KEROS Forum Pokémon années 60

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Keros
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Am I the one to blame? - Yhsim
Yhsim Kisanagi
Yhsim Kisanagi
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- 1 Pierre Miracle
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Yhsim Kisanagi
Sinnoh
Mer 2 Nov - 20:06   

Kisanagi Yhsim

Identité

NOM Kisanagi
PRÉNOM Yhsim
ÂGE 22 ans
ORIENTATION SEXUELLE Homosexuel

ORIGINES Sinnoh
VILLE NATALE Vestigion
DOMICILE ACTUEL Eideann

ACTIVITÉ/MÉTIER Infirmier Pokémon / Bénévole à la SPP
VOTRE ALIGNEMENT Ohana
CARTE DEMANDÉE Aucune

CHOIX POUR VOTRE ÉQUIPE Un Pokémon de mon choix + 1 choix du staff

NOM DE L'AVATAR Fushimi Saruhiko – K Project

ton image
imageAnthem
6 ♀ Otaquin

Cette Otaquin, tu lui dois la vie. Elle veille sur toi du mieux qu’elle peut, se blottissant contre toi pour tenter de chasser les cauchemars qui te tourmentent la nuit, essayant de te ramener à la raison lorsque la colère prend le cas sur ta souffrance. Elle reste toujours près de toi, agissant presque comme une mère protectrice... le genre de mère que tu n’as jamais eu.

Voix Enjôleuse Pistolet à O Anneau Hydro Vent Glace
imageSurnom
Niveau Sexe Race

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Capacité I Capacité II Capacité III Capacité IV

Histoire

Trigger Warning : violences psychologiques et physiques, tentatives de suicide, automutilation


Encore une journée de passée. Une journée de trop, c’est ce que tu te dis parfois.
Combien de fois as-tu été au bord d’une falaise, prêt à faire le pas de trop ? Combien de fois la lame a-t-elle entaillé tes poignets ?
Pourtant, tu es encore là, malgré ces nombreuses tentatives. Tu n’es jamais allé jusqu’au bout.

Tu es lâche, inutile.
Après tout, ce n’est pas comme si on te l’avait répété plusieurs fois.
Mais reprenons ton histoire depuis le début.

Tu es né un jour de septembre, dans une famille qui n’était pas prête à t’accueillir. Tu n’étais même pas prévu du tout, pour tout dire. Pas vraiment un accident... plutôt un invité indésirable. Oh, tes parents n’étaient pas en manque d’argent, loin de là. Ils n’étaient pas nobles, mais ils étaient plutôt dans la catégorie aisée, à avoir quelques domestiques pour faire les tâches ménagères. Ta naissance était non voulue, et ta mère avait refusé d’admettre qu’elle t’avait porté dans son ventre pendant de longs mois.

Elle ne t’a jamais aimé, d’ailleurs. Elle ne s’est jamais franchement occupée de toi, te laissant à la bonne garde des domestiques. Eux non plus ne t’appréciaient pas, sans doute car leurs patrons n’étaient guère sympathiques avec eux. Mais tu n’étais qu’un bébé innocent, alors ils se contentèrent du minimum. Te nourrir, t’apprendre à marcher, t’apprendre à parler.

Tu étais curieux, étant enfant, et tu l’es toujours un peu maintenant. Tu posais des questions innocentes, auxquelles on te répondait avec humeur. Et aux paroles agacées succédèrent assez vite les premières insultes, les premiers cris de colère. Paniquer, pleurer ne servait à rien, voire même que cela empirait. Tu étais appelé « pleurnichard », « bon à rien », « inutile ».

A l’école, ce n’était guère mieux. Tout était prétexte pour te faire subir les insultes et brimades : tes excellentes notes, les lunettes que tu fus obligé de porter en raison d’une mauvaise vue, le fait que tu n’aimais pas faire du mal aux autres, ton excellente mémoire.

Car tu souffres d’un problème assez particulier : tu es incapable d’oublier. Tout ce que tu vis, tout ce que tu vois, tout ce que tu entends, reste gravé dans ta mémoire. Oh, tu n’es pas non plus à pouvoir te souvenir de tout dans la seconde qui suit, mais tu sais que le souvenir est présent, quelque part dans l’immensité de ta mémoire. Et cela n’aide pas à stopper ces marques qui détruisent tes poignets.


Un long soupir t’échappe alors que tu fixes ton reflet dans le miroir. Tes cheveux noirs aux reflets bleutés sont comme toujours en bataille. Tu as bien tenté de les discipliner, mais tu as rapidement abandonné l’affaire. Derrière tes lunettes, tes yeux bleus te renvoient un regard abattu, triste, et tu t’étonnes à moitié de ne pas voir de larges cernes avec les nuits que tu passes. Dire que tu ne peux pas te défaire de ces lunettes, car sans elles, tu ne vois presque rien... maudite myopie. Ton regard traduit ta fatigue, mais tu n’es pas franchement marqué. Tu as la peau assez pâle, il faut dire que tu n’aimes pas tellement sortir et te mêler à la foule, autant par peur de te faire de nouveau harceler que par peur d’involontairement faire du mal aux autres.

Tu jettes un regard vers ton Pokémon, qui semble endormi. Elle a de la chance, le sommeil lui vient facilement. Toi, dès que tu fermes les yeux, les tourments de ton passé reviennent te hanter et tourmenter. Tes nuits sont chaotiques. Tu as le choix entre faire nuit blanche mais être tourmenté par tes idées noires, ou tenter de dormir mais enchaîner les cauchemars. Ni l’un ni l’autre ne sont enviables.



Les choses empirent au fil des ans. Tu es le souffre-douleur de toute ton école, et personne ne fait rien pour t’aider. On vole tes affaires, on se moque de toi, on t’insulte. Ton père ne vaut pas mieux, passant la majeure partie de son temps à boire. Et lorsqu’il est ivre, ses mots sont terriblement violents.

« Arrête de pleurer, t’es pire qu’un foutu nouveau-né ! Tu me fous la migraine ! »

Ta mère ne manque pas d’idées dans le registre, également.

« Incapable ! Bon à rien ! J’aurais dû t’abandonner à ta naissance ! J’aurais mieux fait de te jeter dans les bois, ou en pâture aux Pokémons ! »

Et les domestiques, mieux vaut ne pas en parler. S’ils ne sont pas aussi violents dans leurs propos, leurs regards sont emplis d’une telle haine qu’il est impossible de les imaginer ayant un cœur.

C’est vers tes dix-sept ans que les évènements prennent une tournure plus que désagréable. Comment ça a commencé, tu ne veux pas te souvenir. Ou plus exactement, tu ne veux pas rechercher le souvenir dans ta mémoire. Tout ce dont tu es certain, c’est qu’une fois encore, ta mère avait décidé de t’insulter et t’humilier devant tout le monde. Car oui, te hurler dessus devant les domestiques n’était plus suffisant, il fallait aussi qu’elle te rabaisse devant ses amies du cercle mondain.

Tu t’étais réfugié dans ta chambre, bloquant la porte comme tu pouvais, sans que cela suffise à la faire taire. Tu savais que d’ici peu, elle irait chercher l’un de ses Pokémons pour lui ordonner de détruire cette ultime barrière entre toi et ses mots emplis de haine.

« Ouvre cette porte immédiatement ! »

Elle se moque qu’on l’entende, que les gens savent à quel point elle te déteste. Tu entends sa colère à ton égard, juste parce que tu vis sous son toit. Elle finit par ordonner qu’on lui amène de quoi dégager le passage. Tu te réfugies dans un coin de la pièce, sachant que cela ne l’arrêterait pas... ça ne l’a jamais arrêté. Et tu savais qu’après les insultes viendraient les coups. Depuis que tu as quinze ans, elle joint les coups aux insultes. Elle ne va pas jusqu’à te faire tomber dans l’inconscience, mais les coups de cravache laissent des traces. Pourquoi une telle violence ? Elle ne te l’a jamais dit.

Sauf que cette fois, ce fut différent. Tu te retrouvas animé d’une bouffée de rage absolue, et lorsqu’elle s’approcha de toi, tu te relevas d’un bond, serrant tes mains autour de sa gorge. Tu voulais qu’elle se taise. Tu ne voulais plus qu’elle te fasse du mal. Assez rapidement, tu réalisas ce que tu étais en train de faire, et tu la relâchas avant de reculer, paniqué.
Ce n’était pas toi. Tu n’avais jamais voulu lui faire du mal. Et avant qu’elle n’ait le temps de réaliser, tu t’étais enfui.


Un cri à tes pieds te tira de tes souvenirs. Anthem devait sentir que tu n’allais pas bien, encore une fois. Tu te penchas pour lui accorder une brève caresse sur sa tête, avant de te lever. Elle devait avoir faim... Tu lui servis à manger avant de jeter un regard sur ce que tu avais pour toi. Beaucoup de légumes, un peu de poisson, mais pas de viande.

Tu refermas le réfrigérateur, tu n’avais pas vraiment faim. Ce n’était pas bon de sauter des repas, mais parfois, la simple idée de manger t’écœurait. D’ailleurs, tu ne manges pas de viande, pour le peu que tu manges. Tu es techniquement végétarien, même si tu aimerais être plus que cela et ne plus rien consommer provenant d’êtres vivants. De même, l’écologie et les conflits t’inquiètent beaucoup. Hippie ? Pas vraiment.

Tu n’aimes pas te battre ni faire du mal aux autres, et c’est pour cela que tu détestes tellement ces accès de colère lorsqu’ils surviennent. C’est pour cela qu’à chaque « crise » comme tu les appelles, tu en viens à te blesser, comme pour te sanctionner de ne pas être dans la norme. Comme pour te punir d’avoir fait du mal à quelqu’un, toi qui es plutôt pacifiste.

Qu’est-ce qui les cause d’ailleurs, ces accès de violence ? Tu ne saurais pas vraiment le dire. Peut-être est-ce à cause d’un stress beaucoup trop élevé, peut-être est-ce un réflexe que tu as pour te défendre ? Ou peut-être est-ce quand une petite partie de toi en a assez de se laisser marcher dessus ?



La culpabilité qui te rongeait après cet incident était telle que tu avais tenté de mettre fin à ta vie misérable. Tu ne veux pas te souvenir de qui t’a sauvé cette fois-là. Enfin, pas que tu l’aies réellement su, ton sauveur anonyme ayant préféré disparaître dans la foule après t’avoir amené à l’hôpital, sans même laisser de nom. Tu étais resté plusieurs jours sous surveillance, les médecins préférant sans doute ne pas te laisser repartir de suite vu l’état dans lequel tu étais à ton arrivée. De ce que tu as entendu de leurs conversations, du moins.

Comment en es-tu venu à vivre à Keros, au juste ? Tu aurais pu aller vivre dans n’importe quelle autre région de l’est, la langue n’aurait pas été une barrière. Oui mais voilà, tu avais peur qu’ils te retrouvent et ne décident de te faire payer ton acte. Peu importe combien de fois tu pourrais t’excuser, tu étais certain qu’ils ne te pardonneraient jamais.

Alors, tu as décidé de partir loin, le plus loin possible de Sinnoh. Sauf que pour partir, il te fallait de l’argent, et pour avoir de l’argent, il te fallait un travail... chose hélas impossible avec ton statut de fuyard et surtout ton anxiété totale. Tu te retrouvas à mendier dans les rues de Féli-Cité, te nourrissant des restes que tu pouvais trouver dans les poubelles. Rien de très glorieux, mais tu préférais cela à retourner chez toi.

Tu restas environ un an comme cela. Une année à manger des aliments parfois périmés, une année où tu passais la majeure partie de la journée à chercher un abri pour la nuit. Tu ne restais jamais plus de quelques jours au même endroit, de peur que ta famille ne te retrouve.

Dans le même temps, tu n’hésitais pas à dépenser tes maigres économies pour des baies que tu utilisais sur les Pokémons présents dans les rues, n’aimant pas les voir souffrir. Ces derniers te remerciaient à leur manière, en te rapportant des aliments volés. Tu n’allais pas leur en vouloir de leur gratitude, même si ce qu’ils ramenaient était parfois... à la limite du mangeable pour toi.

Les autres clochards n’aimaient pas vraiment que tu gaspilles ainsi ton argent, surtout pour de « bêtes créatures » comme ils le disaient souvent. Certains avaient même menacé de te faire changer d’avis de force.

Puis un jour, tout bascula. Tu avais acheté des baies avec les quelques pièces que tu avais su récolter, et tu voulais en garder de côté pour les Pokémons dans les rues. Forcément, cela déplut aux autres, qui tentèrent d’abord de te persuader « gentiment » de leur en donner, avant de se montrer beaucoup plus agressifs face à tes refus répétés bien que nerveux.

« Ecoute, gamin. On va faire ça simplement. Tu nous donnes ces baies, ces saletés peuvent très bien en voler ailleurs. Sinon, ça va vraiment mal tourner. »

Tu pris la fuite avec ton butin dans les bras, mais tu te retrouvas coincé dans un cul-de-sac. Tu fermas les yeux en te recroquevillant, prêt à sentir les coups s’abattre... sauf qu’il n’en fut rien. Relevant la tête, tu fus surpris de voir qu’un Pokémon s’était interposé entre toi et tes assaillants. Un Pokémon plutôt grand d’ailleurs, avec des ailes. C’était la première fois que tu en voyais un, et il avait l’air plutôt bien nourri, alors que faisait-il ici ?

Constatant que cette arrivée soudaine n’avait pas franchement dissuadé tes assaillants, tu te cachas de nouveau la tête, tremblant de la tête aux pieds. Ce ne fut qu’en les entendant paniquer puis s’éloigner en courant que tu consentis à relever de nouveau la tête. Est-ce que ce grand Pokémon les avait fait fuir ? Il semblerait...

Ah, mais il avait été blessé dans la mêlée, et les baies que tu avais sur toi ne seraient pas assez pour franchement le soigner s’il les mangeait... Tu entrepris de les écraser dans un couvercle de poubelle pour en faire un genre de pommade, que tu étalas ensuite sur les blessures que tu pouvais voir. Des morceaux de tissus déchirés de tes habits firent office de bandages.


D’aucuns diraient que c’est ce jour-là que ta vocation t’est venue. Ce qui n’est pas du tout exact. Si tu savais comment venir en aide à un Pokémon blessé, c’est car ce n’était pas la première fois. Que ce soit lorsque tu vivais dans la rue, ou quand tu étais encore au domicile familial, tu avais aidé d’autres Pokémons. Sans parler des livres sur le sujet que tu avais dévoré... ta mémoire faisant le reste.

Tu jetas un regard vers une des fenêtres, te demandant si aujourd’hui encore, tu allais avoir un Pokémon qui te rendrait une visite surprise. Tu ignorais si c’était lié au fait que tu étais infirmier Pokémon ou que tu avais toujours tendance à aider les Pokémons blessés même sauvages, mais tu avais beaucoup « d’intrus » qui venaient chez toi.



Ce n’était pas grand-chose, mais c’était le moins que tu puisses faire pour le remercier. Tu bafouillas quelques mots, un maigre sourire apparaissant sur ton visage. Tu étais presque rassuré, jusqu’à ce qu’une autre personne entre dans cette ruelle sans issue, guidé par son Pokémon. Cet inconnu s’approcha d’abord de la grande créature ailée, semblant un peu de mauvaise humeur, puis porta son attention vers toi.

Il sembla te parler dans ta langue, mais son accent et ta peur revenue firent que tu eus beaucoup de mal à le comprendre. Tu évitas soigneusement son regard, secouant doucement la tête, principalement car tu n’avais pas compris ce qu’il t’avait dit. Tu recommençais à trembler, pas de froid mais de panique. Et si cette personne avait de mauvaises intentions ? S’il n’était là que pour te ramener à tes géniteurs ?

Constatant ta panique, l’inconnu retira son manteau pour le poser sur tes frêles épaules et répéta plus lentement sa question pour que tu le comprennes cette fois. Si tu étais blessé ? Non, tu n’avais rien eu grâce au Pokémon. Tu étais légèrement rassuré, s’il était venu pour te ramener chez toi, il n’aurait pas pris soin de te répéter sa question. Tu ne te souviens que trop bien du comportement froid et distant des domestiques. Mais de repenser à eux, cela t’attrista. Pourquoi tout le monde voulait tant que tu n’aies jamais existé ?

Heureusement que Doudou était intervenu à temps ? Qui était Doudou ? Sans doute ce grand Pokémon. Ce n’était pas de ta faute s’il avait été blessé ? Tu ne répondis rien, mais si, c’était un peu de ta faute. Si tu avais gentiment donné les baies, alors ce « Doudou » n’aurait pas été blessé. Lorsqu’il annonça après avoir examiné son Pokémon que tu étais doué, tu le regardas avec une certaine surprise – et peut-être un soupçon de fierté. Pour une fois où quelqu’un reconnaissait que tu pouvais faire quelque chose de bien.

Ce que tu faisais à la rue avec un tel « don » ? C’était bien trop long à expliquer.
Tu lui dis simplement que tu avais fui ta famille, sans plus entrer dans les détails. Tu lui dis que tu cherchais un autre endroit où vivre, loin d’ici.
Après tout, ce n’était pas comme s’il pourrait t’aider, pas vrai ?

Il te parla alors d’une région du nom de Keros. Tu dus avouer ton ignorance totale de l’existence de cette région. Tu connaissais Sinnoh presque sur le bout des doigts, tu connaissais les autres régions orientales, tu avais entendu parler de Kalos, d’Unys... mais Keros, jamais. C’était une région loin d’ici, t’expliqua le propriétaire de « Doudou ». Puis il t’annonça que si tu voulais partir d’ici, il pouvait t’aider.

Tu restas sans voix pendant une bonne minute. Il voulait vraiment t’aider ? Sans même te connaître, juste parce que tu avais soigné son Pokémon ? D’une voix hésitante, tu acceptas qu’il t’aide à partir d’ici. Au plus tu serais loin de ta région natale, au mieux ce serait. Tu aurais moins de risque de recroiser ta famille.

Tu avais 18 ans lorsque tu embarquas en direction de Keros, région qui t’était totalement inconnue. Tu atterris dans une ville du nom de Bronswick, aussi grande que Féli-Cité. De ce que Lloyd – tel qu’il s’était présenté durant le trajet – t’expliqua, cette ville était la capitale de la région. Tu vécus les premiers mois chez lui, aussi bien le temps d’apprendre la langue régionale que le temps de te... « remplumer » un peu. Au moins, tu pouvais faire des repas plus consistants que quelques baies ou maigres restes de poubelle.


Ton regard s’égara dans le vide un bref instant, et tu repensas aux deux colocataires de Lloyd. Eux aussi avaient pris soin de toi, t’aidant à maîtriser le Kerosien, même si cela avait pris du temps vu ta nervosité permanente. Tu étais certain que plus d’une fois, tu avais dû user leur patience... mais ils n’en ont rien montré. Rien que pour cela, tu as eu de la chance de les avoir en professeurs.

Tu as toujours un léger accent oriental, qui hélas ne pourra jamais être effacé vu tes origines. Certains s’en moquent, d’autres te regardent de travers, mais tu es habitué. Pour autant, cela te fait toujours autant mal et ne règle en rien ton problème de confiance en toi et ta nervosité permanente. C’est en partie à cause de ce genre de comportements que tu bafouilles quand tu parles, que tu évites le regard des autres.

A l’inverse, tu es beaucoup plus à l’aise avec les Pokémons. Eux ne te jugent pas sur tes origines. Eux semblent apprécier ta présence, parfois à ne pas vouloir te lâcher.



Cependant, à force de vivre dans une ville aussi immense et presque complètement dépourvue de verdure, ton humeur déjà pas joyeuse s’assombrit. Tu fixais le ciel avec mélancolie, presque mutique par moments. Tu aurais aimé vivre dans un endroit plus proche de la nature. Cependant, tu ne voulais pas vexer ton sauveur, aussi choisis-tu de ne rien lui dire, quitte à souffrir de rester ici. De plus, tu ne voulais pas paraître ingrat, après ce qu’ils avaient fait pour toi.

On te demanda presque innocemment si tu allais bien. Puis Lloyd te parla d’une ville du nom d’Eideann, ville dont tu n’avais que vaguement entendu parler – ou pour être exact, tu avais lu le nom de cette ville parmi tout ce que tu avais lu ici – sans connaître grand-chose dessus. Si tu voulais t’installer là-bas ? Tu n’étais pas certain, mais lorsqu’on t’expliqua que cette ville était construite pour ne faire qu’un avec la forêt environnante, ton regard s’illumina légèrement.

Se posait un autre souci cependant, celui du travail. Tu ne pouvais pas vivre de mendicité, et tu n’allais pas forcer tout le monde à partir de Bronswick, tout de même. Tu posas la question à Lloyd lorsque tu arrivas dans ce qui serait ton chez-toi, ce à quoi il te répondit de ne pas t’inquiéter, qu’il connaissait des gens qui apprécieraient son don. Peu après ton arrivée à Eideann, il te confia à un docteur Pokémon, en vantant ton aptitude. Tu n’étais pas certain de mériter autant de compliments ni d’attention...

Une chose de certaine, tu n’étais pas bavard, bien au contraire. Mais au moins, le travail était fait, c’était cela qui importait le plus. Une fois, ton employeur prétexta un rendez-vous extérieur, te laissant seul dans la petite clinique. La vérité, c’était qu’il s’était caché afin de voir comment tu te débrouillais sans instructions. Et il ne fut absolument pas déçu de voir qu’effectivement, tu étais doué pour prendre soin des Pokémons blessés. Peut-être même étais-tu plus patient que lui face à des Pokémons méfiants.

Lorsqu’il sortit de sa cachette pour te féliciter, tu te cachas à moitié derrière un meuble par réflexe, et il fallut une longue minute pour que tu acceptes de sortir de ton refuge. Il eut la politesse de s’excuser, ne voulant pas t’effrayer. Mais il ne regrettait pas d’avoir écouté Lloyd, de ce qu’il te dit.

Il te parla même d’une association gérée par les rangers Pokémon, la Société Protectrice des Pokémons, ou SPP. Certes, c’était un travail bénévole qui ne payait pas, mais il était certain que tes compétences seraient appréciées. Tu choisis d’attendre d’avoir quelques mois d’expérience dans sa clinique avant de postuler, ne voulant pas paraître trop ambitieux, peu importe ce que tout le monde te disait. La SPP ne mit pas longtemps à reconnaître que tu leur étais utile, et décida de te garder en tant que bénévole.

Ta vie était relativement calme, et malgré ton travail, tu n’avais pas de Pokémon à toi. Cela aurait pu durer un long moment, voire presque toute ta vie. Dans le même temps, tu n’étais pas certain d’être apte à avoir ton propre Pokémon, surtout vu tes mauvaises envies, dirons-nous. Mais tu reconsidéras la chose il y a de cela plusieurs mois.

Alors que tu errais au bord de la falaise, regardant les vagues s’écraser contre la paroi rocheuse, ton pied avait dérapé et tu t’étais retrouvé dans l’eau plusieurs mètres plus bas. Le choc du plongeon t’avait fait perdre connaissance, et cela aurait pu se finir ainsi. Une mort bête, accidentelle, et personne n’en aurait jamais rien su.

Tu repris connaissance sur la plage, trempé mais à priori en un seul morceau. Quelqu’un t’avait aidé à cracher l’eau que tu avais avalée et se tenait près de toi, inquiet. Il t’indiqua qu’il ne t’avait pas vu tomber, et que c’était un Pokémon qui était venu attirer son attention avec insistance après t’avoir sorti de l’eau.

« Ce n’est pas tous les jours qu’on voit des Otaquin dans le coin... »

Confus, ton regard balaya autour, avant de finalement remarquer un Pokémon aquatique non loin. De couleur bleue, avec un long museau blanc et un nez rose, le Pokémon te fixait avec inquiétude. Remarquant que ton regard s’était posé sur lui, il s’approcha de toi, frottant son museau contre ta main. C’était cette petite créature qui t’avait tiré de l’eau ? Tu étais certainement plus lourd qu’il ne pouvait porter...

L’inconnu te fit remarquer que l’Otaquin semblait vraiment s’inquiéter pour toi, au point même de ne pas vouloir te laisser repartir seul. Un peu indécis, tu choisis de garder l’otarie avec toi, au moins le temps de le montrer au docteur chez qui tu travaillais. S’il était ici alors que ce n’était pas son environnement habituel, alors peut-être s’était-il échappé de quelque part, et il fallait le ramener dans sa région natale ?

Tu n’échappas pas à une mise en observation durant plusieurs jours, lorsque tu rentras. Pas parce que tu avais ramené un Pokémon qui n’était pas local, mais à cause de ton plongeon. Lorsque tu pus finalement sortir d’observation, tu constatas que l’Otaquin était toujours là. Ton employeur t’informa qu’elle – le Pokémon était une femelle – avait refusé de bouger de devant la porte durant le temps où tu étais là. Comme si elle aussi s’inquiétait pour toi.

Tu n’étais pas certain que ce soit une bonne idée, mais si elle refusait de te lâcher, peut-être était-il mieux que l’Otaquin reste avec toi ? Hésitant, tu lui demandas si elle voulait bien être ton Pokémon. Sa réponse te surprit, car elle ne se contenta pas d’un cri joyeux, non, elle te sauta dessus carrément. Elle semblait plus qu’heureuse de la proposition, alors, pourquoi lui refuser ?

Les choses réellement prennent une meilleure tournure ici qu’en Sinnoh. Même si tu restes difficilement capable de faire la conversation avec quelqu’un, même si tu as toujours tendance à fuir les gens, au moins, tu n’es plus tout seul. Tu as des gens qui tiennent à toi, un peu.

icon

Votre pseudo – Mishy
Âge – doge
Pronoms – Il/Lui
Comment avez-vous trouvé le forum ? – Troisième perso ! (vous imaginez pas la galère pour me décider encore)


Professeur Chardon
Professeur Chardon
Am I the one to blame? - Yhsim Carte_12
Am I the one to blame? - Yhsim Miniat12
Pokédollars : 2033
Pas de badges
Inventaire : //
Pas de rubans
Professeur Chardon
Highlands
Jeu 3 Nov - 10:45   

Félicitations !



Tu es validé !


Bon, je m'excuse d'avance, je sais pas vraiment faire de critiques corrects ou de discours de bienvenue super long donc je vais droit au but : je l'aime.

Je ne savais pas qu'on pouvait faire plus bizu qu'Ollie mais tu as prouvé le contraire, GG ! Tout ce que je souhaites maintenant c'est qu'il puisse vivre sa vie tranquille et être le BFF de Banshee qui lui redonnera foi en les hommes.

Yhsim est un doudou et on a envie de le câliner (regardez-moi cette tête de Ponchiot battu). J'espère qu'il trouvera un sens à sa vie et encore plus de personnes qui tiennent à lui dans son aventure sur Keros !  red heart

••• + 1 Am I the one to blame? - Yhsim Ancien10
•••  + 1 Am I the one to blame? - Yhsim De_dor


Bottin des avatars - Recensement des métiers et activités - Recensement des Equipes
Demande de RP - Carte Dresseur & Contacts


imageRiolu
Femelle - Niveau 5

Cette Riolu est la fille de Sugar, le (la?) Lucario de Lisbeth, compagne de Lloyd. Hors de question pour la diva de s'occuper d'un mioche alors la pauvre petite s'est retrouvée abandonnée. Heureusement qu'Yhsim était là pour la récupérer. Malheureusement, en grandissant, elle a hérité du caractère de son parent, une véritable petite princesse mais elle s'est entiché de son dresseur. En effet, la petite Lucario a un énorme complexe d'abandon et il lui arrives souvent de paniquer en l'absence d'Yhsim.

Éclate-Roc Ténacité Vive-Attaque Ruse
imageTeddiursa
Femelle - Niveau 5

Teddiursa est le premier cas compliqué qu'a dû gérer Yhsim en tant qu'infirmier pokémon. Ce sont les Rangers qui l'ont ramené d'une planque Sealg. Comme l'indique ses yeux mauves, elle était droguée et endoctrinée pour se battre à mort contre d'autres pokémons. Elle a d'abords eut un comportement très violent et a rejeté totalement l'infirmier mais à force de patience, il a réussit à l'approcher et à la soigner comme il se doit. Teddiursa est encore un peu violente et instable mais elle tient beaucoup à son dresseur et veut lui prouver qu'elle est digne d'une deuxième chance.

Griffe Léchouille Provoc Frustration
imageTadmorv d'Alola
Mâle - Niveau 5

Ce...Truc a été rapporté d'Alola par Lloyd. Malgré les supplications de Céleste et de Lisbeth, il refusait de s'en débarrasser. Et pour une bonne raison, Tadmorv a beau être répugnant, il est adorable et adore rendre service. Il sait bien qu'il est moche et qu'il est toxique (dans le sens littéral du terme, hein) alors il cherche à compenser avec des petites actions au quotidien, faire le ménage, préparer le café, préparer un bon bain chaud quand Yhsim rentre du travail. Bon, ce n'est pas toujours une réussite mais au moins...Il essaye ?

Écras'Face Gaz Toxik Armure xxx

Keldeo
Keldeo
Pas de cartes
Am I the one to blame? - Yhsim Miniature_0647_D%C3%A9cid%C3%A9_EB
Pokédollars : 2055
Pas de badges
Inventaire : //
Pas de rubans
Keldeo
Admin
Jeu 3 Nov - 10:45   
Le membre 'Professeur Chardon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé Shiny 1/5' :
Am I the one to blame? - Yhsim Unknown Am I the one to blame? - Yhsim Unknown Am I the one to blame? - Yhsim Unknown
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