Fox Summer

Histoire

S’il y a bien quelque chose qui a toujours décrit Summer, ce sont les termes bizarre et rebelle.

Et elle en est pleinement consciente depuis toujours : les règles et les normes ? Elle s’en fiche, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est méchante.

Ses parents ? Bah, elle s’est sûrement faite reniée depuis qu’elle est au collège quand elle a mis le feu à une poubelle et qu’elle s’est faite ramenée chez elle par les rangers, mais on a mis ça sur son genre de naissance.

Oui, Summer est née dans le mauvais corps, et il aura fallu qu’elle attende ses 16 ans pour l’accepter, et il faut dire que même aujourd’hui, elle reste un sacré garçon manqué, préférant largement sortir faire du skateboard, tagguer des murs, le classique, enfin pour elle.

Mais elle garde toujours une certaine classe, portant une attention toute particulière à son apparence, mettant du maquillage, se faisant les ongles… Mais surtout, elle change de couleur de cheveux tous les trois mois, et elle s’en fiche bien que ses cheveux ressemblent à de la paille à force de les décolorer, c’est l’apparence qui compte.

Malgré tout ça, il ne faut pas croire que c’est une terreur ou qu’elle est méchante, au contraire, Summer a un bon fond, toujours prête à aider, mais elle a décider de défier la loi et l’autorité de toutes les façons possibles, sans pour autant tomber dans des affaires sombres, elle se contente d’agir comme une ado : mettre le feu à quelque chose, peindre un mur ici et là, faire du tapage nocturne… Tout ça quoi.

Son adolescence tient, parlons-en. Summer a grandi à Volucité, comme quoi elle a toujours été une personne de la ville. Sa scolarité ? Elle a séché plus de la moitié des cours et ne s’est jamais souciée de ses résultats, au plus grand malheur de ses parents, qui, de toute façon, ne lui parlaient que pour lui faire la morale.

Enfin ça… C’est quand ils n’étaient pas occupés à se disputer entre eux et à échanger des coups, quand ça restait entre eux, Summer le supportait, mais il arrivait qu’elle se retrouve victime de leurs violences.

Et c’est bien pour ça qu’elle a appris à se défendre, et aussi parce qu’elle se faisait harceler pour sa différence.

Parce qu’on l’a toujours vu comme un garçon qui porte du maquillage, une pédale en gros. Eh, pour la seconde partie, ils n’avaient pas si tort, femme ou homme, qu’importe.

En fait, Summer essaye de se montrer forte pour tenir tête aux gens, ne pas se laisser marcher dessus par les autres, et il n’y a pas à dire, ça fonctionne.

Ça fonctionne même un peu trop, parce qu’elle refoule sa tristesse et ses problèmes au fond d’elle, comme une bombe qui menace d’exploser au moindre faux pas, mais ça, elle n’en a pas encore conscience.

Summer aura tenté de fuguer plusieurs fois, restant chez des amis, dormant sur des bancs… Mais a chaque fois elle se fait ramener chez elle par les rangers ou par la police, c’est qu’ils tiennent quand même à ce qu’elle rentrer à la maison malgré les violences tiens…

C’est quand elle leur a annoncer qu’elle est une femme que la dispute de trop a éclater, oh, elle ne s’attendait pas à ce qu’ils acceptent, mais elle ne s’attendait pas non plus à se faire tabasser par son père, littéralement.

Ce sera sa dernière fugue, à 16 ans, elle n’est plus jamais revenue chez ses parents. Et cette fois, quand elle a été retrouver par les rangers, ils ne l’ont pas ramenée là bas.

Avec son état, ce sont des preuves accablantes de ce que son père à fait, et on retire la garde à ses parents, mais Summer ne trouvera pas d’autre famille, se contentant d’aller travailler le temps de finir ses études, sans diplôme, mais soit, ça ne l’intéresse pas.

Sa passion, c’est l’art de rue, mais voilà, peindre des murs dans la rue sans demander personne, c’est pas très légal malheureusement, bah, ils n’apprécient juste pas ce qu’elle fait.

Bon, si elle pensait à contacter la mairie et leur demander s’il y a un endroit qu’elle peut peindre, elle aurait sûrement moins de problèmes, mais soit.

En tout cas, c’est rare qu’elle se fasse appeler par ses anciens pronoms, elle n’a pas une carrure bien imposante, et même si sa voix sonne un peu grave, avec un peu d’effort, elle passe.

A 20 ans, Summer se met en tête de quitter sa région natale, loin de ses harceleurs, mais surtout loin de ses parents.

Elle utilise donc une partie de ses maigres économies pour partir vers Keros, où elle s’installera dans un minuscule appartement, pas sûr que ce soit légal de louer ça a quelqu’un mais bon… Summer prend ce qu’il y a, avec son budget, c’est tous ce qu’elle peut se permettre.

L’adaptation n’est pas compliquée, déjà, pas de barrière de la langue, ce qui est un avantage pour trouver un nouveau travail en tant que livreuse, un permis et un véhicule ? Pas besoin quand elle a ses rollers pour se déplacer partout en ville, et elle en met pleins la vue en déboulant dans les rues, ne manquant pas une seule occasion de faire une figure sur le trajet.

Et elle n’a pas arrêter d’être une menace, fréquentant des groupes comme elle, qui préfèrent passer leurs soirées dans des bars et sortir la nuit pour peindre des murs et bruler des trucs sans se faire attraper.

Elle a besoin quelqu’un la remette sur le droit chemin, mais c’est mal parti.

D’ailleurs, c’est un de ses potes du soit qui lui a offert un Couafarel pour la blague, lui disant qu’elle pourra lui faire changer de coiffure autant qu’elle change de couleur de cheveux.

Summer a râlé sur le coup, mais elle continue de s’occupe du Pokémon, ce sont devenus les meilleurs amis du monde.

Ses relations en dehors de ça… Des coups d’un soit de temps en temps au Draining Kiss quand ça lui prend, trouver l’amour ? Un jour peut-être pourquoi pas, en attendant, elle se contente de draguer les gens au bar.

En tout cas, sa nouvelle vie lui plait, personne ne connait son ancienne identité, même si ça arrive encore de tomber sur ce genre de personne, dans quel cas, elle ne se gêne pas de leur mettre un bon coup de poing bien mérité.

Bon, elle n’est pas toujours dans la légalité, et ce n’est pas rare qu’elle se retrouve dans des manifestations galiennes ou qu’elle se retrouve chez les rangers pour des histoires, mais ça, c’est le moindre de ses soucis pour le moment.

Et pourtant on la voit parfois donner un coup de main à la SPP, comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences, désobéir aux règles, oui, mais être méchant ? Quand même pas.


Tout ce qui l’intéresse, c’est vivre sa vie comme elle l’entends sans se laisser marcher dessus par rien ni personne, et tant pis pour les quelques glissades commises sur le chemin…

Pour le moment, elle ne regrette rien, et c’est tout ce qui compte.