Horreur ! Malheur ! Le couple le plus célèbre de Keros serait-il sur le point d'exploser ? C'est en tout cas ce que semble indiquer la dernière découverte de Astrid : son mari la trompe (du moins, elle en est persuadée). Avec une autre femme, voir pire... Un homme. Non, la simple pensée la terrifie.
Détruite par sa (supposée) découverte, la jeune femme a réquisitionné (de gré ou de force), des gens pour enquêter sur l'affaire.
-Oh, mon cher Adonis, comment peut-il me faire ça...
Oren, Esther, Abraham, c'est à vous de jouer pour consoler cette épouse éplorée, et démêler cette histoire. Mais par où commencer ?
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Sam 16 Avr - 23:50
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J'ai déjà dit que je savais pas comment j'en arrivais là dans ma vie ? Non mais parce que là c'est plus une habitude, c'est une règle absolue de l'univers. J'essaye de secouer mon bras mais cette grognasse veut pas me lâcher. Tu parles d'une honte pour un mec qui fait presque deux mètres. Elle doit avoir de la glue sur la paume des mains c'est pas possible à ce stade.
J'ai bien essayé de lui expliquer calmement la situation. Je revenais tranquillement d'une convention d'écrivains et je devais aller chercher ma nièce chez la nourrice. Pas de temps à perdre et de toute façon, c'est qui ce putain d'Adonis ?
Jay n'avait pas de race, il l'aurait frappé dans la gueule et se serait barré en courant. Mais je ne suis pas Jay, je ne frappe pas les plus petits que moi et j'ai un peu de mal à l'idée de frapper une meuf, même si certaines le mérite autant que les mecs. Puis merde, je suis censé être rangé et pas chercher d'emmerdes, alors j'ai arrêté de me débattre et j'ai expliqué une seconde fois la situation, toujours très calmement.
Ça marche pas. V'là qu'elle me raconte sa vie comme quoi Adonis c'est son mari et qu'il la trompe avec une femme (ou un homme, mais c'est pire, ohlala, Arkée, sauvez nous) et qu'elle est une personnalité 'connue' de Keros. Championne de mes couilles en coordination. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis, je respecte la coordination, en revanche les tchoins qui m'abordent alors que je dois m'occuper de mon petit ange chéri, elles peuvent crever. Coordinatrices ou pas.
En toute honnêteté, Madame Belamy...Astrid, je peux vous appeler Astrid ? Non ? J'en ai rien à foutre. Donc, en toute honnêteté, Astrid, si votre mari vous trompe, c'est que vous êtes une espèce de timbrée qui agresse les gens dans la rue pour une histoire de délire paranoïaque qui n'engage que vous. Ça peut s'excuser quand on est défoncé à l'acide mais vous m'avez l'air tout à fait clean et donc je suis navré de vous apprendre que vous êtes juste une putain de timbrée.
J’essaye une nouvelle fois de m'extirper de l'emprise de cette Octillery enragée mais c'est un nouvel échec. Et en plus maintenant, elle a l'air vraiment en colère. Je lève l’œil qu'il me reste au ciel. Mais bordel, y a des gens qu'ont une vie ! Lâchez-moi puis faites comme tous les cocus de monde et saoulez-vous dans un bar ! J'sais pas moi, merde !
Je regarde autour de moi si il y a pas quelqu'un qui puisse potentiellement aider. On sait jamais, peut-être qu'une personne assez débile peut servir de leurre pendant que je m'enfuis.
Les bonnes familles… c’est souvent dans ce cercle social quelque peu oppressif que naissent les histoires les plus fascinantes. Entre devoir, convictions personnels et toutes ces passions profondes et refoulées au nom de la sacro-sainte vertu, il y a de quoi donner naissance à des drames humains complexes et déchirants. Ou, dans le cas de l’affaire en question, une suite logique menant à un dénouement logique. C’est d’un œil amusé accompagné d’un sourire moqueur qu’Esther assistait à l’étrange scène qui se jouait en pleine rue.
Tapage bruyant mais singulier, suffisamment insolite par attirer autant de curiosité que de méfiance. En tout cas, il était difficile de ne pas pouffer en voyant ce grand dadais se faire secouer comme un prunier par cette dame aux atours respectables et à la force insoupçonnée. Esther n’était pas sure de la raison qui poussait cette bourgeoise éplorée à quémander l’aide de cette personne en particulier. Peut-être que son cache-oeil lui faisait penser à un respectable vétéran d’une quelconque guerre ? Mais n’importe qui n’ayant pas le regard embué de larmes aurait remarqué les airs bohèmes louches du monsieur, et surtout la profonde exaspération qui le gagnait à mesure que les traits de son visage se crispaient. Ses mots ne tardèrent d’ailleurs pas à abandonner toute douceur pour soulever une potentielle vérité gênante : Le comportement quelque peu étouffant de la dénommée Astrid, peut-être à l’origine des errances de son époux.
Puis vint ce moment. Cet instant terrible de non retour qui foudroya Esther sur place alors qu’elle peinait à se retenir de rire à quelques pas du drôle de duo. Leurs yeux, à ce grand type et à cette dame, se posèrent sur elle. Soulignant une requête silencieuse à son égard. Elle resta interdite quelques instants, hésitant à faire mine de ne pas avoir remarqué ces regards insistants. Mais… elle n’était pas n’importe qui ! Esther Thémis avait une réputation à tenir et après tout, les dames fortunées et les messieurs bizarres constituent souvent des contacts intéressants à entretenir. Peut-être était-ce là l’occasion pour elle d’élargir son réseau de connaissances.
Elle inspira profondément, prête à se donner une constance alors qu’elle se tournait vers eux, inclinant doucement la tête en réalisant une petite révérence. Probablement trop guindée pour le commun des gens, mais les bourgeois apprécient souvent ce genre de fioritures et c'était surtout cette dame qui soulevait une problématique à régler.
- Milady Belamy, Monsieur le mystérieux gentle… hum… jeune homme ténébreux, je vous présente mes respectueuses salutations. Et vous concernant, milady, je vous transmets toute ma sympathie. Mais vous savez, les hommes sont des êtres riches de passions ! Qui ne savent où donner de la tête tant ils sont occupés ! Vous avez probablement trop bien fait votre devoir d’épouse pour qu’il demeure actif aussi longtemps.
Esther s’appuya un peu plus sur sa canne en forçant un sourire de politesse et portant une main sur sa hanche, peut-être avec une pointe d’espièglerie dans le regard qu’elle ne pouvait contenir. Bien sûr, tenir des propos mielleux et rassurant était probablement sa meilleure option pour éviter d’être mêlée à tout ça. Pourtant, elle sentait dans les airs concernées de cette dame que ça ne serait pas aussi facile. Elle repositionna remontant ses lunettes sur son nez, quitte à être impliquée, autant amener la proposition pour apparaître altruiste.
- Voyez-vous, je ressors d’une convention littéraire fascinante. J’y ai découvert, entre autre, Collant Doïll, un auteur inspirant avec ses récits mystérieux. Entre ça et mon expérience journalistique, je pourrais éventuellement essayer d’en apprendre plus sur les activités récentes de votre cher mari. Moyennant une humble compensation, si vous pouvez vous le permettre, bien entendu. Je crois que ça motiverait ce charmant brave homme qui ne semble pas manquer d'expérience en matière... d'occupations diverses.
Bien sûr, il valait mieux éviter d’évoquer le fait que le fameux Collant Doïll tenait plus de l’auteur obscur et parodique proposant une interprétation aussi discutable que sulfureuse des relations des personnages des romans de Conan Doyle. D’où l’intérêt de détourner la conversation pour habilement remettre en cause l’éventuelle opulence de la dame. Ces gens fiers aiment exhiber leur générosité, surtout quand on sous-entend que ce n’est pas nécessaire. Puis c'était une façon comme une autre de renvoyer l'attention sur cet étranger. Après tout, s'il refusait d'aider, Esther prendrait toute le mérite d'être une adorable bienfaitrice. C'était gagnant-gagnant pour elle. Toutefois, le faciès singulier de cet homme lui disait quelque chose... mais elle ne parvenait pas à déterminer quoi exactement.
Kuroha Yozora
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Kuroha Yozora
Lun 18 Avr - 17:05
Alerte cocue !
ft. Abraham et Esther ~ Mission
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Par où commencer ?
Il était en trains de préparer son spectacle de rue, portant son costume, avant que quelqu'un ne le réquisitionne pour une affaire de... Tromperie ?
Attendez, en quoi ça le regarde ? Pourquoi il devrait-
"Excusez-moi mais je n'ai pas le temps de-" avant qu'il ne termine sa phrase, il se fait entrainer de force. "Uhm est ce que vous pourriez me laisser partir?- Non? Ok- très bien-"
Et voilà qu'elle commence à déballer sa vie, d'ailleurs, il jurerait l'avoir déjà vu quelque pars... Ah oui, c'est cette championne de coordination, enfin tout de même, ce n'est pas une raison, mais Oren est une bonne poire, alors tant pis, le voilà embarquer dans cette histoire.
"Ce n'est probablement pas ce que vous pensez, vous savez, les fausses rumeurs-"
Mais elle avait bien l'air décidée, impossible à raisonner, qu'est-ce qu'il a bien pu faire pour en arriver là... En fait il n'y a pas vraiment d'explication, les choses sont comme elles sont.
Il se rend aussi compte qu'il n'est pas le premier à s'être fait entrainé de la sorte, ils étaient 3 dans cette histoire, il était tout sauf rassuré.
Un air outré se peint sur les traits de madame Belamy. Comment ose-t-on lui parler ainsi ? Heureusement qu'un jeune homme vient tempérer la situation, sinon elle aurait explosé sur cet irrespectueux. C'est qu'elle est déjà bien sur les nerfs avec toute cette histoire.
-Si une récompense est tout ce que vous voulez, demandez !
Elle paraît malgré tout bien agacé. Que les gens sont cupides, ils ne peuvent pas simplement aider une personne en détresse ? Enfin, si il faut payer pour prouver ses dires, elle paiera.
-Les rumeurs ont toujours une part de vérité, pour mon plus grand malheur. Il passe son temps à traîner dehors en ce moment, j'ai entendu dire qu'il fréquentait des fleuristes et allait tout le temps sur la plage. Je suis certaine qu'il y retrouve son amante...
Astrid s'invente elle-même l'histoire, au point d'en pleurer. Mais vous avez des pistes peut-être ? Des gens à interroger, ou des lieux à visiter ?
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Lun 18 Avr - 18:51
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Alors je sais pas ce qui me choque le plus, qu'on me dise que je suis une créature vénale qui a besoin d'une récompense pour exécuter les tâches ingrates d'une timbrée ou qu'on sous-entende que j'ai des activités douteuses. Bon, soyons réaliste, c'est le coup de la récompense qui me vexe. Les activités douteuses, j'ai beau me mentir, c'est toujours vrai. Alors je prends une grande inspiration et arbore le meilleur sourire crispé que je puisse faire avant de finir par répondre.
Je...Ne suis pas une pute. Quoique puisse dire c'te journaleux, là. C'est pas du fric qui me fera faire vos conneries. J'ai pas envie de...
Mon regard croise celui du troisième personnage rameuté. Il n'a pas l'air de savoir ce qu'il fout là et il a l'air aussi d'avoir une vie au milieu de toute cette connerie. Je me mords les lèvres avant de me racler la gorge. Excusez-moi, j'ai besoin de m'entretenir avec le jeune homme.
Un potentiel allié que je traîne par l'épaule loin de la harpie et de l'autre machin un peu louche qui veut vendre son corps pour avoir de quoi remplir son torchon.
Écoute mon loupiot, toi non-plus t'as pas l'air de comprendre cette merde. J'te propose un plan, on fait semblant de les suivre dans leur délire et à la moindre occasion, on se casse, compris ?
Ça de fait, je retourne vers la meuf qui chiale au point d'en avoir de la morve au nez et je lui tapote la tête amicalement. Toujours avec mon sourire le moins franc du monde.
Des fleuristes vous dites ? Et bien, allons voir les fleuristes. On va faire le travail à votre place parce que nous sommes de galants jeunes hommes pleins de vigueurs... Je me tourne vers le journaleux un peu péteux sur les bords ...Et avides de sensations fortes !
Bien sûr, dévisager trop longtemps les gens pouvait être inconvenant. Même si en l’occurrence, le principal concerné par la fixation d’Esther ne semblait pas, de son coté, à prendre des pincettes pour s’exprimer. Le borgne était aussi bourru et bourrin que laissait supposer son apparence et ça semblait empirer à mesure que les secondes s’écoulaient. Sa façon de désigner la jeune femme fit arquer un sourcil à cette dernière alors que le reste de son visage adoptait une moue agacée. D’autant plus qu’il eut déjà changé d’interlocuteur avant avant qu’elle ne lui réponde.
Ce nouvel intervenant s’était fait extrêmement discret, ce qui relevait de l’exploit compte tenu de l'excentricité de son accoutrement. À croire que les jérémiades de lady Belamy avaient le pouvoir de tout invisibiliser autour d’elle. Pour autant, cet apport coloré dans ce drôle de groupe d’enquêteurs de fortune apparaissait comme particulièrement bienvenu aux yeux d’Esther, suffisamment pour atténuer la crispation qui l'avait gagné précédemment. Elle s’approcha de l’artiste tandis que le borgne semblait déjà bifurquer vers leur employeuse, peut-être pour l’éviter. Cela n’empêcha pas la journaliste de s’exprimer suffisamment fort pour que ses mots parviennent à ses oreilles.
- Bien le bonjour ! Je suis Esther Thémis, journaliste indépendante. On dirait que la… volubilité de milady Belamy nous a rassemblé, bien malgré nous.
Elle riva un regard soutenu en direction d’Abraham. Manifestement ils risquaient d’éprouver un déplaisir commun à travailler ensemble. Qu’à cela ne tienne, la journaliste saurait en faire fi si ça peut l’aider à ranger une notable de son coté. Elle força un sourire à l’attention du borgne avant de se tourner vers Astrid, renchérissant sur la proposition d’Abraham.
- Des sensations fortes par un voyage olfactif au milieu des fleurs ? En voilà une idée ! En tout cas, c’est une piste comme une autre, si vous êtes sure de cette information, milady Belamy. Tâchons de visiter les fleuristes environnant et essayons de voir si votre mari est en quête d’un beau bouquet pour vous ou… s’est égaré, envoûté par quelques effluves tentatrices.
La journaliste porta ses deux mains sur la poignée de sa canne, tapotant du bout des doigts sur celle-ci en adoptant un air songeur. Monsieur Bellamy s’était-il rendu chez plusieurs boutiques différentes, ou une spécifiquement ? Dans le deuxième cas, cela soulèverait une autre interrogation cruciale : est-ce la marchandise qui intéressait cet homme marié ? Ou une personne travaillant sur place ? La question restait toute entière. La journaliste sortit de ses réflexions, reprenant un petit sourire en tournant la tête vers le jeune artiste, lui glissant sur le ton de l'espièglerie.
- Eh bien. Si vous voulez bien nous emboîter le pas, mon cher. D’ailleurs, une fois que nous serons sur place. Peut-être nous feriez-vous démonstration d’un tour avec un de ces bouquets ? Ah ah ! Pardonnez-moi, c’est juste que vous avez des airs de magicien. Je me demande si ce genre de talents fait partie des cordes que vous avez à votre arc.
Sur ces mots, elle fit volte-face et commença à marcher de son habituel pas tranquille avant de s’immobiliser, se tournant vers ses camarades, l’air un peu embarrassé.
- Hum… par contre… vous l’aurez peut-être remarqué à mon accent. Mais je suis de Galar à la base, et je suis pas installée ici depuis très longtemps. Vous connaissez sûrement plus d’adresses que moi. Je connais la Jolie-Flore qui n’est pas bien loin mais il y a peut-être un établissement plus proche encore. Qu'en pensez-vous ?
Elle releva ses lunettes pour se donner un semblant de contenance, mais la tendance fuyante de son regard laisser deviner un semblant de gêne, discrète mais bien présente.
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Kuroha Yozora
Jeu 21 Avr - 10:14
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Oren ne sait plus où donner de la tête, entre madame Belamy qui se fait des films, Ce type aux airs de pirates qui lui propose de se faire la malle et cette dame à lunettes qui lui demande de les suivre en lui proposant de faire un tour.
Bon, pour le moment, autant suivre la marche vers ce fameux fleuriste, adviendra que pourra, il improvisera plus tard.
Le jeune homme soupire, ça devait être son premier spectacle à Lallands, enfin tant qu'à faire, autant essayer d'entretenir ce petit public de 3 personnes, et si ça ne plait pas, peu importe, c'est elle qui a décidé de l'entrainer là-dedans.
Alors qu'il se mettent en chemin, l'artiste se tourne vers Esther avec un sourire rieur.
"Eh bien oui, la magie fait bien partie de mes spectacles."
Un tour avec des fleurs, il n'avait pas besoin d'attendre d'être arrivé à cette boutique pour en faire un. Il sortit un foulard tout à fait normal de sa poche et le posa sur sa main droite. Quand il le retire, une magnifique rose est apparue, il l'offrit à la journaliste avec une légère révérence.
"Veuillez accepter cette rose en gage d'amitié, vous pouvez m'appeler Wind"
Heureusement qu'il ne tenait que ce genre de dialogue pendant ses spectacles, on l'aurait bien trop souvent pris pour ce genre de personne qui peine à trouver l'amour.
Astrid est trop occupée à s'inventer des histoires et en pleurer pour vous aider. La pauvre se voit déjà épouse délaissée par un mari volage. Comment son bien aimé peut-il faire ça, lui qui a toujours clamer son amour pour elle...!
Mais délaissons la tragédie pour se concentrer sur votre trio. Vous choisissez de commencer par investiguer les fleuristes, et Esther donne même une première adresse ! Là-bas, une jolie jeune femme vous accueille d'un ton joyeux.
-Bonjour messieurs, mesdames, que puis-je faire pour vous ?
A vous voir tous les quatre, elle s'imagine sûrement avoir face à elle deux couples venus s'offrir des fleurs. Mieux vaut vite dissiper le malentendu, avant qu'il ne naisse réellement.
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Sam 23 Avr - 22:36
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Et v'la l'autre qui offre une fleur au journaleux. Qui doit être une journaleuse du coup sinon il est juste suicidaire d'offrir une rose rouge à un autre homme en public. Enfin, homme ou femme, ça ne change pas grand chose, elle m'a embarqué contre mon gré dans cette sombre histoire de tromperie et de paranoïa. Cette Astrid délire complètement et quand bien même elle aurait raison, ce n'est pas mon affaire.
Je soupire lourdement, il va falloir que je trouve un moyen de m'enfuir seul.
Quand la journaleuse demande si on connaît des adresse pour les fleurs et les autres trucs de merde, je hausse les épaules et je réponds le plus simplement du monde.
Je suis d'Unys, j'en connais pas plus que vous et Lallands n'est pas une ville à mon goût. Au pire, je pourrais vous donner l'adresse d'un bar mais je doute que ce soit le genre d'établissement fréquenté par ce si cher et tendre Adonis.
D'ailleurs, en parlant du bar Krakos, si j'étais libre de mes mouvements, j'irais y boire une bonne bière. Pour me détendre. Plus la situation avance, plus j'ai envie de foutre la merde dans cette petite troupe d'abrutis, il faut que je me retienne. Je suis à Keros pour me poser, pas pour m'attirer des ennuis et par extension, attirer des ennuis à ma nièce.
D'ailleurs, la pauvre poupette doit croire que je l'ai oublié. Je serre les poings brutalement et murmures quelques insultes inaudibles à l'attention d'Astrid. Je reste un peu dans ma bulle jusqu'à ce qu'une gentille vendeuse nous accueille de façon chaleureuse. Je soupire, il faut que je foute la merde, sinon ça va partir en crise de nerf. Alors avant que quiconque puisse parler, je m'avance d'un pas théatrale. Damoiselle, permettez nous de requérir votre aide ! Nous sommes les trois chevaliers servants de Lady Belamy, ici présente. Je pousse un peu Wind pour montrer la donzelle puis je reprends. Je me nommes Sir Abraham, voici mes compagnons d'armes, Sir Wind et Sir Esther. Nous désirons préserver l'honneur de notre dame et si il a été bafoué, le venger !
Je me racle la gorge et reprends mon souffle.
Avez-vous vu Lord Belamy ici, offrir des fleurs à une méprisable coureuse de remparts ? Ou pire, à un vil sodomite ? Nous nous devons d'apprendre la vérité ! Là est notre devoir de chevalier, là est le serment que nous avons prêté à notre Dame !
La présence d’Oren était définitivement une bouffée d’air frais pour Esther. Entre la bourgeoise en peine et le borgne grognard, un peu de galanterie et de légèreté ne faisaient pas de mal, surtout qu’elle appréciait grandement les fleurs. Elle s’inclina légèrement en recevant la rose de son bienfaiteur avant de l’humer de façon quelque peu théâtrale, minauder d’une voix fluette.
- Enchantée, mystérieux Wind. Vos airs artistiques sont des plus enchanteurs !
La journaliste émit un petit rire amusé en reprenant son chemin. Manifestement la Jolie-Flore pouvait être une bonne première piste à explorer, à défaut d’en avoir d’autre dans l’immédiat. L’évocation d’un bar douteux de la part d’Abraham était une option tentante, ne serait-ce que pour voir la réaction d’Astrid, mais Esther estima préférable de garder son sérieux… pour le moment. La Jolie-Flore était un établissement humble mais charmant, invitant le regard des clients à se perdre entre les différentes compositions florales. Mais le groupe n’eut pas le temps de se laisser aller à ces errances, une charmante vendeuse ne tardant pas à venir les accoster.
Esther entrouvrit la bouche pour parler, mais la nature plus impulsive d’Abraham lui permit d’ouvrir la conversation. Pour le meilleur… et pour le pire ! L’air interdit que prit d’Esther laissait deviner une profonde confusion qu’elle peina à balayer de son regard, tandis qu’elle rehaussait ses lunettes sur son nez. Elle laissa planer un silence pesant avant de s’éclaircir la voix pour reprendre la parole.
- Hum-hum… bonjour mademoiselle, nous aurions besoin d’un renseignement. Nous nous inquiétons quant à la vertu de notre connaissance commune, monsieur Adonis Bellamy. Le connaissez-vous ? Nous avons cru comprendre qu’il s’était potentiellement rendu dans votre jolie boutique récemment. Cela vous dit quelque chose ? Nous nous inquiétons du secret autour de ces visites et espérons qu’il prépare simplement une surprise pour sa chère et tendre.
Elle esquissa un sourire forcé en jetant un coup d’oeil au reste du groupe. C’était probablement trop direct mais difficile de revenir en arrière après les excentricités d’Abraham. La journaliste en profita pour attarder son regard en direction de la caisse, essayant de noter la présence d’un éventuel registre de commandes qu’elle aura indiqué discrètement à ses camarades s’il s’avère exister. À défaut d’éventuellement arracher la vérité à cette demoiselle, peut-être que les écrits sauront être plus parlant.
- Si nous nous trompons, tant mieux ! En tout cas je ne suis pas mécontente d’être venue, vous êtes bien urbaine ma chère. Pourriez vous m’en dire plus sur cette composition ici ?
Demanda t-elle en incitant la vendeuse à la suivre plus loin, hors de vue du comptoir de la caisse pour le moment.
Kuroha Yozora
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Kuroha Yozora
Lun 2 Mai - 19:54
Alerte cocue !
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Ah être reconnu pour son travail d'artiste, enfin quelqu'un qui apprécie ce qu'il fait.
Ils arrivent dans la boutique, que de fleurs magnifiques, un décor des plus enchanteurs, lui qui est botaniste dans la vie de tous les jours et qui s'occupe de son petit jardin de fleurs, l'atmosphère est tout simplement parfaite.
Puis contre toute attente, c'est l'autre homme de la bande qui prend la parole, présentant le petit groupe comme les chevaliers servant de madame Belamy.
Oh s'il fallait jouer un rôle, il était de la partie.
Le jeune homme ne put s'empêcher de faire une révérence à la mention de son nom.
Ses deux partenaires posent déjà les questions essentielles, ce que monsieur Bellamy est venu faire ici, mais dans le cas où ils ne trouvent rien ici...
"Et dans l'hypothèse que monsieur Belamy soit bien venu ici sans mauvaises intentions envers sa bien-aimée, sauriez-vous où il aurai pu aller ensuite?"
Un sourire se dessine sur ses lèvres, bien qu'il avait autre chose à faire que d'aider la petite troupe, il doit avouer que de prendre cette mission avec amusement et sans aucun sérieux ne lui déplait pas, son jeu d'acteur en témoigne.
Et heureusement qu'il ne prend pas cette affaire sérieusement, parce que franchement, il est certain que madame Belamy se fait des films à propos de son bien aimé.
La vendeuse ne peut retenir un rire devant votre curieux spectacle, finissant aussi par reconnaître Astrid. Malentendu dissipé, elle ne vous proposera pas ses plus belles compositions de roses pour amoureux.
Cependant, elle semble toute gênée lorsque vous évoquez Adonis, comme si elle avait quelque chose à cacher.
-Monsieur Belamy... Est en effet passé ici. Il cherchait une fleur rare que je ne possède malheureusement pas. Mais il m'a fait promettre de ne pas en dire plus, apparemment ce serait une surprise pour quelqu'un.
Constatant en avoir déjà trop dit, elle saute sur l'occasion que lui offre Esther pour se remettre à son travail.
-Vous avez bon goût mademoiselle ! Il s'agit ici d'un mélange de fleurs venues de Kalos et Galar, idéal pour tout foyer. Il lui faut beaucoup de lumière, et un arrosage une fois par semaine. Je peux même vous faire un prix dessus !
Il semble que vous n'obtiendrez pas plus d'informations ici. Enfin, vous savez déjà que Adonis était effectivement à la recherche de fleurs, alors peut-être qu'aller voir d'autres boutiques peut valoir le coup ?
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Ven 13 Mai - 0:09
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Toujours dans mon jeu d'acteur grandiloquent, je pousse un grand soupire dramatique et mime la douleur sur mon visage. Hélas ! Cela ne nous mène pas bien loin, ma mie. Cela est noble de votre part de respecter le serment que vous avez prêté, je ne vous en tient point rigueur. Nous devons donc continuer notre quête.
V'la que la journaleuse fait mine de s'intéresser à un pot de fleurs. Alors oui il est très joli, mais on est pas venu pour redécorer son intérieur. Et on a pas le temps de lui tirer les vers du nez en douce de cette façon parce que Lady Belamy va sans doute péter une durite si on reste trop longtemps sur place alors j’interviens vite fait.
Ma foi, Sir Esther a bien du goût ! En son nom, j'accepte votre offre. Combien de deniers dois-je vous donner pour remporter ce mélange exquis des terres étrangères ? Aussitôt qu'elle me donne le prix, je sort mon porte-feuille et règle l'addition. Je manque de rigoler quand la vendeuse fourre le pot de fleurs entre les mains de Sir Esther et je fais une nouvelle courbette. Adieu ma douce amie, nous devons reprendre notre route. Notre quête ne peut attendre mais sachez que votre compagnie fut fort agréable.
Et nous voilà de retour à arpenter les rues avec l'autre journaleuse et son pot de fleurs. Ça me fait bien marrer mais je fais mine d'être sérieux. Très sérieux. Parce que je commence à bien m'amuser. Si elle n'avait pas la fleur en question, on devrait peut-être s'adresser à une boutique plus...Huppée ? Ou bien on va agresser les gens à la plage pour voir si ils l'ont pas vu avec sa coureuse de remparts. Sir Esther, Sir Wind ? Votre avis sur la question ?
La quête des passions défendues d’Adonis Bellamy progressait, le trio d’enquêteurs avait une piste à creuser ! Déjà, il était confirmé que le dandy s’était attelé à visiter différents fleuristes de la ville et plus que rechercher un bouquet, il était en quête d’une fleur exotique ! Peut-être porteuse d’une symbolique forte ? En tout cas, cela écartait les établissements les plus ordinaires. Ce n’était pas vraiment surprenant de la part d’un nanti comme Adonis, bien qu’il aurait pu au contraire feindre une certaine modestie pécuniaire pour se faire plus secret dans ses agissements.
Dans un genre tout aussi peu discret, Esther se posait là avec l’acquisition inattendue d’un pot de fleur que le borgne s’était obstiné à vouloir lui acheter Pour sûr il semblait avoir de l’argent à perdre, mais ce cadeau empoisonné n’était pas si déplaisant en soi. Une fois cette affaire bouclée il pourra être exposé sur le bureau de travail de la journaliste, apportant une touche de couleurs appréciables dans son environnement de travail quelque peu exigu et étriqué. Ainsi, sourire aux lèvres, Esther ajouta la rose que lui avait déjà offert l’extravagant Wind plus tôt pour embellir le bouquet. Le pot de fleurs sous le bras, elle interpella ses compagnons d’infortune dans un élan de motivation presque communicatif.
- Il y a donc bel et bien anguille sous roche dans cette histoire ! Monsieur Bellamy ne souhaitait pas que ses petites commissions clandestines soient connues. Je crois que nous devrions nous tourner vers des négoces plus spécialisés capables de vendre des fleurs peu communes.
Elle se tourna vers l’artiste itinérant, joignant les mains en maintenant son peau de fleurs contre elle en le regardant les yeux brillants.
- Vous en connaissez peut-être ? Vous qui devez vous fournir en roses pour vos spectacles ? Au pire, on devrait pouvoir se renseigner auprès d’autres commerces. Ils doivent connaître un minimum les autres affaires du coin.
La journaliste hocha positivement la tête comme pour s’auto-valider avant d’ajouter, levant un index comme pour souligner la présence d’une alternative.
- Après, peut-être qu’on peut aussi développer cette piste directement sur la plage. Si quelqu’un s’y est présenté avec une fleur surprenante dans les cheveux, nichée dans un ruban de chapeau ou autre, ça s’est peut-être remarqué ? Un vendeur ou un maître-nageur pourrait nous aiguiller.
Elle soupira toutefois avant d’ajouter.
- Par contre… aller sur la plage sans pouvoir en profiter, c’est quelque peu décourageant…
La journaliste baissa piteusement la tête avant de croiser brièvement le regard condescendant d’Astrid qui l’amena à reprendre un peu de contenance.
- Hum-hum… mais le travail n’attend pas après tout. Le réconfort viendra plus tard….. peut-être, si les fins de mois ne sont pas trop rude.
Elle ne put retenir un autre soupir en s’écrasant presque sur sa canne de marche. Cette perspective de repos risquait de se faire fortement attendre pour elle…
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Professeur Chardon
Jeu 16 Juin - 16:13
Mission
Alerte cocue !
La vendeuse est totalement sous le charme de votre petit numéro, et surtout d'Abraham. Nul doute qu'elle espère un jour le revoir dans sa boutique. Mais bon, vous avez mieux à faire n'est-ce pas ?
Astrid se lamente un peu plus lorsque vous lui faites part de vos découvertes, et décide elle-même de vous indiquer un fleuriste plus huppé que le précédent. A croire qu'elle n'a pas besoin de votre aide au final... Non, vous vous faites des idées, c'est bien une demoiselle en détresse.
Heureusement le second vendeur interrogé à plus d'informations pour vous. Lui aussi était tenu au secret, cependant on dirait que ce n'est pas le genre à qui on peut faire confiance. Le fleur recherchée par ce cher Adonis est donc une Gracidée. Rare plante tout droit venue de Sinnoh.
Maintenant, il ne vous reste plus qu'à retrouver le bonhomme. Il pourrait être n'importe où, mais vous avez bien une petite idée n'est-ce pas ?
Invité
Invité
Mar 30 Aoû - 9:41
Alerte Cocue!
Voilà un endroit qui fait plus chic que les autres, j'ai l'impression de faire tache dans le décor. Je soupire, cette fois, mon numéro ne risque pas de fonctionner. Mais le mec a pas besoin de ça pour nous déblatérer la vérité : Monsieur Adonis veut une Gracidée. Je reste un moment silencieux avant de soupirer et d'ajouter.
Bon, sois il a un Shaymin, sois il veut exprimer sa gratitude envers quelqu'un. Ptêt la gratitude d'être un bon c...Enfin bref, il reste plus que la plage, hein Sir Esther ? On peut pas en profiter mais on pourra au moins admirer le paysage !
Et nous voilà en route vers la plage. J'ai pas de gène ni d'empathie, je pousse les touristes et je créer un passage pour les autres hurluberlus. C'est pas avec leur taille d'insecte qu'ils vont aller affronter une telle foule. Alors on m'insulte, on me demande de m'excuser, mais tout ce que je réponds c'est :
Mission spéciale, laissez passer.
C'est vraiment drôle de jouer des rôles comme ça, j'aurais dû faire du théâtre, je pense que je ferais un très bon acteur. Sans vouloir me vanter bien entendu, ce n'est pas mon genre. Nous voilà enfin à la plage, la foule est toujours compact et je dois lever la tête pour bien voir ce qu'il se passe. Je vois un tas de gens allongés comme des Ramoloss sur la plage.
Puis je me tournes vers Astrid.
Vous avez une idée d'à quoi elle peut ressembler la grognasse ? Et votre Adonis, il ressemble à quoi ? C'est que je vous connais ni d'Arkée ni d'Arceus, moi. Alors seriez-vous assez aimable pour m'aider un minimum ?
Je marque une pause puis je me redresse.
De toute façon, si vous continuez à faire la gueule comme ça, je me casse.