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Heho, heho, on rentre du boulot ! -Suite
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Sam 16 Jan - 10:22   
Heho, heho, on rentre du boulot ! -Suite ft. Syrius Al'Shams


Pas un imbécile ? Hum, c'était à voir ça. N'avait-il pas compris, dès le début, que sa clinique était dotée de chambre pour dormir et se reposer ? Mais soit, il le laisserait se bercer dans cette illusion. En revanche, pardon ?! L'aspect lui importe peu ? Orkas en fronçait les sourcils pendant le trajet.

"Vous dites cela, car vous ne l'avez pas encore vu. On ne peut être que subjugué par la clinique comme on ne peut qu'admettre les performances d'Orkas, vous verrez bien !"


Truffe n'étais pas rassuré par le fait d'être en l'air, cachée, allongée sous les jambes de son Maitre alors que le Wimessir continuait d'observer, de sa face blasée, le nouveau "compagnon" de route d'Orkas. Celui-ci fit d'ailleurs signe qu'il voulait du silence avant de sortir un journal de médecine et de le lire, ignorant durant tout le trajet Syrius. Ce n'est que plus tard que le Taxi se posait au centre du mini-stade de la structure et qu'Orkas semblait alors se rappeler qu'il n'était pas seul. Il rendit le journal au Wimessir qui le rangeait alors dans son sac. Truffe s'enfuit vite, heureuse de retrouver le plancher des Ecremeuh, suivit d'Orkas et du Pokémon psy. Le médecin ouvrit alors les bras comme s'il lui montrait le plus beau des trésors.

"Bienvenue à la clinique St Soin Bobo. Magnifique n'est-ce pas ?"


En soit un grand bâtiment, en T, sur deux étages, blanc et bleuté... Sans rien de vraiment particulier, mais pour Orkas, il représentait tout un symbole. Une avancée remarquable pour la médecine. L'avenir des soins. Devant l'entrée, une sorte de stèle portait fièrement ces quelques inscriptions :


"Bienvenue à la clinique St Soin Bobo.
Ouvert 7/7, 24/24.
Visites uniquement entre 10h et 16h.
Médecins offiçiants :
Orkas Al Khalid"


Orkas se stoppait devant et lâcha un soupire.

"Cela n'est pas à jour, j'ai un collègue pas trop mauvais qui m'a rejoins depuis quelques jours. La clinique n'est pas encore bien âgé ni bien remplis, mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne soit reconnue, tout comme son directeur. Bien, ne perdons pas de temps, allons vous trouver une chambre."


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Lun 18 Jan - 13:14   
Heho, heho, on rentre du boulot
C’est un profond ennui qui accompagne Syrius tout le long du voyage. Contrairement à Orkas, il ne dispose de rien pour s’occuper : il a bien essayé d’observer le paysage pendant quelque temps, mais il s’en est très vite lassé. Pas que la forêt bordant les mines ne soit pas belle mais … des arbres, ce sont des arbres. Alors il veut bien les regarder cinq minutes mais au bout d’un moment, il n’y trouve plus le moindre intérêt. Son regard se porte donc sur la petite Malosse accompagnant le médecin. Elle a l’air tellement plus sympathique et enjouée que ses deux autres compagnons de route. A la voir si énergique et si gentille, Syrius a une pensée pour Aton, son Caninos. Comme il aurait aimé l’avoir à ses côtés … malheureusement, le chiot est resté sur le port, avec Adham, tandis que son bateau s’éloignait. Son frère comme son Pokémon devraient tous les deux être là, avec lui, loin de ce pays en guerre. Au lieu de quoi, Syrius est seul, livré à lui-même dans une région inconnue. S’il est reconnaissant d’avoir croisé le chemin de Yara, il n’en reste pas moins chagriné par l’absence de ses proches.

Bien vite, la fatigue le rattrape et Syrius doit lutter pour ne pas s’endormir. S’il ose faire cela devant les yeux d’Orkas, il ne préfère pas imaginer sa réaction. Déjà qu’il semble prêt à l’hospitaliser pour tout ou n’importe quoi, alors autant ne pas donner d’eau à son moulin. Ainsi lutte-t-il contre ses paupières lourdes et ses bâillements répétés, camouflant habilement sa fatigue derrière sa main. Heureusement, le taxi volant finit par entamer sa descente pour les déposer au milieu d’un grand terrain juxtaposant une clinique flambant neuve. Le bâtiment jure d’ailleurs beaucoup avec le paysage, créant un contraste plutôt désagréable à l'œil de Syrius. Pour autant, il emboîte le pas à Orkas tandis qu’ils s’approchent de l’entrée principale. Si le prince prend soin de relâcher Yara, c’est seulement pour se blottir contre sa fourrure blanche - il ne se sent déjà pas à l’aise dans cet hôpital, et il n’a même pas encore franchi la double-porte.

En tout cas, Orkas paraît très fier de son établissement. On aurait dit un père ravi de présenter sa progéniture. Si Syrius émet davantage de réserve, il esquisse une grimace étonnée en avisant le nom inscrit sur la plaque à l’entrée de la clinique. Al Khalid …? Ce nom lui est vraiment familier. Il l’a déjà entendu quelque part … à Salva. C’est une certitude. Mais où, comment ? Son cercle de connaissances étant large, Syrius ne retient pas toujours les patronymes de tout le monde. Néanmoins, il a beau se creuser les méninges, rien ne lui revient. Sûrement est-il beaucoup trop fatigué pour réfléchir correctement. Ainsi s’engouffre-t-il à l’intérieur du bâtiment en marchant dans les pas d’Orkas, observant les alentours avec une certaine curiosité. Tout ici est flambant neuf, et surtout très propre. La décoration est sobre, mais relativement agréable. Il n’y a certes pas l’effet coup de foudre promis par Orkas, mais Syrius doit bien avouer que la clinique paraît professionnelle et compétente.

Le directeur de la clinique guide le prince jusqu’à une chambre vide, se composant d’un mobilier simple mais fonctionnel. Tout ce que Syrius voit, c’est le lit trônant fièrement au milieu de la pièce. La simple vue de l’oreiller lui donne envie d’y blottir son visage pour en apprécier le moelleux et la douceur. Mais avant d’y céder, il se tourne vers Orkas et lui adresse quelques mots :

Je vous remercie de me laisser me reposer dans votre clinique. J’avais presque oublié à quoi ressemblait un lit. Mais ne croyez pas que je suis un pauvre Moumouton en perdition. Je suis seulement un voyageur nouvellement débarqué à Keros.

Ce n’est pas tout à fait faux, mais pas tout à fait vrai non plus. Mais Syrius ne prendra pas le risque d’expliquer sa situation dans les détails : il est venu ici pour fuir son pays et démarrer une nouvelle vie en dépit de ses origines royales. Ainsi doit-il se comporter comme tout à chacun … même si cela ne risque pas d’être des plus aisés.


OrkasAl Khalid
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Mer 20 Jan - 20:25   
Heho, heho, on rentre du boulot ! -Suite ft. Syrius Al'Shams


En allant chercher une chambre, Syrius et Orkas croisèrent une infirmière et un gardien, mais le médecin leur fit rapidement signe de continuer leur travail sans s'arrêter. Il faut dire qu'il détestait les pertes de temps et ici, tout le monde le savait. Ainsi, ni l'un ni l'autre ne s'arrêtèrent inutilement bien que l'infirmière, une fois dans le dos d'Orkas, fit un signe de "Courage!" silencieux à l'Absol et à son maitre avec un grand sourire aimable et agréable.

La chambre était peu meublée : Un lit, une table, une chaise, un large panier pour un Pokémon de taille moyenne et un placard intégré dans le mur. Pour autant, le linge et le matelas étaient de qualité et la pièce avait une température bien agréable. Orkas jetais un œil inquisiteur, vérifiant que tout était bien propre avant de reposer son regard sur le jeune garçon et ses paroles. Comme s'il venait de dire une bêtise, il claqua de la langue et agita la main, comme pour envoyé au loin ces idioties.


"Vous pourriez être le bâtard de la reine de Galar ou le fils du boucher du fin fond d'une île paumé qu'Orkas s'en ficherait royalement. Ne croyez pas qu'Orkas fait de la charité, ce serait une perte de temps, non, Orkas pense néanmoins que votre vie de sdf vous ferra croisé de possible patient intéressant. On ne trouve pas les cas les plus rares parmi ces gens orgueilleux que dirige ce monde. Non, eux, ils les cachent, par honte, réduisant ainsi les éfforts des médecins qui n'ont donc plus de sujets à étudier. Si vous voulez que je l'explique d'une façon plus facile à comprendre pour les personnes simples d'esprit, considérez cet endroit comme un prêt que vous rembourserez en m'envoyant des patients."

Il s'approche alors du lit, prenant le dossier, vierge, qui y pend pour noter son nom en tant que médecin référant avant de continuer, sans lui laisser le temps de répondre.


"Bien, nom, prénom, âge, poids et taille. Orkas va noter pour le petit déjeuné qu'on vous rajoute des vitamines supplémentaire, n'importe qui verrait à vu de nez que vous en manquez cruellement. Une orange en plus du jus de fruit sera suffisant en attendant qu'Orkas ne vienne vérifier votre état au réveil. Orkas passera à 7h, soyez déjà debout, Orkas a d'autre visite avant et après vous. Si Orkas voit que votre santé s'améliore, Orkas vous laissera sortir avec bien sur des exemplaires de sa carte de sa clinique. Orkas note aussi que l'on rapporte une portion de croquette pour votre Pokémon. Sachez qu'en cas de frisson, une couverture se trouve dans le placard ainsi qu'un coussin supplémentaire. Cette manette-là émet une lumière au bureau des infirmières de garde, en cas de soucis, n'hésitez pas, elles devraient être là rapidement. Si ce n'est pas le cas, dîtes le à Orkas qui agira en conséquence. Orkas ne tolère pas les mauvais employés au sein de sa clinique. Les douches sont accessibles à partir de 6h, des gardiens passent souvent aux alentours et dans les couloirs pour éviter tout abus des employés autant que des patients. La santé ne passe pas que par le physique, le moral doit aussi être apaisé et se sentir en sécurité.

Truffe qui avait suivit en silence jappa en direction de l'Absol avant de sautiller dans le panier, comme si elle lui expliquait aussi qu'elle pourrait s'y reposer tranquillement. Le Wimessir, lui, râle son nom, comptant bien rappeler que cet endroit était une chambre médicale et non pas une place pour jouer.


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Ven 22 Jan - 17:16   
Heho, heho, on rentre du boulot
Ainsi donc, Syrius ne doit la charité d’Orkas qu’à l’espoir qu’il lui ramène des patients potentiels ? Mais qui donc peut avoir des idées aussi tordues ? Ce n’est pas comme si Syrius comptait rester dans cette situation pendant longtemps. Dès qu’il aura atteint la ville, il compte bien se trouver un travail afin de pouvoir recommencer une vie … plus ou moins normale. Il sait qu’il sera toujours hanté par la guerre faisant rage dans son pays, mais il devra faire avec sans se morfondre - au lieu de quoi, il ne donne pas cher de sa propre peau. Il est plus qu’urgent qu’il gagne de l’argent afin de pouvoir se loger et se nourrir convenablement. D’autant qu’il n’est plus seul dans cette histoire désormais : bien que Yara soit entrée dans sa vie un peu par hasard, elle est avec lui désormais et il compte bien subvenir à ses besoins. Hors de question de négliger ce Pokémon qui a tant fait pour lui. Ainsi donc, cette vie de “sdf” comme mentionnée par Orkas, il ne s’y destine pas, bien au contraire. Finir sous un pont à crever la dalle, ce n’est vraiment pas dans ses projets. Certes, il n’est pas dans les meilleures conditions actuellement pour prétendre à quoi que ce soit, mais il espère ne pas demeurer dans cette situation bien longtemps.

Une fois encore, c’est d’une seule oreille que le prince salvien écoute le discours interminable d’Orkas, préférant étudier la chambre du regard. Comme il a hâte de se blottir dans les draps frais … bon, en réalité, il préférait d’abord prendre une bonne douche afin de ne pas souiller la literie propre, mais il ne doute pas avoir accès à une salle d’eau à un moment ou un autre. En voyant le directeur de la clinique se saisir du dossier vierge attaché au lit, Syrius comprend qu’il doit lui accorder son attention, même si cela se termine une nouvelle fois avec un monologue et tellement d’informations que le salvien en oublie déjà la moitié. Au moins sait-il désormais qu’il aura un accès aux douches, surveillés par le personnel pour éviter toutes sortes d’abus. La simple idée de profiter d’un jet d’eau chaude sur son corps meurtri suffit à gommer son inquiétude première, d’autant que les infirmières croisées plus tôt dans le couloir semblaient sincèrement sympathiques. A croire qu’Orkas est le seul personnage bizarre dans le coin … et Syrius ne saurait dire s’il doit s’en réjouir.

Et alors que Syrius essaie plus ou moins de suivre les explications d’Orkas, Yara observe Truffe avec un certain mépris. Décidément, cette créature est beaucoup trop bruyante, et ça ne lui plaît guère. Néanmoins, en la voyant sauter dans un étrange morceau de tissu, l’Absol laisse sa curiosité l’emporter. Elle s’approche de la Malosse et dépose l’une de ses grosses pattes griffues sur la drôle de matière douce et molle. Semblant comprendre l’utilité, elle se laisse tomber dans le panier, appréciant ce confort qui lui était inconnu jusqu’à maintenant. Elle se hâte néanmoins d’en chasser Truffe, d’un petit mouvement de tête. Elle ne veut pas lui faire mal, mais plutôt mourir que de l’avouer ! Un long bâillement échappe à Yara qui dépose aussitôt sa tête sur ses pattes avant de fermer les yeux, bien décidé à profiter d’une longue sieste réparatrice. Pendant ce temps, son Dresseur est pris au dépourvu par les questions d’Orkas, notamment concernant son nom de famille. Hors de question de se présenter sous le nom d’Al’Shams, ce serait dangereux. Alors il vaut mieux mentir.

Je m’appelle Syrius Assane, j’ai vingt-trois ans, je mesure un mètre quatre-vingt six et je pèse quatre-vingt dix kilos … aux dernières nouvelles.

Ce n’est pas comme s’il avait eu l’occasion de se peser depuis son départ. Et avec son long voyage dans les Terres Sauvages de Galar, il doute sincèrement ne pas avoir maigri, d’autant qu’il n’a vraiment pas mangé à sa faim. Combien pèse-t-il donc désormais …? Il serait bien difficile de le dire sans le vérifier. Mais au fond, est-ce si important ..?



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Sam 23 Jan - 15:48   
Heho, heho, on rentre du boulot ! -Suite ft. Syrius Al'Shams


Orkas note les informations, rapidement, les unes après les autres avec son écriture étrange, tellement fluide comme des vagues que seuls ceux qui le connaissent bien peuvent arriver à le relire. C'est que former de belle lettres, ça prend trop de temps. Pour le poids, ce n'est pas bien grave, il vérifiera demain. La taille aussi d'ailleurs, on ne sait jamais. Il repose la plaquette remplie sur le barre du lit avant de regarder Truffe qui s'est fait jeter hors du panier et l'Absol qui semble somnoler. Bien, au moins, elle, elle comprend vite. Espérons que ce soit pareil pour son Maitre.

Orkas repose son stylo dans la poche avant de sa blouse puis observe de nouveau le dénommé Syrius.

"Bien. Dormez maintenant et n'oubliez pas, 7h. Demain."

Suivit d'Assistant et de Truffe - qui donna un coup de Truffe comme bonne nuit autant à l'Absol qu'à Syrius - Orkas disparut alors de la chambre, direction son bureau. Encore une fois il ne dormira que tard pour se réveiller tôt à grande dose de café. Durant la nuit, la clinique est bien calme et silencieuse. On pouvait néanmoins parfois entendre les pas des gardiens qui faisaient leurs rondes dans le couloir ou celui des infirmières de nuit.

6h du matin, la clinique se réveille avant le soleil. Les petites mains se mettent au travail, les infirmières font le tour des chambres, apportent le petit-déjeuner, sourient agréablement en prenant des nouvelles de leurs patients. Les infirmiers, plus costauds, s'occupent plutôt de l'aile secondaires ou sont retenus les patients demandant une surveillance constante ou dangereux. Ils ne sont pas nombreux, mais Orkas préfère surestimer les besoins que de les sous-estimer, peu importe le prix, peu importe si certains de ces infirmiers se sentent alors inutile par faute de travail. Cela papote, rit, pleure... La clinique vit.

7h, pile. La première, à passer la Truffe dans la chambre de Syrius, c'est Truffe, toujours si pleine de vie. Elle vient rapidement sautiller autour du patient et de l'Absol alors qu'Orkas vient prendre le dossier pour le parcourir rapidement des yeux, lâchant un "Bonjour" banal par habitude. Son regard scrute, aussi, s'il a mangé avant de le dévisager entièrement comme s'il le scannait de son regard.

"Bien, bien. Vous semblez mieux déjà, c'est que les soins d'Orkas fonctionnent."

Certes, il avait juste dormi, mais il avait dormi dans la clinique et cela changeait tout ! Ailleurs, il aurait sûrement moins bien dormi. Ici, Orkas avait veillé à avoir les meilleurs matelas, une température à 21°c permanent, des couettes chaudes, mais pas trop lourde et il en passe ! Bref, cela faisait parti des soins, point barre !

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Lun 25 Jan - 0:17   
Heho, heho, on rentre du boulot
En quelques secondes à peine, le formulaire médical est rempli et Orkas prend congé de son patient inopiné. En le voyant disparaître derrière la porte, Syrius pousse un long soupir. Quel drôle d’énergumène ! Des comme ça, il n’en existe pas deux sur Terre. Et bien sûr, il faut que ça tombe sur lui. Il faut croire que sa chance est restée sur le port avec Adham. En tout cas, il savoure sa solitude en allant fouiller tranquillement dans son sac de voyage. Il rêve d’une bonne douche depuis qu’il a quitté le Hameau Gelé, à Couronneige. Depuis, c’est dans des lacs ou des rivières qu’il a procédé à sa toilette quotidienne, ce qui n’est pas toujours très hygiénique. S’il a fini par s’y habituer, il doit bien avouer que la perspective de profiter d’un jet d’eau brûlant sur son corps meurtri est aussi délicieuse que l’idée de se blottir dans les draps propres du lit. Mais ceux-là devront attendre, hors de question de s’y glisser avant de s’être lavé un minimum. Syrius déteste se sentir sale lorsqu’il se met au lit - c’est pourquoi, il privilégie toujours ses toilettes le soir, afin d’être toujours propre comme un sous neuf avant de s’offrir aux rêveries de Cresselia.

Ainsi attrape-t-il quelques affaires propres et se dirige-t-il vers les douches, qu’il repère très facilement grâce aux panneaux de direction très clairs. Il croise la route d’autres patients, notamment un homme en béquille traînant un lourd plâtre. Syrius ignore ce qui a bien pu lui arriver, mais ça doit être extrêmement douloureux. Le prince salvien arrive rapidement à destination et s’enferme dans la première cabine qu’il croise. Se déshabillant sans attendre, il pousse un long soupir de plaisir en sentant l’eau chaude arrosée ses cheveux puis glisser le long de sa peau caramel. Maintenant qu’il y prête attention, il réalise avoir légèrement fondu au niveau des cuisses. Ce qui n’est pas étonnant, entre la marche et la privation, son corps a puisé dans ce qu’il stockait pour continuer à bien fonctionner. Néanmoins, il ne s’attarde pas davantage sur l’étude de sa masse de graisse et se hâte de terminer sa douche, heureux d’être propre mais pressé d’aller dormir.

Syrius rejoint donc sa chambre sagement, habillé d’une tunique légère typique de son pays, et se glisse sous les couettes sans demander son reste. A peine sa joue effleure-t-il l’oreiller qu’il s’endort comme un bébé, harassé par ses journées de voyage longues et épuisantes. Il aurait sûrement dormi plus longtemps encore si l’infirmière ne s’était pas présentée à six heures tapante pour servir un copieux petit-déjeuner. En avisant le plateau préparé spécialement pour lui, Syrius oublie sa fatigue et remercie chaleureusement la femme d’âge mûre, qui sort après lui avoir gentiment sourit. Affamé, il engloutit son café en quelques gorgées et dévore ses tartines tout aussi rapidement. Comme promis, il a droit à du jus d’orange et autres compléments sous forme de gélules, qu’il prend sans faire d’histoire. Il doute de leur efficacité sans suivi journalier, mais loin de lui l’idée de vouloir en débattre avec Orkas quand il arrivera.

Et comme promis, le médecin se pointe à sept heures pile. Syrius, occupée à boutonner sa chemise, lui adresse un bonjour aussi simple que bref tandis qu’Orkas inspecte les restes de son petit-déjeuner. Le salvien n’a pas laissé la moindre miette, bien trop ravi de pouvoir se remplir l’estomac pour la première fois depuis un long moment. Terminant de s’habiller, il range ses dernières affaires dans son sac avant de planter son regard émeraude dans celui de son interlocuteur :

Dites-moi, docteur Al Khalid … connaissez-vous Aziz Al Khalid ? Vous lui ressemblez trop pour que vous ne soyez pas affiliés d’une façon ou d’une autre.

OrkasAl Khalid
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Mar 26 Jan - 11:03   
Heho, heho, on rentre du boulot ! -Suite ft. Syrius Al'Shams


Orkas était en train de noter le fait que Syrius avait bon appétit et un sommeil réparateur sur la feuille de soins quand il relevait le regard sur le jeune homme à sa question. Il n'y avait ni peine, ni joie, ni quelque sentiment qu'il soit dans le ton de sa voix quand il lui répondit :

"Il se trouve qu'Orkas ressemble en effet à son géniteur, mais se serait une perte de temps de parler d'une personne décédée hors besoin de deuil de votre part."


Ah, le géniteur d'Orkas... Orkas l'avait très peu connu et s'en rappel comme d'un homme aux mœurs assez légères et aux faignantes histoires de voyages que celui-ci pensait incroyable. Oh, le frère d'Orkas, oui, restait accrochés aux lèvres de leur paternel lors de ses passages en ville, buvant ses paroles comme du petit-lait. Ce n'était pas le cas du médecin qui, dans son enfance, déjà, trouvait que cette "distraction du soir" était totalement inutile et une perte de temps. Qu'il avait détesté aussi quand ils les pensaient endormis et procréait alors avec sa mère. Heureusement qu'il n'avait pas encore fait mouche, l'humanité aurait été encore plus dans la merde avec d'autre marmots inutiles.

Assistant apparut, une balance dans les mains alors que Truffe jouait les infirmières en vérifiant aussi, heureuse, si Yara avait tout mangé. Orkas fit signe au Pokémon psy de poser l'appareil avant de le désigner d'un signe de tête à Syrius.


"Montez la dessus, qu'Orkas puisse posséder les chiffres exacts. Orkas prendra ensuite votre taille et votre tension. Un check-up complet est important avant de pouvoir autoriser une possible sortie. Au moins avez-vous l'air moins mal au point qu'hier déjà. Avez-vous des remarques à faire sur votre séjour ? Ou votre état mental de ce matin ?"

Assistant vient déposer l'objet devant les pieds de Syrius, le regardant d'un air blasé. Ce patient ne l'inspirait pas, ni son Absol d'ailleurs, contrairement à la Malosse qui restait si joueuse et heureuse.

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Ven 29 Jan - 22:40   
Heho, heho, on rentre du boulot
Syrius comprend mieux désormais pourquoi Orkas lui semblait plus familier. Son nom aurait dû lui mettre la puce à l’oreille beaucoup plus tôt, mais il faut croire que la fatigue avait eu raison de sa mémoire. Comment ne pas faire le lien entre Aziz et lui ? L’homme a tellement influencé sa vie qu’il s’en veut sincèrement de ne pas y avoir pensé plus tôt. Très ami avec le père de Syrius, Aziz a longtemps séjourné au sein-même du palais des Al’Shams. Grand voyageur, il lui contait ses aventures sous les palmiers des jardins royaux. A travers ses récits, Syrius s’imaginait le monde tel qu’il était par delà les frontières de Salva. Il enviait cet homme qui avait tant vu, tant vécu - il aurait volontiers parcouru le monde à ses côtés s’il en avait eu l’occasion. Mais en vieillissant, Aziz a perdu son audace et ses envies d’évasion. Il s’est éteint un beau matin, sans que personne ne s’y attende vraiment. La veille encore, Syrius partageait du tabac avec lui à l’ombre des palmiers. Sa mort a creusé un grand vide en lui, et s’il a fait son deuil depuis, il y a encore des jours où il pense à cet homme aux yeux grands comme le monde, à la voix de poète et aux mains rêches.

La réaction d’Orkas le plonge dans un drôle de silence. Il avoue bien être son fils, mais ne paraît pas s’intéresser le moins du monde à la question de Syrius. Il ne paraît pas surpris d’entendre son nom dans la bouche d’un parfait étranger et ne cherche pas à en savoir davantage. Alors c’est comme ça ? Il est mort, donc on en parle plus ? Le prince se pince les lèvres de frustration. Cet homme a forcément un cœur de pierre pour réagir de cette façon. A moins qu’il n’éprouve de la rancoeur pour ce père que Syrius devine absent ? parce que s’il était à Salva pendant tout ce temps, il était forcément loin de sa famille. Syrius ne pourrait se rappeler s’il a un jour mentionné femme et enfants. C’est bien possible. Mais l’adolescent qu’il était ne se préoccupait guère de ce genre d’information. Il préférait qu’il lui décrit ses voyages, qu’il lui parle du monde et de ce qu'il a pu voir au cours de sa vie. Sûrement Syrius a-t-il été plus proche d’Aziz que son propre fils …

Syrius n’a cependant pas le temps de dire quoi que ce soit que le Wimessir du médecin se présente devant lui avec une balance. Un léger soupir échappe au salvien, qui comprend très bien ce qui l’attend. Néanmoins, il se soumet à la pesée sans rechigner, ne prenant pas la peine d’observer l’aiguille de la balance. Il préférait observer Yara qui terminait sa gamelle en grognant pour dissuader Truffe de s’en approcher davantage. Heureusement, la Malosse garde ses distances, du moins suffisamment pour ne pas subir le courroux de l’Absol mal lunée. Une fois la pesée terminée, Syrius descend de la balance, déjà lassé par ces contrôles médicaux inutiles.

Vous ne comptez pas en parler du tout ? Vous ne vous demandez pas pourquoi je le connais ? Peut-être avez-vous de la rancoeur pour lui ?

C’est comme si les rôles s’étaient inversés. Maintenant, c’est Syrius qui pose les questions. Et il ne mettra pas un pied en dehors de cette clinique avant d’avoir tirer les vers du nez de ce médecin froid comme le marbre ...


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Dim 31 Jan - 17:55   
Heho, heho, on rentre du boulot ! -Suite ft. Syrius Al'Shams


Orkas ne fit pas le moins du monde attention à la moue du jeune garçon, se focalisant plutôt sur le résultat de la balance qu'il notait avant que la Wimessir ne reprenne l'appareil pour aller le ranger. Il posait ensuite le dossier pour sortir de quoi lui prendre la tension. Alors qu'il enroulait l'appareil autour de son bras, il remontait le regard vers lui à sa question et s'il lui répondit, ce fut tout en comptant, mentalement, sa tension et son rythme cardiaque.

"Orkas ne voit pas l'intérêt de parler des disparus étant donné qu'ils ne sont plus utiles pour les changements indispensables de ce monde. À la limite, si son cadavre aurait encore était potable, Orkas en aurait parler avec plaisir mais cela n'est plus le cas. Pour ce qui est de la question de la "connaissance", il suffit d'être un minimum logique. Le géniteur d'Orkas était un grand voyageur et un adorateur de récit. Qui dit voyage et histoire dit rencontre et ignorants qui ont dût boire ses paroles comme du petit-lait. Enfin, c'est l'hypothèse la plus probable, à 75% dirait Orkas... Pour les 20% suivant, vous auriez pu avoir une altercation avec lui. Le géniteur d'Orkas avait des liens possiblement fort peu agréables avec les époux des dames qu'il avait dans chaque port. Pour les 5% restant, vous pourriez être un de ses bâtards, mais Orkas en doute, vous n'avez rien en commun avec sauf si vous ressemblez à votre génitrice ou si vous êtes issus d'autres situations burlesques. Dans tous les cas, Orkas n'a pas d'intérêt à le savoir, car, à moins que votre chemin qui a croisé le sien pour permettre l'avancé de la médecine et de la science, c'est une information tout à fait inutile ? Mais Orkas en doute très très très fortement."

Orkas rangeait alors son matériel avant de noter ses nouvelles observations dans le calepin.


"Orkas n'a pas de rancœur. Les sentiments de ce genre sous tout aussi inutile que l'information concernant votre rencontre. Les sentiments troublent toute objectivités, tout le monde le sait. En tant que médecin reconnu et expert scientifique, Orkas se doit d'en éprouver aucun. Parler de tout ça est d'ailleurs une perte de temps, mais Orkas pense que vous expliquer vous rendra peut être un peu plus conscient de l'idiotie de vos questions pour que vos prochaines demandes soient plus intéressantes. Bien, maintenant, Orkas confirme qu'a part un léger sous-poids et une fatigue apparente résultant d'une mauvaise alimentation, vous n'avez pas l'air en mauvaise santé."

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Lun 1 Fév - 17:34   
Heho, heho, on rentre du boulot
Ça y est, c’est définitif. Syrius déteste cet homme. Il parle beaucoup trop pour un homme qui se prétend si intelligent. Et en plus de ça, il ne fait que le prendre pour un imbécile illettré et un mendiant sans toit. Pourtant, le prince est de ces gens à la personnalité très souple, limite caméléon, capable de convenir à la grande majorité. Mais là … là, c’est vraiment trop lui demander. Orkas est très sûrement d’une grande intelligence, il ne peut pas le nier. S’il a eu son diplôme de médecine et qu’il a pu bâtir son propre hôpital, ce n’est pas n’importe quel gugusse sorti de nulle part. Mais son manque de sympathie, d’empathie et cette horrible manie de parler de lui-même à la troisième personne, c’est beaucoup trop pour que Syrius tente de faire davantage d’effort. Il pensait qu’il n’y avait pas pire personnage que son père sur cette terre mais finalement … il a un concurrent de taille. Pour peu, le prince préférerait avoir une discussion avec son paternel plutôt qu’avec Orkas. Au moins, il y a du dialogue … pas des tirades infinies que Syrius ne cherche pas à écouter du début à la fin.

Quel horrible énergumène. Agacé de l’entendre parler de la science et toutes ses autres bêtises, Syrius tourne les talons pour récupérer les quelques affaires qu’il n’a pas encore rangé dans son sac suite au grand rangement qu’il a décidé de faire ce matin. A force de se contenter de jeter tout à la va-vite dans la poche principale, il n’arrivait plus à s’y retrouver. Désormais, tout est bien rangé à nouveau. Ce qu’il espère, c’est qu’il aura l’occasion de déposer ses affaires quelque part et ne pas avoir à en bouger avant un petit moment. Malheureusement, il ne sait pas encore quand son périple prendra fin. Il vient à peine de débarquer à Keros, il ne serait pas malin de s’arrêter dans la toute première ville qu’il croisera. Peut-être devrait-il aller encore plus loin dans le sud …? Las de voyager, Syrius doute d'avoir le mental et l’énergie nécessaire pour cela. Plus vite il trouvera un endroit où s’installer, mieux ce sera pour lui. En tout cas, il ne compte pas s’attarder à l’hôpital, c’est certain.

Je n’avais pas besoin de vous pour savoir que je suis en bonne santé, je vous le répète depuis le début. Vous devez sacrément vous ennuyer pour ramasser des gens dehors. Vous parlez sans cesse de perte de temps inutile, mais c’est ce que je suis pour vous. Je ne vais pas faire la pub d’un hôpital parce qu’un type bizarre m’a forcé à y passer une nuit.

L’agacement se ressent dans le moindre de ses mots. Pourtant Syrius est d’un naturel calme et doux mais … ce type ne doit pas avoir l’habitude d’être remballé. Oh, le prince ne doute pas qu’Orkas lui servira un énième monologue pour expliquer ses raisons - parce qu’il en aura forcément, étant donné le personnage - mais tant pis. De toute façon, quoi qu’il puisse dire, le médecin répliquera avec cent fois plus de mots. A-t-il vraiment besoin de toujours tout expliquer comme ça ? Se sent-il plus légitime ? Ou est-il simplement bizarre. Mmmh, Syrius pencherait plus sur la deuxième option - en toute objectivité, bien sûr ! Habillé de la tête aux pieds, le salvien se rapproche de son sac à dos qu’il ferme sur ses dernières affaires. Puisqu’il est en bonne santé, alors il n’a plus aucune raison de le retenir ici. Va-t-il devoir régler quelque chose à l’accueil …? Syrius préfère ne pas lui demander, et avoir à gérer ça avec la secrétaire. Sinon, il ne s’en sortira jamais.

Puisque je suis en bonne santé, puis-je partir maintenant ?

OrkasAl Khalid
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Mar 2 Fév - 17:16   
Heho, heho, on rentre du boulot ! -Suite ft. Syrius Al'Shams


Encore un atteint de stupidité humaine. C'est lassant. Ce n'est pas parce qu'une personne se répète inlassablement qu'il est multicolore qu'il l'est forcément bien que le mental humain s'amuse parfois à troubler les sens de la propre personne qui cherche à se convaincre. Qui plus est, l'humain est menteur par nature. Certes, il faut prendre en compte les dires des patients mais nombreux sont ceux qui déforment la vérité ou la cache, par honte, timidité ou simple caprice. Tout bon médecin savait qu'il fallait toujours vérifier les informations et qui plus est, s'il était en bonne santé, s'était surtout grâce à cette nuit passée ici. Cet imbécile, avait-il déjà oublié son état lamentable de fatigue et de faim quand il l'avait trouvé comme un pokémon sauvage errant?

"Discriminer un hôpital par votre manque de sympathie envers son propriétaire est d'une stupidité extrême. Un peu comme si vous essayez de vous tuer parce que vous n'aimez pas votre génitrice qui vous a donner la vie. Vraiment pathétique comme raisonnement."

À côté, Truffe n'avait toucher aucunement aux croquettes de l'Absol, veillant plutôt à sautiller, remuer la queue et rouler sur elle-même pour l'attirer dans un jeu. Non, elle n'avait pas abandonné l'idée d'en faire une camarade, du moins jusqu'à ce qu'Orkas la siffle à l'ordre. Docilement, elle trottinait alors jusqu'à lui avant de s'asseoir à ses pieds.

"Va chercher l'une des femmes de ménage, Truffe, cette chambre aura besoin d'un grand coup de ménage une fois le patient parti."

La Malosse aboya avant de sortir de la chambre, disparaissant dans le couloir pour aller livrer son message, une chose dont elle avait l'habitude et que les employés appréciait. C'était bien plus adorable de voir la petite chienne venir quémander leur présence qu'un directeur incisif et sans la moindre empathie.

Le dit-directeur, d'ailleurs, reporta par la suite son regard sur le jeune homme avec un ton totalement neutre, ignorant clairement l'agacement de son patient.


"Vous passerez par la réception, les secrétaires vous donnerons un compte-rendu de votre séjour ainsi que les directives pour garder une bonne santé. Cela ne tient qu'à vous, mais ne venez pas vous plaindre si votre état dépérit par non-respect de ces consignes. Sur ce, Orkas a d'autres patients à voir."


Sans même lui lancer d'autre regard ou le moindre mot gentil, il sortit de la chambre. Croisant Assistant, il s'arrêtait un instant pour griffonner sur son calepin avant d'en déchirer la feuille et de lui tendre. Si le directeur parti d'un côté, le Wimessir s'en alla de l'autre jusqu'à le réception pour en donner les consignes. Même s'il était tôt, deux gentilles et jeunes secrétaires s'y attelaient davantage à la tâche, souriante et sympathique. À peine Assistant leur laissa-t-il la note qu'elles préparèrent pour Syrius un résumé de sa visite, l'heure d'arrivé, de départ, les consignes alimentaires, la directive d'un suivit sportif, des étirements, des propositions d'aller voir un dentiste, un ophtalmologiste et un coiffeur, et bien sur le prix exorbitant de la chambre, payable en plusieurs fois...

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Ven 5 Fév - 15:37   
Heho, heho, on rentre du boulot
Décidément, plus Orkas parle, plus Syrius le déteste. Ses raisonnements, il est bien le seul à les trouver logiques. Non, il ne va pas vanter un médecin pareil. Pas un type dénué d’empathie qui pense à la réputation de son établissement avant toute chose. S’il pense que Syrius va distribuer ses cartes à travers tout Keros, il se met le doigt dans l'œil. De toute façon, que peut-il donc vanter ? Certes, l’hôpital est propre, fonctionnel et le personnel est compétent. Mais le médecin est le type le plus égocentrique qui lui a été donné de rencontrer. Le médical est une chose - le social en est une autre. Et Syrius sait à quel point le moral est important dans des situations de douleur et de détresse. Or, comment obtenir réconfort auprès d’un être aussi froid, aussi distant ? Il ferait pleurer des gamins rien qu’en leur souriant c’est une certitude. Heureusement que sa jeune Malosse est là pour adoucir le tableau car entre Orkas l’égocentrique et son Wimessir blasé … niveau chaleur, il a connu mieux. Non, vraiment, en l’état actuel des choses, Syrius ne peut vraiment pas conseiller à qui que ce soit de s’y rendre … à moins qu’avoir à faire à un mur ne dérange pas les potentiels intéressés, évidemment. Néanmoins, quoi qu’Orkas en dise, son propre comportement déteint sur son hôpital et la réputation qu’il en tire.

Ainsi Syrius décide de l’ignorer en rassemblant ses affaires. Il range son appareil photo en dernier, boucle les sangles de son sac et le jette sur ses épaules. Yara finit par se lever de son coussin, étirant une à une ses longues pattes blanches avant de venir se ranger auprès de son dresseur, non sans laisser peser un regard menaçant sur Orkas. Syrius comprend à présent la méfiance de l’Absol : ce type n’est vraiment pas recommandable. Le prince aimerait ressentir au moins une once de gratitude à son égard, mais rien n’y fait. Ainsi il choisit de ne pas lui adresser le moindre mot, le laissant quitter la chambre en premier avant de rejoindre à son tour le couloir. S’il croise la route de quelques infirmières et autres patients, le prince est trop pressé de s’en aller pour faire vraiment attention à eux. Yara trottine à sa suite, lançant quelques regards noirs à ceux qui osent les regarder de travers. Bien vite, ils arrivent devant un escalier qu’ils descendent rapidement et trouvent sans le moindre mal l’accueil, où s'attellent deux jeunes femmes tirées à quatre épingles. Syrius s’approche et les salue poliment.

▬ Oh, vous êtes monsieur Assane n’est-ce pas ? Pour la sortie ?
▬ Oui, c’est bien cela.
▬ Alors voici le compte-rendu du médecin, avec les prescriptions et quelques directives pour vous maintenir en bonne santé. J’aurais besoin de votre signature en bas de ce formulaire s’il vous plaît. Et un règlement de cinq cent trente deux pokédollars pour la chambre.
▬ Euh, attendez, il doit y avoir méprise. Le médecin Al’Khalid m’a soutenu que je n’aurais rien à payer.
▬ Pourtant, ce sont les informations qu’il nous a transmises directement … Voulez-vous que je l’appelle pour régler ce différend ?
▬ Non, surtout pas. Donnez-moi la facture, et je m’acquitterai de ma dette petit à petit.

Quelle ordure…! Si Syrius le croise à nouveau, il ne pourra retenir son poing de s’écraser dans son nez. Ainsi préfère-t-il ne pas avoir à faire à nouveau à lui, au risque d’attirer beaucoup trop l’attention sur lui. Impossible pour lui de payer cette somme colossale d’un seul coup, au lieu de quoi il se retrouverait sans le sous … Finalement, il aurait mieux fait de demeurer au fond de sa mine. Ca lui aurait coûté beaucoup moins cher…!


OrkasAl Khalid
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