Histoire

De par son caractère et sa façon d’agir, on pourrait croire qu’Oren n’a jamais eu de problèmes dans sa vie, et pourtant c’est loin d’être le cas.
Délaisser par sa mère dès la naissance et élevé par son père totalement absent de sa vie, le garçon n’avait rien connu de positif dans sa vie, obliger de grandir trop vite par le manque d’attention de son seul parent, obliger d’apprendre à tout faire lui-même.
Il aimait s’occuper du jardin de la maison, la seule chose laissée par sa mère qu’il n’avais jamais connu. Il s’occupait des plantes et des fleurs ici et là.
A ses 9 ans, il entreprit une fugue mais un ranger passant par là le ramena bien vite chez son père, ce dernier ne s’étant même pas rendu compte de l’absence de l’enfant.
A 10 ans, alors qu’il commençait l’école et qu’il apprit à lire de façon plus pertinente, il se réfugia dans la lecture en tout genre, et c’est en lisant un livre de magie qu’il se découvrit une passion dans ce domaine et celui du spectacle. Tous les jours il s’entrainait pour espérer réaliser les tours contenus dans le livre, parce que ça lui plaisait, mais aussi pour essayer de rendre son père fier, peut être qu’en lui montrant qu’il savait faire quelque chose il déciderait de faire attention à lui.
Il n’avait pas particulièrement de problèmes à l’école il était un très bon élève mais on lui reprochait d’amuser la galerie avec ses tours et on n’aimait pas son habitude de faire des blagues.
Plus le temps allait, et plus Oren apprenait de tours de magie et d’histoires, il s’en passionnait et voulait en faire profiter les autres, mais il était trop jeune pour faire ce qui lui chante et les professeurs le regardaient déjà d’un mauvais œil à cause de ce qu’ils appelaient des pitreries, et puis il n’aimait pas forcément l’idée que les gens le jugent.
A 16 ans, son père meurt alors qu’il n’était pas à la maison. On a jamais dit à Oren ce qui s’était passé, mais il suspecte l’addiction à l’alcool de son père d’avoir un rapport avec ce qui est arrivé. Il mentirait s’il disait qu’il ressentait de l’empathie ou de la tristesse pour lui.
Après quelques mois, il trouva enfin un moyen de faire partager ses tours et ses histoires aux gens sans pour autant devoir montrer qui il est vraiment. Il dégota des vêtements plutôt chics comparer à ce qu’il portait en temps normal, un masque pour cacher une partie de son visage et une longue capuche bleue. Il se faisait appeler Wind.
Ses premiers essais étaient médiocres, il faut dire qu’il n’avait pas vraiment réfléchit à ce qu’il allait faire, il faisait juste des tours près de la fontaine Florges, les gens passaient et ne faisaient pas attention à lui. Il ne savait pas vraiment comment entretenir son public.
Entre temps, il avait décider de garder un œuf qu’il avait trouver abandonner dans une ruelle de la ville, se demandant quel monstre pouvait bien abandonner un pokémon qui n’est même pas encore sortit de son œuf. Et c’est à son éclosion qui rencontra son partenaire de toujours.
A côté de tout ça, il étudiait la botanique, on lui avait raconter que sa mère aimait beaucoup les plantes et les fleurs, il en déduit que c’était pour ça qu’il les aimait lui aussi, il n’avait jamais arrêté de s’occuper des fleurs qu’elle lui avait laisser après tout.
Les années passèrent encore, et il était maintenant un jeune homme, botaniste le jour et magicien conteur d’histoires la nuit, il avait réussi à se forger un petit public, il était plus ou moins connu dans la ville à présent.
Un jour, dans le but de créer un tour de magie impliquant du feu, il se brûla gravement au bras gauche, heureusement ce n’était rien de permanant. Il en déduit qu’utiliser le feu dans un tour était une mauvaise idée, peut être un jour avec l’aide d’un pokémon ce sera possible.
On ne devinerait jamais qu’il a vécu tant d’évènements terribles quand on le voit, il a toujours le sourire, c’est comme s’il ne connaissait pas la tristesse, on dirait presque un enfant dans un corps d’adulte, comme s’il rattrapait ces années perdues à grandir plus vite qu’il n’aurait dû. Pourtant, quand il est livré à lui-même, ses émotions qu’il passe son temps à essayer de pousser au plus profond de lui ressurgissent.