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Keros
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Pour l'amour d'un garçon - Oliver
Oliver Dixon
Oliver Dixon
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Oliver Dixon
Highlands
Mer 14 Juil - 0:55   

Oliver Dixon

Identité

NOM Dixon
PRÉNOM Oliver
ÂGE 16 ans
ORIENTATION SEXUELLE Confus

ORIGINES Keros
VILLE NATALE Doon
DOMICILE ACTUEL Doon

ACTIVITÉ/MÉTIER Lycéen
VOTRE ALIGNEMENT Asterien
CARTE DEMANDÉE Aucune

CHOIX POUR VOTRE ÉQUIPE Mon choix

NOM DE L'AVATAR Basil - OMORI

ton image
imageNoisette
Pachirisu ♀ - Niveau 5

"Offrons-lui un Pokémon", a-t-il dit, "qu'il apprenne un peu à se démerder tout seul". "Il est temps qu'il grandisse un peu, on ne peut pas tout le temps être dans son dos", a-t-elle répondu.
C'est plein de bonnes attentions que les parents d'Oliver lui ont un jour apporté un œuf d'un blanc immaculé. En est malheureusement sorti une chiffe molle digne de leur fils. Pas combative, peureuse, fragile et coquette : les combats c'est très peu pour elle. Si bien que son dresseur ne l'a jamais appelée quand il est en danger, préférant la laisser en sécurité dans sa Pokéball.

Rugissement Vive-Attaque Queue de Fer Onde de Choc

Histoire

On a connu meilleur endroit pour savourer son déjeuner. Oliver est un garçon soigneux, pas du genre à éparpiller sa nourriture quand il mange, et de toute façon, les quelques miettes qui tombent de son casse-croûte se mêlent bien vite à la crasse et autres fluides innommables qui jonchent le sol. L'odeur est insupportable, alors il essaie de la bloquer en pensant plutôt à celle de son sandwich.
Malheureusement, le pain fade et le fromage de pauvre qualité ne suffisent pas à masquer les relents d'urine. Peut-être qu'une tranche de jambon aurait pu sauver son odorat en déclin, mais il l'a jetée dans la poubelle. Sa mère insiste toujours pour qu'il mange plus de protéines et il n'a pas le courage de lui dire non. Si elle l'apprenait, il serait salement puni...
Il décide d'ignorer ses sens : peut-être qu'à force de prétendre ne rien sentir, son cerveau acceptera de ressentir autre chose. Ça n'a pas marché en quatre ans, mais qui sait, peut-être qu'un jour, tout s'arrangera...

Il y a certes des endroits plus glamour que les toilettes du lycée, mais c'est toujours mieux que de se faire catapulter des boulettes de bouffe dans le visage à la cantine.

Avant de sortir de sa cachette, il s'accroupit pour s'assurer de ne voir aucune paire de soulier sous la porte de sa cabine. Au passage, sa main touche le carrelage souillé et légèrement collant... dégoûtant. Il l'essuie sur son tablier, puisque de toute façon, les robinets ne marchent jamais ici.
Constatant que la voie est libre, il déverrouille le loquet et s'aventure à l'extérieur en faisant bien attention à ne pas laisser grincer la porte... en vain. Les gonds auraient bien besoin d'huile.

Avant de se permettre de remettre un pied dans le couloir, il jette un regard à sa droite, puis à sa gauche, avec les yeux effarouchés d'un Vivaldaim. Se pensant en sécurité, il avance d'un pas. Il n'a pas le temps de soupirer de soulagement que des silhouettes sortent de derrière un coin de mur. Oliver grimace : il se fait encore si souvent avoir par ce genre d'embuscade... depuis le temps, il aurait dû apprendre à s'en méfier.


“Bah alors fillette, t'as peur de quelque chose ?”

“Faut pas avoir peur de nous, on est copains, pas vrai ?”

“Regarde, on t'a même gardé quelque chose de la cantine !”



Il a envie de courir, mais il est tétanisé. L'un des trois s'approche de lui et il n'a pas le temps de l'esquiver. Il l'agrippe par les cheveux, l'empêchant de s'enfuir une fois que son corps a finalement réagi à la menace. Parfois, il se dit qu'il devrait couper cette épaisse tignasse dorée, qui est devenue un danger plus qu'autre chose, mais elle fait partie de son identité. S'il devait la raser, il s'en sentirait malade...


“Tiens le bien, ça serait con qu'il s'échappe.”

“J'ai pas risqué ma vie pour piquer ça pour rien !”



Il sort de la poche de sa blouse une salière et une poivrière, probablement volées dans le dos de la dame de cantine. La brute a un regard carnassier quand il s'approche pour en verser tout le contenu sur la tête du blond. Il s'assure également de bien gratter, ça serait bête que les condiments n'atteignent pas le cuir chevelu du pauvre gamin.


“Ah ! A-a-arrêtez !” Oliver parvient à articuler entre deux éternuements. Ça n'a pas l'air de convaincre le trio, bien au contraire.

"A-a-arrêtez !" l'un des jeunes garçons répète d'une voix suraiguë, se moquant joyeusement de ses bégaiements.

“Elle est mignonne, elle a cru qu'elle nous donnait des ordres la salope !”

“T'as toujours pas compris que tu devais fermer ta gueule ?”


Il le savait, pourtant, mais c'était plus fort que lui de crier de peur. Il a toujours eu des soucis, à trop montrer ses émotions. Un rien le fait pleurer. Un film triste à la télévision ? Des larmes. Une pauvre créature renversée par une voiture sur la route ? Un torrent. Un uppercut dans le ventre ? Un océan. Mais au moins, il ne peut pas laisser s'échapper de glapissement lorsqu'il a le souffle coupé. Il se contente de s'écraser au sol en silence.
Mais pour la bonne mesure, on lui donne aussi de bons coups de pied dans le sternum et le visage, avant de le relever par le col de sa chemise. Oliver regarde le jeune homme face a lui, mais évite activement son regard. Il ne voudrait pas le froisser davantage... il est terrifié, tremble comme une feuille et se sent fiévreux. Il se sent si petit par rapport à l'autre. Pourquoi son corps refuse-t-il de grandir ? La plupart des filles de son âge sont déjà plus grandes que lui, et il est sûrement le plus court sur patte de son année. Certains collégiens le dépassent, même ceux fraîchement débarqués de l'élémentaire. Alors face à un adolescent plein d'énergie et de testostérone, qu'est-ce qu'il peut bien faire à part se laisser trimballer jusqu'aux latrines d'où il venait ?

Il essaie de se débattre, mais sa musculature est à l'échelle de sa taille. Ses coups doivent à peine chatouiller ses bourreaux. Ils parviennent à l'attraper et le transporter comme un enfant. Cette fois, heureusement, ils manquent de temps pour s'amuser à le noyer – c'est bientôt la fin de la pause déjeuner, alors ils se contentent de le jeter à l'intérieur d'une cabine, où il tombe sans grande élégance sur le trône. Le temps de se remettre sur ses jambes, la porte est déjà fermée et un bruit de clé résonne, avant qu'ils ne prennent la fuite en riant comme les Grahyèna qu'ils sont. Non contents d'avoir volé le réfectoire, ils ont aussi dû s'en prendre à la conciergerie.
Comment font-ils pour ne jamais se faire attraper ? Plus d'une fois, c'est Oliver qui a pris pour leurs bêtises. Il est prêt à parier que si le professeur, le trouvait, les cheveux tout encrassés, à côté de la salière vide, il trouverait le moyen de penser qu'il s'est fait ça tout seul. On ne fait pas plus aveugle que les membres du personnel de cette école.

L'adolescent essaie désespérément de se libérer en tirant et manipulant la poignée de porte dans tous les sens, sans succès. Même s'il était possible de la débloquer avec de la force brute, ce n'est pas lui avec ses bras maigrichons qui va accomplir quoi que ce soit. Éventuellement, la sonnerie de reprise des cours lui intime de laisser tomber. Il est déjà en retard, alors à quoi bon ?

Il est devenu “élève à problème” à force de rater des cours. Évidemment, ses notes ont chuté. On lui reproche également d'être trop bagarreur, et que s'il ne veut pas finir à l'infirmerie une fois par semaine, il n'a qu'à arrêter de chercher des ennuis à plus fort que lui. C'est navrant, lui qui était un enfant modèle autrefois... comment tout avait pu déraper de la sorte ? Il va devoir rester piégé ici longtemps, et ne peut pas empêcher son esprit de divaguer.

Avant, il était un gamin plutôt heureux. Toujours souriant, joueur, aimable, on lui disait qu'il deviendrait un gentleman. Les vieilles dames au parc complimentaient ses boucles d'or, ses yeux bleus comme le ciel, sa voix d'ange bien qu'hésitante, et pinçaient ses mignonnes petites joues roses sur sa peau presque blanche. “Toi plus tard, tu feras tomber les filles !”, lui avait-on dit.
Pourtant, il y avait de quoi en douter. Déjà tout petit, il n'avait jamais vraiment eu d'ami, trop timide et trop discret. Il en souffrait, puisqu'il ne supportait pas d'être seul. Alors à la moindre occasion qu'on lui donnait de se sentir appartenir à quelque chose, il sautait bêtement dessus. Trop serviable, Oliver, la main sur le cœur, dit-on, même si “bonne poire” serait le terme le plus approprié. Finalement, il s'avère que porter le cartable de ses camarades ou faire les devoirs à leur place n'était pas une solution pour gagner leur affection. Il avait juste réussi à se réduire en esclavage. Mais au moins, il était traité correctement. Parfois, on lui adressait même la parole.

Où a commencé la vraie misère, alors ? Sûrement à l'entrée au collège. Un nouveau départ, pour Oliver, il était optimiste. De nouvelles connaissances, de nouveaux amis, grandir, mûrir, faire des sorties entre copains... il n'aurait droit à rien de tout ça. Ça avait commencé avec des moqueries sur son physique, son bégaiement, ses manières, des commentaires dans son dos et parfois des blagues auxquelles il se forçait à rire, mais s'il ne connaissait pas encore le sens des noms qu'on lui donnait. C'était supportable. Il n'était pas heureux de cette situation, mais il parvenait à en sourire : il ne resterait que sept ans ici, et une fois adulte, il en rirait bien.

C'est moins de deux ans plus tard que les choses se sont gâtées. Apparemment, on l'aurait surpris en train de “regarder” un certain camarade pendant les cours de sport. Et alors ? Quel mal à ça ? Il était plutôt bien bâti pour un collégien, il avait un beau visage, il était athlétique et avait une jolie voix, c'était comme observer une œuvre d'art dans un musée. Selon ses camarades, c'était mal. C'était pervers. Et s'il avait su, il aurait juste nié en bloc et plutôt regardé ailleurs dans les vestiaires.

Car la suite était bien pire.

Les amis du joli garçon avaient dû le prévenir qu'on le “reluquait”. Il avait décidé de lui-même confronter son admirateur. Heureusement, il était toujours seul, dans son coin, à attendre timidement dans les couloirs que la journée se passe. Il l'avait approché avec un grand sourire, faisant sursauter le blondinet.


“Alors, c'est toi qui me mate dans les vestiaires ?”


Belle phrase d'accroche. Il gardait un grand sourire, mais Oliver ne pouvait s'empêcher de reculer tandis qu'il s'approchait. Malheureusement, après quelques pas, il se retrouva dos à un mur.


“N-non je-je ne... je n'oserais pas, c'est-...”

“Tu sais que tu es mignon quand tu rougis ?

“J-... je-...”


Les mots lui manquaient, tandis que l'autre s'approchait à pas lents. En effet, il sentait ses oreilles brûler de honte et... d'autre chose, peut-être ? Une brûlure qui ne faisait qu'empirer alors que son camarade approchait son visage du sien. Il était... si près... Oliver pouvait entendre son cœur battre à cent à l'heure.

Jusqu'à ce qu'un coup de genou dans les parties intimes ne le prive de son souffle. Il se laissa tomber avec un couinement digne d'un Ponchiot battu, en position fœtale, ce qui sembla bien amuser son assaillant.


“Va crever, sale pédé !”


C'était la première fois qu'il entendant ce mot, mais certainement pas la dernière. Sûrement très amusés par cette petite histoire, c'est tous les étudiants qui ont commencé à utiliser ce nom, à tel point qu'il y réagit comme à son propre prénom. En quelque sorte, ça fait à présent partie de son identité.

L'attente se fait longue dans les toilettes. Oliver a pu répéter le pire moment de sa vie au moins une centaine de fois dans sa tête. La cloche a sonné, et le soleil doit commencer à se coucher, à en juger par la pièce qui s'assombrit de plus en plus. Il a déjà pleuré toutes les larmes de son corps mais ça ne l'empêche pas de continuer à renifler et tousser à cause de l'eau qui a envahi son nez et ses poumons. Le poivre, quant à lui, le fait toujours éternuer de temps en temps, en plus de lui brûler la peau.

Il doit être dix-huit heures quand des pas se font entendre dans le couloir. Ils se rapprochent de la cabine, suivis par un chariot à roulette qui glisse en couinant. La personne commence à ouvrir toutes les portes pour s'assurer qu'aucun élève ne se planque, et éventuellement, après la surprise initiale de tomber sur une porte verrouillée, elle tombe nez à nez avec le pauvre gamin aux yeux rougis et aux joues couvertes de larmes séchées. Le concierge soupire : ce n'est pas la première fois qu'il le trouve recroquevillé dans un coin à la fermeture de l'école. Oliver ignore si l'homme croit qu'il se cache pour jouer ou s'il sait ce qu'il se passe, mais cette fois encore, il le laisse partir en lui sommant de se dépêcher. Pas besoin de lui répéter mille fois. Ses parents doivent s'inquiéter.

Il fait un détour par son casier avant de sortir, puisque ses cahiers y sont encore. A défaut d'être présent, il pouvait au moins bien faire ses devoirs...
La porte en métal est couverte de graffitis, tous plus vulgaires les uns que les autres. On y retrouve, évidemment, le fameux “pédé”, mais aussi d'autres joyeusetés comme “salope” ou “bouffeur de glands”. Des artistes ont décidé d'y mettre du leur aussi, écrivant son nom de famille à côté de charmants dessins de pénis – il avait souvent droit à “dick-son” quand les lycéens se lassaient des autres insultes, et l'un des grands dessinateurs avait croqué ce qui semblait être son portrait, dont sortait une bulle de bande dessinée clamant haut et fort “je suis g-g-gay”. L'était-il vraiment ? Il n'avait jamais été attiré... de cette façon. Ni par les femmes, ni par les hommes. Ce joli garçon, au collège... il l'admirait, certes, mais jamais il n'aurait eu de pensées aussi impures.

Oliver soupire. Il ne sait pas s'il est vraiment toutes ces choses qu'on dit de lui, mais il est anormal. Pas étonnant que tout le monde prenne plaisir à le battre, lui-même se serait bizuté. Il le méritait.

Au moins, le chemin pour rentrer chez lui a été calme. Il n'y avait plus aucun élève dans l'établissement à cette heure-là, et la plupart sont déjà rentrés chez eux, regardent joyeusement la télévision et mangent en famille. Le jeune garçon avait comme le sentiment que la sienne ne l'avait pas attendu pour le repas.


“Je suis rentré.” annonce-t-il d'une petite voix.

“Ah, enfin, je commençais à m'inq-... oh non, tu t'es encore battu ?”


Sa mère s'accroupit à côté de lui pour inspecter ses blessures. Quelques bleus sur le visage, sûrement davantage cachés sous ses vêtements, et un nez cassé... encore.


“Il faut vraiment que tu apprennes à te défendre, je n'ai pas que ça à faire de t'emmener à l'hôpital tous les quatre matins...”

“D-désolé...”

“C'est bien gentil de t'excuser, mais tu dois surtout arrêter de te laisser faire comme ça, comment veux-tu que ça s'arrête, autrement ?”


Oliver grimace. Est-ce vraiment trop demander que d'avoir du soutien de sa propre mère ? Elle se contente d'essuyer du sang séché de son nez avec sa propre salive, avant de se lever quand son mari approche.


“Oliver Emil Dixon.”


Il le regarde d'un ton grave. Intimidé, son fils ne peut que baisser la tête.


“Ta mère a raison. Comporte-toi un peu comme un homme... tu veux faire mourir ta mère ? Elle s'inquiète tous les jours pour toi ! On t'a même donné un Pokémon et tu n'es pas fichu de te défendre ?”

“N-Noisette n'aime pas se b-b-ba...”
le garçon commence marmonner, sachant qu'il n'a pas intérêt à se faire entendre. Raté. Une gifle le lui fait bien comprendre.

“On ne répond pas à son père ! Dans ta chambre !” vocifère son paternel.


De nouvelles larmes montent aux yeux du lycéen, lui qui pensait s'être déjà déshydraté suffisamment. Il obéit néanmoins, il n'est pas assez fou pour désobéir après une telle volée.

Il sait que son père l'aime. Après tout, il est son seul fils, sa joie après trois filles. Mais il le déçoit, énormément, et il en a honte. Il a mérité cette claque, comme il a mérité celles d'avant. Il se souvient particulièrement de celle qu'il avait reçue quand on l'avait surpris à essayer les robes de ses sœurs... en y repensant, il avait de bonnes intentions : s'il n'avait pas été “comme ça”, il ne ferait pas pourrir l'existence par ses camarades de classe.
En montant l'escalier, il entend ses deux parents discuter. Il n'est pas du genre à écouter aux portes, mais il capte quelques mots.


“Qu'est-ce qu'on va faire de lui ?”

“Il s'affirmera sûrement en grandissant.”

“Je pense que l'armée l'endurcira.”



Il déglutit en entendant ces mots et pleure de plus belle quand il s'installe dans son lit. L'avenir le terrifie. Dans deux ans, il est censé accomplir un service militaire pour Keros. Comment ses parents peuvent-il penser qu'une telle expérience sera bonne pour lui, alors que son école est déjà pour lui une jungle remplie de bêtes féroces ? S'il se fait martyriser ici, il se fera tuer là-bas, et ce ne sont pas les balles des ennemis qui lui font peur.

La solution miracle, selon son père, serait de s'entraîner, de devenir plus fort. S'il a abandonné il y a longtemps l'espoir de le voir se muscler en faisant du sport, il était optimiste quand il lui a offert un œuf de Pokémon. Seulement, le Pachirisu qui en est sorti est bien digne de son fils. L'homme déteste Noisette. Selon lui, elle est stupide, inutile et conforte Oliver dans sa faiblesse.
Mais le jeune garçon l'aime sincèrement. Il a l'impression qu'elle est la seule à le comprendre. Ils se sont bien trouvés, en quelque sorte.

Pensant à elle, il décide de la laisser sortir de sa Pokéball pour la soirée. L'écureuil sort d'abord enjouée, avant de voir le visage de son maître. Inquiète, elle se précipite pour inspecter ses blessures alors qu'il s'allonge pour regarder le mur de sa chambre avec intensité.
Au rez-de-chaussée, il entend encore les deux adultes se disputer sur son sort. Visiblement, ce n'est pas ce soir qu'on le portera pour soigner son nez. Peut-être demain, s'il a de la chance, mais on ne le laisserait pas rater un jour d'école pour aller à l'hôpital, alors qu'un pif de travers n'a jamais empêché personne de vivre.

Malgré la douleur et son estomac vide, il commence vite à somnoler. C'est que ça fatigue vite, d'être triste tout le temps. Heureusement, les caresses de Noisette le rassurent un peu. Il lui sourit, un sourire qui n'appartient plus qu'à elle ces derniers temps.

“On va s'en sortir un jour, p-pas vrai ?”

Son optimisme est taché de quelques sanglots. Lui-même n'y croit pas. Le rongeur non plus, si tant est qu'elle le comprend. Pourtant, la voir doucement hocher la tête lui donne la quiétude dont il a besoin pour enfin s'assoupir.

Demain ne sera pas bien différent.

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Votre pseudo – Lulu, le rereretour
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Mer 14 Juil - 1:22   


Félicitations !!

tu es validé(e)

PETIT COMMENTAIRE  blush


Rererebienvenue Lulu !  red heart
Est-ce vraiment nécessaire de le dire après autant de personnages ? tmtc

Je te l'ai déjà répété plusieurs fois (et je ne suis visiblement pas la seule à l'avoir fait) mais j'adore Ollie ! Il est adorable blblblb! Et Noisette Shiny...  please Je suis contente de le voir enfin prendre vie sur le forum même si je ne pourrai pas RP avec ce bel enfant tout de suite. Que dire de plus sinon que j'aime toujours autant ton style d'écriture et que je lui souhaite tout de même beaucoup de bonheur (il le mérite tellement) avec ces futurs camarades de RP !

LONGUE VIE À BB CHAT !

RÉCOMPENSES  golden heart  


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