien !

« Ef’ » comme il la surnomme lui donne une petite pichenette sur le front pour la façon dont il lui a répondu et le garçon accepte son sort en faisant le mort jusqu’à ce qu’il l’entende rigoler. Mais même si la demoiselle sourit, sa voix est plus douce, moins animée par la colère qu’il pouvait y entendre au début du monologue qu’elle lui faisait sur les catastrophes écologiques.

- Je suis sérieuse, c’est grave. Ça ne te déprime pas un peu ?

Doucement, Sol se redresse pour mieux lui faire face.

- Je suis sérieux aussi ! Mais tu verras Ef’, je vais devenir éleveur, trouver des Ekaiser et en faire reproduire tellement que les Kerosiens seront peu à peu remplacés par des Ekaiser ! Le banquier ? Un Ekaiser ? Le fleuriste ? Un Ekaiser aussi !

Une autre pichenette, tout aussi méritée. A croire qu’elle est pacifiste envers tout le monde sauf lui. Mais ça, il se retient de lui demander pour ne pas en recevoir une troisième.

- C’est pas toi qui a crié à l’œuf cassé quand Omelette a éclot parce qu’il avait toujours sa coquille ? Ou qui a essayé d’arroser un Manzai ?

A ces paroles, le garçon se lève d’un coup, la bouche grande ouverte devant ses secrets révélés.

- Pour ma défense, madame-je-fréquente-trop-les-potes-de-Sol-qui-ne-respectent-pas-le-bro-code-en-dévoilant-ces-informations, Togépi et Manzai ont tous les deux des apparences vraiment trompeuses.

Qu’il se justifie en caressant Omelette qui s’écrase contre sa main pour en réclamer plus, chose que son dresseur est toujours prêt à lui offrir. Devant ce garçon un peu idiot mais ô combien doux, Effie ne sait pas qu’elle va commettre les mêmes erreurs que la mère de ce dernier.

1962 : Les dix-huit ans de Sol sont marqués par le début de son service militaire. Avant son départ il fait sa première fois avec Effie et ils se promettent de se retrouver quand il aura terminé. Ils s’échangent des lettres pendant six mois avant qu’Effie arrête de lui répondre. Il ne s’en inquiète pas car chez lui loin des yeux, loin du cœur. Et jouer les hippies chez les militaires, c’est un job à plein temps.

- C’est pas un peu gay ce que tu fais ?

Demande l’un de ses camarades alors que Sol fait des couronnes de fleurs dans l’herbe jonchant le terrain d’entraînement. Il hume un instant avant de répondre.

- Vu que c’est ma petite amie qui m’a appris, est-ce que ça l’est vraiment ou ça annule ?

- Meeec arrête de te vanter ou je te fais bouffer tes fleurs.

Loin de croire en les menaces que l’autre, il lui tire la langue avant de rétorquer.

- Franchement gars, vu ce que vous faites dans les douches, je ne m’inquiète pas de savoir si c’est moi la pédale.

Puis il se redresse en vitesse et sprinte, le rire de Grimalin qui fait écho dans la caserne est le seul indicateur qui suffit aux autres pour savoir qu’il ne faut pas l’aider, qu’il a bien cherché celui qui le poursuit et qu’il est loin de le regretter.

1964 : Ses jours étaient paisibles à la caserne : on lui disait quoi faire et, sauf si quelque chose le distrayait, il le faisait. Pour lui, ça s’apparentait à une colonie de vacances, un long séjour entre potes. Pas sûr qu’il ai compris les enjeux, bien trop concentré à apprécier l’obtention d’un permis gratuit. Tous n’ont pas aussi bien vécu le service militaire, au point de se demander si leur soit disant ohanien ne les a pas trompé. Ils sont vite rappelés à la réalité quand ils échangent tous leurs projets d’avenir lors de leur dernière veillée.

- Tu vas continuer ?

A cette question, Sol regarde son frère d’arme, du moins, jusqu’à demain où tous rentreront chez eux.

- Je veux toujours être éleveur.

- Toi ? Mais.. Enfin même si tu fais plus attention à surveiller les autres qu’à te garder en vie, t’es genre..

Un boulet. Il ne le dit pas cependant, se contente simplement de le fixer, le regard plein de questions.

- Je l’avais promis. J’aurais aimé garder des enfants comme ma mère mais rester au même endroit pendant deux ans m’a donné envie de voyager !

Et Maureen lui a trouvé un vieux van, sa petite maison sur roues. Il en est persuadé : ses futurs petits protégés apprécieront tout autant que lui de changer de décor. Puis il doit se changer les idées. Il a appris récemment qu’Omelette, laissé à Pryderi, s’est attaché à un enfant et l’a suivi. Sa mère s’est excusée de ne pas l’avoir retenu mais Sol fait confiance au Togétic. Celui-ci devait avoir ses raisons et qui sait, peut-être qu’un jour ils se recroiseront.

Pas sur les routes en tout cas, car son permis et son van ne feront que deux jours. Suite à ça, c’est une vieille roulotte qu’il achètera sans pokémon ou voiture pour la tracter. Un détail dira-t-il, quelque chose qu’il réglera plus tard. Sa bicoque a bien plus de charme que son premier véhicule et sera la raison qui le fera adopter un style plus bohème après qu’on lui ai inventé des origines.

1965 : Majeur et vacciné, c’est en vue de s’offrir enfin une licence pour son activité qu’il a accumulé les petits boulots à Peridot où il est toujours stationné, et en a profité pour faire sa pub. N’ayant pas eu de nouvelles d’Effie depuis deux ans ( plus une lettre ou signe d’elle lors de ses permissions ), il ne s’attend pas à tomber sur elle dans le village relais. Elle tient un enfant par la main, main sur laquelle scintille une bague.

Sol regarde Effie, puis il regarde celui qu’elle a appelé Icare puis il reregarde Effie. L’espace d’un instant, la Kérosienne se pense découverte et elle est prête à tout avouer mais Sol rigole. Aurait-il cette réaction s’il venait de découvrir la vérité ?

- On dirait mon jumeau ! Enfin de quand j’étais petit, là pas trop. Bon il est bien plus mignon que moi mais tu vois !

Honteuse, elle hoche la tête, serre la main de son fils. C’est vrai que c’est son portrait craché, de son teint solaire à ses yeux froids. Ses cheveux sont plus foncés, au lieu des reflets violines de Sol, ils ont les reflets roux d’Effie et c’est bien tout ce que l’enfant a d’elle.

- Son père vient de la même région que ta mère. On va déménager là-bas d’ailleurs.

Qu’elle murmure à demi-mot mais Sol ne l’écoute déjà plus, bien trop occupé à faire des grimaces à l’enfant qui lui rend de bon cœur. Elle tousse pour recapter son attention.

- Ah pardon ! Tu disais ? Vous allez partir ? Dommage, j’aurais pu être son tonton cool ! Parce qu’on est toujours potes, hein Ef ? Mais t’inquiète bonhomme, en tant que grand ami de ta maman, tu pourras venir quand tu veux chercher un œuf dans ma, roulement de tambour, nouvelle pension ! Ou je devrais te l’envoyer par la poste ?

Elle a un pincement au cœur, sa grande amie, et lui ne le voit même pas. C’est peut-être ça qui la conforte dans l’idée qu’il n’est pas fait pour être papa. C’est lui-même un grand enfant avec son déguisement de voyageur, Icare n’a pas besoin de ça, pas quand elle peut lui offrir une vie plus stable que ce qu’elle, elle a pu avoir.

- On y pensera.

Et elle récupère l’enfant, le serre fort dans ses bras et lui fait dire au revoir. Sol a à peine le temps de lui répondre d’un signe de la main qu’elle tourne déjà les talons et part. Sur le coup il ne comprend pas sa hâte, peut-être qu’un jour il réalisera. Pour l’instant il fait ce qu’il pense être le mieux, le plus respectueux et il la laisse disparaître. Sans se torturer l’esprit, il quitte aussi le parc et continue sa journée. Il n’y a que bien plus tard en soirée, allongé dans sa caravane toujours immobilisée qu’il réalisera son célibat.

Truc de dingue.

Difficile de faire une révélation plus folle que ça, qu’il se dit avant de s’endormir paisiblement, sans savoir qu’il est parent et qu’Omelette est parti veiller sur son enfant.

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Votre pseudo – Médor
Âge – 24ans
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Professeur Chardon
Professeur Chardon
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Professeur Chardon
Highlands
Ven 17 Juin - 23:39   

Félicitations !



Tu es validé !


Rebienvenue, Séraphin !

Je pense te l'avoir dit, mais j'adore ton humour. La fiche de Sol m'a fait rire et sourire plus d'une fois, j'ai même soufflé du nez tmtc
Et pourtant, il reste touchant. C'est un peu un chien sous forme humaine. Un grand chienchien tout grassouillet smirk

En tout cas j'espère que tu prendras autant de plaisir à le jouer que je n'ai pris de plaisir à lire ta fiche ! En plus, maintenant que tu joues un perso no hetero, tu appartiens officiellement à Gayros blush
J'espère que tes choix te plairont !

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Bottin des avatars - Recensement des métiers et activités - Recensement des Equipes
Demande de RP - Carte Dresseur & Contacts


imageFrison
Mâle - Niveau 5

Les Frison, des bêtes enragées et violentes ? Que nenni ! Ce sont des idées reçues ! Celui-ci est la preuve vivante qu'il ne faut pas se fier aux préjugés. C'est un gentil géant, bien trop mou pour faire du mal à quiconque. Sol l'a obtenu d'un fermier qui le vendait pour une bouchée de pain. Quelle affaire !
Enfin, n'importe qui comprendrait qu'il s'est fait arnaquer, parce que le Pokémon acheté pour tirer sa roulotte ne le fait qu'un jour sur deux, le reste du temps il préfèrera dormir à l'ombre. N'importe qui le comprendrait, puisque Sol, lui, est plus que ravi de son meilleur ami qui aime bien partager son "herbe". En y repensant, ça explique sûrement pourquoi il glande la plupart du temps.

Cotogarde Charge Groz'Yeux Puissance
imageThéffroi
Asexué - Niveau 5

Sol peut désormais ajouter Théffroi à la liste des Pokémon qu'il a pris pour des objets. Il l'a acheté à un éleveur qu'il avait pris pour un antiquaire. Mais c'est vrai qu'en y rependant, une pension Pokémon était un drôle d'endroit pour vendre des tasses vintage. Lui qui voulait se mettre à la divination dans les feuilles de thé, il va devoir se contenter des lignes de la main et du tarot pour le moment. Il pourrait peut-être investir dans une boule de cristal ? Non... ça serait un coup à acheter par erreur un Rondoudou vu d'en haut.

Étonnement Repli Esprit Frappeur xxx
imageOkéoké
Femelle - Niveau 5

Sol ne sait plus trop comment il s'est retrouvé avec cet oeuf azur. C'est Jello qui lui a apporté un jour en le plaçant devant lui avec l'expression la plus neutre possible. A comprendre par là "j'ai trouvé ça, c'est ton problème, maintenant".
Il en est sorti ce bébé joyeux et énergique, qui rappelle à Sol les enfants avec qui il jouait et son petit Omelette (bien que sa première pensée ait évidemment été "hehe, il a une tête de b***). Il n'est peut-être pas fait pour être père, mais il fait un bonbon tonton gâteau qui gâte cette petite fille comme elle le mérite.

Trempette Charme Riposte Voile Miroir

Keldeo
Keldeo
Pas de cartes
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Pokédollars : 2182
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Pas de rubans
Keldeo
Admin
Ven 17 Juin - 23:39   
Le membre 'Professeur Chardon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé Shiny 1/5' :
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