Une simple mission,une simple mission des plus basique. C’est ce qu’on t’avait pourtant dit quand on t’a demandé au téléphone d’accompagner certaines personnes. Bien sûr que la paie va suivre, cela aurait agacé de ne pas avoir une compensation. Cependant, tu n’avais pas pensé que cela pouvait être pire que tu ne l’avais imaginé.
La mission était simple, certains combats illégaux se font, donc la mission était d’attraper les Pokémon de dresseur téméraire gagnant. Cela se fait souvent, tapis dans l’ombre à attendre que la proie arrive toute guillerette. En vrai ta présence n’est requise que car c’est ta ville natale, tu connais mieux les lieux que ce groupe de jeunot que tu accompagnes. Le problème de ce genre de membre, c’est qu’ils sont beaucoup trop téméraires.
En peu de temps, la situation a pris un autre tournant. Les fameux ennemis public des Sealg, les el famoso Policier. Il fallait que ces dresseurs fassent trop de bruit. Peut être par chance, tu as pris juste au bras un choc électrique assez faible, peut être la distance qui a joué. Bien sûr, ton plan était de te barrer sans les jolies cœurs qui s’y croient trop. Un bras engourdi, tu prends rapidement tes jambes à ton cou, bien que le bruit d’une arme et une douleur aiguë à l’épaule te donne l’adrénaline qu’il faut pour aller plus vite. Plaçant ta main sur celle-ci, ton visage se crispe de douleur, tu sens bien le liquide chaud glissé le long de ton bras.
Ton cerveau est en ébullition, tu ne peux pas rentrer dans ta maison d’enfance, c’est dangereux de te faire repérer. Cherchant une solution de fuite, mais aussi de soin. Le bras blessé est toujours engourdi, ton sang ne va faire qu’indiquer au Flic ta position. Une planque avec du soin ne serait pas du luxe. Tu fouilles dans ta poche, ce n’est pas pratique, tu mets du sang partout, alors que tu tentes de récupérer une solution dans tes poches comme désespéré, tu sors une carte de visite que tu taches…
“....Il doit être devin.” As-tu ri tout seul en lisant ce bout de carton.
Un client plutôt fidèle qui t’a fait mettre en place l’idée de brunch, récupérant par la même occasion des clients le midi pendant la pause déjeuner. Il faut croire que les rôle sont en train de changer, essayant de trouver cette fameuse clinique de ce cher client Orkas, il est tard, il fait nuit noir, mais tu entends encore les sirènes de la justice non loin. C’est vraiment la pire situation, ce qui ne t’empêche pas de pester en franchissant la porte par miracle ouverte.
“Mon client d’amour favori, es-tu là ? Il est grand tant de changer nos rôles je serais TON client cette fois !!”
Il n'y a pas à dire, tu aimes les entrées plutôt originales.
Qu'est-ce donc que la limite des horaires dans une vie ? Même s'il faisait déjà nuit depuis longtemps, Orkas est encore debout, comptons bien ne s'endormir que quand la fatigue ne l'en lui laissera plus le choix. En attendant, il est là, le nez plongé sur les derniers résultats de ces essais de traitement contre l'homosexualité. Sur ces trois patients atteints, il essayait trois essais diffèrent de mélange de médicaments, mais aucune ne semblait pour l'instant efficace. Il lui suffisait de flatter légèrement leur appendice pour qu'ils se remettent à la brandir comme un drapeau... Soit, il laisserait encore un mois pour vérifier si ce n'est pas à solution tardive avant de tenter d'autre mélange.
Truffe l'avait abandonné pour sortir. Brave chienne propre, elle n'avait aucun mal à trouver le porte, l'ouvrir et s'éloigner dans les fourrées pour faire ses besoins avant de faire le chemin inverses. Du coup, seuls les sas menant aux ailes des malades étaient fermés à clé et surveiller. Revenant, elle fut surprise par l'odeur du sens qu'elle suivit avant de gronder contre l'intrus dont la voix s'élevait en échos dans le hall vide. Quand elle s'aperçut de qui il s'agissait néanmoins, elle se mit vite a japper, rajoutant sa dose de bruit, avant de s'approcher d'un air content en espérant qu'il avait sur lui quelques pâtisseries.
Orkas, plus loin a son bureau, avait relevé la tête au brouhaha irritant qui parvenait du hall. Qui pouvait venir ici en parlant "d'amour" et de "rôle" ? Un patient souffrant de besoin bdsm ? Il faut dire que de là ou il était, il n'avait pas tout entendu et maintenant, surtout, c'était les jappements de la Malosse qui avaient surtout pris le relais. Le médecin fermait alors son dossier, pris le temps de le ranger et sortit de la pièce pour vérifier qui viens se faire interner si tards. Il en avait par contre oublier ses lunettes, présente sur son nez uniquement quand il devait se concentrer sur ses lectures.
Oh, tiens, n'est-ce pas le pâtissier ? Ce n'était pourtant pas l'heure du brunch. Un œil sur le sang sur le carrelage blanc suffit à Orkas pour comprendre la raison de sa venue. Sans un mot de bienvenue, il s'approche, l'observe, étudie le sang, les tâches, trouve le trou de la ball.
"Hum.... Ce n'est franchement pas intéressant à soigner, Orkas espérait quelque chose de plus impressionnant, mais soit. Avec un peu de chance cette balle sera peut être empoisonné ? Orkas n'a jamais eu l'occasion de jouer contre le temps dans la recherche d'un antidote. Suivez moi."
Truffe s'était un peu calmer à la présence d'Orkas, suivant les deux hommes jusqu'à une petite pièce d'auscultation. Tandis qu'Orkas sortait ce qu'il lui fallait, elle se mit assise pour les observer.
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EPSILON
