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Keros FORUM POKEMON · ANNEES 60 · AVATARS 200*320 · PAS DE MINIMUM DE LIGNES
En Novembre 1965, Keros fête ses 30 ans. Désormais libre de l'égide de Galar, la région se remet péniblement de deux guerres, et la jeunesse a envie de tourner la page. Sa liberté, elle la trouve autant dans l'activisme que dans des loisirs innocents. Les combats de Pokémon, en phase pour devenir la discipline phare à Keros. La coordination, l'élevage et le métier de ranger ont également le vent en poupe. Une organisation criminelle profite de cette mode pour s'enrichir grâce au braconnage et le gouvernement ne semble pas concerné par la crise écologique et économique imminente.Lire la suite
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Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Mar 31 Mai - 22:24
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notes
@Séraphin
Sur les routes, il faut s'attendre à tout et n'importe quoi. Cécil n'est plus un novice ou un dresseur en herbe : il le sait, se prépare souvent au pire. Habitué à rebondir en cas de mésaventures, prêt à dormir dehors s'il se fait expulser de l'hôtel où il réside ou encore à se battre s'il est menacé. Ca ne veut pas dire pour autant que les imprévus du voyage ne lui plaisent. Ou qu'il les gère tous avec patience et flegme.
Loin de là.
C'est un kalosien furieux qui fait les cent pas devant un regroupement de rangers et de policiers. On l'a volé, on a dérobé son œuf, son précieux bébé. Un petit paquet faisant bien son poids. Dans la nuit, pendant son sommeil, on lui a volé l'oeuf d'Elric. Les coupables n'ont même pas eu la décence de le regarder en face pour commettre leurs méfaits. D'aucun dirait que c'est le meilleur plan pour un voleur. Cécil n'en a cure. Il fulmine, peste et gronde. On lui a dit d'un ton un peu méprisant de se calmer, que l'hystérie n'arrangerait pas les choses. Mais c'est qu'il ne les voit pas trop s'activer, les représentants des forces de l'ordre.
Ils sont là, papotent tranquillement, échangent des théories foireuses. Parfois, l'un d'eux lui lance un étrange regard, l'air de lui dire de circuler, qu'ils vont faire leur travail, que leur tourner autour ne fera pas avancer les choses. Le coordinateur arguerait que rester là non plus. Mais on ne l'écoute pas. On l'éconduit, avec plus ou moins de tact, lui fait plus ou moins comprendre que l'enquête prendra le temps qu'il faudra. Que peut être il ne reverra plus son œuf. Qu'il faut s'attendre au pire
Alors qu'il entend que ce n'est pas la première fois que ça arrive, Cécil est au bord de l'implosion. Il maudit les hommes en uniforme de ne pas se bouger, maudit les voleurs de se croire malins à dépouiller les honnêtes gens. Se maudit lui même de ne pas avoir fait plus attention. Il aurait du garder l'oeuf à ses côtés pour dormir... Ou laisser ses autres pokemons hors de leurs pokeballs malgré les restrictions de l'hôtel vis à vis des trop grosses bêtes. Oh, il aurait largement préféré payer une amende – quitte à se serrer la ceinture plus tard – que subir l'angoisse qui lui tord les boyaux en cet instant précis.
Pauvre petit œuf... Perdu entre les mains d'inconnues malveillants. Avec la colère et l'inquiétude, les larmes lui montent aux yeux. Il est inutile de pleurer, mais oh Arceus qu'il aimerait se laisser éclater en sanglot juste pour se libérer du poids qui fait pression dans sa poitrine. Et les autorités qui ne bougent pas.
Ce n'est pas à Kalos que ça arriverait ! Les villes touristiques sont également la cible des malfrats, mais on ne laisse pas les touristes dans le brouillard de la sorte ! Si Cécil fait preuve de mauvaise foi, celle-ci l'aide à se canaliser. Il n'y voit pas forcément plus clair, mais il est au moins un peu agréable de pouvoir accuser quelqu'un à défaut d'avoir les véritables fautifs sous la main.
Oh s'il les retrouvait- ! … Il pourrait les retrouver.
Cécil s'arrête dans sa ronde, relève la tête et fixe l'un des rangers qui lui tourne le dos. Du moins, il fixe dans sa direction, pris d'une révélation. Il pourrait se mettre en route, chercher les voleurs lui même. Après tout, la police n'a plus besoin de lui après qu'il leur ait donné le peu d'informations qu'il avait. Ils seraient plutôt ravi que le kalosien en furie cesse de leur tourner autour, prêt à les houspiller au moindre contact visuel-... Alors, certes, il ignore comment s'y prendre sans pokemon d'enquêteur ou véritable piste, mais-... Oh, c'est toujours préférable de prendre les devants soi-même que d'attendre que ces incapables agissent.
Cécil se décide, récupère ses affaires – moins le sac et son œuf, constate-t-il en ravalant une larme – et quitte les lieux. Du coin de l'oeil, il voit l'un des ranger esquisser un geste vers lui alors que son collègue le retient. Tant mieux, que personne ne cherche à l'arrêter l'arrange. Il pourra toujours prétendre plus tard, s'il se crée des ennuis, que personne ne lui a dit de se tenir à l'écart, qu'il est étranger, qu'il ne comprend pas très bien comment les choses fonctionnent ici.
Son enquête commence alors très brouillonne. Sans véritable piste sérieuse, il doit se contenter du peu d'information qu'il a : des voleurs d'oeufs – de pokemons même peut être – sévissent en ville et il n'est pas leur seule victime. Cécil se met alors en tête de questionner plusieurs personnes. Dans l'hôtel, les membres du personnel ne sont pas des plus coopératifs, n'osent pas lui dire qu'il ne se passe rien de bizarre – ils seraient bien mal avisés –, mais essaient de lui faire avaler que c'est une première dans l'histoire du bâtiment, qu'ils sont normalement très sûr. Les résidents, en revanche, sont plus loquaces pour certains. Si quelques uns refusent de lui adresser un regard, une dame éplorée sur un canapé lui apprend avoir perdu son Snubbull, la prunelle de ses yeux. Et que, comme lui, elle pense que les policiers n'agissent pas assez vite.
Au moins sont-ils d'accord là dessus.
A l'extérieur, les choses se corsent un peu plus. Le vol ayant eu lieu la nuit, trouver un témoin n'est pas chose aisée et les gens n'ont pas forcément le temps de répondre à ses questions. Certains lui font même savoir avec plus ou moins de véhémence qu'ils ne sont pas en vacances, eux. Oh, des claques se perdent.
L'enquête piétine – pas une surprise, mais tout de même une déception – alors que sur les coups de 14 heures, Cécil s'installe à une terrasse pour manger un morceau. Un petit morceau. Il n'a pas faim mais la tête lui tourne dangereusement et l'envie de s'évanouir n'est pas présente. Alors il commande quelque chose à boire, quelque chose à grignoter avant de se saisir du journal sur la table par automatisme. S'il aurait pu distraitement parcourir les différentes rubriques, son regard est cependant directement attiré dans les gros titres : Touristes Dépouillés.
Cécil papillonne des yeux, se redresse dans son siège et dévore l'article. Oh, ils ne plaisantaient pas quand ils lui ont dit qu'il n'était pas le seul. Si dire que la police est sur l'affaire reste toujours – à son sens – à démontrer, Cécil trouve dans l'article quelques réponses à ses questions. Les hôtels et zones à haut trafique touristiques, selon l'article, font l'objet de plusieurs vols de pokemons – et d'oeufs, s'il venait à rajouter sa propre expérience –.
Au moins sa zone de recherche est restreinte. Ce qui ne facilite pas non plus énormément la tâche.
La première journée se solde par un échec, sans surprise. Et si Cécil se voit forcé de retourner à sa chambre d'hôtel bredouille et épuisé, la nuit ne lui apporte qu'un bien maigre repos. Pendant qu'il dort, l'oeuf est peut être-... Oh, mais le cauchemar qui le réveille à l'aube est assez graphique pour qu'il ne veuille y penser à nouveau.
La deuxième journée d'enquête commence similaire à la précédente. La sécurité de l'hôtel a été renforcée pour éviter que l'incident ne se reproduise et si le coordinateur devrait s'en trouver un minimum soulagé, c'est une bile acide qui lui remonte dans la gorge. Ils auraient pu faire ça avant.
Une part de lui comprend bien qu'ils n'auraient pas pu deviner, mais oh, il préfère la faire taire au profit de celle, plus véhémente, qui l'invite à reprendre ses recherches. Cependant, la deuxième journée n'est pas plus clémente. Si rester actif lui permet de ne pas trop penser au cruel destin qui attend l'oeuf d'Elric, la nuit arrive tout de même sans pitié pour lui rappeler qu'il n'a toujours rien trouvé. Que la police n'a rien trouvé non plus et que son bébé s'éloigne un peu plus chaque jour.
C'est piteux que Cécil s'effondre. Songe qu'il aurait du se poster en garde devant un hôtel la nuit pour faire le guet. Réalise que faire ça la nuit pour 'quelqu'un comme lui' n'est clairement pas la meilleure des idées. Il fond en larmes, s'étouffe dans son oreiller et sombre pour quelques heures.
C'est le troisième jour que l'impensable se produit. Résigné mais décidé à continuer malgré tout, Cécil fait une énième ronde, interroge les touristes qui veulent bien répondre à ses questions. Certains sont dans le même état que lui, d'autres reconnaissants d'être mis en garde. D'autres encore-... Sont bien désagréables et les disputes ne sont pas rares. Jamais jusqu'à l'esclandre, il a bien mieux à faire que d'apprendre les bonnes manières à de vieux riches... Mais oh, l'envie ne lui manque pas. Sur les coups de midi, en revanche, alors qu'il traîne dans les abords d'un restaurant assez chic – son ventre gargouille mais il met un point d'honneur à l'ignorer – quelque chose attire son attention.
Dans la ruelle qui longe le bâtiment, celle qui accueille les bennes à ordures et la sortie de service, il y a du mouvement et quelques éclats de voix pressées. Peut être est-ce la fatigue qui lui fait entendre des choses, sa paranoïa qui lui fait désirer que les bruits soient suspects, mais Cécil s'arrête soudainement et tend l'oreille. Quelque chose se passe, et dans le doute-.. Oh, dans le doute, il préfère être traité de fou que de laisser passer une potentielle chance d'arrêter les coupables.
De retrouver son œuf. De punir les fautifs.
Alors il observe. D'abord un homme sort, habillé en serveur, fait signe à quelqu'un à l'intérieur de se dépêcher. Il a l'air pressé, un peu alarmé. Le deuxième ne tarde pas à le rejoindre, l'air contrarié, habillé de la même façon. Mais c'est l'oeuf qu'il tient dans ses bras et qu'il range hâtivement dans un sac à dos qui attire toute l'attention de Cécil. Ce n'est-... Malheureusement pas le sien. Trop petit, les teintes ne sont pas les mêmes... Mais oh, le kalosien en mettrait sa main à couper, ce n'est pas le leur non plus.
Alors son sang bouillonne et c'est probablement trop téméraire qu'il s'avance dans la ruelle. Oh, ils sont plus grands que lui, mais quand il les interpelle d'une voix forte – avec son accent claqué – ils sursautent comme des gosses pris sur le fait. Ca n'augure rien de bon, et un instant, Cécil se dit qu'il n'a aucun plan d'action. Celui qui suit, il leur demande, accusateur, si l'oeuf qu'ils tiennent est bien à eux.
Sans surprise, aucune réponse ne lui est donnée. L'un d'eux jure, l'autre crie de courir. Si le coordinateur 'bloque' la sortie de la ruelle, il n'est ni assez large ni assez imposant pour les retenir lorsqu'ils le bousculent dans leur fuite. Alors il n'a pas vraiment le temps de réfléchir. S'ils courent, c'est parce qu'ils sont coupables, se dit-il en se relevant d'un bond. Et s'ils sont coupables, ils savent forcément où est son œuf à lui. Cécil se lance donc à leur poursuite, hurlant dans la foule qu'il s'agit de voleurs.
A la surprise générale cependant, les passants sont plus prompts à s'écarter qu'à leur mettre des bâtons dans les roues et le coordinateur en peste d'avantage. S'ils n'avaient rien dit, ils auraient probablement été plus retardés par les badauds en travers de leur chemin... Mais le bougre n'abandonne pas. Il a juste devant lui un lien pour le guider tout droit vers son œuf et il ne compte pas renoncer.
La poursuite n'est pas très longue, mais intense. C'est désespéré que Cécil presse l'allure autant qu'il le peu, déplore l'absence d'une poké-monture dans son équipe, remercie Arceus que les malfrats devant lui n'en est pas. L'un d'eux est déjà très loin, mais le deuxième, celui chargé du sac contenant le fruit de son larcin n'est plus qu'à quelques mètres.
Quelques pauvres mètres.
Cécil l'entendrait presque geindre dans sa course. Il tourne dans une nouvelle ruelle dans l'espoir de le semer, puis dans une autre, mais avant qu'il ne puisse plus le perdre dans les recoins de Lallands, la main du coordinateur se referme sur son butin, le coupe dans son élan, le fait chuter face contre terre. Le kalosien ne perd pas une minute pour se jeter sur lui et le maintenir au sol, poussé par une force furieuse qu'il ne contient qu'à grand peine. Essoufflé, il lui retire le sac des épaules alors que les injures pleuvent.
Un instant, il pense pouvoir les ignorer. L'autre, il écrase violemment le visage du voleur contre les pavés.
« Ferme ta grande gueule et écoute moi bien. » lui siffle-t-il à l'oreille. « Tu vas me dire où toi et tes potes avaient foutu vos vols. » il s'humecte les lèvres avant de gronder. L'homme sous lui – bien que sonné par le choc précédent – se remue et se tortille pour le renverser. Il y parvient presque alors que Cécil feule, profite d'être toujours sur le dessus pour le frapper de ses poings cette fois-ci.
A moitié déséquilibré, il se doute bien qu'il ne doit pas faire si mal que ça, mais le criminel finit par se calmer. Quand il l'entend gémir, Cécil s'arrête difficilement. La respiration sifflante, il le retourne pour lui faire face, non sans garder sa position au dessus de lui pour garder l'ascendant. Piégeant les bras du voleur avec ses jambes, il lui attrape le col pour le redresser à moitié. Il saigne maintenant, Cécil ne s'y attarde pas.
« A qui t'as volé cet œuf ?! Où sont les autres ?! » aucune réponse, le voleur lui adresse un sourire piteux qui fait bouillir son sang « Si tu réponds pas, j'te jure j'te crève. » Glacial, il en tremble déjà de fureur.
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Séraphin de Costemore
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Mer 1 Juin - 3:11
❝on ne fait pas d'omelette sans casser des gueules❞
ft. CécilParfois, Séraphin se demande s’il n’aurait pas dû finir moine sur un caillou isolé, un îlot perdu sans la moindre personne autre que la sienne. Ce sentiment est plus fort quand il est obligé de prolonger son séjour, de rencontrer d’autres sponsors, de serrer des mains, d’échanger sur les finances, de discuter des derniers sujets qui font l’actualité. Ce n’est pas le même épuisement que de s’occuper des petits gens de Glenn mais ça reste fatiguant. Clairement, se mêler aux autres n’est pas son passe-temps préféré et l’ironie veuille qu’en bon noble et en bon médecin, il y soit contraint.
Trois jours de cela il assistait à son premier concours et le voilà assis dans un des restaurants les plus prisés de Lallands à échanger sur diverses représentations desquelles il n’en n’a vu aucune. Heureusement pour lui Flannacan, sa femme et les autres passionnés monopolisent la conversation et il peut se contenter d’hocher la tête, d’offrir quelques sourires et de se contenter de tremper ses lèvres dans son verre d’eau pour faire semblant de boire, comme le fait qu’il soit toujours plein depuis le repas peut l’indiquer à ceux qui ont l’œil. Mais personne ne prête attention à ce genre de détails car le débat fait désormais rage sur une histoire de longueur de jupes d’une coordinatrice et ça.. Oh ça il ne souhaite vraiment pas en parler.
C’est sa dernière journée ici, qu’il se promet.
Après ce repas il sera enfin libre de rentrer, qu’il se rassure.
Quelle bonne blague.
Peut-être a-t-il fait quelque chose dans une vie antérieure qui lui est reproché dans celle-ci ( après tout il est irréprochable dans l’actuelle ) pour que rien ne se passe comme il peut le prévoir. Il a tenu à emmener son œuf au restaurant, assurant aussi bien au personnel qu’à son groupe que ce dernier ne devrait pas tarder à éclore et que pour cette raison, il ne pouvait décemment pas le laisser à l’hôtel. Personne n’a bronché, les serveurs l’ont juste confortablement installé sur le côté de la salle dans un panier improvisé. Il pouvait manger, avoir vu sur son protégé et le tout sans gêner le service.
Parfait, non ?
Raté.
Alors que le médecin est occupé à expliquer à Monsieur Flannacan que, non, il n’a jamais vu de concours sauvage à Glenn et que oui, c’est dommage même s’il pense au plus profond de lui qu’il préférerait se crever les yeux plutôt que de voir un fermier comme Gibson s’essayer aux strass et aux paillettes, son œuf disparaît. Un serveur est passé devant, l’obstruant avec sa silhouette et son chariot et la seconde d’après, plus d’oeuf, si bien que quand il le remarque, Séraphin est bien trop hébété pour vraiment procéder ce qu’il vient de se passer.
Œuf était là-bas.
Serveur passé.
Œuf plus là.
Oh.
Oh.
Quelques précieuses secondes se sont déjà écoulées alors c’est sans perdre plus de temps que le blond se lève, d’un coup. Toute la tablée a désormais les yeux rivés sur lui et il ne peut s’empêcher de s’excuser, de bredouiller qu’il doit aller aux toilettes pour ne pas les inquiéter. Il vérifie même encore du regard ne pas avoir halluciné et ce n’est qu’une fois qu’il a bien confirmé l’absence de sa possession qu’il ne décide d’agir. Il ne veut pas créer de scène ni accuser à tord, ce serait un manque de manières que de le faire, ce qui explique pourquoi sa première action est simplement d’interpeller une des serveuses pour savoir pourquoi ils ont déplacé l’œuf. Gentiment, évidemment, c’est peut-être parce qu’il éclorait et qu’ils ne voulaient pas salir la salle, il comprend, il lui assure.
La demoiselle, elle, ne comprend pas ce qu’il raconte.
Il en essaye une autre alors et se bute à la même réponse et oh doux Arkée il n’a plus de patience à accorder. Il les somme de le retrouver ou de leur dire où le serveur avec un chariot est allé ! Il se prend juste un « nous portons tout sur des plateaux, le propriétaire du restaurant nous interdit les chariots. » Une histoire d’esthétique à ce qu’on lui raconte mais il n’écoute plus, se presse dans les cuisines, voit le chariot abandonné, ignore les remarques des cuisiniers qui lui font remarquer qu’il n’a rien à faire ici, il cherche le serveur, cherche une porte de sortie, fini par la trouver mais trop tard, quand il déboule à l’extérieur ils sont déjà entrain de détaler, coursés par quelqu’un qui confirme leur identité en hurlant « voleurs ».
S’il se retrouve à courir aussi, c’est une réponse simple de son corps, lui étant parfaitement contre l’exercice, ayant jugé d’avoir déjà beaucoup donné de sa personne dernièrement mais là, n’est-il pas le premier concerné ? Et l’œuf lui a coûté si cher.. Et Pénélope le tuerait, aussi, il n’y a pas pensé. Alors merci à ses jambes de le faire avancer quand sa tête a encore deux trains de retard. Tête qui devrait sincèrement se concentrer car le(s) voleur(s) (?) et le justicier font des tours et des détours et bon dieu qu’il est heureux de ne pas avoir beaucoup mangé, il aurait déjà tout rendu. Même si c’est bien sa tête qui tourne à cause du manque de nutriments qu’il fini par ralentir. Arkée se fait pardonner car si lui n’a pas réussi à rattraper le voleur d’oeuf, ce n’est visiblement pas le cas du justicier. Et aux insultes qu’il entend, non pire, aux bruits très douloureux qui lui indiquent le chemin à emprunter, Séraphin n’aimerait pas être à la place de celui qui s’est fait attrapé. D’ailleurs il ne sait pas si la personne qui les poursuivait est réellement de son côté et c’est ce qui fait qu’il a tant de mal à s’approcher, il reste caché dans la ruelle d’à côté, tend l’oreille tout de même pour savoir si, par chance, il peut se montrer.
La voix est familière.
Cécil.
.. Mais non ?
Plus par curiosité que par témérité, Séraphin passe la tête pour vérifier qu’il n’est vraiment pas victime d’hallucinations cette fois. Et cette fois encore, il est obligé de s’y prendre à deux fois pour être sûr : devant lui c’est bien Cécil dans une.. Certaine position avec un homme que le médecin ne décrira pas car elle n’a nullement l’air déplacée, très sécurisée il suppose, un ranger aurait sûrement fait de même. Et si le médecin déglutit, c’est juste qu’il se dit que s’il avait vraiment froissé l’étranger, il aurait pu lui arriver le même sort. Ou pas ? Il n’aurait pas été violent pour ça ? C’est une expérience qu’il ne tentera pas.
▬ C’est le mien ? Je crois tout du moins.
Qu’il ne peut tout de même s’empêcher de lancer alors qu’il s’avance avec précaution vers les deux hommes et oh qu’il regrette immédiatement ses mots quand il n’a qu’un sourire aussi gêné que forcé à leur offrir.
▬ Excusez-moi, je ne voulais pas vous déranger vous avez l’air en pleine discussion et ouh, ça va cicatriser méchamment monsieur, j’espère que vous n’aviez pas de rendez-vous de prévu.
Devrait-il se taire ? Ouh, la colère qui émane du kalosien l’incite à se le faire mais le peut-il vraiment devant une telle affaire ? Il a bien entendu parlé des vols qui frappaient les Lallands, l’impuissance des rangers, la colère des touristes, certains qui abandonnaient même tout espoir et rentraient chez eux avant d’obtenir justice. Peut-il vraiment aider ceci dit ? Dans le doute, il presse la pokéball d’Eglantine pour sortir la bête.
▬ Elle peut prendre le relai si vous le souhaitez.
« Pas maintenant » précise tout de même son dresseur en la voyant commencer à prendre son élan pour sauter sur les deux hommes, sans distinction aucune pour celui qui mérite et celui qui a sauvé son futur petit frère. Pourvu que l’ordre des médecins n’est pas vent de cette histoire.. Il aura juste à s’assurer que le voleur n’est pas trop amoché, quitte à blâmer sa vache folle plutôt que l’étranger. Et puis pour la sécurité du « bébé », Séraphin vient ramasser le sac et récupérer son précieux contenu avant qu’un véritable accident ne finisse par arriver.
Un nez de pété c'est moins grave qu'un œuf cassé. 2981 12289 0
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merci Chiel
Cécil Delaigue
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Mer 1 Juin - 4:06
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notes
@Séraphin
Furieux, fulminant, Cécil décoche un nouveau coup qui cette fois-ci, fait cracher le voleur. Il réitère sa question, crie plus fort car sa patience s'effiloche à vu d'oeil. Il ne pense plus très clairement et seule une colère sourde grondant dans son ventre guide encore ses gestes. Jusqu'à ce qu'une vois s'élève derrière lui, le fait se redresser, sort son esprit du brouillard haineux dans lequel il s'était perdu. Surpris, il se retourne pour croiser le regard de...
Oh, il n'y croit pas. Pour un peu, il en rirait.
Mais Cécil ne veut pas en rire. Ce qu'il veut, c'est retrouver son œuf. Alors il fusille du regard le médecin qui semble plaisanter de la situation. Oh, une part de lui lui souffle qu'il ne s'agit que des nerfs, qu'il ne se permettrait pas. Ce n'était pas comme s'il ne s'était pas déjà permis des commentaires déplacés auparavant, n'est ce pas ? Oh, ce n'est clairement pas ça qui lui fera desserrer le poing, loin de là.
Pourtant, si Cécil s'était attendu à ce que son ancien compagnon d'infortune joue de plus de raison que lui, l'invite à relâcher le voleur bien amoché pour 'discuter comme des gens civilisés' à sa grande surprise, il n'en fait rien, propose même de laisser son Ecrémeuh prendre le relais. Etrangement, il semble au kalosien avoir trouvé un allié dans cette affaire, et cette idée l'apaise un minimum. Pas assez pour libérer son otage, mais assez pour prendre une inspiration et reposer un regard glacial sur le criminel.
« T'entends ? Ton pote s'est barré, y a personne pour te venir en aide. » tranchant, Cécil ne se lève pas pour autant. Il ne doute pas de l'efficacité ou de l'agressivité d'une Ecremeuh lâchée sur un homme, bien au contraire, mais ils en ont – tout du moins, lui en a – encore besoin conscient. Et cette fois-ci, le voleur n'a pas le cran de lui adresser un sourire insolent. La vachette n'est pas un pokemon qui paie de mine, mais celle de Séraphin semble particulièrement agressive, toute en muscle et en graisse. Une roulade de trop et-...
Alors Cécil lui attrape le menton pour qu'ils se fassent face, sifflant de colère entre ses dents. « C'est simple, tu me dis ce que je veux savoir et je te laisse repartir. » il déglutit, parle lentement, à voix basse pour que chacun de ses mots fassent son petit bonhomme de chemin dans l'esprit de l'homme qui tousse piteusement. « Et si tu t'entêtes, elle, il désigne l'Ecrémeuh du menton sans briser le contact visuel, te broiera les membres un par un. T'as compris ? »
Pour être entièrement honnête, il n'était pas certain que son ancien compagnon d'infortune – médecin et noble – soit très enclin à entacher sa réputation si l'affaire venait à s'ébruiter. Mais rien dans son regard ne trahissait son doute. Probablement parce que si Séraphin venait à refuser de coopérer, il s'en occuperait lui même. Pas Maush, pas Karcasse – il n'oserait jamais leur demander un tel acte de barbarie – mais lui même. Quitte à y passer la journée, quitte à ce que ce soit brouillon. Oh, il n'hésiterait pas.
Cependant, son otage n'a pas besoin d'être plus convaincu. Tremblant, son regard oscille entre le coordinateur – dont il avait judicieusement insulté la virilité juste avant de se retrouver cloué au sol – et l'Ecremeuh qui semble n'attendre qu'une chose. Un instant, il serre les dents. Celui d'après, il vomit tout ce qu'il sait.
Peut être un peu trop.
Entre les excuses et les explications de type 'j'avais besoin d'argent pour une très bonne raison' qui n'attendrissent pas Cécil le moins du monde, il finit par avouer qu'ils ont une planque sur la plage, dans une petite grotte. Leur propose même une carte pour y aller, les supplie de le laisser partir. Qu'il ne recommencera pas. Le kalosien reste interdit, l'observe chouiner les sourcils froncés de perplexité avant de lui mettre une claque pour récupérer son attention. Il n'a pas tout compris, lui ordonne de répéter où se trouve la cache, demande plus d'informations sur combien ils sont. Sur si ce sont bien eux qui ont dévalisé l'hôtel dans lequel il logeait.
Quand il est satisfait, Cécil finit par desserrer sa prise non sans fouiller le voleur. Sur lui, il récupère son portefeuille – vide, peut être a-t-il vraiment besoin d'argent finalement – dans lequel il trouve une carte d'identité avec le nom du voleur. Jason Clarke, 22 ans. Cécil grimace, son voleur est plus jeune que lui. Ce n'est pas du remord qui le fait soupirer, mais une certaine déception. Quand il se relève, il tend la carte à Séraphin pour le laisser la voir avant de rendre ses possessions à un Jason tremblant, à genoux sur les pavés.
« Si tu nous as menti, je te retrouve et je te fais la peau. » Glacials, les mots sortent dans une autre langue que celle de sa terre natale, pourtant similaires à ceux qu'il a déjà prononcé dans son adolescence. Le sentiment de colère qui l'habite n'est pas nouveau – quoique la source en soit différente – et il n'est pas certain que cette furie là lui ai manqué. Sans demander son reste, le voleur hoche la tête vivement avant de se redresser et de partir. C'est-... Peut être une erreur... Cécil le voit s'éloigner, pesant le pour et le contre de s'il doit le rattraper ou pas mais il n'a pas le temps de se décider. Le voleur est loin, trop pour désormais lui courir après.
Alors il se tourne vers Séraphin, jauge son œuf dans ses bras non sans une pointe de jalousie et le dévisage un instant. Oh, il n'aurait pas pensé le recroiser. Pas de sitôt, pas dans ce genre de circonstances. L'espace d'un instant, il se sent très conscient de lui même, de ses cheveux à moitié échappés de sa queue de cheval, de ses vêtements froissés, du sang sur ses mains, des gouttes qui ont échouées sur son visage ou son pull... Pinçant les lèvres, il s'essuie le visage – étale plus de sang qu'il n'en enlève –, détourne le regard et se racle la gorge. « Il ne vous ont rien pris d'autre ? »
Jason n'avait rien d'autre de valeurs sur lui que le sac et l'oeuf volé. Ni pokeballs, ni argent. En revanche, le deuxième homme aurait très bien pu avoir dérobé autre chose. « Si ce n'est pas le cas, peut être devriez-vous rentrer. » Mais si son ton semble déterminé, son regard dit autre chose.
Vas-tu m'aider ?, pas une question, une prière muette qui lui donne un sentiment amer de déjà vu.
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Mer 1 Juin - 14:41
❝on ne fait pas d'omelette sans casser des gueules❞
ft. CécilSi leur dernier échange au salon de thé ne l’avait déjà pas assez conforté dans l’idée qu’avec quelques efforts les anciens compagnons d’infortune pouvaient au moins se tolérer, le spectacle auquel il insiste fini de le convaincre de tout faire pour ne jamais se mettre le coordinateur à dos. Cécil n’est visiblement pas qu’un joli visage ( c’est un fait, ça ne veut rien dire qu’il pense ça ), c’est aussi une sacrée paire de.. Un homme plein de virilité dirons-nous, Séraphin ne voudrait pas être vulgaire. Le médecin regarde donc, sans pouvoir faire quoique ce soit de plus, l’interrogatoire musclée se terminer sur la victoire de l’étranger qui réussit à faire cracher les informations voulus après des menaces qui réjouissaient un peu trop Églantine qui se montre vite déçue en comprenant qu’elle ne pourra broyer aucun membre. Et bêtement, son dresseur lui tapote le dos pour la réconforter, bien que tout aussi terrifié de sa soif de sang que de celle de l’artiste.
Si les explications sont brouillonnes, mêlées à des excuses aussi sincères que pitoyables, le blond soupire de soulagement, c’est déjà bien assez. Le bruit de la claque qui le fait sursauter indique pourtant que Cécil n’est pas satisfait, il demande de répéter et de compléter les informations déjà données.
Il aurait pu être flic, vraiment.
Il prend même le soin de fouiller le voleur, son portefeuille en main il vérifie son identité, offre même à Séraphin de jeter un coup d’œil à la carte avant de la rendre au dénommé Jason qui est loin de faire le fier sur les pavés. Une dernière menace, une promesse même et ce dernier est libre de repartir et si le médecin s’inquiétait de son état, il se rassure en se disant que s’il arrive à courir aussi vite, c’est que ça doit aller. Peut-être pas pour sa dignité mais au moins, le jeune ne devrait pas être prêt de recommencer.
Maintenant qu’ils ne sont plus que tous les deux, trois si l’on compte l’Ecremeuh qui s’est assise pour bouder, ils se font enfin face et oh Arkée pourquoi est-ce à chaque fois si compliqué de le regarder ? S’il a pu voir Cécil en civil plus ou moins apprêté, Cécil sur scène soigneusement habillé, aujourd’hui il a le droit à un Cécil débraillé et ensanglanté. Au moins, oui au moins ce n’est pas son propre sang qu’il étale mais tout de même, le noble déglutit bruyamment. Ce Cécil là est terrifiant bien qu’ayant l’air plus petit que d’ordinaire.
▬ Ce n’est pas mon sac.
Qu’il murmure bêtement. Il ne rajoutera pas que ce modèle est moche, ne va avec aucune de ses tenues, ce n’est clairement pas le moment de jouer au plus malin.
▬ Enfin, j’ai oublié le mien au restaurant, tout va bien, ils n’ont pris que l’œuf. Merci.
Pour le remercier il s’incline légèrement face au kalosien et se saisit ô combien doucement d’une de ses mains pour la serrer en faisant attention à ne pas appuyer les doigts blessés, ni à se retrouver avec du sang sur les siens. Encore une fois, le kérosien ne peut s’empêcher de froncer les sourcils, l’air concerné. Il pourrait rentrer, comme le suggère l’autre homme, mais puisque c’est une suggestion et pas un ordre, il lui lâche la main pour chercher un mouchoir dans sa poche et lui tendre.
▬ Ils vont ont pris celui d’Elric, non ? Un constat plus qu’une question alors il enchaîne, Je serais un bien mauvais parrain si je ne vous aidais pas en retour.
… Est-ce le titre exact, puisqu’il a manqué de peu d’hériter de l’œuf suprême de bovin ? Pas sûr mais sûrement que l’étranger ne va pas chipoter là-dessus. Si Séraphin n’est pas vraiment sûr de si ce dernier veut de lui ou non, faute aux signaux contradictoires entre le regard qu'il lui a lancé et les mots qu’il a prononcé, le noble est prêt à tenter sa chance. C’est qu’il a toujours des choses à se faire pardonner même si à la façon dont son rythme cardiaque s'est emballé et ne s'est toujours pas calmé, il doute d'être prêt à sprinter ou de supporter de revoir quelqu'un se faire tabasser.
▬ Mais par pitié donnez-vous un coup d’eau, vous ne pouvez pas vous balader dans les rues ainsi, vous allez nous faire arrêter.
Puisqu’il n’est pas certain de réussir à traîner Cécil à l’hôtel pour que ce dernier prenne le temps de se changer, il ôte son propre pull pour le lui proposer, n’ayant rien d’autre après que sa chemise qu’il n’est pas prêt d’enlever dans une ruelle. Reste qu’avant de lui donner le pull, il attend tout de même que l’autre soit débarbouillé. Non mais. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Mer 1 Juin - 19:58
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@Séraphin
Lorsque Séraphin l'informe que le sac qu'il tient désormais entre ses bras n'est pas le sien, Cécil arque un sourcil. Il s'en serait douté, pensait d'avantage à de l'argent ou un autre de ses pokemons. Mais le doute ne plane pas longtemps et il hoche la tête et émet un soupir de soulagement lorsque son ancien compagnon d'infortune confirme qu'on ne lui a rien pris d'autre.
« Tant mieux. » murmure-t-il avant qu'un contact imprévu ne le fasse se tendre.
Ce n'est rien, juste la main du médecin venue gentiment presser la sienne pour le remercier. Un geste qui laisse pourtant le coordinateur perplexe et légèrement grimaçant. Si son vis-à-vis fait effectivement attention à ne pas lui faire mal, il n'en reste pas moins qu'après les coups qu'il a porté, ses doigts et ses poings en restent endoloris. Il ne regrette pas, ne se plaint pas non plus, mais lorsque sa main est libérée, il la ramène contre lui, l'observe d'un œil critique. Le sang qui l’entache n'est probablement pas le sien, il n'a pas tapé assez fort pour s'ouvrir la peau qu'il devine rougie en dessous. Et quand Séraphin lui tend un mouchoir sorti de sa poche, Cécil hésite un instant avant de s'en saisir. Le tissus est doux, joliment brodé, et le sang, ça ne part pas facilement au lavage, veut-il vraiment le laisser s'en servir ? Le kalosien pince les lèvres, ne s'attarde pas trop sur la question car on lui en pose une autre.
Une autre qui fait naître bien malgré lui sur son visage une expression de détresse. Ce sont des yeux humides qu'il relève vers son ancien compagnon d'infortune lorsqu'il mentionne le vol de l'oeuf d'Elric et si le petit commentaire qui suit aurait été suffisant à lui arracher un sourire dans d'autres circonstances, Cécil ne peut que sentir un maigre soulagement d'entendre qu'il ne sera pas seul.
Esquissant un sourire écorché, le kalosien étouffe un rire amer lors que son ancien – à nouveau – compagnon d'infortune l'enjoint à se débarbouiller. Fait-il vraiment si peur à voir ? Il imagine que oui, prend Séraphin au mot et se recule avant de balayer la zone du regard. Rien pour se nettoyer mais de souvenir, il n'est pas rare de tomber sur des fontaines à eau dans les rues de Lallands. Cécil hausse les épaules pour lui même, lorgne sur le pull que lui tend à moitié Séraphin, puis sur le sien. « … 'fais chier... » le juron dans sa langue natale sort tout naturellement. Là non plus, il n'est pas certain de pouvoir faire partir les tâches. Se balader dans la rue dans cet état ne le dérange pas outre mesure – ce ne serait pas la première fois – mais par égard pour l'homme qui l'accompagne, il finit bel et bien par se nettoyer sommairement avec le mouchoir offert afin d'enlever le plus gros, surtout sur son visage.
Puis il se rattache les cheveux en un chignon négligé avant de retirer son pull et de se retrouver en simple tricot de peau. « Vous permettez- ? » souffle-t-il en se rapprochant du médecin et de son fardeau. Puisque Jason a abandonné son sac, Cécil n'a aucun remord à l'ouvrir et fouiller dedans. Mise à part l'oeuf, ceci dit, il semble vide et le kalosien ne perd pas de temps avant de rapidement plier son vêtement et le glisser à l'intérieur. Il exécute le même manège pour les poches extérieurs jusqu'à tomber sur ce qu'il cherchait.
Le voleur avait bel et bien parlé d'une carte qu'il pourrait lui donner pour retrouver la planque. Cette dernière n'est pas très grande mais avec les informations de Jason et celles gribouillées sur le papier, Cécil est presque certain de pouvoir retrouver son chemin. Alors il montre sa découverte à son compagnon d'infortune, point d'un doigt leur destination en lui indiquant que c'est là qu'ils doivent se rendre. Dire qu'il n'est pas inquiet serait mentir. Son cœur bat un peu trop vite pour qu'il se prétende serein, mais selon Jason, les voleurs présents à Lallands ne sont pas si nombreux.
Un moment, Cécil hésite à prévenir les autorités avant de se raviser et de replier la carte pour la glisser dans le sac. Pour qu'ils prennent une vie à agir ? Que son œuf soit déjà vendu si ce n'est pas déjà fait ? Jamais. Animé d'une détermination renouvelée, il inspire longuement avant de lorgner sur le pull toujours tendu par Séraphin. Incertain, il finit tout de même par le prendre et l'enfiler non sans barbouiller un « Merci... » relativement embarrassé. Le vêtement est – sans surprise mais un peu vexant – trop grand pour lui. En soi, ça ne lui change pas de d'habitude. En revanche, qu'il ait appartenu à quelqu'un d'autre est peut être plus troublant que ça ne devrait l'être.
L'odeur l'est tout du moins. Cécil tente de ne pas y penser.
« La plage ne doit pas être très loin ! » déclare-t-il en se tournant vers l'une des sorties de la ruelle. « Et si on ne la trouve pas, demander son chemin ne devrait plus être un problème. » il esquisse un sourire crispé, espère qu'ils n'en viendront pas à devoir s'arrêter.
Le temps presse. Après avoir replié le mouchoir désormais souillé de Séraphin, Cécil s'ébranle vers l'une des sorties – celle que l'acolyte de Jason a probablement emprunté pour s'enfuir –. Son regard se perd un instant sur le tissus avant qu'il ne le glisse dans sa propre poche. Il ne peut décemment pas le lui rendre dans cet état.
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Mer 1 Juin - 22:54
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ft. CécilVisiblement, son aide est acceptée.
Ses conditions aussi puisque le kalosien, malgré son rire étrange, fini par se débarbouiller avec les moyens du bord, son mouchoir en l’occurrence. A croire que ça ne viendrait pas à l’idée aux petits gens de toujours en avoir un sur soi. Mais Séraphin ne lui en fera pas la remarque, bien trop occupé à rester planté là et à tenir le pull comme un maître d’hôtel tiendrait une serviette. Vraiment, il n’a rien de mieux à faire que de vérifier si Cécil a bien enlevé tout le sang, prend même la peine de regarder comment il se coiffe, juste pour voir s’il y arrive avec ses doigts blessés, c’est que le blond sait au moins attacher les cheveux et est disposé à aider. Par contre quand le coordinateur enlève son haut, monsieur le scientifique tourne la tête, trouvant une soudaine fascination pour les murs de la ruelle.
Cécil, malheureusement, se rapproche de lui et puisqu’il demande la permission et que ce ne serait pas très avisé de sa part de reculer, Séraphin se retient et laisse le kalosien venir à lui, tout ça pour fouiller le sac. Il y met son pull, en fait les poches, en sort plus triomphant que le scientifique qui ne cesse de lancer des regards inquiets vers l’œuf, priant pour que celui-ci tienne la journée. Il hoche tout de même la tête face à la présentation de la carte, au moins, cette enquête-là devrait être plus rapide que leur dernière. Reste que Cécil semble hésiter, lui qui pourtant avait l’air bien remonté tout à l’heure, le blond l’aurait pensé moins parasité par ses pensées. Il se rassure en disant que s’il se met à réfléchir, il sera peut-être moins violent.
.. Il n’y croit pas vraiment.
Si l’artiste se remotive, il se rhabille aussi et pour ça, Séraphin le remercie. Ce n’est pas parce que c’est un lieu de vacances qu’il doit se promener en tricot de corps, non mais. Puis si son pull est un poil trop grand, autrement il scie merveilleusement l’étranger, assez pour faire regretter au blond de lui avoir proposé, pas assez pour le distraire. Ou peut-être qu’un peu mais le sentiment d’urgence l’a rattrapé à voir Cécil se presser.
▬ Monsieur Flannacan vous avait dit que nous étions tout deux des habitués, non ? Vous emmener à la plage est dans mes capacités.
Assure Séraphin après avoir bien calé le sac sur ses épaules, lui conférant une dégaine qu’il ne souhaite en aucun cas voir dans le reflet d’une vitre. Une raison qui joue dans son accélération pour passer devant son, de nouveau, compagnon d’infortune afin de l’entraîner dans des rues déjà plus passantes des Lallands où il peut indiquer avec fierté le panneau « plage » qui pointe la direction à emprunter. C’est aussi celle de son hôtel qui est un meilleur point de repère puisque bien plus imposant que les panneaux. Pour l’instant c’est facile et la facilité le rend confiant, un peu trop pour quelqu’un qui court comme un dératé dans les rues sans savoir comment respirer.
Il respirera plus tard.
Se demandera plus tard s’il n’a pas croisé dans sa course les sponsors avec qui il était censé déjeuner.
Il doit courir, il est là pour aider Cécil, pas pour le ralentir.
L’hôtel passé, la plage n’est pas loin, il n’y a qu’à tourner, descendre les escaliers érigés pour relier le chemin au sable. C’est toujours bien trop assuré qu’il tourne donc, descend les escaliers et trébuche, malencontreusement, sur l’un des nombreux petits rochers qui font pourtant la réputation de la Baie Corayon.
▬ Je savais que ce caillou était là.
Qu’il grommelle, face contre terre. Dans son malheur, il n’a rien, le « petit caillou » comme il l’appelle était le seul de ses copains, le reste où il a atterri n’est composé que de sable qui bien que désagréable, est un meilleur matelas de réception. Il ne s’inquiète pas non plus pour l’œuf dans son dos, ne l’ayant pas senti bouger dans le sac. Comme quoi si l’accessoire est laid, il est effectivement bien pratique. Non vraiment tout va bien, seul son ego est blessé.
▬ Je vais rester là, le temps que vous ressortiez la carte, ne faites pas attention à moi.
Dramatique ? Un peu mais il préfère attendre que Cécil, qu’il ne voulait absolument pas impressionner avec ses connaissances de guide touristique d’enfant privilégié, ai le nez plongé dans le bout de papier pour pouvoir se relever. Histoire de conserver un petit 1 % de sa dignité. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Jeu 2 Juin - 0:07
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notes
@Séraphin
Heureusement, Séraphin lui assure connaître les lieux et pouvoir le guider jusqu'à la plage. C'est-... Rassurant de ne pas se retrouver seul dans cet affaire. Cécil esquisse un sourire, laisse volontiers passer son compagnon d'infortune devant lui et le suit sans faire d'histoire. Même lorsque celui-ci allonge le pas. En quelques instants, les voilà à courir dans les rues de Glenn sous les regards médusés de quelques passants.
Séraphin lui indique sur le passage un panneau qui indique la plage et Cécil – à défaut de pouvoir parler ou d'en avoir le temps – hoche la tête pour acquiescer et signifier qu'il a bien lu la pancarte. En un rien de toi, la mer se rapproche d'eux, et en un rien de temps, ils atteignent un escalier reliant la ville au sable.
Si le kalosien prend le temps de s'arrêter pour reprendre sa respiration – oh, il commence à avoir faim – ce n'est pas le cas de son partenaire qui s'engouffre dans les marches. Un instant il est là, debout, dans le champs de vision du kalosien. L'autre, il disparaît et un bruit sourd le fait sursauter. Alarmé, Cécil se redresse, dévale les escaliers pour retrouver-...
« Oh, merde... »
Les jurons kalosiens lui viennent plus facilement alors qu'il rejoint prestement les côtés de Séraphin. Mais s'il est inquiet, c'est un bref rire – un qu'il étouffe rapidement – qui le secoue lorsque son partenaire assure, toujours face contre terre, qu'il savait que la source de sa chute était là. Pourquoi ne pas l'avoir évité ? Une question que Cécil ne posera pas, par pur respect... Et peut être même un peu esprit de camaraderie.
Et ce n'est pas le moment de plaisanter non plus. Même si l'ambiance s'est détendue malgré lui.
Ainsi, lorsque le médecin l'invite à le laisser là, pour ne faire qu'un avec le sable, le temps d'étudier la carte, le coordinateur secoue la tête gravement. « Je ne vais pas vous laisser comme ça.. » marmonne-t-il en se penchant vers lui. Un instant, il hésite sur la meilleure chose à faire. L'autre, il se retrouve au dessus de Séraphin, glisse ses mains sous ses aisselles et se redresse avec lui. Avec le poids de l'homme et celui de l'oeuf, ce n'est pas chose aisée, mais s'il manque de perdre l'équilibre, après deux mouvements – un pour le remettre à genoux, l'autre pour le relever entièrement – les voilà à nouveau tous deux sur leurs pieds.
Cécil l’époussette de quelques gestes vifs sur les bras avant de laisser se débrouiller seul pour le reste et ses jambes. « Vous n'avez rien ? » lui demande-t-il en relevant vers lui un regard inquiet. Visiblement, s'il a encore un peu de sable dans les cheveux – que Cécil ne peut s'empêcher de faire tomber par réflexe – il ne semble ni râpé ni écorché. Rassurant. Ainsi, après avoir constaté que son compagnon d'infortune se trouvait toujours en un seul morceau, le coordinateur passe dans son dos pour rouvrir le sac, en profiter pour vérifier l'oeuf par acquis de conscience avant de sortir la carte.
C'est aux côtés de son partenaire qu'il la déplie pour qu'ils puissent tous deux l'étudier. « Je crois qu'il faut continuer tout droit par là bas. » souffle-t-il en désignant l'un des côtés de la plage. « Le repaire des voleurs est isolé... J'espère-... Qu'il n'y aura pas de marée. »
Cécil grimace. Il ne sait pas où ils vont mais si la grotte est trop près de la mer, alors ils doivent faire attention. Soupirant, il tourne un instant le regard vers l'étendue d'eau, regrette de ne pas être là en simple touriste pour profiter de l'air et de l'embrun marin. Pas aujourd'hui.
« Evitons de courir ceci dit. » oh, il n'a pas le cœur à la plaisanterie, mais la taquinerie sort d'elle même et il adresse un sourire et une tape sur l'épaule à son partenaire avant de cette fois-ci prendre la tête. Courir dans le sable qui rendrait leur pas plus lourd n'est, de toute façon, pas une idée de génie.
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Jeu 2 Juin - 1:35
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ft. CécilOn ne lui fait pas la grâce de le laisser communier avec la nature bien longtemps et pourtant, la façon dont Cécil s’y prend pour le relever lui donne envie de ré-enfoncer sa tête dans le sable et de disparaître. Car peut-être ainsi n’aurait-il pas laissé échapper un couinement aiguë des plus virils, en sentant des mains glisser sous ses aisselles pour le redresser en deux fois. Ce qui reste un exploit en soit, confirmant donc que l’artiste est bel et bien musclé. Oh Séraphin ne voulait pas y penser. Son visage est sûrement rouge, à cause de l’effort, à cause du soleil, à cause du choc, sûrement pas à cause de l’embarras, pas de ça entre eux, ce n’est pas la première fois qu’il tombe devant le kalosien et il doute que ce sera la dernière.
Alors il n’y a pas de honte à avoir, surtout quand l’autre s’inquiète et l’époussette. A croire qu’ils prennent chacun le relais pour materner l’autre, ça lui arrache un pouffement alors qu’il confirme aller bien, légèrement baissé pour secouer son pantalon. Son compagnon d’infortune en profite pour lui enlever le sable de ses cheveux, ça aussi ça ne vaut pas le coup de s’y attarder, juste de promptement le remercier. L’étude de la carte mérite plus d’attention, même si cette fois-ci, ses connaissances de touristes ne peuvent pas les aider, elle reste relativement simple de compréhension. C’est donc en accord avec tout ce que Cécil lui dit qu’il hoche la tête par approbation.
▬ Ça devrait aller.
Pour marcher ou pour la marée, les deux sont concernés par la tentative de positivité de l’aîné. Il rentre tout de même Églantine qu’il avait presque oublié, espère sincèrement qu’elle les a suivi sagement sans écraser des piétons.. Pour les prochaines « vacances » et réunions, les Lallands ne seront plus leur destination. Mieux vaut faire profil bas et se faire oublier un peu, ça ne leur fera pas de mal. Et en parlant de faire du mal, Séraphin ne sait pas trop comment aborder le sujet mais puisqu’ils doivent encore marcher et que le silence entre eux n’a jamais fonctionné, il toussote pour interpeler.
▬ Cécil ? Vous avez un plan ? Ou bien ?
Demande donc doucement le médecin, mimant pour son « ou bien » un poing qui s’écrase contre la paume de sa main. S’il a ignoré un blessé tout à l’heure, il n’est pas certain de pouvoir recommencer. Pire ! Il n’a pas de quoi soigner. Avec un peu de chance les voleurs sont équipés mais le blond doute que son coéquipier lui laisse le temps de fouiller l’endroit pour lui donner le feu vert, la sacro sainte permission de démarrer la baston. Il se sent donc obligé de rajouter.
▬ Je sais que vous êtes inquiet mais essayez de faire attention à vous, vous venez d’arriver dans la région et vous avez pour l’instant une bonne réputation.
A s’entendre parler, il ne peut s’empêcher de grimacer. Est-ce que ça ne fait pas un peu trop moralisateur ? Mais d’un côté, faire la morale, c’est une facette de son métier.. Et tout se passe bien pour le moment, il ne va pas tout gâcher ! Alors il tente quelque chose et qu’Arkée puisse le pardonner de tant en faire pour grappiller un semblant d’amitié.
▬ Osez me dire que je n’avais pas l’air d’un sponsor extrêmement « cool » et concerné.
Ses mains tirent sur les bretelles du sac à dos alors qu’il inspire le grand air marin pour faire mine qu’il est.. Branché nature ? Tout du moins pas un petit citadin stressé. Mais il l’est et le sourire désolé qu’il adresse à Cécil ne l’empêche pas d’être sincère. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Jeu 2 Juin - 2:06
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@Séraphin
La proposition est validée et il ne leur en faut pas plus pour se mettre en route. Séraphin rappelle dans sa pokeball son Ecrémeuh dont Cécil avait oublié la présence jusque là. C'est peut être mieux de ne pas la fatiguer avant un potentiel combat. Pas que le kalosien songe se battre avec l'aide de son compagnon d'infortune, il n'avait pas l'air à l'aise lors de son dernier – et probablement premier – combat avec l'autre Séraphin – le plus pipou des deux –.
C'est justement au moment où Cécil théorise sur la suite des événements que la voix de son partenaire l'interpelle, lui demande s'il a un plan. Ou s'il compte-... Le geste effectué imite bien son envie. Si le coordinateur ne laisse pas paraître son doute, il ne pipe pourtant mot, se contente de détourner le regard vers le sable qui s'étant devant eux. Son silence ne décourage malheureusement pas le médecin à ses côtés qui insiste, s'inquiète même pour lui. Et si Cécil l'admet à contre-coeur, il n'a pas entièrement tort. Si sa réputation venait à devenir 'casseur de voleur', ça ne lui déplairait pas outre mesure ceci dit, mais il s'inquiète effectivement de la marche à suivre.
Seul, il n'aurait aucun soucis à débouler dans le repaire, il n'aurait probablement même pas réfléchi aux conséquences d'une défaite. Seulement, il n'est pas seul, et la tentative de plaisanterie de Séraphin ne lui arrache cette fois-ci pas de sourire. Cécil reste interdit, pensif. Jouant avec les manches du pull de Séraphin pour s'occuper les mains, il lui faut un moment pour redresser la tête et se tourner à moitié vers son partenaire.
« Je ne sais pas. » admet-il avec peut être un peu trop de flegme et pas assez de panique dans la voix. « Je ne compte pas me battre à mains nues contre tous les voleurs que je croiserai, si ça peut vous rassurer. » Ca implique qu'il compte en revanche se défendre avec ses pokemons. Cécil balaye la plage du regard. Plus ils s'éloignent de la zone touristique, plus il constate la présence de roches en bordure d'eau. Un terrain de combat parfait pour Maush. Confiant, d'aucun dirait inconscient, le coordinateur songe que si tous les malfrats sont du niveau de Jason-... Il n'aura pas de mal à les faire se rendre.
Cependant, le doute finit par le faire se figer. Il ne craint pas la confrontation, pas pour lui, mais-... Attrapant la manche de Séraphin pour le faire s'arrêter. « Mais Séraphin... » siffle-t-il, le regard détourné un instant. « Vous en faite plus qu'un sponsor 'cool' et concerné. » Lui faisant face, l'air bien plus grave qu'à l'accoutumé, bien plus solennel que ce que la plaisanterie aurait du déclencher, Cécil inspire. « Si vous n'êtes pas rassuré par ce qui pourrait se passer là bas, vous pouvez partir. Prévenir la police. Je les retiendrai le temps qu'ils arrivent. »
Cécil dévisage un instant son compagnon d'infortune, jauge la possibilité qu'il accepte sa proposition sans trouver de réponse définitive. L'aide de Séraphin n'est pas acquise, semble soumise à des conditions qu'il ne comprend pas. « Et vous, ainsi que votre œuf, serez en sécurité. » conclut-il. Enfin, il relâche sa manche, ne le lâche pas du regard. C'est qu'il faudrait qu'ils soient tous les deux certains d'à quoi s'attendre de la part de l'autre... Probablement.
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Jeu 2 Juin - 3:09
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ft. CécilOh Séraphin n’est même pas étonné d’avoir touché un point sensible mais tout de même, Cécil est-il obligé de l’ignorer ? Ou de jouer avec les manches de son pull ? De faire les deux en même temps ? Car le médecin ne sait plus où donner de la tête, s’il doit se saisir de celle de son camarade pour qu’il le regarde enfin dans les yeux et le forcer à le répondre ou lui donner une tapette sur les mains pour qu’il cesse de maltraiter le pauvre habit si gentiment prêté. Il n’a cependant pas envie de plus le froisser, ni de se lancer dans un combat physique qu’il devine.. Mal engagé pour sa personne.
Et quand le coordinateur prend enfin la parole pour le rassurer, le scientifique ne peut s’empêcher de le regarder de côté, les sourcils arqués. Bien essayé mais il restera persuadé que la possibilité de retrouver Cécil à frapper à mains nus des voleurs est bien plus haute que ce qu’il tente de lui faire avaler. Surtout avec un ton aussi posé, s’il lui cache la vérité, qu’il fasse un effort pour ne pas le faire autant douter ! Séraphin est donc entrain de râler, mentalement en bon prince qu’il est, au moment où son compagnon d’infortune décide de les faire s’arrêter, se saisissant de la manche de sa chemise. Il y a dans le geste, dans son ton, dans la façon dont il prononce son nom, dans son air grave qui jure avec le paysage un je-ne-sais-quoi qui fait que le noble est on-ne-peut-plus docile, sagement figé, pendu aux paroles de l’étranger.
« Vous en faite plus qu'un sponsor 'cool' et concerné. »
A ces mots, il déglutit péniblement, c’est bien la seule chose que son corps l’autorise à faire. Même sa respiration est calmée et le vent qui balaye ses cheveux n’est pas assez pour le faire bouger.
Cécil aurait-il compris ?
Que Séraphin fait tout pour se rattraper ?
Déjà dans les champs, il avait voulu s’en faire un ami.
Peut-être l’a-t-il un tout petit peu pardonné ?
Eh bien non. Il le repousse, pas physiquement mais mentalement la claque est la même. Si ce n’est pas dit méchamment, le simple fait de suggérer que le blond prenne ses jambes à son cou et aille chercher la police, le laissant seul.. C’est différent de ce qu’il s’est passé à Glenn et pourtant, la désagréable sensation d’abandonner le kalosien est la même. Il ne veut pas être en sécurité avec son œuf, sinon pourquoi aurait-il pris la peine de l’accompagner jusqu’ici ? Eh la police oh parlons-en de la police ! S’il y a bien une chose qu’ils ont appris en même temps, c’est que parfois, les autorités ne servent à rien et qu’il vaut mieux s’en charger. Terrible pour les impôts mais que voulez-vous.
▬ Je ne suis pas rassuré pour eux, pas pour nous.
Qu’il s’offusque grandement, les yeux ne quittant pas ceux du coordinateur. La culpabilité est toujours là, dans un coin, à lui souffler que la dernière fois, Cécil avait beaucoup aboyé mais s’était tout de même retrouvé viré de l’auberge. Et il ose lui faire croire qu’il peut s’en sortir seul ? .. Oh il en est sûrement capable, c’est juste que Séraphin est biaisé par la petite taille et l’apparence de celui qu’il a pourtant vu couvert d’un autre sang que le sien plutôt.
▬ Il est hors de question que vous ne récoltiez tous les lauriers, nous partageons le titre de chasseurs d’Homme-Lougaroc, nous partagerons celui de chasseurs de voleurs.
Et pour ne pas argumenter plus longtemps et risquer la marée et aussi parce que s’il continue de parler, il va finir par perdre toute crédibilité, il « hmpf » bruyamment, tourne la tête, se saisit du poignet de l’étranger pour reprendre la marche et surtout, ne plus le regarder en ne lui offrant que comme vue son dos.
▬ S’il faut cogner je cognerais mais si mon visage est abîmé, je vous promets par Arkée que vous en entendrez parler Cécil.
Précise-t-il tout de même, regrettant déjà d’être passé devant. 2981 12289 0
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Cécil Delaigue
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Jeu 2 Juin - 4:34
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notes
@Séraphin
« Je ne suis pas rassuré pour eux, pas pour nous. »
Cécil arque un sourcil, ignore s'il s'agit d'une plaisanterie de son compagnon d'infortune faisant référence au spectacle d'un peu plus tôt. Mais, oh... Non. Séraphin a l'air bien trop sérieux – même un peu vexé – pour que ce soit le cas. Alors il reste interdit, sourcils froncés de perplexité devant les dires de son compagnon d'infortune.
Compagnon d'infortune qui ne l'abandonne pas. Lui rappelle qu'ils ont chassé le mythique homme-lougaroc à deux. Qu'ils chasseront les voleurs à deux également.
Et si la mention de leur première rencontre pourrait – et fait – ressortir de vilains souvenirs, c'est un soupir accompagné d'un sourire vaguement attendri qui éclaire le visage de Cécil. Est-ce la manière de Séraphin d'enterrer la hache de guerre ? De prouver qu'il est sincèrement navré des événements de Glenn ? Le bougre n'en sait rien, tente de trouver la réponse dans les yeux de son vis-à-vis qui ne tarde pourtant pas à se retourner et se saisir de son poignet.
Surpris, il l'est, pourtant, c'est volontiers qu'il se laisse entraîner à la suite de son compagnon d'infortune. Il forcit cependant l'allure pour se retrouver à ses côtés lorsque ce dernier assure être capable de cogner en cas de nécessité. Tant que son visage se retrouvait hors de danger.
Le commentaire amuse un Cécil désormais plus détendu de se savoir épaulé et qui laisse sortir un bref rire. Si sa main avait été libre, il l'aurait utilisée pour tapoter le bras de son partenaire pour le rassurer. Au lieu de ça, et sans ralentir la marche, un petit coup d'épaule amical.
« Ne vous inquiétez pas, Séraphin n'est plus là, mais je vous défendrai à sa place. »
Une déclaration solennelle, presque un serment, si sa voix ne trahissait pas l'amusement qu'il a à prononcer ses mots. Sincère, certes, mais amusé que Séraphin ait le réflexe de mentionner qu'il ne veut pas être amoché. Dans l'absolu, personne ne le voudrait, mais tout de même.
Ils continuent comme ça, à vive allure, laissant simplement derrière des empruntes de pas dans le sable. Malgré leur rythme, il leur faut tout de même un moment et quelques pauses pour vérifier sur la carte s'ils sont toujours sur la bonne voie. Et à mesure qu'ils avancent, l'humeur de Cécil se dégrade. Oh, il n'en devient pas désagréable, mais l'angoisse et la colère refont peu à peu surface. Ses envies de violence et de vengeance également. Lorsqu'ils atteignent la grotte, il lui faut beaucoup d'effort pour ne pas simplement se précipiter dedans et causer une esclandre.
Tu n'es pas seul, Cécil. Retiens toi.
Difficile. Le coordinateur déglutit. La zone n'a pas l'air surveillée à l'extérieur, et un instant, un bref instant, il craint qu'ils ne soient trompés d'endroit, ou que Jason ne leur ai menti. Alors, la boule au ventre, il se rapproche du seuil de la caverne et soupire presque de soulagement lorsqu'il y entend des voix et des cris de pokemons. Un coup d'oeil discret vers l'intérieur lui apprend qu'ils sont effectivement au bon endroit. Il y a là deux hommes semblant faire l'inventaire de leur butin, trop loin pour qu'il entende clairement ce qu'ils disent. La cache n'est pas remplie à ras-bord de créatures dérobées, mais il y a bien là quelques cages – oh, serait-ce le Snubbull de l'une de ses voisines à l'hôtel ? – et des œufs.
Et quand Cécil reconnaît le sien, son sang ne fait qu'un tour. Si une partie de lui est soulagée de le voir apparemment intact, une autre, poussée par un impérial instinct paternel, coupe court à toute réflexion.
Les voleurs présents ne sont que deux, un peu dispersés et pressés de ranger leurs affaires. Evidemment, si Jason n'est pas revenu, c'est qu'il a été rattrapé. Et s'il a été attrapé, leur planque n'est plus sûre. Dommage pour eux, Cécil bondit, rugit qu'il s'agit là de son œuf et qu'ils ne séviront pas plus longtemps.
Peu importe le reste des mots échangés, des insultes moqueuses proférées à son égard car ni les criminels ni le coordinateur ne tardent à appeler chacun leurs pokemons respectifs. Eux sont accompagnés d'un Corboss et d'un Scarabrute, lui de Maush qui soupire d'avance. Et si un instant, il songe à appeler Karcasse en renfort, incertain de la présence de son partenaire à ses côtés, celui-ci ne tarde pourtant pas à apparaître à ses côtés et à appeler son Ecrémeuh. Leur équipe suscite... Des commentaires dirons-nous. Bien sûr, une vachette et un rocher à deux têtes griffues, ça ne paie pas de mine. Et pourtant...
Les moqueries sont vite ravalées à mesure que le combat se déroule. Si l'Ecremeuh de Séraphin est pour le moi-... Chaotique, Cécil et Maush ne tardent pas à s'adapter à ce style de combat frénétique. La vache est déchaînée, eux se contentent de la couvrir et rapidement, le Corboss se retrouve enseveli sous les gravats soulevés par le Pouvoir Antique de Maush. Quant au Scarabrute.
Oh, il ne faisait définitivement pas le poids.
Vaincus mais contre toute attente, les voleurs ne se rendent pas. L'un d'eux se propulse même en avant dans l'idée – probablement – de renverser l'un d'eux pour le prendre en otage. Une idée comme une autre, Cécil ne peut le blâmer d'avoir essayé, mais peut s'amuser de le voir tomber lorsque Maush s'agrippe à sa jambe pour stopper nette sa course.
Avec un sourire peut être un peu trop satisfait du déroulement des événements, le kalosien croise les bras devant lui, l'air accusateur. « C'est fini, rendez-vous. Ou alors, elle-... » il désigne à nouveau l'Ecremeuh du menton, conscient de l'effet qu'elle a déjà eu sur Jason. « Se fera un plaisir de vous rouler dessus. Et personne ne l'arrête quand elle commence. » Il sourit peut être un peu trop, pour quelqu'un qui ne connaît pas vraiment ce pokemon. Mais les voleurs n'ont pas besoin de savoir ça. Celui maintenu au sol par les griffes de Maush tente vainement de se libérer, et si Cécil n'avait pas promis à Séraphin de ne pas en venir aux mains, il se serait fait un plaisir de le clouer lui même sur la roche.
A la place, il soupire, vérifie que l'autre voleur décide d'abdiquer de lui même avant de balayer l'endroit du regard. « Il va vraiment falloir prévenir la police. » finit-il par souffler en désignant d'un vague geste le butin. A part pour le Snubbull et son propre œuf, Cécil ignore à qui appartiennent le reste des pokemons dérobés.
Oh, en parlant de son oeuf-.. Maintenant que la zone est sécurisée, que les voleurs sont appréhendés, la pression retombe. Vivement, il se jette sur la coquille, ému, et l'attrape dans ses bras. « Oh, bébé... Tout va bien, papa est là.. » lui murmure-t-il en kalosien. L'oeuf est toujours chaud, les battements toujours audibles – voir même plus qu'avant – et il n'y a aucune fissure – heureusement pour l'intégrité physique des voleurs –. Maintenant qu'il a retrouvé son enfant, Cécil sent la pression de trois jours de recherches intenses retomber. Bien malgré lui, son visage se tord sous l'émotion et alors qu'il aurait préféré rester digne devant témoins, il ne peut réprimer les larmes qui viennent baigner son visage et son œuf.
Oeuf qui remue désormais. Qui brille même.
Qui brille ?
Oh ! Oh ! Les éleveurs lui en ont parlé. Avant de céder à la panique, Cécil inspire, s'accroupit et dépose la coquille au sol. Meilleur endroit pour éviter une chute du bébé, lui a-t-on dit. Reculant de quelques pas pour laisser la place à la bête d'éclore, Cécil observe le spectacle avec fascination, hurlerait presque. Lorsque le processus est fini, c'est un magnifique Tauros couché qui se retrouve à la place de l'oeuf. Le kalosien est à ça de fondre en larmes. Doucement, gentiment, il se rapproche du pokemon pour ne pas l'effrayer, lui murmure quelques paroles réconfortantes pour acheter sa confiance. Sa voix est suffisante, le bébé le reconnaît, se dresse sur ses pattes et trottine vers lui pour se laisser tomber dans ses bras.
C'en est trop. C'est une voix cassée par l'émotion qui franchit ses lèvres.
« Il est si petit... » Oh... Il est plus petit qu'un Tauros normal. Du poids de l'oeuf plus ou moins, assez pour que le coordinateur puisse le garder dans ses bras en se relevant. Noyé d'émotions, un instant, un bref instant, il oublie la présence des voleurs en se rapprochant de Séraphin. Puis il les voit du coin de l'oeil et la colère gronde en lui. Il aurait pu rater l'éclosion de son fils à cause d'eux ?!
Oh, ils ont de la chance qu'il ait promis. Et qu'ils soient en présence d'un enfant auquel il ne veut pas directement apprendre la violence...
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Dernière édition par Cécil Delaigue le Dim 5 Juin - 19:10, édité 2 fois
Séraphin de Costemore
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Jeu 2 Juin - 15:21
❝on ne fait pas d'omelette sans casser des gueules❞
ft. CécilLa mention de Séraphin -le plus brave il est vrai- arrache un sourire au médecin, peut-être devrait-il au détour d’une promenade avec Églantine passer chez Donna voir comment le caninos va. Voir sa petite tête stupide, ça vaut bien de se retrouver encore une fois face à la mère surprotectrice de Bridget. Mais ça, ça sera pour quand il sera de retour à Glenn. Pour le moment il est coincé aux Lallands tant que l’œuf de Cécil n’aura pas été récupéré car si le coordinateur a l’air amusé des commentaires du scientifique, plus le duo se rapproche du repère, plus la bonne humeur qu’il avait retrouvé semble le quitter.
Une fois aux abords de la caverne, Séraphin ne cherche pas que des gardes : son regard balaye l’endroit à la recherche de pièges ou de systèmes rudimentaires qui, s’ils venaient à les enclencher par mégarde, signaleraient leur présence aux voleurs. Et puisque pour le moment ils ont l’avantage de la surprise, le blond veut tout faire pour le garder. Cécil lui, oh ce n’est pas qu’il n’est pas du même avis, il ne doit même pas avoir eu le temps de se poser la question et le médecin s’en veut de ne pas lui avoir plus prêté attention car le kalosien ne tarde pas après son premier coup d’œil jeté à l’intérieur à bondir devant les voleurs.
Plus un screamer qu’une utilisation réfléchie de l’effet de surprise.
Le toujours moyen dresseur s’empresse de rejoindre le coordinateur avant que le combat ne commence sans lui, sortant son Ecremeuh qui ne pardonnera pas d’avoir été privée deux fois dans la même journée de son jeu préféré. Et si les malfrats ont quelques commentaires à faire sur leur équipe, ça ne motive que plus la bovine à faire craquer des os. Au regard qu’elle lance aux pokémons adverses, Séraphin préfère détourner le sien quand le combat démarre. Son camps n’a clairement pas besoin de lui pour faire un massacre, il peut se permettre de regarder ailleurs. Quand il prête de nouveau attention, c’est parce que son compagnon d’infortune a dit que c’était fini, non sans en passage user d’Églantine pour menacer les voleurs dont un est déjà au sol, prisonnier de l’Opermine.
Et il essaye toujours de se libérer ?
Oh pauvre bonhomme, le médecin le plaindrait presque.
Mais il fallait y réfléchir à deux fois avant de choisir de dépouiller des honnêtes gens de leurs partenaires alors n’y a aucun remord à laisser sa vachette les intimider encore un peu, aucun remord non plus à demander s’ils n’ont pas un stylo à lui prêter ( il est poli, lui ) pour ressortir la carte et gribouiller au dos un message pour la police. Ceci fait il le confie à Églantine qui s’est bien assez amusée et lui confie une dernière mission, rouler jusqu’à l’hôtel leur livrer le papier pour qu’ils puissent transférer le message aux autorités.
Il devrait songer à capturer un pokémon vol pour des questions de praticité.
Quand il se retourne pour faire face à Cécil et lui signaler que la police ne devrait pas trop tarder si l’Ecremeuh fait bien son travail et oh qu’Arkée puisse s’en assurer, aucun mot ne sort. Tout d’abord parce que son compagnon d’infortune pleure et il pleure beaucoup, sûrement plus attaché à son « bébé » comme il l’appelle que Séraphin ne pouvait l’imaginer. Ensuite parce que l’œuf remue et l’œuf brille et heureusement le kalosien semble un tant soit peu préparé, posant soigneusement son protégé au sol pour lui permettre d’éclore en toute sécurité. La coquille fait place à un jeune bovin, un Tauros pas un Ecremeuh et rien pour ça, Séraphin est soulagé pour son compagnon d’infortune qui est déjà à rassurer de mille façons le nouveau né. Le blond se laisserait presque attendrir par ce spectacle, il l’est, il croit juste maîtriser ses émotions.
▬ C’est vrai qu’il est petit.
Sa voix n’est pas aussi cassée que celle de l’étranger et pourtant, elle trahi tout de même une certaine fébrilité. Mais il tousse pour vite l’effacer et se reprendre car si cet instant a pu apaiser le.. Parent ? A la façon dont il foudroie de nouveau du regard les malfrats, Séraphin ne peut s’empêcher de mettre les deux mains sur ses épaules pour le tourner de l’autre côté.
▬ Allons, allons, vous ne voulez pas vous asseoir plus loin et profiter de ses premiers moments ? Qu’il s’éveille doucement, de cette façon Églantine pourra même lui proposer un peu de lait quand elle reviendra, si vous le souhaitez évidemment.
Est-ce suffisant pour désamorcer le courroux kalosien ? Il l’espère assez pour se permettre d’accompagner le coordinateur à une distance raisonnable des voleurs et l’inviter à s’asseoir. Il ne rajoute pas de « pas bouger », même si c’est l’impression qu’il donne quand il s’éloigne de l’étranger, vérifiant à plusieurs reprises que ce dernier ne s’est pas relevé. Rassuré, pour le moment, le médecin peut donc s’approcher des pokémons volés, vérifier que personne n’est blessé, les rassurer maladroitement car si parler aux siens est devenu une habitude, ceux des autres.. Ça reste étrange. Il entame aussi la discussion avec les voleurs quand il a terminé son petit tour, du moins, il est le seul à parler. Il leur fait savoir que Jason n’a pas été si chanceux qu’eux, leur demande de ne plus recommencer ces bêtises, indique que dans les champs, il y a du travail plus honnête qui les attend, bien mieux que de faire ainsi honte à leurs parents.
C’est peut-être la pire torture, de devoir subir le discours du de Costemore qui ne s’arrête de parler que quand les renforts arrivent enfin. Ils embarquent les jeunes hommes qui se laissent faire, dépités et viennent récupérer les pokémons volés. Sont-ils remerciés ? Vaguement, on leur reproche surtout d’avoir agit à la place des forces de l’ordre, qu’ils auraient pu se mettre en danger, yadda yadda. Voyant que le sermonner n’a pas l’air de fonctionner, le policier soupire, lui indique tout de même qu’ils vont devoir les suivre ne serait-ce que pour être interrogé.
▬ J’ai déjà bien assez résumé la chose sur papier, je vous promets que nous viendrons mais laissez-nous le temps de souffler.
Face au pas très coopérateur mais de bonne famille témoin, le policier ne peut qu’accepter, ils ont déjà de quoi s’occuper en attendant les dépôts de plaintes officielles des deux justiciers aux cheveux longs. Alors sans plus de cérémonie, et toujours pas un vrai merci, les policiers s’en vont, laissant de nouveau les compagnons d’infortune seuls.
▬ Mon hôtel est plus proche, si vous voulez vous reposer, le mettre au chaud. Ma proposition pour le faire manger tient toujours, je peux aussi vous commander quelque chose si toutes ces émotions vous ont creusé l’appétit.
S’en va donc proposer Séraphin à Cécil, derrière lui Églantine qui est revenue en même temps que les policiers, ne peut s’empêcher de dévisager le bébé Tauros. … Ce n’est pas le sien, n’est-ce pas ? Elle s’en souviendrait si elle avait eu un œuf ? Oh le malaise. Le kalosien a le temps de se décider car l’Ecremeuh s’est assise et essaye de repasser ses dernières interactions mais à part une romance interdite avec la statue décorative de la ville, ça ne lui dit rien.
Dans le sac toujours sur son dos mais oublié, une petite surprise les attend. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Jeu 2 Juin - 21:11
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notes
@Séraphin
Séraphin appose ses mains ses épaules, le fait se retourner et le pousse vers la sortie, tentant de désamorcer la situation. Si Cécil y résiste un peu au début – principalement parce que le ton employé lui donne l'impression d'être un enfant à qui on fait la morale –, la mention des premiers instants du Tauros suffit à le faire coopérer. Il n'est pas apaisé, clairement pas rassuré de laisser son compagnon d'infortune et les autres pokemons seuls avec les voleurs mais-... Maush est là avec eux. Et est-ce qu'il se repose un peu trop sur son pokemon de toujours ? … Peut être un peu. Cependant, l'Opermine veille au grain. Il n'a toujours pas relâché la jambe de sa victime, profite de ses deux têtes pour observer l'entièreté de la zone. Maintenant qu'il est la seule créature encore capable de les défendre, il doit faire plus attention.
Ainsi, si Séraphin se retourne pour s'assurer que Cécil ne le suit pas, c'est sur son partenaire que celui-ci repose son attention. Et c'est la présence de ce dernier qui le rassure assez pour se détendre un minimum. Non, il n'a pas besoin de se jeter sur l'homme à terre pour lui crier ses quatre vérités, ou lui reprocher d'avoir mis en danger son œuf et d'avoir compromis son éclosion. Il n'en a pas besoin. Se persuade qu'il n'en a pas envie non plus.
La colère qui bout en lui est difficile à canaliser, mais aucun des malfrats ne lui donne l'occasion de l'extérioriser, et au final, le petit bovin faisant ses premiers pas dans le sable, curieux et perplexe de cette étrange sensation sous ses sabots – curieux et perplexe de ses propres sabots même – est suffisant pour le maintenir tranquille. Et après tout, Séraphin semble gérer la situation. Efficace, le médecin ausculte les pokemons dans les cages avant d'entamer un discours moralisateur à l'attention des criminels, ce qui provoque un bref rire chez le coordinateur.
Oh, il a osé. Il est probablement comme ça avec tout le monde.
Cécil pouffe dans sa manche – celle de Séraphin, un détail –, se demande si ce genre de paroles peuvent avoir un réel effet sur les deux voleurs. Son compagnon d'infortune prend les mêmes intonations que l'ont fait ses professeurs par le passé, et ça ne l'a jamais incité à leur obéir, alors il suppose que le résultat ne sera pas très concluant.
Puis la police arrive, accompagné d'Eglantine. Les voleurs sont appréhendés, les pokemons récupérés et eux-.. Cécil ne fait pas l'effort de se présenter. Il reconnaît certains agents qui savent donc pourquoi il est là, mais il préfère tout de même laisser Séraphin faire. Avec son accent de Keros et sa manière de parler de fils de riche, le médecin a tôt fait de s'expliquer et d'exiger qu'on leur donne le temps de se remettre avant de témoigner. Un soulagement. Si Cécil reste passivement assis à l'entrée de la caverne, le Tauros ramené à lui pour ne pas qu'il panique de la soudaine présence de plus d'humains, dans son esprit, ça tempête. Les policiers qui n'ont rien fait, les policiers qui arrivent après la guerre, ceux là même qui ont l'audace de leur dire qu'ils auraient du rester en retrait, de leur faire la morale et de ne pas les remercier ? Oh, il aurait hurlé.
Il se serait attiré des ennuis.
Belliqueux mais pas inconscient, le kalosien se contente de pincer les lèvres, puis de soupirer lourdement après leur départ en relâchant le Tauros. Ce dernier retourne gambader dans le sable, mais pas trop loin, renifle Maush venu s'installer près de son dresseur – s'assurer qu'il va bien – avant de trottiner vers l'Ecremeuh.
« Vous êtes sûr que ça ne la dérange pas ? » siffle-t-il en se redressant à moitié. Alarmé, l'inquiétude du père débutant transpire dans sa voix alors qu'il plisse les yeux. Mais Eglantine ne semble pas réagir lorsque le bébé se rapproche d'elle pour la renifler. Ni ne réagit vraiment quand il commence à téter comme s'il s'agissait là de la chose la plus naturelle du monde.
Peut être que ça l'est. Mais Cécil a encore en tête le carnage provoqué par l'Ecremeuh.
Maush aussi d'ailleurs, car s'il garde ses distances, il n'hésite pourtant pas à sautiller pour se rapprocher et se tenir prêt à intervenir.
Alors la pression retombe, et la fatigue de trois jours sans repos se fait soudainement sentir. Assis sur le sable, dos contre la paroi, Cécil relève les yeux vers Séraphin lorsque celui-ci l'invite à passer par son hôtel. En d'autres circonstances, il aurait tenté une plaisanterie. Là, il se contente d'esquisser un vague sourire et de ravaler un soupir. Il passe une main tremblante sur son visage pour essuyer la fatigue de ses yeux avant de ses masser les temps et d'inspirer longuement.
La proposition de Séraphin lui fait envie.
Il n'a rien avalé de la journée. Pas beaucoup plus la veille ni le jour d'avant par ailleurs. Dévoré par l'angoisse, qu'aurait-il bien pu manger ?
Alors après un bref instant de peser le pour et le contre, il finit par hocher la tête, fait taire les doutes qu'il pourrait avoir face à son compagnon d'infortune. « Je veux bien, s'il vous plaît. » répond-il à son offre en s'appuyant sur le sable pour se relever. Sans trop de cérémonie, il époussette son jean et esquisse quelques étirements pour la forme. Cependant, avant de se mettre en route, il indique d'un geste au médecin d'attendre. « Je vais récupérer mon pull, pour s'il a froid. » lui explique-t-il en se rapprochant dans son dos.
Alors il ouvre le sac avec précaution. Retient à grand peine un cri qui s'échappe sous la forme d'un couinement.
« Ne paniquez pas... » murmure-t-il en attrapant les bretelles du sac dans le doute où il ne soit pas écouté « Et posez le doucement au sol... Doucement. »
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Séraphin de Costemore
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Ven 3 Juin - 0:22
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ft. CécilA la question de « vous êtes sûr que ça ne la dérange pas ? », Séraphin se contente d’hausser les épaules. Elle lui propose toujours son lait, court même après les enfants de ses patients, il ne voit pas pourquoi un vrai bébé de son espèce la dérangerait. Même si elle semble très perturbée par le jeune bovin, perturbée elle l’est déjà au naturel, le médecin ne voit pas là de quoi s’inquiéter. A la façon de l’Opermine qui reste en alerte, il garde cependant la pokéball d’Églantine dans la main pour la rappeler au moindre travers. Heureusement la demoiselle est calme, étrangement calme, et il ne la congédie qu’une fois que le nouveau né a terminé sa tétée. En voilà un qu’il va falloir porter car maintenant qu’il a bien mangé, il semble prêt à se reposer.
Et en parlant de se reposer Cécil qui a accepté son invitation s’est relevé et si le médecin est prêt à avancer en le voyant debout, celui-ci le fait signe de s’arrêter. Un peu trop obéissant à son goût, le noble s’arrête tout de même pour le laisser récupérer le pull qu’il avait plus tôt rangé dans le sac à dos. L’idée ne lui paraît pas très hygiénique mais le vent marin est frais et ils n’ont rien d’autre à leur disposition alors il se tait et laisse l’étranger exécuter son idée. Sauf que s’il entend bien la fermeture du sac être dézippée, il entend un couinement qui ne peut que le faire réagir, bien que vite stoppé par des.. Conseils ? Ordres ? Donnés par le kalosien.
▬ … Tout ce que vous me dites me crie de paniquer, vous en avez conscience ?
S’il essaye de faire le malin, Séraphin n’est pas rassuré. Cécil est toujours dans son dos et il ne voit pas son expression mais le devine inquiet car qu’est-ce qui pourrait bien arracher un cri à un homme qui éclate des gueules contre le pavé ? Une bombe ? .. Il l’aurait senti, tout de même, si le contenu du sac avait était échangé. Puis le kalosien ne le retiendrait pas ainsi par les bretelles, d’ailleurs il lui demande doucement de le lâcher pour qu’il puisse les enlever avec la plus grande précaution. Ceci fait, il pose le sac au sol et lève les mains en l’air.
▬ Satisfait monsieur l’agent ?
S’amuse-t-il, les yeux rivés sur le sac qui n’a pas l’air d’abriter de bombe, ni de pokémon insecte ( un Mimigal, il peut avouer que ça surprend ), ni son œuf. Oh. Oh. Paniqué ( désolé Cécil ), il se laisse tomber à genoux pour ouvrir en plus grand le sac, il y a bien le pull, des morceaux de coquilles, oh tellement de morceaux, oh non et le pull de Cécil qui est foutu, vraiment, entre le sang et la bave.. La bave ? Ce n’est pas de la bave mais bien les sécrétions de son petit protégé, qui s’est caché dans le vêtement du coordinateur après avoir eu un contact visuel avec ce dernier. Et maintenant qu’il remontre sa petite tête, Séraphin ne peut s’empêcher de pousser un gros soupir soulagé.
▬ Rentrons vite à l’hôtel voulez-vous.
Parce qu’ils n’ont vraiment plus rien à faire ici, les jeunes parents. D’ailleurs il reprend le sac et l’enfile à l’envers, de sorte à ce qu’il soit contre son torse plutôt que dans son dos. Ça lui permet de garder un œil sur son sujet d’étude qui a intérêt d’être aussi intéressant que Kevin lui a vendu, sinon le vendeur en entendra parler.
▬ Shoosh shoosh on fait dodo.
C’est qu’il a l’air malin, monsieur Séraphin Cyr de Costemore, en chemise sur la plage, une main sous un sac à dos à secouer / bercer un pokémon qu’il ne peut décemment pas touché sans gants. Le prix du meilleur papa ne lui reviendra pas mais encore une fois, il n’a pas formé ce genre d’attachement avec le nouveau né. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Ven 3 Juin - 2:37
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@Séraphin
Séraphin plaisante, mais Séraphin s'exécute tout de même.
Gardant les mains sur le sac pour guider sa descente malgré la coopération du médecin, Cécil s'assure avec peut être un peu trop de zèle que le paquet atteigne le sable le plus doucement possible. C'est que désormais, il y a un occupant bien vivant dedans. Alors, quand Séraphin lui demande un peu taquin s'il est satisfait, le coordinateur claque de la langue pour le réprimander avec une fausse contrariété.
« Regardez à l'intérieur. » lui conseille-t-il en lui laissant un peu d'espace. Pourtant, il ne va pas très loin et sa bonne résolution s'effiloche bien rapidement. Trop curieux, c'est par dessus l'épaule de son compagnon d'infortune qu'il vient jeter un œil à la créature dans le sac. Il ne la reconnaît pas directement, s'intéresse un instant à l'état de son pull qui est-... Irrécupérable. Cécil grimace, laisse même échapper un petit bruit de déception avant d'enfin voir de quel pokemon il s'agit lorsque la bête se redresse pour voir son dresseur – est-ce réellement le bon terme ? –.
Il n'a cependant pas le temps de demander s'il a bien raison – d'étaler sa science des pokemons et des concours – que le médecin se redresse bien vivement et l'enjoint à rentrer au plus vite. C'est qu'il n'a pas tort. Le climat a beau être clément en cette période de l'année, le crépuscule en bord de plage s'annonce toujours frais. Alors Cécil reste un instant à se dandiner sur place. Maintenant qu'il n'a plus la pression de retrouver son œuf, il lui faut un moment avant de reprendre ses esprits et de dresser une liste de priorités.
D'abord, il rappelle Maush dans sa pokeball – non sans l'avoir remercié, félicité et lui avoir promis un repas digne d'un champion – puis son regard se pose sur le Tauros – tout petit, vraiment tout petit comparé à celui d'Elric – qui dodeline doucement de la tête. Oh lui avait dit qu'il pouvait s'attendre à tout : un trop plein d'énergie à sa naissance, ou à de la fatigue. Peut être est-ce même la digestion du lait d'Eglantine qui lui donne sommeil. Adorable, il en fondrait d'attendrissement.
Mais il n'en a pas le temps. Séraphin est déjà sur le départ, berçant très... Sommairement son propre nouveau-né. Refrénant une grimace confuse quant à son comportement, Cécil fait signe au petit Tauros d'avancer un peu vers lui avant de s'endormir sur place. Gentiment, il lui flatte l'encolure, ne peut s'empêcher de lui souffler qu'il est adorable et, passant un bras sous son abdomen, le soulève comme il le ferait avec un Snubbull. Le bestiau pèse son poids et le kalosien constate qu'il ne pourra probablement pas se permettre de le porter comme ça longtemps.
Enfin, il est prêt à partir, rejoint le côté de Séraphin et ensemble, ils prennent le chemin du retour.
Cependant, alors qu'ils arpentent en sens inverse les sables de la plage de Lallands, Cécil ne peut s'empêcher de lorgner sur les gestes de son compagnon d'infortune, sourcil arqué. Il ne voudrait pas juger, vraiment pas, alors il reste silencieux, ne lui demande pas pourquoi il secoue autant le sac.
Jusqu'à ce qu'il craque, s'humecte les lèvres et se penche légèrement vers le médecin. « Vous savez, le rythme de la marche devrait suffire à le bercer... » avance-t-il timidement, espérant que ça ne sonne pas trop comme un reproche. Il n'en est pas certain, mais songe que ce sera peut être mieux que d'imposer au bébé et au médecin des saccades qui les fatigueront probablement bien vite tous les deux. Puis, et parce qu'il ne veut pas rester sur une note désapprobatrice, Cécil esquisse un sourire, tente une autre approche. « Je vous pensais médecin généraliste, débute-t-il en rajustant sa prise sur le Tauros. Mais vous m'avez dit que vous aviez demandé cet œuf pour vos études ? »
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Ven 3 Juin - 14:44
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ft. CécilA la remarque de son compagnon d’infortune, Séraphin ne se vexe pas, au contraire ses épaules se relâchent et s’il soutient toujours le sac avec ses mains posés dessous, il cesse de le secouer. N’est pas dresseur qui veut, même avec déjà quatre pokémons dans son équipe. Il peut bien accepter un ou deux conseils de la part du coordinateur qui, finalement, aurait pu faire un bon fermier, à la façon dont il se déplace avec le Tauros bien calé dans ses bras. Décidément, les artistes sont musclés.
▬ Je suis médecin généraliste, je conduis juste quelques recherches à côté.
C’est peut-être tout ce que Cécil souhaitait savoir mais maintenant que le sujet a été abordé, le scientifique n’est pas prêt de s’arrêter.
▬ Vous connaissez forcément Mucuscule, puisqu’il y en a dans votre région et vous savez sûrement que...
Et le voilà parti à parler de l’anatomie du dragon réputé le plus faible mais dont il l’assure, les particularités physiques le rendent on ne peut plis intéressant. Une histoire du mucus qui le recouvre, dont les propriétés en font une sorte de bouclier, un pare-choc plutôt, qu’il voudrait étudier, savoir s’il est possible de recréer exactement le même sans les germes qui le composent mais oh, les germes sont peut-être un élément essentiel. Si le kalosien suit toujours, il pourra apprendre que cette étude n’est que la première phase car cette couche est censée se solidifier à l’évolution, la petite bestiole venant d’une branche oubliée de son espèce mais ça, il ne pourra le confirmer qu’à l’évolution. Il consacre d’ailleurs un bon moment de sa tirade à alterner entre éloges de Kevin, son revendeur, qui arrive toujours à dénicher ce que le noble lui demande mais il n’oublie pas aussi de critiquer l’organisation catastrophique de ce dernier.
Il n’aura jamais autant parlé.
Et ça il s’en rend compte quand ils ne sont plus sur la plage, ni sur le chemin menant à l’hôtel mais bien au sein même de l’établissement. Il a même l’air perdu un instant, à regarder sommairement autour de lui avant de bien prendre conscience qu’ils sont arrivés à destination, saluant rapidement l’hôtesse d’accueil qui, professionnellement, leur adresse un sourire poli avant d’interpeller le blond qui demande à Cécil de l’attendre prêt de l’ascenseur après lui avoir indiqué où il peut le trouver. Il récupère des mains de la femme sa sacoche, bien la sienne cette fois et n’a pas le temps de la remercier qu’elle rajoute que c’est Monsieur Flannacan qui l’a ramené et qu’il était tout à fait inquiet. Oof. Il aura des explications à lui donner.
Alors sans plus de cérémonie mais un merci tout de même, il est poli lui pas comme les malpoliciers, Séraphin rejoint le kalosien et ensembles, ils montent à l’étage où se situe sa chambre qu’il se presse d’aller ouvrir pour que l’étranger puisse enfin se libérer les bras du bon gros bébé.
▬ Faites comme chez vous. Je m’occupe de Mucuscule et je commande à manger, sauf si vous voulez me devancer.
La chambre est même plus que ça car elle est composée d’un petit salon où l’on peut trouver un canapé et un fauteuil placé devant une télévision plaquée sur le côté gauche de la pièce ainsi qu’une petite table avec deux chaises seulement au milieu pour se reposer avec vue sur la Baie Corayon. C’est en longeant le mur de droite que l’on peut trouver le coin nuit qui cache lui une salle de bain. Une bien belle suite dans laquelle Séraphin fait des allés retours après avoir placé une sorte de vivarium sur la table, d’être reparti chercher des gants en plastique dans sa chambre qu’il cache sous des gants de toilettes mouillés dans la salle de bain tout ça pour revenir dans le salon transférer avec le Mucuscule dans sa maison temporaire. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Ven 3 Juin - 18:22
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@Séraphin
Cécil s'attendait à une discussion normale. Un échange commun, ponctué d'informations brèves mais précises avant d'aborder un nouveau sujet. C'était l'impression que lui avait donné Séraphin : pas très loquace, voir même effacé, malhabile et peut être même un peu prétentieux sur les bords. Somme toute, il le pensait concis et efficace dans ses explications, pas du genre à trop s'étaler, pas du genre à vouloir aligner trop de mots d'un coup. C'était tout du moins l'effet qu'il lui avait fait lors de leur dernière rencontre. Désagréable – maladroit dirait le bénéfice du doute – et discret – voir même un peu lâche, souligne la partie la plus belliqueuse de son esprit –. Il n'avait pas énormément pris part à leur échange avec monsieur Flannacan, se rappelle-t-il. Cécil se doute que c'est en parti à cause de l'accrochage qui s'était produit juste avant mais-...
Il ne s'était, dans tous les cas, pas attendu à ça.
Si son compagnon d'infortune lui confirme brièvement sa profession et l'espèce du pokemon nouveau-né, le coordinateur n'est clairement pas prêt pour la suite. Et ce qui semble n'être qu'une innocente explication sur ses études et ses projets se transforme en un essais passionné sur les possibilités offertes par l'existence de ce pokemon. La passion est quelque chose que Cécil respecte et admire, et voir Séraphin s'enflammer sur un sujet – bien que lui même n'y comprenne pas grand chose – révèle une nouvelle facette du médecin. En revanche, et c'est bien déplorable, il ne peut pas dire qu'il partage son engouement.
La faute à la barrière de la langue, probablement. Après les premières phrases, le kalosien se décompose face aux termes techniques qu'emploie son interlocuteur. Ca parle de bave, du mucus et au final, la seule information qu'il retient – et qui l'intrigue –, c'est que le Mucuscule en question vient d'une branche oubliée de son espèce. Ca ne l'empêche pas de hocher la tête par réflexe et d'émettre quelques « Ah... » lorsque le médecin fait mine de prendre une pause.
Mais de pause, il n'en prend aucune avant d'être arrivé à destination. C'est un Cécil épuisé du trop plein d'informations – dont la moitié n'a pas été comprise et l'autre moitié sera oubliée dans les prochaines heures – qui soupire malgré lui lorsque le médecin se tait. Le silence ne se fait pas mais il est agréable de pouvoir débrancher le kérosien de son cerveau pendant au moins quelques instants. Alors il ne se fait pas prier lorsque Séraphin lui fait signe de l'attendre à l'ascenseur devant lequel il se poste. Un regard vers le Tauros dans ses bras lui apprend que bercé par la marche – et le flot de paroles incessantes du médecin –, le bébé s'est endormi paisiblement. Veinard. Sourire attendri sur les lèvres, le coordinateur attend tout de même l'occasion de pouvoir le déposer quelque part. Ses bras engourdis réclament grâce après une telle marche.
Ainsi, lorsque son compagnon d'infortune les rejoint, une sacoche en plus avec lui, ils ne tardent pas à prendre l'ascenseur pour retrouver sa chambre. Et quelle chambre !
La sienne – très agréable et très correcte – semble pourtant si sommaire en comparaison avec celle-ci. Sans être jaloux – peut être un peu – Cécil ne tarde pas à s'engouffrer à la suite de Séraphin qui l'invite à faire comme chez lui.
« Je vous laisse vous en charger. » lui répond-il distraitement, furetant brièvement à droite et à gauche, lorgnant sur la baie vitrée vue sur la plage. Ce n'est pas qu'il ne veut plus parler mais-... Oh, non, il ne veut plus parler, ni qu'on lui explique comment commander quoique ce soit, autant laisser faire le maître des lieux. Ainsi, sans le prendre entièrement au mot, Cécil finit par se laisser aller dans le fauteuil, le Tauros endormi désormais sur ses genoux. Si son pull avait encore été en état, probablement l'aurait-il installer sur le canapé mais-... Et il n'oserait pas installer le bovin sans protection aucune sur un meuble de luxe.
Alors Cécil soupire, se rend enfin compte d'à quel point toute cette histoire l'a épuisé. Il ferme les yeux, soupire un instant, n'a même pas la force de se retourner pour voir à quoi s'affaire Séraphin. Il ne ferme les yeux qu'un instant, un bref instant. Pour les reposer.
C'est tout.
Quand il les rouvre, pourtant, c'est en sursaut. Quelqu'un a tapé à la porte et il lui faut un moment pour se rappeler pourquoi il y a un poids sur ses jambes qui l'empêche de bouger.
« Je me suis-... Endormi ? » frottant ses yeux pour en essuyer la fatigue, mi embarrassé, mi soulagé d'avoir pu dormir, Cécil se redresse à moitié et papillonne du regard à la recherche de Séraphin.
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Ven 3 Juin - 20:06
❝on ne fait pas d'omelette sans casser des gueules❞
ft. CécilSéraphin ne se pensait pas si long et pourtant quand il a fini toute l’installation de sa petite bête à savoir vérifier le taux d’humidité, lui servir quelques feuilles tendres à manger et noter les premières observations, il y en a deux qui ronflent paisiblement dans le petit salon. Enfin c’est le Tauros toujours endormi qui fait le plus de bruit même si sous lui, son dresseur aussi s’est bel et bien assoupi. Ce n’est pas un spectacle mignon, oh non, il est médecin, il ne sera pas attendri. Il s’approche doucement pour réveiller Cécil, lui conseiller de prendre son petit protégé et d’aller se poser dans la chambre avant qu’il ne se réveille tout courbaturé et sans sentir ses jambes. Il a heureusement bien trop de remords à les réveiller et s’abstient au dernier moment.
Mais tout de même.
A quoi ça sert de se reposer si c’est pour maltraiter son corps ?
C’est donc plein de bonne volonté que le blond reste à côté du fauteuil, tâte les côtés de ce dernier à la recherche du mécanisme pour le faire baisser mais il a beau chercher, il n’arrive pas à le trouver. Il s’écarte légèrement, vérifie ne pas avoir rêvé, le fauteuil fait bien parti des modèles pouvant s’allonger. C’est à ni rien comprendre ! Il ne voit pas comment les gens y arrivent si facilement ! Alors il recommence, se penche légèrement au-dessus des endormis pour ne pas avoir à faire tout le tour pour essayer l’autre accoudoir et s’il met le doigt dessus, sa victoire n’est que de courte durée. Le balancement soudain du fauteuil est très bref, il n’a pas appuyé assez longtemps pour le bloquer dans l’autre position mais il n’essayera plus. Il a bien faillis les réveiller et surtout, il se retient en position pont pour ne pas leur tomber dessus.
Point positif : ça fait travailler les bras et les abdos.
Point négatif : il sent le souffle apaisé de Cécil sur sa joue et ça, c’est un seuil de proximité qu’il ne souhaitait pas relever.
Quand il réussi à se redresser, il abandonne toute tentative de réessayer, tant pis, ça apprendra à l’étranger à faire n’importe quoi et n’importe comment ! Oui ! Tout est de la faute du kalosien ! Il le laisse donc seul dans le salon pour passer commande au room service depuis sa chambre, ce qui n’est pas une fuite puisque c’était une chose qu’il devait faire ! Reste qu’une fois qu’il a raccroché, Séraphin ne se fait pas prier pour rester confiné dans ses quartiers. S’il passe par la salle de bain pour se débarbouiller, défaire ses tresses et passer un coup de brosse dans ses cheveux, il évitera aussi soigneusement tout contact avec son reflet.
▬ Vous auriez dû aller dans le lit, s’endormir dans une mauvaise position alors que vous faites de la coordination, quelle idée.
Réussit-il à répondre à Cécil (c’est qu’il a eu le temps de reprendre ses esprits) alors qu’il sort du coin nuit pour aller ouvrir la porte au serveur qu’il accueille dans la suite pour que celui dépose le chariot, à défaut de pouvoir poser son contenu sur la table à cause du vivarium qui, s’il ne prend pas toute la place, en prend suffisamment pour l’empêcher d’essayer. Et si le serveur œille un instant le coordinateur, il se fait bien vite reprendre par le noble qui ne le fusille pas du regard, non, il n’oserait pas, il n’a aucune raison de le faire, ce dernier voulait tout simplement donner le pourboire à l’employé et le remercier d’un ton qui veut dire « je n’aimerais pas vous retenir plus longtemps ». En tout cas, l’homme comprend et part sans demander son reste.
▬ Je ne savais pas si vous aviez des allergies, c’est la raison pour laquelle les plats sont différents. Prenez ce que vous voulez.
Qu’il reprend le plus naturellement du monde, comme s’il ne venait pas d’expédier quelqu’un hors de la suite. La seule chose dont il s’excuse est le manque de place à table mais ça, il faudra faire avec.
▬ C’est par-là pour vous laver les mains, ou même pour vous rafraîchir si l’envie vous en prend, il y a un deuxième jeu de serviette si nécessaire.
Assis sur l’une des deux chaises, Séraphin l’attend en tout cas patiemment pour commencer à manger. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Sam 4 Juin - 0:07
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@Séraphin
Est-ce-... Une réprimande que lui fait le médecin ? Ca sonne tout comme et Cécil fronce des sourcils en papillonnant des yeux. Ce n'est qu'après que Séraphin apparaît dans son champ de vision et il n'a pas le cœur de le contredire. S'il se sent plus ou moins reposé, il aurait bien aimé faire sans les courbatures dans son cou où l'impression de ne plus sentir ses jambes. Il soupire, grogne en se redressant mais ne se relève pas. Son attention – si elle a été instant attiré par l'entrée du serveur, se pose sur le Tauros sur ses genoux. Adorable, ses pattes ont l'air trop grandes pour son corps, elles sont étendues, à moitié dans le vide alors que la bête somnole paisiblement. Oh, il n'a ni le cœur ni l'envie de le réveiller. Alors, gentiment, il le caresse, perd sa main dans la fourrure déjà bien fournie de son encolure.
Puis la voix de Séraphin résonne à nouveau, l'averti que le repas est là, qu'il a commandé toutes sortes de plats parce qu'il ignorait s'il avait des allergies. « C'est bien aimable à vous... » lui souffle-t-il d'une voix mi endormie, mi gênée par l'attention. Oh, ça lui fait plaisir, mais il ne s'attendait pas non plus à ça de la part de Séraphin. S'il lui a reproché de ne pas le connaître, l'inverse était également vrai. Alors Cécil l'observe un instant pendant qu'il lui explique où se laver les mains, jauge les informations qu'il a son égard et déglutit, interdit.
Puis il baisse les yeux, sur le Tauros, comme pour chercher un échappatoire. C'est qu'encore un peu plus, et il aurait été à la limite de le dévisager. Les cheveux lâchés ne lui donnent pas le même air, songe-t-il en en jouant avec une mèche de la fourrure du Tauros. « Vous auriez-... » un instant, il cherche ses mots pour reprendre le contrôle sur ses pensées, s'humecte les lèvres et reprend. « Un drap ? Une serviette peut être, pour couvrir le fauteuil ? » C'est qu'il aurait bien utilisé son pull – furtif coup d'oeil vers le sac probablement rempli de bave – mais il aurait fait plus de dégâts qu'il n'en aurait évité.
C'est délicatement – très – qu'il dépose son bébé sur la serviette, ne peut s'empêcher de s'accroupir devant lui pour lui caresser le crâne encore dépourvu de cornes. Peut être un peu trop gaga, il lui murmure à quel point il est adorable avant de finalement le quitter pour la salle de bain. A l'image du reste de la chambre – de la suite – elle est énorme, luxueuse. Cécil se dit que ce n'est pas un endroit qu'il quitterait facilement si sa chambre avait une baignoire de cette taille. Oh, les bains qu'il pourrait prendre ? Mais inutile de fantasmer. Cécil soupire, songe qu'il n'a clairement pas à se plaindre, d'autant plus quand le logement est offert par la générosité des sponsors. Il fait couler l'eau froide et la laisse couler un instant sur ses mains. Il n'y a pas de marques visibles sur celles-ci mise à part une rougeur qui ne tardera pas à s'effacer avec le temps, mais il sent ses doigts endoloris et fermer le poing est douloureux... Un bien maigre prix à payer.
Puis il se regarde dans la glace et grimace. Il ne fait pas peur à voir, mais il a connu de meilleurs jours.
Alors il se passe de l'eau toujours fraîche sur le visage, à deux reprises et reste un instant à contempler le fond du lavabo. Juste le temps de respirer un coup. La journée n'a pas été de tout repos, les précédentes non plus, mais maintenant que tout se finit sur une fin heureuse, il a l'impression que l'histoire est close, pas plus réelle qu'un rêve un peu trop vif. Nouveau soupir, il s'étire, grogne un peu lorsque ses courbatures se rappellent à lui et rejoint finalement la salle principale.
Remarque que Séraphin s'est assis mais n'a touché à rien. « Vous m'attendiez ? Ah ! Navré... »
Un peu penaud, un peu surpris, il allonge le pas pour le rejoindre et s'installer en face sur la chaise restante. Son attention se pose un instant sur le vivarium fraîchement installé mais son estomac – désormais en compagnie de véritable nourriture – ne tarde pas à le rappeler à l'ordre. Alors Cécil pince des lèvres, à moitié embarrassé par la situation – est-ce qu'être en présence d'un semblable a toujours été aussi gênant ? – et lorgne sur les plats.
« Je mange de tout, vous n'aviez pas à commander autant... Mais merci. » reconnaissant, il n'ose pas vraiment aborder la question du prix avant de se servir. « Ca fait trois jours que j'ai pas eu de vrais repas-... » confie-t-il en s'humectant les lèvres. C'est également une manière détournée de s'excuser s'il mange un peu trop vite ou si ses manières ne sont pas les meilleures.
Quoiqu'avec un Mucuscule sur la table – même si dans un vivarium – il n'est pas certain que les manières soient leur priorité.
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Sam 4 Juin - 2:31
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ft. CécilS’il se sentait coupable de l’avoir fait attendre au point que le kalosien s’endorme sur le canapé, celui-ci se venge en prenant tout son temps pour venir manger. Enfin peut-être pas, Séraphin le sait, l’étranger vient de se réveiller, a des choses à s’occuper avant de pouvoir venir dîner mais tout de même, ça l’amuse de penser ça. Il lui indique tout de même que oui, il peut prendre une serviette pour installer le Tauros sur le canapé. Et même quand il y a ça de fait, celui aux cheveux argentés a bien du mal à se détacher de son nouveau né. Aussi gaga qu’il l’avait été avec le Caninos de Donna.
▬ Ne vous excusez pas.
Se permet-il de répondre quand Cécil est un peu plus propre et disposé à le rejoindre pour manger. Ce n’est pas la faute de son invité s’il n’a pas commencé, simplement des manières et aussi une façon de s’assurer qu’il mangera bien ce qu’il lui plaît, à quoi bon lui laisser le choix s’il passe en dernier pour se servir ? Et si Séraphin n’a pas beaucoup d’expériences de partages de repas agréables, il est plus habitué à ce que ça s’apparente à une corvée, il peut bien jouer le jeu et essayer.
▬ Comment ça, trois jours que vous n’avez pas eu de vrais repas ?
Le blond a à peine pris une fourchette que le voilà déjà à la reposer pour ne pas se retrouver à menacer l’artiste avec.
▬ Vous m’aviez dit ne rien pouvoir avaler ni avant ni après les concours mais tout de même, voilà quelques jours que votre représentation est passée.
Les sourcils froncés, la lèvre mordue pour s’arrêter de parler, en soit c’est la mine inquiète qu’il essaye de ne pas trop sermonner son compagnon d’infortune. Oh il ne sait pas si c’est la santé, l’humeur ou les finances qui sont à l’origine de la privation de l’autre homme, reste qu’à l’heure actuelle il mange et que Séraphin sait à quel point c’est compliqué d’avaler quelque chose quand on se fait harceler. Alors il n’insiste pas plus, plaque ses mèches derrière ses oreilles et reprend sa fourchette pour se servir, gratifiant au passage son encore ni patient ni ami d’un « bon appétit » dans la langue de ce dernier. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Sam 4 Juin - 2:55
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@Séraphin
Cécil a déjà commencé à manger lorsque Séraphin s'insurge sur son alimentation chaotique, et c'est la bouche pleine qu'il relève un regard hébété vers lui avant de se souvenir. Ah. Certes. Oui. Il y a eu ça. S'il n'a pas fait le lien entre les deux événements, c'est qu'ils ne sont pas liés par la même cause. Néanmoins, il finit de mâcher ce qu'il a dans la bouche pour l'avaler afin de rassurer – au moins un peu – le médecin en face de lui qui semble à ça de lui parler comme un parent.
Oh, il n'a pas vraiment envie d'entendre ça. Sur les autres c'est rigolo mais il ne veut pas le subir.
Ceci dit, il met un temps avant de finir, et alors que Séraphin ne semble pas vouloir insister – renoncerait-il – ce dernier lui adresse un 'bon appétit' tout kalosien qui manquerait de le faire rougir d'embarras. Oh, oui, la politesse. Qu'il n'a pas eu le temps, ni la présence d'esprit, de partager avant de manger. Alors il baisse les yeux, s'humecte les lèvres et se donne une claque mentale. Il n'est plus un enfant à qui l'on fait la morale. Et ce n'est pas ce qu'est en train de faire son interlocuteur – pas entièrement tout du moins.
« A vous aussi. » répond-il alors dans la même langue avant de se racler la gorge. La deuxième fois qu'il baisse les yeux sur son assiette en revanche – faisant mine d'étudier son repas – c'est quand il se rend compte porter un peu trop d'attention aux boucles blondes calées derrière les oreilles de leur propriétaire. Une part de lui aimerait qu'il se rattache les cheveux, après tout-... C'est plus pratique pour manger. L'autre aimerait assumer son intérêt.
Aucune des deux n'obtient le droit de parole.
A la place, Cécil esquisse un sourire avant de se décider à répondre à la première question, cette fois-ci en kalosien, la fatigue mentale reprenant le dessus. D'un geste de fourchette il désigne le fauteuil où dort le nouveau né. « Je le cherchais. » débute-t-il brièvement. « Rien à voir avec les concours. Ca fait trois jours que le vol à eu lieu et j'ai arpenté les rues pour le retrouver. » Avec le recul, il se rend compte qu'il a été chanceux. Peut être un peu trop. On lui avait souvent reproché d'avoir une veine insolente dans sa jeunesse. Curieux, c'était assurément une bonne chose pour lui. « C'est pour ça que j'étais devant ce restaurant aujourd'hui. Je savais que les vols étaient concentrés autour des lieux touristiques. »
Il en est presque fier, finit pourtant par admettre qu'il a eu beaucoup de chance dans un murmure.
« J'étais inquiet, finit-il par admettre, comme si ça n'avait pas été évident. Alors je n'avais pas faim. J'ai juste-... Carburé au café et à quelques sandwichs. Je voulais le retrouver au plus vite. » Et il hausse les épaules. Ce n'est plus rien d'important : le bébé et retrouvé et c'est un repas de roi que Séraphin lui offre – oh, il espère bien qu'il lui offre –. « Mais ça va ! » finit-il par déclarer, peut être un peu trop satisfait de lui même, peut être un peu trop inconscient. Peut être un peu trop dans la tentative de banaliser la chose et de la faire passer pour anodine.
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Sam 4 Juin - 15:37
❝on ne fait pas d'omelette sans casser des gueules❞
ft. CécilSi entendre le coordinateur parler en kalosien lui arrache un sourire, ce dernier fini vite par se faire de plus en plus petit pour finir par disparaître au fur et à mesure que l’artiste avance dans son récit. Trois jours donc où celui-ci remuait ciel et terre pour retrouver l’œuf d’Elric ? Séraphin ne peut s’empêcher d’être partagé entre une certaine admiration pour sa ténacité et un.. Eh bien, c’est un œuf, certes avec un bon pedigree mais un œuf, il pouvait toujours le remplacer. C’est sûrement ce qu’il aurait fait pour le sien s’il n’avait pas été rapidement retrouvé. Déformation professionnelle oblige, il ne peut réprimer le « oh Cécil.. » peiné, universel dans toutes les langues qu’il fini par lâcher après que l’étranger ai tenté de le rassurer sur son état.
▬ Ça va maintenant, ça aurait pu ne pas aller.
Qu’il s’insurge doucement en kalosien à son tour. Et s’il ouvre la bouche pour expliquer en détails tout ce qui aurait pu ne pas aller, à courir partout sans manger, s’hydrater avec du café, décider de jouer seul les justiciers, Séraphin s’abstient. Et oh que c’est difficile de réprimer les réprimandes. Ça lui coûte, vraiment.
▬ Je vais finir par croire que vous aimez me voir vous supplier de prendre soin de vous. Faites la queue ceci dit, mes patients aussi ont des drôles de vie.
Faussement offusqué, il en profite pour poser ses couverts et croiser les bras pour montrer qu’il n’est pas impressionné, même si le sourire en coin trahi tout ça. C’est aussi une façon d’en profiter pour arrêter de manger, lui, a su contenter son petit appétit. Du moins il s’en convainc.
▬ Merci encore ceci dit, pour Mucuscule et les autres pokémons que vous avez sauvé au passage.
Puisque les policiers ne l’ont pas assez remercié, juste assez inquiété pour le faire sentir obligé de se faire justice, le noble suppose qu’il n’a pas à se priver de le faire à leur place et de lui savoir gré. Il lui fait aussi savoir qu’il n’a pas à se rendre au poste s’il n’en n’a pas envie, se propose d’y aller pour eux deux, qu’il se contente de se reposer, il l’a bien mérité. Puis le médecin semble pensif, les yeux rivés sur le vivarium dans lequel sa petite créature bave allégrement. Quand enfin il reprend la parole, c’est toujours tourné vers le Mucuscule.
▬ Vous êtes quelqu’un de bien.
Il n’a rien à ajouter.
Sauf peut-être un « pas autant que Monsieur Flannacan » mais ça, c'est juste histoire de cacher son embarras. 2981 12289 0
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Cécil Delaigue
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Sam 4 Juin - 18:23
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notes
@Séraphin
Ca aurait pu ne pas aller. Les choses auraient pu dégénérer de mille manières différentes et Cécil en est conscient. Il n'en prend peut être conscience qu'après coup, mais il le sait. Alors quand Séraphin ouvre la bouche, c'est à une pluie de réprimandes qu'il s'attend. Après tout, son interlocuteur est médecin, l'a déjà vu mal en point dans des toilettes et lui a déjà fait la morale quant à sa santé. Alors Cécil pince les lèvres, serre les dents et attend patiemment.
Mais rien ne vient.
Ce n'est visiblement pas la faute à la barrière de la langue qu'ils ont échangé d'un accord tacite. Simplement, Séraphin semble se contenir – à grand peine visiblement – et se contente d'une boutade à moitié sérieuse.
« Désolé, je ferais plus attention la prochaine fois. » oh, c'est dit sur le ton de la plaisanterie. Le sourire en coin est partagé mais Cécil ne se prend pas lui même trop au sérieux. Il essaiera de faire plus attention, assurément, mais si c'était à refaire, nulle doute qu'il agirait de la même façon. Inconscient, téméraire et casse-cou, il ne compte pas vivre vieux – n'y parviendra probablement pas même en essayant fort –.
Il n'a aucun regret de son comportement de la journée.
Ce n'est pas comme si Séraphin était vraiment inquiet, au point de se faire un sang d'encre comme s'ils étaient proches. Pas comme s'il était l'un de ses parents... Oh.. Il faudrait les appeler.
Son attention attirée ailleurs l'espace d'un instant, lorsque Séraphin le remercie, il lui faut un temps pour comprendre de quoi il veut parler. Un autre pour arrêter de le fixer avec de grands yeux surpris. Une part de lui aimerait lui répondre du tac-au-tac que 'c'est normal', l'autre lui souffle de d'abord finir sa bouchée avant de prendre la parole. Ainsi, le médecin a le temps de perdre son regard sur son propre nouveau né et de le gratifier d'un commentaire qui le fait soudainement rougir. De gêne, probablement.
Mes ses joues lui sont soudainement chaudes. Un peu trop même.
Cécil toussote, pince des lèvres et laisse vagabonder son regard un instant dans la chambre sans réellement oser le reposer sur Séraphin. Il n'a pas tant fait que ça. Ne l'a pas non plus vraiment fait de la manière la plus correcte que soit. Et s'il ne regrette pas les coups portés à Jason, une part de lui lui souffle qu'il n'avait pas besoin d'aller aussi loin. Alors, c'est penaud qu'il hausse les épaules, faussement nonchalant. Laisse échapper un rire et son embarras au commentaire secondaire de son interlocuteur. Il ne connaît pas énormément monsieur Flannacan, mais la première impression qu'il lui a été donnée lui assure presque catégoriquement que le vieil homme est autrement plus honorable que lui.
« Ce n'est rien. » finit-il tout de même par murmurer en réponse. Après tout, il était principalement motivé par une raison personnelle. S'il a aidé d'autres gens, tant mieux. Voilà peut être la différence entre lui et le sponsor : Monsieur Flannacan aurait probablement agi avec les intérêts de tous en tête.
Quant à la proposition de Séraphin d'aller à la police seul, bien que tentante, elle est déniée. Pas particulièrement par sens des responsabilités mais surtout parce que Cécil songe qu'on lui tombera dessus un jour ou l'autre.
Puis il laisse planer un silence durant lequel il contemple un peu trop son assiette. Contrairement à son interlocuteur, il n'a pas reposé ses couverts – ne compte pas le faire avant un moment – mais quelque chose doit sortir, et ce quelque chose lui coute peut être plus qu'il ne l'aurait souhaité.
« D'ailleurs... » oh, débuter la phrase de la manière la plus banale ne l'aide pas autant que prévu. Lèvres pincées, il lui faut un moment avant de prendre une inspiration. « Je vous également dois des remerciements. »
Si ça semble autant lui couter, ce n'est pas uniquement parce qu'admettre une quelconque forme de reconnaissance à voix haute le met mal à l'aise. Dans son esprit, l'accrochage précédent qu'ils ont eu résonne, insidieux, alors qu'il lève les yeux vers Séraphin. Le médecin est-... Curieux. Lui rappelle un peu Dom dans sa manière d'aborder les choses. Ce n'est pas la première fois qu'on le juge. Seulement, Dom, il le connaît depuis sa plus tendre enfance. Ils se sont assez battus ensemble et l'un contre l'autre pour se comprendre et se lier d'une amitié étrange. Ici ce n'est pas le cas.
Pourtant Cécil reprend, une esquisse de sourire sur les lèvres. « J'apprécie que vous m'ayez accompagné... Vraiment. » Pas mal de suites lui viennent en tête. 'Je ne m'attendais vraiment pas à ça de votre part' est bloqué à la frontière de ses lèvres, jugé trop agressif alors que Séraphin partageait son repas avec lui, et si un vague 'vous êtes également quelqu'un de bien' tente de se frayer un chemin, Cécil le repousse abruptement.
Il ne mentirait pas pour simplement rendre la politesse. Il faudra se contenter de ses remerciements aussi sincères que malhabiles.
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Séraphin de Costemore
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Sam 4 Juin - 23:41
❝on ne fait pas d'omelette sans casser des gueules❞
ft. CécilCécil fera attention la prochaine fois et Séraphin ne doute pas une seule seconde qu’il y en aura une, de prochaine fois. Mentalement il prend note de prévenir Monsieur Flannacan à ce sujet, il cherchera plus tard comment formuler ça sans inquiéter ni soulever de questions de la part du vieil homme, le jeune noble a juste besoin de s’assurer que quelqu’un d’autre pense à garder un œil sur le kalosien. Pas que ce dernier en est immensément besoin, c’est un grand garçon, qu’il essaye de se convaincre, oui il n’a pas spécialement besoin que l’on s’inquiète pour lui… Mais le médecin lui en est à chaque rencontre un peu plus redevable alors certainement, vérifier s’il va bien, c’est la moindre des choses.
Tout à fait.
Et s’il se contente d’écouter sagement son interlocuteur, c’est avant tout pour s’éviter de penser. Il rigole donc avec lui, hoche la tête quand celui-ci refuse sa proposition d’aller seul au commissariat jusqu’à ce que le silence vienne s’installer et le faire paniquer intérieurement. Quelque chose s’est mal passé ? Non seulement le coordinateur s’est arrêté de parler mais en plus il s’est arrêté de manger, oh Séraphin s’enfonce dans sa chaise, craignant le pire dans ce que Cécil veut lui dire.
Fausse alerte.
Les remerciements, s’ils sont les bienvenues, sont bien moins importants à ses oreilles, et ses yeux vraiment, que le sourire que lui accorde le coordinateur en disant avoir avant tout apprécié être accompagné. Que lui l’est accompagné. Que lui, en particulier et malgré tout ce qui a bien pu se passer, ai décidé de l’accompagner. Ça n’a pas vraiment la valeur d’un compliment, ça n’en n’est clairement pas un si l’on y réfléchit mais ça l’embarrasse tout autant.
▬ Ah ! Je vous devais bien ça..
Le flottement qui suit sous-entend qu’il lui doit bien plus que jouer les accompagnants mais il ne se risque pas à le dire oralement. C’est peut-être trop tôt pour en reparler, s’ils doivent vraiment en reparler un jour. Puisqu’il ne mange plus il peut se permettre de jouer avec ses cheveux, le regard qui se perd bien trop souvent sur le Mucuscule qui a fini par s’endormir. Ça n’a rien d’intéressant ni d’attendrissant mais ça lui fait une raison pour ne pas regarder Cécil dans les yeux. C’est que le blond est bien pâle et l’embarras colore facilement son visage.
▬ Quoiqu’il en soit, il va me falloir du temps avant de nouvelles aventures. Difficile à croire je sais mais je ne suis pas un athlète, tout ceci m’a épuisé.
Qu’il fini par confier, histoire de relancer un peu la conversation. Mais il se fait tard et il ne doute pas que l’autre va bien finir par devoir rentrer. Il essaye tout de même de grappiller quelques échanges supplémentaires dans le simple but de s’assurer que les deux se quitteront l’esprit léger. Le plus possible.
▬ Que faites-vous pour la coordination ? Danse ? Cardio ? .. Musculation ?
Ce n’est pas pour faire des commentaires sur son combat à mains nues ni sur ce que le médecin a aperçu quand l’autre a enlevé son pull mais il doit bien avouer être un chouia impressionné. Et s’il voulait éviter d’évoquer les raisons pour lesquelles il est si intéressé par l’activité sportive de son compagnon d’infortune, il ne peut retenir le « oh non c’est vrai votre pull » qui s’échappe de ses lèvres. Cette fois-ci, il n’échappera pas à lui rembourser ses affaires. 2981 12289 0
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Re: Mon Fils, ma Bataille | Séraphin de Costemore Dim 5 Juin - 5:28
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notes
@Séraphin
Séraphin perd sa main dans ses cheveux et malgré lui, Cécil suit un instant les gestes qu'il fait. C'est que maintenant qu'ils sont détachés, ils ont l'air plus longs, un peu plus rebelles et prêts à être recoiffés. Le bougre se perd dans une brève contemplation avant que son vis-à-vis ne reprenne la parole et ne plaisante sur sa condition physique. C'est peu, mais suffisant pour que le coordinateur papillonne des yeux et et se remette dans la conversation. « Oh, vous vous en êtes bien tiré. » répond-il du tac-au-tac sans pour autant insister. Les aventures et les voyages forment la jeunesse, c'est ce qu'on dit, mais pour être tout à fait honnête, il se passerait volontiers du genre d'aventure de ces derniers jours, il ne peut blâmer Séraphin de vouloir les éviter.
Quant à la question qui suit, si Cécil ignore ce qui a bien pu la déclencher, il pince les lèvres. Il n'y a rien d'embarrassant a dit qu'il a renoncé à son ancienne routine – la vraie – qu'il pratiquait à Kalos, pourtant, il se sent tout de même mal à l'aise. Heureusement, la bouchée qu'il mâche lui donne le temps de se reprendre, de hocher la tête avant de répondre. « A Kalos, j'avais une routine stricte qui consistait en un mélange de plusieurs disciplines. Les représentations sont si diversifiées, il faut pouvoir tenir la distance... » Il se racle la gorge, dépose ses couverts pour attraper une serviette et s'essuyer la bouche avant de reprendre. « Selon les spectacles, je me préparais différemment mais la base restait globalement la même, de la course, de la danse et de la gymnastique. Ah, j'ai même pris des cours d'escrime une fois pour une représentation. » et alors qu'il prononce ses mots, un sourire nostalgique se dessine sur son visage, un sourire qu'il s'empresse pour autant de faire disparaître.
« Enfin, maintenant, je ne fais quelques exercices quotidiens pour me maintenir en forme et je compte principalement sur la marche touristique pour le reste. » à moitié faux, à moitié vrai. S'il s'entraîne toujours pour les concours, sa routine d'antan lui donne bien trop facilement des vertiges et même sans l'intervention de Maush, il aurait fini par y renoncer. Ce n'est pas un sujet sur lequel il veut s'avancer, pas avec un médecin lui ayant déjà fait à deux reprises des remontrances. Alors Cécil fait bonne figure, passe sous silence le problème – pas sa plus brillante idée – et conclut « Mais n'allez pas croire que les coordinateurs sont les seuls à s'entraîner, les pokemons n'en sont pas en reste ! »
C'est plus généreux en détails qu'il décrit comment les siens s'entraînent, comment ils apprennent leurs nouvelles attaques et le défi que c'est de leur trouver une manière de les mettre en scène pour certaines. Le défi que c'est d'apprendre à danser à un Opermine également. Compliqué, mais le sourire affectueux qu'il a en parlant de son partenaire de toujours trahit son attachement et la passion qui l'a poussé à suivre cette voie.
« Quant à mon pull-... » souffle-t-il en lançant un vague regard dans la direction du sac, afin de répondre à la crainte de Séraphin. « Ne vous en faite pas, ce sont des choses qui arrivent... Mais je suppose que je devrais vous rendre le votre ceci dit. » Oh, il l'aurait gardé, assurément. Peut être est-ce pour cette raison que le médecin a fait une remarque là dessus, pour lui réclamer de manière plus ou moins subtile son vêtement. Cécil ne peut le blâmer. Sans vouloir activement l'oublier, avoir sur lui une couche en plus – même avec un climat aussi clément – l'aurait bien arrangé.
Mais ce n'est pas à lui. La bienséance lui ordonne de rendre l'affaire.
Alors le voilà, déposant ses couverts, se reculant un peu de la table pour retirer le pull sans rien heurter dans son geste. L'instant d'après, le voilà à nouveau en tricot de peau, remettant le pull à l'endroit et le pliant sommairement pour le tendre à Séraphin.