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No homo | solo
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Hiro Kano
Hiro Kano
No homo | solo Carte_12
No homo | solo Miniature_0875_Tete_de_Gel_EBNo homo | solo Miniature_0707_EBNo homo | solo Miniature_0084_LGPENo homo | solo Goupix17No homo | solo S5p1
Pokédollars : 121
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Inventaire : - Charme Chroma
- 1 Dé d'Or
- 1 Baie Guimauve
Pas de rubans
Hiro Kano
Hoenn
Dim 3 Déc - 18:28   

No homo.

@tag
notes
La première fois que Cornwall lui avait proposé un massage pour ses muscles endoloris, Hiro pensait qu'il préfèrerait crever. Pas parce qu'il n'en avait pas besoin, c'était même tout le contraire. Son corps entier suppliait de trouver du repos, d'une manière ou d'une autre.
Plutôt parce que l'idée de se faire toucher le terrifiait. Le contact physique n'a jamais été trop son truc. Peut-être son éducation hoennienne, peut-être sa sale habitude d'envoyer balader ceux qui tiennent à lui, ou, comme le lui a déjà reproché Fenris, il est juste “coincé du cul”.

Comme un con, il a fini par céder. Parce que Misao lui a dit qu'il avait besoin de faire quelque chose de ses mains. Et la fois suivante, il le trouvait tendu. La troisième, c'est quand il s'est plaint des douleurs à sa jambe. Ça le fait toujours autant chier d'accepter de l'aide, d'autant plus de la part de son ami qui en a déjà beaucoup trop fait pour lui.
Mais la satisfaction qu'il en tire est trop importante pour qu'il se force à refuser. Il se contente de jouer la comédie, comme chaque fois, de faire comme si ça lui importait peu.

Du point de vue de Misao, c'est le cas. C'est purement médical. Le regard qu'il lui a lancé quand Hiro a sous-entendu que ces sessions pouvaient paraître... louches d'un point de vue extérieur a suffi à faire comprendre à l'ancien ranger qu'il n'y avait aucune ambiguïté dans ces massages.

Et tant mieux, parce qu'il y aurait de quoi se poser des questions à le voir à moitié nu dans le lit d'un autre homme. C'est simplement ce qu'il y a de plus simple pour masser, à moins de vouloir se montrer en spectacle sur la table de la salle à manger.
Déjà que les gamins de Cornwall le regardent mal des fois, comme s'ils essayaient de comprendre ce qu'il peut bien se passer entre ces deux-là... Aurora l'appelle déjà otousan, alors c'est mal barré.

Quand bien même son corps, sous la détente, veut laisser s'échapper de longs soupirs, il les garde pour lui. La situation est assez bizarre comme ça à son goût. Les yeux fermés, il s’agrippe aux draps comme à un doudou pour éviter de sortir des bruits bizarres.
Il faut bien ça... en sentant les mains dans son dos, Hiro a l'impression que celui-ci réclamait ce genre d'attention depuis bien des années. Quand il était encore fort et musclé, et pas ce sac d'os – bien qu'il se soit un peu rembourré depuis son arrivée à Tartan, sous peine de se faire disputer par Misao et Ishtar quand il ne finit pas son assiette.

Ça ne lui plait pas de l'admettre, mais ce con de Cornwall est foutrement bon à ça. Il est médecin, après tout, il est juste difficile de s'en souvenir avec toutes les casquettes que le Kantonien a pu porter au cours de sa vie. Et les médecins ne font pas que courir après leurs patients pour leur donner leur dose de morphine, apparemment, ils savent aussi faire quelque chose de leurs dix doigts.
Et pourtant, incapable de lui dire ce qu'il pense, Hiro préfère lui dire que c'est “pas désagréable”. Est-ce qu'il devrait vraiment être honnête ? Complimenter Cornwall pour ses doigts de Mélofée ? Lui dire que c'était la meilleure demi-heure de sa vie et qu'il aurait voulu que ça dure encore et encore ? Non merci. Il a déjà assez honte comme ça.

Il faut admettre, cependant, qu'il ne s'est jamais senti aussi léger... et lourd à la fois. Il se sent presque couler dans le matelas comme si c'était une vulgaire motte de beurre. Il laisse ses paupières se fermer, expulse un long soupire par ses narines... ses paupières ne se rouvrent pas.


Quand Hiro se réveille, la pièce est sombre. Il doit déjà faire nuit.
Combien d'heures a-t-il dormi ? Difficile à dire. Il se maudit déjà de s'être endormi dans ces circonstances. Et puisqu'il est bien au chaud dans son lit, est-ce que ça veut dire que Misao l'a porté dans sa chambre ? Il devra sûrement le supplier de ne plus jamais en reparler. Il n'est pas un enfant qu'on doit porter au lit ni une princesse en détresse, merde.

Il s'apprête à se rendormir quand il réalise que son oreiller est plus dur que dans ses souvenirs. Que ses draps l’emmitouflent bizarrement. C'est seulement lorsqu'il tourne la tête et tombe nez à nez avec Cornwall qu'il se réveille réellement, dans un bond et un cri digne d'un Nosferapti.

- Kano ? Qu'est-ce qui te prend ? demande le médecin d'une voix irritée et fatiguée.
- Q-qu'est-ce que tu fous dans mon lit ?
- C'est MON lit, Kano...


Il dit vrai. Alors que ses yeux s'habituent à l'obscurité, Hiro reconnait les murs de ce qui était la chambre conjugale avant le départ de Peggy.
Sa frayeur passée, le jeune homme se calme, mais son visage reste crispé.

- Tu ne t'es pas dit que tu pourrais me réveiller, non ?
- Tu dormais bien,
répond le médecin d'une voix nonchalante, et toi comme moi savons que tu en as cruellement besoin.

Les cernes de Pandarbare sous les yeux de Hiro ne mentent pas. Les insomnies lui sont familières, comme les journées entière à dormir pour rattraper son manque de sommeil. Et ce depuis l'incident. Il devrait être heureux d'avoir ronflé comme un Parecool pendant quelques heures, mais trop d'idées le travaillent. Il se rassoit sur le matelas avec un air défait.

- Cornwall... qu'est-ce qu'on... à quoi ça rime, tout ça ?
- De quoi tu parles ?
Sa confusion est sincère et exaspère davantage Hiro.
- Cette relation, merde. On est quoi ? Des amis ? Je sais pas, j'ai l'impression que c'est... différent. Mais j'ai presque peur de savoir.

Pas qu'il ait “peur” d'être homo. Après ce qu'il a vécu, être attiré par les hommes ne serait que le cadet de ses soucis. De toute façon, tous ceux auxquels il tient se regroupent sous la bannière arc-en-ciel d' Ho-Oh. Il n'aurait rien à craindre avec eux, mais...
Ce sont ses propres sentiments qui lui font peur. Il n'a jamais aimé. Jamais romantiquement, tout du moins. Il ne sait pas s'il en est capable, ou si comme les relations sexuelles dont l'intérêt lui échappe, il saurait s'en passer.

De toute façon, les relations, ça n'a jamais été son truc. Il maintient des amitiés un peu au pif, se contente de passer du temps avec les gens qu'il aime et ça semble marcher... de la même façon qu'un gamin de deux ans tient à peu près sur ses pieds.
Il aimerait avoir un mot poser sur ce qu'il se passe avec Misao. Il aurait moins peur.

- Kano... Cornwall semble réfléchir longuement à la question. Le fait qu'il ne se la soit vraisemblablement jamais posé avant blesse un peu Hiro. Tu es un ami... un ami très cher, et-
- Non non non... commence pas à m'embrouiller. Tu sais très bien ce que je veux dire.


Un silence. Il va vraiment le forcer à demander cash, ce con ? Hiro soupire.

- Est-ce qu'on est... amoureux ?

Ugh. Le simple fait de prononcer ce mot le fait grincer des dents. Et pour ajouter du sel à la plaie, le visage de Misao reste impassible. Et lorsqu'il daigne enfin répondre, c'est pour simplement dire :

- Je ne sais pas.
- … évidemment.


La fatigue rend Hiro plus irritable qu'il ne l'est déjà. Évidemment, Cornwall n'est pas du genre à le faire tourner en Bourrinos, mais pourtant, il a parfois l'impression qu'il se joue de lui. Il se force à parler un peu plus de ses émotions, comme il lui dit toujours de le faire, mais il n'a aucune réponse à lui apporter.

- Laisse tomber... je vais aller me coucher, dans le bon lit cette fois.
- Kano, attends...


Hiro se retourne avant d'avoir eu le temps de descendre du matelas. Il voit Cornwall chercher ses mots, avant de poser une question qui le fait grimacer.

- Tu te souviens de la Fête des Étoiles ?
- Oh, bordel, Cornwall, pour l'énième fois, je ne veux-
- Est-ce que tu t'en souviens ?


Sa question est sincère. Ce n'est pas une moquerie, donc, comme les mille qui sont venues avant. Il l'a su le lendemain même, quand Misao lui a annoncé sa connerie, qu'il ne lui foutrait jamais la paix. Mais pour une fois, il ne le nargue pas.

- Bien sûr que non.. j'avais plus de saké que de sang dans le veines, rit-il sans réel amusement.
- Et si on réessayait ? Sobres cette fois.

Il sourit en coin mais... merde, il est sérieux. Hiro baisse les yeux, il ne sait pas vraiment où se mettre. Son seul baiser romantique, il l'a non seulement fait avec une alcoolémie digne d'un Stranaïte, mais il l'a volé à son ami. Le comble étant qu'il ne lui en reste aucun souvenir. Son esprit et son corps lui crient de refuser et de fuir, mais il est fatigué, trop fatigué pour courir.

- Il n'y a pas trente-six moyens de vérifier, pas vrai ? soupire-t-il avec un rire las.

Il est vite rejoint par le rire nerveux de Cornwall, qui n'a pas l'air beaucoup plus sûr de lui que Hiro. À les voir hésiter, on croirait plus voir deux enfants essayer d'imiter les adultes que de jeunes hommes avec un lourd vécu derrière eux.
Rien qu'à voir Misao se rapprocher de lui, le Hoennien trouve la situation ridicule. C'est du moins le mot qu'il trouve pour décrire sa nervosité. Ca n'a pas l'air réel. Cornwall est censé être le médecin énervant qui lui ressasse sans cesse de prendre soin de sa santé, et lui le patient insupportable qui refuse de l'écouter.  S'il avait su, il y a plus d'un an, qu'il se retrouverait dans le lit de Cornwall, à deux doigts de l'embrasser... pour la deuxième fois...

Il se serait pris pour un fou.

Il sent une main se poser sur sa joue, l'autre lui attraper la sienne. Il est bien incapable de soutenir le regard de Misao, ou simplement de voir son visage, alors il préfère fermer les yeux, grimaçant comme s'il s'attendait à être percuté par un camion. Ce qui ne passe pas inaperçu : il sent la délicate poigne sur sa main se desserrer.

- Kano, tu es sûr que-
- La ferme. Fais-le.


Et il se permet de rire, le con. Il ignore les sourcils froncés de son ami, qui de toute façon, ne doivent pas beaucoup l'intimider. Il se décide enfin à franchir le pas. Faire durer l'attente ne mènerait qu'à plus d'angoisse. Dans un geste qui commence presque à lui être familier après tous ces premiers baisers ratés,il vient poser ses lèvres sur celles de Hiro, qui se crispe pendant un instant.

Il finit néanmoins par se détendre, laisse Misao l'embrasser, terminant ce drôle d'échange du fameux “smack” si caractéristique. Il revient poser un deuxième baiser, mais celui-ci beaucoup plus court et léger, avant de se redresser.
Hiro, lui, n'a toujours pas rouvert les yeux. Ce n'est qu'en entendant la voix de son ami qu'il ouvre une paupière. Puis l'autre.

- Alors ?

Hiro reste silencieux. Il se pose la même question. Ses doigts effleurent ses lèvres, où il peut encore sentir la chaleur de celles de Misao. C'était une expérience plutôt étrange. Mais...

- Pas désagréable, je suppose... réfléchit-il à voix haute.

Pas de Charmillon, pas d'étincelles ou de feu brûlant dans son cœur comme le décrivent les grands romantiques. Simplement une sensation de chaleur un peu rassurante, comme celle des mains pétrissant son dos ou celle d'un câlin.
Ça ne sonne peut-être pas comme grand chose... mais ça fait enfin réaliser quelque chose à Hiro. Quelque chose qu'il aurait dû comprendre depuis bien plus longtemps et qui était terriblement évident. Ce contact physique qu'il évite depuis toujours... il en meurt d'envie.

Encore une fois... ?

Ses mots sont hésitants. Il en a honte. Il a l'impression de céder à quelque chose d'interdit. Et cet enfoiré de Cornwall qui l'encourage en acquiesçant. Cette fois, c'est lui qui prend l'initiative en prenant son visage à deux mains. Son baiser n'est pas un des meilleurs – il réussit même à rater les lèvres de son ami, mais c'est toujours mieux qu'une galoche au saké, il suppose.
Cette fois-ci, il repose ses lèvres plus longtemps, essaie de profiter du peu de chaleur corporelle qu'il peut avoir. Les mains qui viennent se poser dans son dos le brûlent presque tant son corps est gelé. C'est beaucoup, beaucoup trop.

- Kano, ça va pas ?

Il ne l'avait même pas réalisé... il est en train de pleurer. Pas un chagrin à grosses gouttes, ni une petite larme virile. Plutôt un entre deux. Ses joues sont humides, marquées chacune d'une trace laissée par les larmes s'étant échappées l'air de rien. Hiro se mord la langue et se maudit intérieurement. Il ne peut pas se mettre à chialer devant Cornwall... pas encore.

Au moins, il avait eu l'excuse de subir une remontée d'un vieux traumatisme, la dernière fois. Qu'avait-il à pleurnicher pour un câlin et quelques baisers ? Il a vraiment la capacité émotionnelle d'une écolière.

- C'est... c'est juste...

Il cherche ses mots. Aucun ne semble expliquer exactement ce qu'il ressent. Tout simplement parce qu'il n'a jamais ressenti une chose pareille.

- Nouveau.

Cornwall acquiesce mais ne dit rien. Il semble attendre que Hiro élabore. Ce n'est pas souvent qu'il parle de lui, après tout.

- Je pense que tu te doutes... j'ai jamais eu de petite amie à Hoenn. Ce genre de choses m'intéressait pas, je pensais qu'à ma carrière de ranger. Et puis tu sais comment sont les parents chez nous. Ils n'étaient pas méchants mais... je me souviens pas avoir seulement eu un bisou de ma mère... donc tout ça c'est... c'est beaucoup.

Il sent quelque chose de chaud sur sa main, et sans la moindre résistance, laisse Cornwall nouer ses doigts avec les siens. Il n'y a pas forcément grand chose à dire d'intelligent après une confession comme celle-ci. D'autant que le médecin n'a pas besoin de le dire pour que Hiro sache qu'il compatit. Les affaires de famille chez les Cornwall sont ce qu'elles sont.

- Et toi ? Qu'est-ce que tu as à gagner de ça ?

Misao le dévisage, confus.

- T'as pas dit ce que t'en pensais mais tu n'as pas l'air d'avoir adoré ça, ricane-t-il, alors pourquoi tu m'as laissé faire ?

Hiro pince les lèvres. Il aurait presque préféré que son ami l'envoie bouler, au final. Mais il ne l'a pas forcé. Il ne lui a certainement pas demandé de poser ses mains dans le creux de son dos. Pas besoin d'être un génie pour voir que Misao n'est pas du genre romantique.
Cet idiot a trop tendance à juste vouloir faire plaisir aux autres au détriment de son bonheur, et ce n'est pas le genre d'affection que Hiro a envie de recevoir.

Étonnamment, c'est de l'agacement qui s'installe sur le visage du Kantonien. Il se pince l'arrête du nez de sa main libre, une mimique que Hiro ne connait que trop bien depuis qu'il vit sous le même toit.

-Kano... combien de fois vais-je devoir te dire que je tiens à toi avant que tu ne l'acceptes ? Je n'aime pas plus la solitude que toi. J'ai aussi besoin d'amitié et de chaleur.

Cela fait drôle à entendre de la bouche du Don, mais après tout... il est humain. Et pour l'avoir vu pleurer, Hiro sait comme il peut se montrer sensible.

Et puis... Corwall s'interrompt, il vient serrer son ami plus fort contre lui, j'ai envie d'essayer de nouvelles choses.

Avant que Hiro ne puisse lui poser la moindre question, il sent de nouveau les lèvres de Misao, mais cette fois-ci, dans le creux de son cou. Dans la surprise, il ne peut se retenir de laisser échapper un son odieux, à mi-chemin entre un cri de peur et un soupir de bonheur. Alors qu'il se sent mourir à l'intérieur, Cornwall sourit comme le connard qu'il est, fier de son coup.

- Quel fils de-

Pas besoin de voir son reflet pour savoir que sa peau est rouge comme un Écrapince. Sa peau le brûle de l'intérieur, et de l'extérieur là où Misao l'a embrassé.

- Et ça t'amuse ? aboie Hiro en constatant que son ami rit comme un Grahyèna.
- Oh que oui ! Tu aurais vu ta tête...
- Cornwall putain, j'ai l'air de rigoler ?


L'intéressé finit par lever la tête, tentant de se retenir de glousser en repensant au visage cramoisi de Hiro.

- Tu veux qu'on s'arrête là ? demande-t-il, légèrement inquiet.

Hiro y réfléchit, tête baissée. Il murmure sa réponse honteuse.

-C'est pas ce que j'ai dit. Mais je sais pas, préviens avant de faire ce genre de trucs ?

Il accepte dans un murmure, l'embrassant une dernière fois de façon plus conventionnelle.
Plus de surprises pour cette nuit, mais une forte étreinte qui le contraint à retourner se coucher. De toute façon, les émotions le fatiguent. Il restera au lit avec Cornwall, mais juste pour cette nuit.

Et celle d'après.
Et celles d'après...


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