Rusalka Genya

Histoire

-Tout commença dans une contrée où l'hiver semble éternel - l'histoire de la famille Rusalka est celle d'une famille impériale originaire de Strana- qui n'a pas supporté la révolution de sa patrie, une révolution inévitable due aux guerres précédentes ayant entraîné une hausse de la pauvreté et une famine conséquente sur la région. Les braises du désespoir attisées par la haine, devint une flamme qui allait consumée à jamais l'existence du tsar, et de toute la famille Rusalka. La révolte fut sanglante, et telle une lame de fond au plus fort d'une tempête, la foule s'associa d'une seule force pour raser les soldats qui ne purent empêcher la décapitation du tsar, pour les révolutionnaires un acte nécessaire pour une liberté retrouvée et un avenir radieux, mais la promesse de cette liberté était semblable à des traces laissées dans la neige un jour de tempête de neige : imperceptible. Les tsaristes défendent la cause, tant qu'au moins un Rusalka saura produire de la buée, car malgré le chaos ambiant, la duchesse Anastasia parvint à survivre et faire perdurer la lignée des Rusalka et ainsi déjouer l'ombre maléfique qui s'était projetée sur cette famille.

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Tandis que la capitale de Stolitsa est assiégée, Genya prend vie dans les confins des forêts qui sévissent à l'Est, elle ne sort pas immaculée, déjà baignée dans un sang pourpre. Elle ne tarde pas à être suivi par son jumeau, frêle et pâlot, il a failli y passer mais l'Histoire a voulu qu'il s'en sorte : sur lui repose désormais l'héritage des Rusalka. Une bien grande responsabilité pour de si jeunes épaules. Genya s'offre le luxe de n'être pas être vu comme une menace future, pour autant son tempérament occupe une grande partie de la grande duchesse dans les premières années.

Dans les premières années, Genya se sentait libre, l'attention étant portée sur son frère, elle avait parfois beaucoup de temps libre, la jeune fille, curieuse par nature en profitait donc pour assouvir sa soif d'apprendre. Elle montrait parfois, des qualités insoupçonnées, sa faculté à manipuler les gardes qui protégeaient la famille Rusalka était assez impressionnante, elle savait montée à dos de Ponyta à cinq ans et demi, et s'amuser à terrifier le pauvre cuistot qui plus d'une fois s'est retrouvé à l'eau à cause de la malice de Genya. Bien sûr, la duchesse l'a grondé dès qu'elle en faisait trop.  
Elle semblait à l'aise, du moins, dans sa bulle d'intimité qui comprenait sa mère, son frère et les gardes. Autrement, Genya était craintive, l'inconnu l'a terrifié. Cette fleur ne s'épanouissait que sous les rayons d'une certaine emprise, dès que les choses lui échappait Genya se sentait vulnérable : cette phrase sera de plus en plus vrai à mesure que Genya grandira.

Dans cette bulle extrêmement fermée aux inconnus, une sorte de paradis où Genya se sent en sécurité et à l'aise, il y a des personnes ayant réussi à franchir le seuil malgré la rempart gisant devant eux. Leurs noms? Misha et Macha qui deviendront les amis des jumeaux, la mère des deux amis semblait extrêmement croyante et se proposa de leur apprendre les coutumes de la prière, Genya suivait le protocole pour faire plaisir à leur mère, si au début elle ne pensait rien, plus tard elle trouvera cela sans intérêt et une pure perte de temps.

Ilya et Genya grandirent ensemble, dans un havre de paix, jouant sans arrêt, se querellant sans arrêt également, les deux jumeaux aimaient décidé des jeux auxquels ils jouaient, les pauvres Misha et Macha n'avaient pas leurs mots à dire et préféraient ne pas attiser la colère des jumeaux. Il y avait une autre raison, même s'ils étaient petits, les enfants sont souvent plus matures qu'on ne le croit, et ils comprirent vite 'leur futur devenir' et 'leur place dans la société'. Ils avaient en face d'eux le future Tsar, pas question de lui dire non ou de protester son autorité. Ilya aimait peut-être cette situation, cet 'ascendant naturel et légitime' ; Genya ne l'entendait pas de cette oreille et était la seule à se plaindre. 'Je te rappel mon frère que JE suis sortie la première'. Le ton était donné. Farouche était Genya, surtout quand ce temps-là, elle pouvait encore parler à son frère sans être obligée de lever la tête.

Et puis les rires, et les larmes de joie, ont fini par disparaître à l'approche de l'hiver, le temps du renouveau par la mort, c'est ce qu'on dit. La trahison qu'ils venaient de subir était une comme une plaie qui se réouvrait aux yeux des Rusalka, le paradis de Genya prenait feu, très vite la situation changea, les jumeaux et leur mère devait fuir et les loyaux soldats les défendre au péril de leurs vies. Une nouvelle tragédie, un nouveau stratagème : leurs amis et leur mère se fit passer pour eux, tel un Zoroark et leurs Zorua, ils firent illusion pour donner du temps à la duchesse de s'enfuir avec Ilya et Genya. Quand elle était petite, elle avait tout simplement pas essayé de comprendre, jugeant la situation déjà pénible pour les nerfs, aujourd'hui ce souvenir est un fantôme du passé... ressurgissant dans des rêves floues partiellement effacés par ses pokémon...

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Ce fut par la suite, le début du périple et un seul mot d'ordre rimait leur vie à présent: la survie. Pour Anastasia, Ilya et Genya chaque jour était pire que le précédent, c'était la fuite, la dissimulation et principalement la peur qui rimait leur vie. De cette période Genya retient principalement la disette (parce que sa mémoire a oublié le plus traumatisant), qu'il est dur de croire à demain quand l'estomac crie famine!Partout on semblait dire que les derniers Rusalka avaient bel et bien péri, et que la cause des Tsaristes s'achevaient avec la mort des derniers héritiers; chacun et chacune se sont faits leurs propres opinions sur cette nouvelle qui se répandait comme une trainée de poudre. On dit qu'un fervent à la cause aurait dit : "La poudre seule semble bien sommaire, elle est telle des cendres presque insignifiante, jusqu'au moment où une simple étincelle vint à sa rencontre". De quoi faire réfléchir...

De cette période, Ilya en ressort scarifié, préférant exprimer ainsi son mal-être en se déchirant de l'extérieur; Genya préférait se muait dans un silence mortuaire, elle pensait parfois à la mort, et se renfermer dans des pensées sombres en se déchirant de l'intérieur.  

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Le bouleversement de leurs vies vint au moment où Anastasia, décida d'expatrier ses enfants pour leurs donner une chance d'avenir, pour cela elle dû faire des sacrifices car marchander avec les crapules tels que la Team Sealg n'est pas sans conséquences. En mère dévoué, elle réussi à obtenir le passage vers Keros, à ce détail près, qu'elle ne faisait pas partir du voyage. Genya, emprisonnait dans sa tête, ne pouvait pas contesté ... elle ne se souvient même pas du visage de sa mère au moment des adieux...

Emmené de force sur le navire des contrebandiers, Genya se souvient des bras de son frère qui l'enlaçait, elle fit de même par réflexe, elle se sentait rassurée auprès de sa moitié. Elle se souvient d'une traversée épouvantable, combien de fois avait t-elle était balloté? Combien de fois avait t-elle ressentie l'envie de régurgité le peu qu'elle avait dans l'estomac?
Quand le bateau fut assailli, elle se souvient d'avoir rappelé son Goupix, avant d'être accablé à prendre une décision ...où et comment fuir?  Elle ne se souvient plus trop comment elle s'est retrouvée à l'eau... mais elle se souvient de l'effet que cela fait quand on manque d'oxygène.

La noyade, sûrement une des morts la plus cruelle puisque elle n'est pas instantanée; des dizaines de secondes passent et une sensation d'étouffement nous saisit et nous désempare jusqu'à l'ultime moment de vérité...Genya se pose une question encore aujourd'hui: avait t-elle combattue ou avait t-elle accueilli cette mort providentielle? Avait t-elle ressenti une peur ou une quiétude? Sa mémoire ne le sait...

Sauvé par le pokémon de son frère; Genya remonte inconsciente des profondeurs...elle remonte presque indemne du voyage dans les eaux au-delà des côtés de Keros, du moins sur le plan physique... sur le plan psychologique... Genya est à présent condamnée sur terre. Si l'enfer n'est pas en mer alors...

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Accueillie à Doon, par les Winters dans un manoir que Genya jugea d'incongru et malodorant. Ce n'était pas facile tous les jours, surtout au début, mais Genya prouva bien vite qu'elle était la fille de sa mère. Si elle restait bien silencieuse au début, plongé dans un mutisme comme avant, le fait d'insulter sa mère provoqua un choc suffisant et suffit au réveil de son intellect, ce dernier rassembla les morceaux du puzzle de sa vie jusqu'alors disséminés dans son esprit. Genya regagna son caractère d'autrefois, elle était enfin sortie la tête de l'eau ... et cette fois elle comptait bien se battre pour sa vie.
Genya entra en conflit avec la tante qui les avait pourtant recueillis elle et son frère, et décida en grandissant d'acquérir au plus vite son indépendance de cette maudite femme. Tout ce qu'elle faisait c'était pour sa mère, son frère et elle.

Entreprenante, Genya ne lésiner pas sur les moyens pour arriver à ses fins : une langue étrangère? J'en fais mon affaire-
Des problèmes d'argent? J'en fais mon affaire- Des menaces? J'en fais PERSONNELLEMENT mon affaire.
Vous comprenez aisément de par sa vie, pourquoi Genya détient une carte Sealg, après tout sa salir les mains n'a jamais fait peur à Genya.

Ambitieuse et égérie de ses camarades féminines, Genya prône une stabilité du pouvoir pour éviter une guerre futile et meurtrière. Elle souhaite un pouvoir fort, juste et équitable.
"Oubliez la princesse, c'est une reine que vous avez devant vous-" dit par un camarade de classe, je vous laisse deviner son allégeance...