Un drole de petit jeu qui ne s'était pas vraiment passé comme prévu. Drung était décidément bel et bien excentrique comme le prétendait sa réputation. Tu ne pouvais lui en vouloir mais tout comme lui, tu aurais préféré que les choses se soient passées différemment. La complicité du couple t'arraches un petit sourire puis tu prends congé des deux époux, regagnant le boudoir. Tu y salut Madame Schwartz qui se relève péniblement aidée par son Wimessir. Vous échangez quelques mots et tu es ravie de constater qu'elle semble se porter un peu mieux. Pendant que celle-ci, aidée par un domestique, se remets en bonne forme et enfile son châle pour quitter le manoir, tu adresse un petit sourire complice à Dahlia et lui fait promettre silencieusement de prendre soin de sa maîtresse.
Une fois seule dans le boudoir, tu t'affales mollement dans un fauteuil et esquisse une légère grimace lorsque le cuir rugueux vient caresser les brûlures de tes cuisses. Une domestique vient bien vite combler ta solitude, armée d'une bassine d'eau tiède et de quelques bricoles médicales, elle ferme la porte derrière elle. Ta joue se voit bien vite désinfectée et pansée. Quand à tes brûlures, tu dois remonter tes jupons, un peu honteuse, pour pouvoir permettre à la domestique d’exécuter un drôle de processus. Pendant quelque dizaines de minutes, elle vient essorer sa serviette imbibée d'eau au dessus de tes brûlures, d'abords pour les bras, les mains, puis les jambes. Puis la crème cicatrisante vient enfin apaiser la douleur, bien que devoir te faire masser les cuisses par une autre personne te mette dans le plus grand des embarras. Une fois son travail terminé, elle se relève, range son matériel et te donne une dernière indication.
« Ce ne sont que des soins temporaires, Mademoiselle. Je vous conseille vivement de faire examiner vos brûlures à la clinique le plus tôt possible. Voulez-vous que nous appelions une ambulance pour... »
Tu la stoppes d'un signe de main, secouant la tête négativement.
« Non, non, ça ira...Pour l'instant ça ira. »
Tu ne voulais pas embarrasser d'avantage ton hôte. C'est alors en remettant soigneusement tes jupons à leur place et en arrangeant un peu ta coiffure que tu sort enfin du boudoir. Tu n'étais pas en pleine forme mais tu allais tout de même un peu mieux. Encore un peu sous le choc d'avoir affronté de plein front ta phobie, mais cela, c'était une autre histoire. Comme te l'a demandé le Duc, tu viens le voir, vous étiez seuls dans la salle de bal à présent, tous (enfin, presque tous) étaient partis. Aidée de Nanny, tu t'approches du couple en pleine discutions et hausse le sourcil. Les deux goujats étaient toujours portés disparus ? Cela t'intriguait et t'inquiétait en même temps.
« Permettez-moi de vous aider, Monsieur le Duc. » Tu ne lui laisses pas le temps de répliquer et enchaîne rapidement. « Ùna a fait ses preuves durant cette soirée, c'est une bonne pisteuse. Elle retrouvera rapidement Byron, croyez-moi. »
Constatant que tu resterais déterminée malgré toute objection, Drung finit par obtempérer. Il fait venir un de ses domestiques avec le manteau de Byron. C'était assez incorrect mais la situation était suffisamment alarmante pour faire fi des bonnes manières. Ùna renifla le vêtement, suivi par Rosa qui décidait alors d'imiter sa camarade dans ce nouveau jeu. Et en deux temps trois mouvements, vous vous retrouviez sur une nouvelle piste. Inquiète pour toi, Bonnie avait à nouveau insisté pour t'accompagner, tu lui en étais reconnaissante, ne sachant pas vraiment à quoi t'attendre.
Ce nouveau mystère semblait bien moins « amusant » que l'ancien.
Enfin un peu de répit pour Charlotte... le temps de se faire soigner, elle peut respirer un peu. Cette soirée, vraiment... il faudrait qu'elle jette un œil au calendrier. Superstitieuse ou non, il y a de quoi se demander si Drung n'a pas organisé un bal un vendredi treize. Et elle se requinque vite la demoiselle. A peine sur pieds, la revoilà prête à mener l'enquête. Ùna aussi s'est bien reposée et aboie avec énergie quand elle entend son nom. Voilà Wilfried et son épouse ravis ! Ils aimeraient bien éviter d'avoir à appeler la police...
La Malosse n'a aucun mal à trouver une piste et pour cause : l'eau de Cologne de Byron se sent presque assez fort pour être perçue par Charlotte. Elle renifle, renifle, et sa truffe la mène finalement au premier étage. A une chambre d'amis, selon Bonnie. Malheureusement, la porte est fermée. La maîtresse de maison tente bien de la déverrouiller, mais quelque chose bloque la clé : il y en a une de l'autre côté de la serrure. Il va falloir trouver une autre solution.
Impossible d'entrer dans la chambre d'où vient l'odeur de Byron. Bon, il doit bien y avoir une meilleure option que d'enfoncer la porte, non ?
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Sam 14 Aoû - 19:01
Une Nuit au Manoir
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La piste était facile à suivre pour Ùna, tu devais toi-même admettre que parfois, les effluves du parfum de Byron te remontaient au nez. Il ne savais visiblement pas doser ce genre de produit. La petite chienne vous conduisit, toi et Bonnie, au premier étage. Suivant un long couloir, elle s'arrêta devant l'une des portes. Une chambre d'amie selon Bonnie. Mais la porte était verrouillée, et impossible de glisser la clé dans la serrure. Tu frappais donc doucement, appelant d'une voix calme.
« Byron, êtes-vous là ? »
Pas de réponse.
Tu n'aimais guère le jeune homme mais tu commençais malgré tout à t'inquiéter pour lui. Dans quelle facheuse situation s'était-il mise ? De Montgommery avait-il un rôle à jouer dans cette disparition inquiétante ? Tu espérais juste ne pas tomber sur une sordide scène de crime. Puis tu secoua la tête et te repris, raconter des histoires était peut-être ton métier mais il fallait rester les pieds sur terre et ne pas crier au Lougaroc avant que celui-ci ne pointe le bout de sa truffe.
Tu frappais donc quelques coups supplémentaires contre la porte, plus fortement cette fois et reprit d'une voix toute aussi augmentée.
« Byron, veuillez ouvrir cette porte ! »
Rien à faire. Tu te tournais vers Bonnie avec un air déconfit, tu ne savais pas comment procéder, vous étiez toute deux trop chétives pour enfoncer cette porte, même en vous y mettant ensemble. Même si Nanny vous aidait, vous ne feriez que vous cogner comme des idiotes contre cette imposante porte en bois massif. Tiens, en parlant de Nanny, une idée te vint en tête, tu te retournais donc immédiatement vers lui. Tu te rappelais très bien de la capacité qu'il utilisait pour te rattraper lorsque tu tentais d'échapper à sa surveillance lorsque tu étais enfant.
« Nanny, utilises donc Téléport pour ouvrir la porte de l'autre coté, s'il-te-plaît. »
Le Gardevoir s'inclina avant de s’exécuter, disparaissant dans un faisceau de lumière. Quelques longues secondes passèrent avant que le bruit métallique d'une clé qui se tourne dans une serrure se fasse entendre. La porte s'ouvrit donc en grinçant, tu l'ouvris rapidement en grand pour contempler le spectacle qu'elle dissimulait.
La première chose que sent Charlotte en entrant est une bourrasque de vent qui fait voleter sa robe. En effet, la fenêtre, juste en face de la porte, est béante. C'est presque rafraichissant après l'air lourd qu'ont dû subir les invités sur le chemin, mais cela laisse présager un orage. Et un gros.
La chambre, elle, est sens dessus-dessous. Les couvertures sont retournées, le tapis replié sur lui-même, et la table de nuit renversée. Le vase décoratif qui s'y trouvait a vomi sous contenu sur la moquette. Il est peu probable que ce soient les domestiques qui aient laissé la pièce ainsi. De là à savoir s'il s'est passé quelque chose ou si ce n'est que la tempête... il n'y a pas de trace de blessé : pas de sang, pas de touffe de cheveux arrachés ou d'arme où que ce soit. La seule indication que quelqu'un ait jamais été là, ce sont cette porte verrouillée de l'intérieur et cette fenêtre grande ouverte. D'ailleurs, en passant la tête par dessus le rebord, on peut apercevoir que les rosiers ont été écrasés en aval. Il est évident que quelqu'un a sauté. Si seulement il n'avait pas fait sec pendant plusieurs jours, des traces dans la terre auraient pu mener quelque part... mais bon, c'est à ça que sert un limier, non ?
Et selon Ùna, la piste s'approche dangereusement du cimetière de Doon.
Personne dans cette chambre, mais il est évident que quelqu'un s'y trouvait pas plus tard que ce soir, et c'était sûrement Byron. Mais où a-t-il pu s'envoler maintenant ?
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Mar 17 Aoû - 19:33
Une Nuit au Manoir
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La chambre est un dans un désordre innommable. On aurait dit que la tempête qui régnait à l'extérieur venait à présent de l'intérieur. Il te faut quelque instants pour te reprendre émotionnellement. Bonnie, quand à elle, est dans un état de peur-panique, tu viens la calmer comme tu peux. Il n'y avait rien de rassurant dans la scène qui s'était révélé à vous mais il n'y avait aucune trace de sang, c'était au moins cela. Le pire aurait été de...De trouver Byron mort. Cette pensée t'arrache une grimace que tu dissimule aussitôt sous un sourire bienveillant.
« Ne vous inquiétez pas, quoi qu'il se soit passé ici, nous résoudrons ce mystère. »
Ùna fait le tour de la pièce, reniflant de ça, de là, avant de s'arrêter devant la fenêtre et de venir appuyer ses deux pattes avant sur la rambarde de celle-ci. Tu t'avance prudemment entre les bibelots parsemant le sol pour venir observer ce qui attire l'attention de la petite chienne. Tu te penches doucement pour observer les alentours extérieur, si le ciel d'un noir d'encre d'annonce rien de bon, c'est le parterre de rosier piétiné qui vient attirer ton attention. Faiblement éclairé par la lumière des fenêtres du manoir, ce pauvre tas de végétaux piétinés indique le passage d'une personne un peu trop hâtive de s’éclipser. Quelque chose n'était pas normal. Tu ignorais si cela était encore de ton ressort ou...
Bon, tout d'abord, prévenir Drung. Tu descendit les escaliers quatre-à-quatre accompagnée de Bonnie, ne sachant trop si c'était parce qu'un sentiment d'urgence t'envahissait ou qu'une partie de toi commençait franchement à apprécier le coté étrange de cette situation saugrenue. Une fois dans la salle de bal, le Duc, vous attendant, fut surpris de se voir étreint par sa chère épouse encore paniquée. Tu lui expliqua rapidement la situation, la porte fermé, la chambre en désordre et le parterre de rose piétiné. Tu conclus donc en quelque phrases.
« Ùna pourra le pister à partir des rosiers. Assurons-nous juste qu'il ne lui sois rien arrivé de fâcheux. »
Tu compris peu à peu le sentiment de De Montgommery -que celui-ci ait été bienveillant ou malveillant. Et tu avais un peu plus d'empathie pour Nanny également. Devoir se soucier d'un abruti en fuite n'était guère pour te plaire mais tu étais décidément trop bonne poire. Tu ne voulais pas retrouver l'homme qui t'avais traité de sale garce en mauvais état ou pire. Et puis si la piste ne menait à rien, vous appelleriez les autorités compétentes. Ta décision était prise, tu partirais seule mais la jeune épouse Drung n'était point de cet avis. Après un débat sur la démarche à suivre, tu dû t'avouer vaincue. Cette jeune femme était décidément très têtue.
C'est donc toute deux que vous vous retrouviez, armées de lampes comme celles que tu avais pu porter avec toi dans les mines Muieral. Le sol du jardin était très sec, craquelé même. L'orage n'avait pas été accompagné de pluie, malheureusement. Mais il menaçait de revenir, peut-être avec celle-ci vu la température fraîche du vent qui vous balayait. Malgré le vent, Ùna suivait calmement sa piste et vous mena bientôt dans un endroit des plus lugubres. Les tombes et les mausolées s'étendaient comme un champ de blé. Le vent sifflait dans vos oreilles et tu pouvais sentir la poigne angoissée de Bonnie sur ton bras. Tu devais admettre toi-même avoir peur. Mais ce sentiment était rapidement balayé par une excitation grandissante. Tu t'étonnais toi-même.
Alors lorsque tu poussa le portail grinçant du vieux cimetière, ce ne fut pas la peur qui te faisais trembler mais l’adrénaline. Quelle étrange aventure.
Le cimetière de Doon est, à l'image de toute sa ville, particulièrement lugubre. Particulièrement par cette nuit d'orage... si les tombes sont bien organisées, nettoyées et chéries par les proches des défunts, on pourrait croire qu'un croque-mort pervers se serait amusé à tailler les tombes les plus effrayantes possibles à l'image de Pokémon Spectre ou de crânes humains... brr... en y réfléchissant, c'est plus irrespectueux qu'horrifique...
Ùna sent la piste plus proches que jamais : elle tourne partout autour des tombes, renifle avec ardeur tant que la pluie imminente n'a pas couvert les traces. Elle cherche, cherche... mais sa piste ne mène à rien. Enfin, si, elle trouve bien quelque chose : près d'un mausolée, la chienne déterre un petit objet qui doit avoir la même odeur que Byron pour avoir piqué son intérêt. Une montre de poche, complètement cassée. Même si elle a l'air de valoir cher, elle est totalement inutilisable... de plus, le cadran semble s'être arrêté il y a une heure. Ou que soit ce salon gosse de riche maintenant, il doit être bien loin, et surtout, il s'est volatilisé sans aucune trace.
Tandis que la Malosse abandonne et retourne voir sa maîtresse, c'est Bonnie qui remarque quelque chose que le pauvre Pokémon ne pouvait pas percevoir : des lumières bleues brillent doucement dans la nuit et semblent créer un passage menant vers la forêt. Ce n'est pas très rassurant, mais la vie d'un adolescent est potentiellement en jeu. Et puis, il va falloir se décider vite, puisque les lumières les plus proches des deux femmes s'éteignent tandis que d'autres s'allument au loin. Cherche-t-on à les guider ?
Il ne reste du disparu qu'une vieille montre cassée. Soit c'était une fausse piste, soit il est arrivé quelque chose d'étrange. A moins que ces lueurs dans la forêt n'aient un rapport avec cette affaire ?
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Mer 18 Aoû - 1:42
Une Nuit au Manoir
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Vous avanciez doucement dans le cimetière, à la vitesse de Bonnie. Cette dernière ne semblait pas en mener large. En effet, tu avais parfois l'impression qu'elle te tirait timidement en arrière, comme pour rebrousser chemin. Mais Ùna semblait si proche du but. Non, vous ne pouviez pas rentrer maintenant, pas si prêt. La petite chienne se dirigeait vers un mausolée, tu t'attendais presque à ce qu'elle gratte à la porte de celui-ci mais elle se stoppe de quelques pas avant ce dernier et tourne en rond, comme si la piste finissait là. Mince, tout le pouvait pas s'arrêter là ! Byron n'avait tout de même pas disparu dans la nature. Quelle frustration !
Ùna ne revient cependant pas bredouille de sa piste. Elle revient vers toi avec un étrange objet dans la gueule. Une...Une montre ? Brisée et couverte de terre, oui. Il te semble l'avoir vu au poignet de Byron, vaguement. Souvenir trompeur ? Pourtant, la montre en elle-même embaume l'eau de Cologne. Tu peux toi-même le sentir. Pourquoi cette montre était-elle enterrée ? Et pourquoi la piste s'arrêtait-elle aussi abruptement ? Tu t'attarde cependant un instant sur le cadran brisé de la montre, une heure. Juste une heure d’écart. C'était troublant. Tout et rien à la fois pouvaient se dérouler en une heure.
Enfin, tu avais une certitude au moins, Byron n'était pas ici et quelque chose d'étrangement sinistre lui était arrivé. Tu allais scruter les alentours par toi-même lorsqu'un cri te fis te retourner, le cœur battant à tout rompre.
« Les lumières... ! » Bredouillait Bonnie en montrant du doigt quelque chose derrière toi.
Les lumières ? Tu fis volte-face. Oui, il y avait bel et bien des lumières. Et elle formait un étrange chemin menant tout droit vers la forêt. Était-ce là une sorte de façon de vous guider vers le jeune homme ? Tu bredouilla un instant quelques phrases incensés avant de te reprendre, t'adressant directement à Nanny qui jusqu'à là était resté en retrait.
« Nanny, escortes tout de suite Madame la Duchesse au manoir ! » Il sembla vouloir emettre une objection dans une petite plainte mais tu l'ignora pour t'adresser directement à Bonnie. « Rentrez, je vais suivre cette piste avec Ùna et Bambina, si je ne suis pas revenue après une heure, contactez immédiatement la police. »
Sans attendre de réponse, tu appelle tes deux pokémons et retrousse tes jupons pour te mettre au pas de course. La douleur de tes blessures revint mais tu l'ignora autant que tu pouvais. Pour ta part, tu tentais juste de garder le rythme avec ces étranges lumières. Tu ne faisais guère plus attention au fait que toi et tes deux petits pokémons vous enfonciez doucement dans la forêt, et ce, sans avoir semer de petits cailloux blancs pour retrouver ton chemin...
Bonnie rentrée chez elle, escortée par le meilleur garde du corps que Charlotte connaisse, cette dernière peut avoir le coeur un peu plus libre. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut se reposer sur ses lauriers. Cette piste est en effet bien étrange, elle intrigue autant la noble que ses Pokémon. Bien que fatiguées, la chienne et la poupée courent aussi vite qu'elles le peuvent.
En effet, les lumières mènent jusqu'à la forêt. Tous les enfants de Doon sont mis en garde contre ce phénomène et pourtant, ils sont nombreux à disparaître chaque année. La plupart sont retrouvés en vie mais pour d'autres... Heureusement, ce ne sont pas Charlotte et compagnie qui sont visés par les feux follets, et elle le comprend assez vite. En effet, une silhouette humaine se dessine, guidée par le chemin lumineux, ainsi que celle d'un Pokémon. Ce n'est pas Byron, mais une autre figure familière. Un homme plus grand et plus âgé. De Montgommery ? Mais que fiche-t-il ici ? Et avec le Chacripan de Gaylord en plus ? Ce n'est pas la peine de les interpeler : leurs yeux sont vides de vie, leur bouche béante, ils sont complètement hypnotisés. Ils marchent sans relâche et l'esprit ailleurs. Depuis combien de temps se trainent-ils ainsi, et surtout, combien de temps avant que leur énergie ne soit complètement drainée ?
C'est les pas d'un des Pokémon de Charlotte qui écrasent une brindille : la fameuse boulette. Cela attire l'attention des lumières. Elles s'éteignent soudain, laissant la demoiselle dans le noir le plus total, avant de se rallumer. Mais cette fois, elles sont juste devant elle, et l'entourent. Leurs petits cris ne sont pas bien effrayants, mais à cinq contre trois, il n'y a pas de quoi être serein.
Une horde de Funécire niveau 5 apparaît ! (Ces Pokémon sont capturables)
L'équipe de Charlotte est en infériorité numérique ! Heureusement, les adversaires ont l'air plutôt faible, et Bambina et Ùna ont l'avantage du type. Ca devrait bien se passer, non ?
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Mer 18 Aoû - 4:19
Une Nuit au Manoir
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Ce n'est que trop tard que tu te souviens de cette petite légende sur les Funécire, sur leur petit chemin lumineux menant droit au monde des ténèbres. Heureusement, ce n'était pas toi leur proie, non, en voyant la silhouette déambuler, tu penses immédiatement à Byron mais il est bien trop vieux pour être...De Montgommery ? N'était-il pas censé être parti du bal ? Exact, mais Bonnie avait dit ne l'avoir vu ni dans la salle du bal, ni à la porte. Et si lui aussi était sorti par cette fameuse fenêtre ? Après tout, vous aviez pisté Byron, pas lui. En tout cas, tu était heureuse de savoir Bonnie à l’abri. Tu le fut beaucoup moins lorsque Bambina, de par sa maladresse habituelle, marcha sur une vielle branche et que celle-ci se rompit bruyamment sous son poids.
Ta lampe grésilla et se stoppa net. Comme si c'était le moment ! Tu levais l’œil pour chercher les Funécire du regard mais ils avaient tous disparus. Tu étais dans le noir complet. Enfin, pour quelque secondes oui, avant de te retrouver encerclée, toi et tes pokémons, par ce petit groupe de spectres dévoreurs d'âme. Ùna aboyait rageusement tandis que Bambina émit un feulement d'une hostilité que tu ne lui connaissais pas. Pour ta part, tu ne comptait pas te laisser faire, même si tu étais tétanisée par leur fichues flammes. Tu avais affronté le feu une première fois aujourd'hui, tu pouvais bien le faire une seconde fois.
« S-si vous croyez que j'ai peur du monde des ténèbres...Bande d'abrutis... » Siffla-tu d'une voix qui ne dissimulais qu'à peine ta peur. Des flammes, tu en avais déjà éteintes, tu savais quelle méthode utiliser maintenant. Sans plus y réfléchir, tu en enfournais deux sous tes jupons débraillés tandis qu'Ùna se précipitait pour user de sa Morsure sur le premier Funécire qui s'approchait trop d'elle. Mis K.O sur le coup. Pour sa part, Bambina se rapprocha immédiatement de toi pour s'en prendre au plus proche des Funécire encore libre. Son Ombre Portée désarçonna son adversaire qui répliqua par une Flammèche que la Mimiqui évita de justesse, ayant retenu la leçon concernant ce genre d'attaque.
Le feu des petits spectre commençait à te brûler les jambes quand Ùna acheva un second Funécire avec la même attaque. Bambina, quand à elle, utilisa à nouveau son Ombre Portée sur son adversaire, qui tomba K.O également. Il ne restait donc que les deux Funécire enfouis sous tes jupons. Comme si ils avaient sentis la menace, ils te bousculèrent violemment en arrière, tu tombais sur tes fesses tandis qu'Ùna et Bambina se précipitaient sur eux. Le temps que tu te relève, l'un d'entre eux semblait déjà aux porte de l'inconscience et le dernier faisait face à une Bambina qui venait juste d'utiliser Malédiction. La petite Mimiqui commençait à flancher et tu fut prise d'une violente crise d'angoisse.
Tu chercha dans la poche de ta jupe quelque chose à jeter sur le pokémon de toute urgence. Tu attrapais une sphère et la jeta le plus violemment que tu pus sur votre ennemi. Tu ne compris pas tout de suite qu'il s'agissait d'une pokéball. Alors, tandis qu'Ùna encaissait sans broncher la Flammèche de son ennemi pour venir l'achever de par sa propre flamme, tu venais de capturer l'adversaire de Bambina. Sans même faire attention à cette pokéball, tu te précipita vers la petite Mimiqui et l'enlaça, les larmes aux yeux.
« Oh, Bambina, je suis désolée...Je ne suis qu'une idiote... » Tu te sentais coupable d'avoir mis tes pokémons dans un tel danger. Tu sentais soudain la fatigue te tomber à nouveau sur les épaules quand tu fut rejointe dans ton étreinte par Ùna. Cette dernière te donna un petit coup de museau, te rappelant à l'ordre, tu n'étais pas la seule perdue dans la forêt à présent. Tu te ressaisit de la lampe pour l'allumer, cette fois, elle ne grésilla pas. Son halo de lumière vint éclairer la pokéball du petit Funécire. Tu t'en saisi en pestant intérieurement, tu n'avais eut nul intention de le capturer, et pourtant...
Enfin, là n'était pas le plus urgent. Tu balaya la forêt de ta lampe pour chercher De Montgommery. Tu le trouva allongé à même le sol, inconscient, accompagné du Chacripan de Byron. Tu te précipita vers lui, affolée. Arceus soit loué, il respirait encore. Il en allait de même pour le petit pokémon qu'Ùna tentait maintenant de réveiller à grand coup de langue. Tu redressa un peu l'homme en tentant de le mettre dans une position assise.
« De Montgommery ? Réveillez-vous. C'est moi, Charlotte Nightingale ! »
Les Funécire ne font pas le poids face à la terrible Morsure d'Ùna. A peine remis de leurs émotions, les quatre spectres disparaissent dans la nuit, laissant derrière eux leur compère capturé par accident et leurs proies. Doucement, entendant la voix de Charlotte, de Montgomery se réveille, non sans peine. Ses yeux ne sont plus aussi vides que lorsqu'il suivait les lumières, mais il n'est pas tout à fait présent pour autant. Il observe la jeune femme avec un air confus, avant de marmonner.
"Ce sale gamin... j'ai suivi son greffier... il était dans le cimetière... arg !" il porte une main à son front, souffrant visiblement d'une mauvaise migraine. Sa mémoire n'a pas dû apprécier l'hypnose, "Quand je suis arrivé il avait disparu... j'ai pensé qu'il avait dû suivre les lumières..." son regard se pose sur le Chacripan, "Et lui aussi, visiblement." Charle conclut, après s'être frotté les yeux dans un ultime effort de se réveiller, "Vous l'avez trouvé ? Je m'en voudrais que ces dames soient reparties sans leurs bijoux." conclut-il d'un sourire à la sincérité douteuse.
Le Pokémon de Byron est toujours dans les vapes. Il respire encore, certes, mais sa petite silhouette a moins supporté le drain d'énergie. Il vaudrait mieux le porter se reposer. Il y a bien une certaine demoiselle qui se ferait un plaisir de prendre soin d'une pauvre boule de poils.
Apparemment, la recherche de Byron ne mènera nulle-part... il faudra sûrement laisser la police faire son travail. Mieux vaut pour Charlotte et son équipe d'aller se remettre des évènements de ce soir.
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Mer 18 Aoû - 18:36
Une Nuit au Manoir
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C'est avec un certain soulagement que tu constate que De Montgommery reprends peu à peu conscience. Ses explications sont confuses. Mais de ce que tu entends, il n'a pas vu Byron non-plus. L'angoisse vient à nouveau se saisir de toi. Le jeune homme était quelque part, peut-être en danger, sans doute livré à lui-même. Mais tu devais avouer ne rien pouvoir faire de plus pour l'instant. Il fallait d'abords escorter De Montgommery au manoir des Drung, tu ne pouvais pas le laisser là, au milieu de la forêt. Il en allait de même pour le petit Chacripan, qui lui, aurait sans doute besoin de soins. Quand De Montgommery te demande ce qu'il en est des bijoux, tu soupires lourdement, ignorant totalement son air si « concerné », tu lui avais peut-être sauvé la vie mais tu n'avais que faire de sa petite comédie.
« Byron n'était en rien coupable du vol. Un pokémon sauvage a profité de l'orage pour s'introduire chez les Drung et subtiliser les bijoux. Ils ont été retrouvés et restitués. » Tu commence à aider l'homme à se redresser et vient le soutenir pour le maintenir debout. Tu n'avais pas vraiment la force de supporter son poids, tu espérais donc qu'il reprenne un peu du poil de la bête en chemin. « Le 'sale gamin' dont vous parlez a tout bonnement disparu. Nous ne pouvons que prier Arceus qu'il ne soit pas tout simplement mort. Cela ne relève plus de mes compétences, nous allons devoir faire appel aux forces de l'ordre. »
Sans plus de mot, tu traînais le noble à travers champs vers le manoir Drung. Quand au Chacripan, il fut rapidement hissé sur le dos d'Ùna. Supportant comme tu pouvais le vent qui vous fouettais le visage de plus en plus violemment, tu ignorais aussi les diverses plaintes de ton acolyte, décidée à garder l'allure à laquelle tu marchais. Que cela lui plaise ou non. Il était hors de question de vous retrouver coincé en pleine tempête. Lorsque la porte d'entrée du manoir se dessina au loin, ce fut le moment que la pluie choisit pour tomber en trombe. Cette fois, tu accompagnait De Montgommery dans ses jurons. Cette soirée commençait sérieusement à te peser dans les pattes.
C'est complètement trempés que vous entrèrent au manoir. Tu laissais de petites flaques d'eau à chacun de tes pas. Bonnie semblait t'attendre depuis tout ce temps puisqu'elle vint rapidement à ta rencontre, accompagnée de Nanny. Tu lui adressa un maigre sourire qui ne dissimulait ni ta fatigue ni ton inquiétude. Un domestique vint prendre ton relais pour escorter De Montgommery dans une chambre d'ami. Pour ta part, tu accepta avec joie l'aide des domestiques quand ils vinrent te porter une grande serviette. Tu les remerciais chaleureusement et en profitait pour faire « ton rapport » à Bonnie.
« Aucune trace de Byron. De Montgommery a été attiré dans un piège par un groupe de Funécire en partant à sa recherche, pensant que c'était lui le voleur. Je ne sais pas où est le jeune homme à l'heure actuelle mais je ne peux rien faire de plus, Ùna a perdu sa trace. Je suis sincèrement désolée mais nous allons devoir faire appel à la police et prier pour ce pauvre jeune homme. Je ne vois aucune autre alternative. » Soupirant, tu ajoutais plus discrètement. « Je ne lui ai rien dit concernant le petit jeu de votre mari, soyez tranquille. »
Elle te remercia, mais tu sentais son inquiétude à travers sa politesse chaleureuse. Un homme de disparu avait le mérite de chambouler beaucoup de choses pour la maison Drung. Tu te sentais épuisée à présent, ta robe était dans un état pitoyable, en plus d'être trempée et ta coiffure était défaite, des mèches lourdes d'humidité venant maculer ton visage mouillé. Tu ne demandais qu'une chose, un bon bain chaud et une bonne nuit de sommeil. Et peut-être quelques soins pour tes brûlures.
Il est presque rassurant de désormais savoir que les forces de l'ordre partiront à la recherche du disparu. Plus de mésaventures pour Charlotte - enfin, je voulais dire, il est entre de bonnes mains. Sûrement.
On laisse la Nightingale se reposer au manoir, elle l'a bien mérité. Entourée de ses Pokémon et même des domestiques des Drung, tout le monde veille à ce que ses blessures n'empirent pas. C'est le couple lui-même qui appelle l'hôpital de Doon le matin-même. Il faut espérer que le médecin ne soit pas un grognon pour être ainsi sollicité dès l'aurore.
Quand il est temps de partie, Wilfried et Bonnie souhaitent la raccompagner jusqu'à la porte pour la remercier de ses services. Le vieux bonhomme oublie presque quelque chose, jusqu'à ce que sa femme ne le lui rappelle en se raclant la gorge.
"Oh, pardonnez-moi mademoiselle ! J'ai failli l'oublier," il sort quelque chose de sa poche, "La récompense du jeu d'hier soir aurait dû être des Pokédollars, mais je ne doute pas que vous en avez suffisamment, et je trouve que ce n'est pas un cadeau à la hauteur des services que vous nous avez rendus et de votre courage."
Il prend la main de Charlotte et y dépose un écrin.
"C'est Bonnie qui m'en a donné l'idée. Je le lui avait acheté comme un bijou sans me soucier de son utilité, alors je pense que vous en ferez un meilleur usage, n'est-ce pas ?"
A l'intérieur, elle découvre un superbe pendentif dont la gemme d'un bleu clair translucide renferme un tourbillon vert et rouge.
"Elle n'en a peut-être pas l'air, mais c'est une Gardevoirite !" s'exclame Bonnie, "Votre valeureux Gardevoir mérite bien cet honneur." elle adresse un clin d'oeil à Nanny.
Après quelques derniers remerciements, des adieux et une embrassade de Bonnie, Charlotte est enfin libre de partir. Cette soirée était forte en émotion et elle lui a valu un rendez-vous à l'hôpital, mais elle ne sera pas rentrée bredouille. Et puis, ça pourrait bien lui inspirer une histoire un de ces jours.
La mission est terminée, libre à toi de la conclure ou non. Tu peux également lancer un dé de fouille. Comme récompense, tu as demandé de l'expérience. En comptant les combats, tu obtiens 15 niveaux à distribuer dans ton équipe. Comme récompense bonus, tu obtiens une Gardevoirite. Ainsi que le Funécire capturé. N'oublie pas de le recenser dans les changements dans l'équipe et dans ta t-card !
J'espère que cette mission t'aura plu !
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Mer 18 Aoû - 23:46
Une Nuit au Manoir
Rp Mission
Tu fut traitée pour tout le reste de la soirée comme une véritable princesse. Tu devais avouer toi-même que ta propre chambre n'était pas aussi belle et confortable que celle que les Drung t'avaient préparée. Tu ne pouvais t'empêcher d'être émerveillée mais tu étais surtout très reconnaissante envers tes hôtes. Tu aurais voulu te soucier d'avantage de l'état de De Montgommery et du Chacripan ou t'informer sur l'enquête concernant Byron mais après un bain bien chaud et de nouveaux soins sur tes brûlures, tu devais admettre ne pas être en état de rester debout une seconde de plus. Nanny, comme à son habitude, vint te border et te faire un « baiser » sur le front. Ùna et Bambina, toute deux toilettées et soignées purent se lover à tes cotés tel deux chatons contre leur mère.
Tes liens avec la petite chienne s'étaient indéniablement renforcés pendant cette étrange soirée. Tu avais appris à avoir confiance en son flair et en ses capacités et elle en avait fait de même. Tu t'étais également étonné toi-même, faisant preuve d'un courage que tu ne te connaissais pas vraiment. Sans doute était-ce cette idée de devoir envers la maison Drung qui t'avais motivée ? Drôle de soirée, décidément. Tu te jura en souriant que tu écrirais une histoire à propos d'une femme chevalier se battant contre les spectres du monde des ténèbres. Et c'est sur cette douce pensée que tu t'assoupis d'un sommeil réparateur.
Quelle drôle de surprise lorsque tu te réveilla le lendemain matin de découvrir qu'Ùna avait totalement changé d'aspect. Toujours un peu endormie, tu t'étais redressée pour lui caresser le museau, elle avait doublé de taille et se retrouvait maintenant affublée d'une belle pair de cornes. Tu n'étais pas bien sure d'avoir affaire à la même chienne mais tout doute fut effacé quand cette dernière frotta vivement sa tête contre ta main en secouant la queue d'un air heureux. Une queue, d'ailleurs, qui ressemblait à celle d'un petit diablotin. Bambina se réveilla à son tour et les deux pokémons se mirent à se courser dans la pièce tandis que Nanny se réveillait doucement, affalé dans un des fauteuils prêt du lit.
Il était tôt dans la matinée, aussi fallu-t-il attendre quelques heures avant que les domestiques ne viennent te chercher, accompagnés de Bonnie elle-même. Cette dernière ne pouvait te laisser partir en haillons après tout les services rendus. Elle te proposa une robe de sa propre garde-robe et malgré ton insistance pour porter du noir, elle réussi à te convaincre de porter la belle robe couleur crème qu'elle te proposait. Vos tailles étant similaires, la robe t'allait à merveille. C'est donc dans cette tenue inhabituelle que tu descendit les marches du premier étage. Drung t’accueillit de façon chaleureuse. Tu te présenta à lui dans une rapide courbette un peu douloureuse pour tes jambes brûlées.
Tu observe, émerveillée, la gemme qu'il t'offre. Une Gardevoirite ? Tu te rappelais rapidement d'un concept que Bartholomew t'avais sommairement expliqué. La Méga-Évolution. Une sorte d'évolution sur demande réversible, si tu avais bien compris. Mais pour effectuer ce petit « rituel », il te manquait une gemme Sésame. Pour l'instant, cela n'avait pas d'importance. Tu serrais le petit écrin contre ton cœur et fit une nouvelle courbette.
« Je vous remercie de tout cœur pour cet incroyable cadeau. » Tu lève la tête, fière de tes services rendus. « Sachez que malgré les époques, la famille Nightingale reste votre vassale, Monsieur le Duc. Je n'ai fais que mon devoir. » Quelle façon chevaleresque d'expliquer les choses.
Tu t'informais une dernière fois sur le cour de l'enquête. De Montgommery se portait mieux et le Chacripan de Byron avait reçu les soins nécessaires à sa condition. Cependant, ce dernier restait introuvable. Tu ne pu t'empêcher d'avoir un pincement au cœur, aurait-tu pu le retrouver si tu avais continué d'inspecter la forêt ? Le doute demeurerait longtemps en toi, c'était une certitude. Tu fut tirée de tes pensées par l'accolade affectueuse de la maîtresse de maison. Tu émis un petit rire et lui rendit son geste. Voilà que tu te retrouvais invitée pour les prochains événements importants du manoir Drung ainsi que...Pour une petite tea party entre amies lorsque ta condition se serait améliorer. Tu acceptais évidemment avec joie. Ce fut sur cette promesse de retour prochaine que tu prit congé du couple.
Cette soirée avait décidément été bien spéciale. Tu y avais affronté ta phobie, récupérer des bijoux « volés », affronter des spectres qui souhaitaient t'envoyer de le monde des esprits et sauver la vie d'un homme et d'un pokémon. Tout ça était digne d'un roman policier. Mais ta plus grande défaite restait la disparition de Byron. Tu ne te le pardonnerais pas si aisément.
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