Leilani Nalali

Histoire

La fortune des Nalali.
Ton nom de famille est synonyme de richesse, ce n'est un secret pour personne. Dès ton plus jeune âge, tu as pu voir tes grands-parents, tes parents et tous tes aînés pavaner sans honte leur fortune à autrui. Étant le plus jeune et de loin - tu as pratiquement 4 ans de moins que l'avant dernier de la famille. Tu as toujours été innocent à ce sujet. Vous étiez riche et vous ne manquiez jamais de rien, point. Mais tu avais tout de même une curiosité typiquement enfantine à l'époque.

Tu questionnais donc souvent ta famille à propos de votre gigantesque confort de vie. On pouffait de ta candeur, on te sortait des mensonges gros comme le monde, on te faisait changer de sujet. Bref : Tu n'avais jamais à savoir. Pourtant, à ton jeune âge, tu voulais le savoir, tu voulais être dans la confidence ! Mais non, on te laissait toujours dans le trouble, on te laisse toujours sans réponse. Au fil des ans, tu t'es vite ennuyé de l'idée qu'ils te disent la vérité. Tu as préféré devenir sarcastique sur le sujet.

Oui, "bien sûr" qu'Akeli, le plus âgé de tes frères, a dans sa vie été vendeur de jouets, magicien, pâtissier, acteur ou encore dompteur de Némélios. "Bien sûr" que ta famille gagnait leur fortune de manière légale et digne. Tu n'as jamais eu la vérité de leur part, mais tu as déjà entendu les bruits qui courent - aussi bien dans le personnel que dans les rues. La richesse des Nalali est sale. Est-ce que cela t'as choqué ? Pas vraiment. Car même si ta famille sont des anges auprès de toi, tu sais que ce sont pas des gens bien.

Certains sont même de la pire espèce.

Mais qu'as-tu à dire à ce sujet ? Rien. Après tout, c'est dans cette illégalité que tu es dans ton petit cocon, c'est de part cet argent sale qu'on t'as choyé et fait ton éducation. Dans un sens, on peut dire que ton indifférence à ce sujet ne te rend pas mieux qu'eux. Les Nalali ne sont pas de bonnes personnes, et tu ne tenteras jamais de le nier.


L'amour des Nalali.
Certaines personnes ont souvent comparé ta famille à une secte : toujours entre vous et loin du reste du monde tant que cela ne sert pas leur intérêt. Tu n'aurais pas dis le terme "secte" pour définir le cercle avec tes proches, mais tu ne peux que confirmer le fait que vous êtes souvent isolé du reste. Avant ton adolescence, tu n'avais connu que ta famille et de quelques membres du personnel. Malgré ton sarcasme sur leur mensonge, tu ne peux contester ta grande affection pour eux et inversement.

Tu as été complètement pourri gâté par Nala, ta grand-mère paternelle, qui répondait à chacun de tes caprices. C'est aussi elle qui a grandement contribué à ta passion/obsession pour les bijoux et les accessoires. Tu as été écrasé par l'adoration de tes frères et sœurs aînés qui même maintenant te considèrent toujours comme "le bébé de la famille". Il faut dire qu'Akeli a 22 ans de différence avec toi, par exemple. Oh et pour titre d'information : tu es le 8ème enfant de la famille, en plus d'être le 6e fils.

Vous êtes une famille plutôt vaste.

Mais pour aller à l'essentiel, tu as clairement été chouchouté la majorité de ta vie - et avec de rares possibilités d'interagir avec les gens de l'extérieur. Tu ne connaissais donc personne de ton âge, le concept d'ami t'étais inconnu. C'est pour tromper ces instants de solitude que tu as appris à devenir espiègle, à te mettre à faire de sales tours pour rendre fou le personnel ou les moins patients de la famille. Les autres te pardonnaient, riaient en disant que tu serais une terreur en grandissant.

Bref, rien pour corriger ce comportement qui restera même à l'heure actuelle.


Le monstre des Nalali.
On dit souvent que les Nalali ont des cimetières entiers dans leur placard, que les sols sont habités par la mort. Les plus superstitieux racontent que les membres de cette famille ont sur les épaules tous les maux et les tords qu'ils ont causés - sous la forme des âmes en peine de leurs victimes... Tu n'aurais jamais cru voir ça en vrai, ou du moins y voir une des meilleures représentations possibles. Tu ne devais avoir que 13 ou 14 ans à l'époque, et c'est ce jour-là où tu connus la véritable signification de la peur.

Un jour, en te levant, tu t'es retrouvé victime de ces possibles âmes en peine - ou du moins c'est ainsi que tu l'avais perçu à l'époque. Ta chambre était totalement saccagée à chaque réveil. Tu avais des affaires à toi qui disparaissait constamment. Tu avais l'impression d'être observé. Tu avais l'impression de sentir parfois un souffle dans ta nuque ou une sorte de main sur ton épaule. Et surtout, tu avais tendance à avoir l'impression de voir une ombre derrière toi à chaque fois que tu voyais ton reflet.

Ces jours maudits t'ont profondément marqués, une de tes sœurs aînées a même émis l'hypothèse que ton obsession pour l'horreur et la mort viendrait de ces événements. Que cela t'as marqué au fer jusqu'à devenir une partie intégrante de ton avenir. Même si maintenant tu sais que tout cela était l'œuvre de Nehinei, la Skelénox qui te hante dès lors... Tu ne peux t'empêcher de repenser à ce passé. Tu ne peux t'empêcher de parfois revivre les scènes alors que tu ne les subis plus. Tu as cru au mal des Nalali.


Les lectures des Nalali.
Comme dit précédemment, tu as rarement quitté le nid familial. Ce faisant, tu as donc toujours été scolarisé à domicile, plus précisément c'était ta grand mère et Lahela - ton autre sœur aînée - qui se chargeait de ton éducation. Au final, tu t'es tellement habitué à étudier comme ça que même pour tes études supérieures, tu as préféré les faire chez toi. Ainsi, avec l'aide de ta famille, on te présentait des bons tuteurs dans la faculté de lettres. L'écriture était devenu ton moyen pour décompresser suite aux incidents avec la Spectre, et le fait d'écrire est vite devenu une passion en plus d'un besoin.

Tu n'as cependant pas attendu la fin de ton cursus pour déjà montrer tes textes au grand public. Ca a commencé avec des nouvelles horrifiques dans un journal de presse d'Alola, tu ne sais pas si c'est parce que tes écrits plaisaient vraiment ou si c'était à cause de la pression de ta famille - mais tu as très vite eux de bons retours. Et pour le bien de ton égo, on va dire que c'est la première option. Il fallait aussi dire que tu étais une machine à tes débuts, tu écrivais encore et encore. Tu écrivais à ne plus t'arrêter, tu avais un besoin monstre de tout relâcher. Cela faisait déjà plusieurs années que la Skelénox s'est mise à te hanter et reste constamment à tes côtés.

Tu sens sa présence fantomatique sur ton dos, tu sens son regard scruté sur toi, tu sens ses tentatives de te faire arrêter d'écrire et de porter toute ton attention sur elle. Pour le bien-être de ta psyché, tu dois continuer à écrire... Et ta famille semblait bien comprendre ce besoin, devenu vital au fil des années, au fil des hantises. Ainsi, grâce à leur fortune, tu as pu commencer à travailler sur de romans d'horreur. On pourrait dire que tu auto-édites tes bouquins... Mais c'est un terme assez léger pour dire que les Nalali ont littéralement rachetés une maison d'édition. Aussi bien pour te permettre de faire tes propres œuvres, que de profiter financièrement d'autres talents littéraires qui y étaient déjà affiliés. Comme l'a dit Lahela : "Il n'y a pas de petits profits."


Aikāne des Nalali.
En devenant adulte, tu as pu commencé à un peu plus t'ouvrir au monde. Tu as pu commencé à faire des rencontres aussi bien professionnelles que amoureuses. Et en parlant d'amour justement, ce n'est qu'assez tardivement que tu as compris la teneur de tes liens romantiques. Tu n'arrivais pas avec les femmes, tu n'y voyais qu'un lien platonique avec elles ou même une forme d'amitié pour certaines, mais jamais comme des amantes. Tu étais... plus attirés par les hommes, on va dire. Malgré ton sale caractère, tu étais capable de te voir tisser une vraie histoire avec la plupart d'entre eux.

Tu étais assez confus à ce sujet. Tu n'avais aucune honte à cela, après tout, il n'y a aucune disgrâce pour l'homosexualité à Alola. Cela faisait parti de la culture, cela faisait parti de l'histoire. Tu n'étais clairement pas le premier et tu ne seras clairement pas le dernier à avoir ce genre de sentiments. C'est d'ailleurs pour ça que tu n'as eu aucun mal à en parler à ta famille à ce sujet. Beaucoup s'y attendaient ; d'autres te taquinaient sur le fait que tu avais intérêt à trouver le gendre idéal ; et le reste étaient ceux qui voyaient leur espoir de petits enfants (ou d'arrières petits enfants) de ta part partir en éclats.

En somme, à part réconforter ton père et ta grand-mère - qui sont les concernés de la notion précédente, révéler ton homosexualité fut d'une certaine... Facilité. Il fallait dire que tu avais bien de la chance de venir d'une Région aussi amicale avec la communité LGBT. Car, une fois à Keros, tu as vu que ce n'était pas du tout la même chose...


Loin des Nalali.
Tu avais besoin de voyager, tu avais besoin de sortir du cocon familial. Tu voulais, sur un coup de tête, découvrir de nouveaux horizons. Il fallait dire que la réputation des lieux hantés ou des fantômes Kerosiens t'ont grandement donné envie de voir ça de plus prêt. Clairement, l'idée de quitter Alola pour Keros s'est fait du jour au lendemain. Tu sentais qu'il y avait de la matière pour tes prochaines livres - tes prochains chefs d'œuvres, et tu voulais aussi voir comment était le monde en dehors de l'archipel.

Évidemment, tu n'y es pas allé seul. Tu n'aurais jamais pu y aller de part toi-même et surtout ta famille ne l'aurait pas laissé. Ainsi, tu es arrivé à Keros en compagnie d'un de Kahoku, l'avant-dernier de la famille. Et tu te doutes qu'il y a plus que simplement le fait de te babysitter, qu'il y a quelque chose dans la Région qui attise la curiosité ou la convoitise de ta famille. Mais ça... Ce n'est pas tes affaires. Tu as juste prévu de travailler sur tes bouquins... Et profiter du coin aussi, mais ça c'est une autre histoire.

Tu as eu beaucoup de mal avec Keros au début, et tu as toujours du mal d'ailleurs. La culture est bien trop différente et austère, tu ne connais plus la nonchalance et l'ouverture d'espoir d'Alola. Oh et être vu comme un Pokémon de foire par les locaux aussi, mais ça c'est une autre histoire. Ainsi, malgré tous les désagréments, tu as commencé à faire ta petite vie dans la ville de Doon - que tu adores particulièrement. Actuellement tu vis avec ton frère, Nehinei qui te hante toujours, et... Une nouvelle tête qui a attiré ton attention durant ta première semaine dans la Région.

Un jour, tu avais trouvé ta chambre sans dessus-dessous. Tu y avais d'abord cru à une énième tentative de la Skelénox d'avoir ton attention, mais tu es au final tombé sur une Mimiqui. Elle semblait avoir un peu pioché dans ta garde-robe pour se faire un costume par-dessus son déguisement de Pikachu, et surtout elle était totalement plongée dans tes brouillons laissés à l'abandon sur le sol. Les Pokémons savent lire...? Remarque, les Pokémons Spectre sont pour la plupart d'anciens humains. Donc cela t'étonnerait pas que les lettrés puissent toujours avoir quelques connaissances, même après la mort.

Ainsi, c'est une fane inattendue qui s'est ajoutée dans votre chez vous.
Au grand dam de la Skelénox qui s'est trouvée une rivale.