Charlotte Nightingale

Histoire

-La famille Nightingale est une famille aristocrate dont les origines sont nébuleuses, certains clamant qu'il s'agit d'une branche cadette de la famille Drung tandis que d'autres les disent venus de Galar. Elle avait et a toujours (dans une certaine mesure) une place importante dans l'import et export du charbon de Doon. Pendant la guerre d'indépendance, elle est restée plus ou moins neutre, ce qui lui a permis de garder quelque possessions territoriales même si son titre aristocratique est quand à lui, passé à la trappe.

-Charlotte naît pendant la guerre, en novembre 1941. Fille de Douglas Nightingale et de son épouse Sarah, elle est la cadette de sa famille. Sa mère, ayant accouché à domicile comme le veut la tradition familial meurt peu de temps après la naissance de Charlotte, suite à des complications liées à une importante hémorragie et à la santé déjà fragile de la jeune femme. Douglas sera, sans doute pour cette raison, toujours assez froid et distant envers sa fille.

-La petite fille mène une vie de solitude. Ses deux frères étant bien plus âgés qu'elle : Alexander combat au front tandis que le second, Ethan, étudie à Pryderi. Même sa gouvernante ne semble pas se soucier d'elle, la négligeant à de nombreuses reprises. Walter, majordome de la famille, finit par la confier à son Gardevoir, fatigué de l'avoir dans les pattes. Charlotte le renommera affectueusement Nanny.

-Lors de la quatrième année d'existence de Charlotte, la nouvelle tombe : Alexander a périt au combat. Elle porte pour la première fois -mais pas la dernière- la robe du deuil. Malgré son jeune âge, l’événement restera gravé dans sa mémoire. C'est pour elle, là que tout a débuté. Qu'elle est devenue un "porte-malheur".

-C'est lors de ses cinq ans que l'incident se produit : ayant échapper à la garde de Nanny par la ruse, elle s'aventure du coté des mines. Ell y rencontre un Reptincel abandonné par l'un des travailleurs de la mine. Ce dernier, ayant subit nombre de maltraitance de la part de son maître et méfiant des humains, la blesse gravement en lui donnant un violent coup de queue. Résultat, perte d'un œil, cicatrice au visage et une peur maladive du feu.

-Aimant malgré tout énormément les pokémons, elle reste cependant réticente envers les pokémons de type feu. Et pour cause, sa convalescence est bien douloureuse, elle doit s'adapter à ne voir que d'un seul œil et accepter le fait que son visage est à moitié défiguré. Un complexe important s'instaure chez la jeune fille qui s'isole peu à peu du reste du monde. Son père prends la décision de la cacher du public, ce qui n'arrange rien.



-Ethan, l'héritier de la famille, étant un jeune homme rebelle, se décide à parcourir le monde dès sa majorité acquise, contre l'avis de son père qui souhaitait qu'il reprenne l'affaire familiale. Au cours de ses voyages, il ne cesse d'envoyer des cadeaux divers et variés à sa cadette. Dès qu'il l'estime en âge de posséder un pokémon, il lui envoie un œuf de Mimiqui originaire d'Alola. Un œuf dont elle prendra énormément soin au point de s'endormir avec comme on le ferait avec un doudou.

-La vie de la jeune fille est isolé du reste du monde. Elle apprends auprès d'une tutrice privée, se voit interdite de sortir de la demeure familiale et reste à l’abri des yeux du public. Elle se renferme peu à peu sur elle-même et finit par ne parler qu'à ses pokémons, les considérant comme ses seuls et uniques amis. Concernant Bambina, un lien très fort se tisse entre elles deux. Si bien qu'elles ne supportent pas d'être séparées.

-A l'age de trente ans, Ethan cesse de donner des nouvelles à sa famille. De nombreuses recherches sont effectuées à la demande son père. Le jeune homme ayant cessé de donner signe de vie en parcourant l’île de Sinnoh. Il reste introuvable mais l'hypothèse la plus probable avancé par les enquêteurs serait que le jeune homme ait perdu la vie en montagne en se rendant à Frimapic pour y affronter le champion local.  

-Suite à cet incident, la jeune Charlotte se décide à ne porter que du noir en signe de deuil. Son père devient plus sévère avec elle et lui trouve rapidement un fiancé pour assurer la prospérité de la famille Nightingale. Son choix se porte sur Bartholomew Braveheart, un aristocrate des Lowlands, membre d'une famille noble possédant de d'importants territoires agricoles. Charlotte n'a rencontré qu'à de rares occasions son fiancé et futur époux. Elle le trouve un peu étrange et angoisse à l'idée de devoir passer le reste de sa vie à ses cotés.

-C'est au cours d'une inspection de l'une d'est mines de Doon que Douglas Nightingale perds la vie lors d'un violent coup de grisou qui coûte également la vie à une dizaine de mineurs. Désormais orpheline, Charlotte a alors vingt-trois ans et devient l'héritière légitime de sa famille. Le drame laisse alors une drôle d'idée dans la tête de la jeune femme : elle porte malheur, sa mère, ses frères et son père, morts les uns après les autres, cela ne peut être une coïncidence. Son futur mariage avec  l'héritier Braveheart la terrorise alors plus que jamais. Et si il mourrait lui aussi ?

-La situation ne plaît pas à tous, certains affirmant haut et clair que le marché du charbon de Doon -déjà mit à mal- ne devraient pas tomber entre les mains d'une femme. Faible de corps d'esprit qui plus est. Charlotte n'en démord pas et fait ses premiers pas dans la société malgré tout. On peut dire sans trop se mouiller qu'elle se prends les pieds dans le tapis. N'ayant jamais été formée dans l'art du commerce et de l'entreprise, elle doit faire appel à Walter, le majordome, pour pouvoir faire fonctionner l'affaire familiale.

-Désintéressée des aléas du commerce, Charlotte profite de la richesse culturelle du mouvement Legatien pour s'instruire sur l'art et les lettres. Elle découvre alors les écrits de Meredith Smith et se sent inspirée par ses mots. Elle prends la plume à son tour. Si officiellement, elle est écrivaine de contes pour enfants, officieusement, elle écrit des essais dénonçant les inégalités sociales et la persécution de certaines communautés. Étant assez incisive dans ses propos, ses essais ne son jamais signés de son nom mais de son pseudonyme : « Murkrow ».